[VEUILLEZ LIRE LE CHAPITRE 23 AVANT DE LIRE CELUI-LÀ (car c'est un double update du coup) bonne lecture :)))))))]

Nous sommes actuellement sur la route pour rentrer chez nous. Jun est actuellement sur son téléphone. J'ai l'impression que depuis qu'on s'est parlé plus ouvertement hier, une gène phénoménale s'est installée. Nous ne nous sommes quasiment pas parlé, à part « bonjour », « bien dormi », « on y va ? ».

– Minghao ? Je peux te demander quelque chose ? Demande soudainement Junhui.

– Oui ?

– Tu peux rester manger ce midi ?

– Euh... Bien-sûr, mais pourquoi ?

– Mes parents viennent manger à la maison et... Juste, s'il-te-plaît, reste manger... Quand je mange avec eux c'est catastrophique et, si tu es là, je serais... Rassuré.

– Si tu veux...

Nous continuons notre chemin et nous finissons par arriver chez lui. Je me gare au parking qui se situe devant chez lui et nous sortons de la voiture. Nous montons ensuite silencieusement les escaliers et nous arrivons devant la porte.

– Minghao, juste, je suis désolé... En avance...

– Pourquoi tu t'excuses ?

– Ma mère parle trop, j'aurais beau tenter de l'arrêter, elle ne le fera pas.

J'acquiesce et nous rentrons à l'intérieur de l'appartement. Je me demande ce qu'il veut dire par « Ma mère parle trop ». Il y a des voix qui parlent dans le salon, prouvant que les parents de Jun sont déjà là, ainsi que Hye-bin. Nous avançons dans le salon et nous pouvons les voir, déjà assis à table. La mère de Jun nous remarque directement.

– Oh, Jun, tu es enfin là ! Dit-elle, et elle pose son regard sur moi. Minghao, tu es là aussi ! Venez vous asseoir !

Je souris faiblement et je vais m'asseoir aux côtés de Jun. Tout le monde reste silencieux, et le père de Jun commence à parler avec moi, histoire de savoir ce que je suis devenu.

– Au fait, Jun, commence d'un seul coup la mère de ce dernier, j'arrête de parler, Hye-bin m'a dit que vous prévoyez bientôt d'avoir un enfant, dit-elle sérieusement, je vois Jun se pincer les lèvres, c'est bien mon fils. Tu me rends enfin fier de toi.

– Je ne suis pas réellement pour, et tu le sais bien maman.

En ce moment même, ils parlent Chinois. Hye-bin ne doit donc pas réellement comprendre de quoi ils parlent et moi, je grimace légèrement. Sa mère commence à le regarder noir.

– Ça m'aurait étonné, aussi. Dit-elle sèchement.

– On en a déjà parlé, dit Jun, s'il te plaît, pouvons-nous parler d'autre chose ?

– Non, Jun, nous devons sérieusement en parler.

– On en a déjà parlé plusieurs fois, maman, ne ramène pas le sujet devant Minghao, s'il te plaît.

Sa mère reste silencieuse pendant quelques secondes avant de poser son regard sur le mien.

– Il est au courant ?

– Non, et je n'ai pas envie d'en parler.

– J'avais bien raison. Tu es la honte de notre famille.

Je reste choqué devant les propos que tient sa mère. C'est quand même à son fils qu'elle parle. Et je trouve que Jun pourrait être tout sauf la honte de la famille.

– Ton frère, lui, accepte, contrairement à toi.

Jun tape d'un seul coup du poing sur la table, ce qui me fait sursauter. Jun, de nature calme, semble si énervé d'un seul coup. Ça fait peur.

– Il ne se rend pas compte à son âge ! Il a douze ans, lâche-lui la grappe ! En plus, tu m'avais promis !

– Comprends-tu, Jun, que j'ai peur que mon fils devienne comme toi ? Tu es son grand frère, tu es son modèle ! Comment crois-tu que je le prends en lui disant de ne pas prendre modèle sur toi parce que tu aimes les hommes ! Je comprends ton énervement mais je dois être persuadé qu'il ne sera pas comme toi et le marier également !

Mon souffle se coupe. Je regarde Jun avec surprise. Ce dernier se lève et jette sa serviette sur la table avant de partir de la maison, tout en claquant la porte.

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« 𝒬𝓊𝒶𝓃𝒹 𝓁𝑒 𝓂𝑒𝓃𝓈𝑜𝓃𝑔𝑒 𝓅𝓇𝑒𝓃𝒹 𝓁'𝒶𝓈𝒸𝑒𝓃𝓈𝑒𝓊𝓇, 𝓁𝒶 𝓋𝑒́𝓇𝒾𝓉𝑒́ 𝓅𝓇𝑒𝓃𝒹 𝓁'𝑒𝓈𝒸𝒶𝓁𝒾𝑒𝓇, 𝑒𝓁𝓁𝑒 𝓂𝑒𝓉 𝓅𝓁𝓊𝓈 𝒹𝑒 𝓉𝑒𝓂𝓅𝓈 𝓂𝒶𝒾𝓈 𝒻𝒾𝓃𝒾𝓉 𝓉𝑜𝓊𝒿𝑜𝓊𝓇𝓈 𝓅𝒶𝓇 𝒶𝓇𝓇𝒾𝓋𝑒𝓇. »
— 𝑨𝒏𝒐𝒏𝒚𝒎𝒆.
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