Aucun de nous ne parle depuis plusieurs minutes. C'est un silence qui se veut gênant.

– Yangyang ! Tu te souviens de Minghao ? Demande sa mère.

Ledit Yangyang, le petit frère de Jun, me regarde dans les yeux, l'air légèrement intimidé. Il hoche la tête positivement et un sourire s'installe sur mes lèvres. Mais il me semblait que Yangyang était moins timide.

– Il faudra que tu viennes dîner chez nous un jour ! De plus, ça te permettrait de revoir Junhui, vous étiez proches à l'époque, non ?

– Oui, mais on s'est déjà revu. J'habite dans le quartier et nous nous sommes rendus compte que nous étions voisins il y a quelques mois, raconté-je.

– Ah oui ? Demande le père de Jun en fronçant les sourcils. Il ne nous en a pas parlé.

– Ah...

Après cette discussion, je leur demande s'ils ont fini de regarder l'appartement et ils me disent que c'est le cas. Ils m'informent même qu'ils vont en général prendre l'appartement mais que là, ils doivent partir car ils ont un train à prendre. Ils me demandent de garder l'appartement avant de partir. Je décide de moi aussi rentrer chez moi. La journée a réellement été longue.

Mais, alors que j'habite juste à côté, j'arrive tout de même à croiser quelqu'un que je connais. C'est Mingyu qui semble tourner autour de l'entrée de mon appartement. Je fronce légèrement les sourcils.

– Mingyu ? Demandé-je.

Ce dernier sursaute et se tourne vers moi. Il semble légèrement différent par rapport à d'habitude, mais je n'arrive pas à savoir quoi, donc je m'approche de lui et je découvre qu'il sent l'alcool.

– Que se passe-t-il ? Tu as bu ?

Mais Mingyu ne répond pas, il ne fait que s'approcher un peu plus de moi et, il prend d'un seul coup mon blazer entre ses mains.

– Eh... Qu'est-ce que tu fais ?

Et, sans donner de réponse vocale, il plaque furieusement ses lèvres contre les miennes, mes yeux s'ouvrent en grand et la seule chose que je fais en retour, c'est de le repousser. Mingyu tombe raide au sol, je ne comprends pas sa réaction, ma respiration est rapide.

– Qu'est-ce qu'il te prend ? Je croyais que tu voulais tout arrêter...

– Je... Je...

Mingyu ne fait que répéter ce pronom personnel en boucle. Je regarde autour de nous, et je remarque que les regards sont fixés sur nous. Des regards parfois de dégoûts, d'autres surpris, et parmi ces regards surpris, je vois celui Junhui. Putain, que fait-il ici !? Je dois vite m'en aller, pourquoi faut-il toujours que l'on croise du monde quand il ne le faut pas ?

– Bon, Mingyu, lève-toi rapidement s'il-te-plaît et viens chez moi, qu'on discute.

Mingyu ne se lève pas, je l'aide à se lever et je l'amène à l'intérieur du bâtiment.

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« 𝒜𝓊 𝒸𝑜𝓊𝓇𝓈 𝒹'𝓊𝓃𝑒 𝓂𝒶𝓁𝒶𝒹𝒾𝑒, 𝒿𝑒 𝒸𝑜𝓃𝓈𝓉𝒶𝓉𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝓁𝒶 𝓅𝑒𝓊𝓇 𝑒𝓉 𝓁𝑒 𝒹𝑒́𝑔𝑜𝓊̂𝓉 𝒹𝑒 𝓁𝒶 𝓈𝑜𝓊𝒻𝒻𝓇𝒶𝓃𝒸𝑒 𝓂𝑒 𝒻𝑜𝓃𝓉 𝒸𝓇𝒾𝑒𝓇 𝓅𝓇𝑒𝓈𝓆𝓊'𝒶𝓊𝓉𝒶𝓃𝓉 𝓆𝓊𝑒 𝓁𝑒 𝒻𝒶𝒾𝓉 𝓁𝒶 𝓈𝑜𝓊𝒻𝒻𝓇𝒶𝓃𝒸𝑒 𝑒𝓁𝓁𝑒-𝓂𝑒̂𝓂𝑒. »
— 𝑳𝒐𝒖𝒊𝒔 𝑺𝒄𝒖𝒕𝒆𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆.
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