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En plein jour, la Maison Dormeaux n'était pas très impressionnante. Il s'agissait effectivement d'une bâtisse droite et rectangulaire, mais moins imposante qu'à la lumière des phares de sa voiture. Adja filma à nouveau la façade de pierre recouverte de lierre et fit le tour de la maison pour avoir de meilleures images. Malheureusement, le chemin entourant le bâtiment était presque impraticable à cause des ronces.

« Je ne peux plus avancer, je vais retourner dans le hall d'entrée comme hier. » commenta Adja en faisant demi-tour.

Elle retrouva la première pièce de la maison dans le même état que la veille : sombre et plutôt vide. Le hall d'entrée ne contenait qu'un tapis en mauvais état et des liasses de papiers divers posés sur le sol. Adja se saisit de quelques feuilles et lut à haute voix :

« Proposition de nuit dans une maison hantée, première expérience le 18 novembre 1982... Il y a des cases et des noms de familles ayant dormi ici, et les mots "départ", "échec" ont été rajoutés au stylo sur le côté. Ils ont voulu en faire une attraction touristique mais les gens étaient trop effrayés pour rester plus d'une journée, manifestement. On va faire mieux qu'eux, c'est promis ! »

Adja ne pouvait s'empêcher de penser à la pauvre Sylvana qui avait dû passer toute cette nuit de 1982 à essayer d'attirer l'attention des touristes pour leur raconter son histoire. Quelle horreur ! Seule dans cette maison depuis des décennies... Adja en avait des frissons. Elle installa une caméra sur un trépied pour filmer le hall pendant qu'elle visiterait les autres pièces.

« Je vais enregistrer ce qu'il se passe ici et je vais explorer le reste de la maison. Sylvana Dormeaux, j'espère que je ne vous dérange pas. »

Adja attendit un son ou un changement de température, mais rien ne vint. Elle enjamba avec précaution les tas de gravats encombrant le sol et une couche de poussière se colla sur ses chaussures noires. Elle toussa plusieurs fois en entrant dans l'une des trois pièces du rez-de-chaussée, la plus grande.

« J'arrive dans la salle à manger, et il y a aussi une petite cuisine au fond... Tout est en bon état, je pourrais même m'asseoir ici. »

Adja tira l'une des six chaises disposées autour de la grande table en bois et entendit un craquement sinistre.

« Oh... Le bois est complètement pourri, je vais éviter d'y toucher. On dirait que les chaises n'ont pas été vernies avec autant de soin que la porte ! »

Elle laissa la chaise tranquille et fit le tour de la pièce.

« Il n'y a vraiment rien à dire, ici. J'espère trouver quelques indices dans les chambres, sinon... Sinon, je devrai déranger Sylvana Dormeaux pour tout savoir. »

Les deux autres pièces comptaient une remise d'objets sans importance et une salle d'eau désaffectée. Rien n'était particulièrement reluisant ni morbide, mais peut-être que la lumière du jour était en cause. Mince, je voulais faire de belles images et tout a l'air normal ! Il ne me restera que des événements surnaturels qui ont l'air créés de toute pièce ! Son exclusivité allait se transformer en contenu inutilisable sur internet.

« Je monte à l'étage, en espérant que l'escalier ne s'écroule pas sous mes pieds... »

Adja passa rapidement la tête par l'encadrement de chaque porte. Elle discerna des lits dans la pénombre et la poussière.

« Bon, il y a cinq chambres... et c'est tout ! Six chaises, cinq chambres, je pense qu'il y a un couple. Je vais commencer par– »

Adja se figea. Elle était persuadée d'avoir entendu un raclement provenant du rez-de-chaussée.

« Vous avez entendu ça ? » chuchota-t-elle en rebroussant chemin sur la pointe des pieds.

Adja redescendit les escaliers et chercha des yeux un objet déplacé, quelque chose d'anormal. La jeune femme respirait de plus en plus fort, anxieuse. Elle entra dans la salle à manger et remarqua immédiatement que la chaise qu'elle avait déplacée était à présent bien rangée contre la table. Elle ne put s'empêcher d'éclater de rire, à la fois amusée et soulagée qu'il ne s'agisse pas d'un squatteur. Peut-être qu'elle était naïve, mais Adja n'imaginait pas une seconde que ce ne soit pas un événement paranormal.

« Sylvana, est-ce que c'est vous qui avez remis cette chaise à sa place ? Attendez, je vais sortir un appareil plus adapté. »

Elle prit dans son sac un boîtier noir avec des diodes multicolores.

« C'est un K-II. Il capte les champs électromagnétiques et me permettra de communiquer avec vous. Essayez de faire clignoter les petites diodes. »

Adja alluma le K-II et le regarda en essayant de ne pas trembler d'excitation. Au moins, cet appareil montrerait qu'elle ne trichait pas ! Il suffirait aux sceptiques d'analyser les images brutes qu'elle filmerait pour prouver qu'il n'y avait aucun montage. Soudain, la diode clignota trois fois. C'est absolument exceptionnel... La Maison Dormeaux était le seul endroit au monde où elle se sentait dans son élément : au lieu de la fuir, les esprits la cherchaient. C'était fantastique.

« Je vous remercie d'entrer à nouveau en contact avec moi ! Faites clignoter une fois l'une des diodes pour dire "oui", deux fois pour dire "non". Est-ce que vous avez compris ? »

La diode la plus à gauche clignota une fois. Adja vérifia avec plusieurs questions répétitives que son expérience fonctionnait.

« Bien. Désolée de vous avoir demandé trente fois de dire "oui" ou "non", mais j'en avais besoin pour être sûre qu'il ne s'agissait pas d'un hasard. Êtes-vous bien Sylvana Dormeaux ? »

"Oui".

« Génial ! Avez-vous fait bouger la chaise... et êtes-vous un peu maniaque ? »

"Oui". "Oui". Puis toutes les diodes s'affolèrent.

« Ah ah ! rit doucement Adja, excusez-moi de vous avoir critiquée, ce n'est pas grave d'être un peu perfectionniste. Est-ce que je vous ai vexée ? »

Une hésitation, puis la réponse : "non".

« Ça va, dans ce cas. J'aimerais avoir des réponses à... beaucoup de questions, maintenant. Est-ce que le ouija vous fatigue plus que le K-II ? »

"Oui".

« D'accord, alors je continuerai de l'utiliser en priorité. Est-ce que les meubles de la salle à manger ont été remplacés en 1982 ? »

"Oui".

Adja apprit également que les chambres n'avaient pas été transformées du tout, à l'exception des matelas des lits qui avaient moisi et du parquet refait pour que personne ne passe à travers. Les touristes étaient censés dormir dans quatre des cinq chambres, celle de Sylvana ayant été barricadée. Adja avait pu y jeter un coup d'œil, le bois des planches barrant la chambre ayant pourri en trente ans.

« Est-ce que je vais trouver des choses intéressantes dans votre chambre ? »

La diode clignota deux fois : "non".

Adja leva un sourcil, surprise. Vraiment ? Sa chambre ne me permettra pas de comprendre quoi que ce soit sur sa mort ? Soudain, le K-II s'anima plusieurs fois.

« Oh... Avez-vous répondu "oui" deux fois, un peu trop rapidement ? »

"Oui".

Adja soupira de soulagement. Sylvana n'avait, par chance, pas perdu la raison. Elle retourna à l'étage et s'arrêta devant l'une des chambres. Je ne sais vraiment pas à quoi m'attendre... Elle reprit sa narration à voix haute.

« Je vais maintenant entrer dans la chambre de... la chambre de quelqu'un. Voyons voir... »

Sans surprise, la pièce était décorée dans le même style vieillot que le reste de la maison. Adja fit face à une grande armoire et voulut l'ouvrir pour la fouiller, mais elle était verrouillée par un énorme cadenas : impossible de débloquer quoi que ce soit. Elle se lima les ongles sur le métal datant de 1982 et tapa du poing contre le bois, vexée.

« Sylvana, est-ce qu'il y a quelque chose à voir là-dedans ? »

"Oui".

« Ah, mince... Je n'ai rien pour ouvrir un cadenas pareil, ça va casser mes trombones et mes épingles à cheveux ! »

Adja réfléchissait à une technique pour faire fondre le verrou avec un chalumeau lorsqu'elle entendit un cliquetis. Elle braqua ses yeux sur le cadenas et vit qu'il bougeait légèrement.

« Non... Sylvana... ? »

Le cadenas tomba pesamment sur le plancher avec un bruit sourd, laissant une marque nette dans le bois. Adja était trop abasourdie pour s'inquiéter d'avoir abîmé le parquet.

« Sylvana, comment avez-vous fait ? »

Elle eut beau répéter sa question de cinq manières différentes, Sylvana ne se manifesta plus. Le K-II resta désespérément éteint. Adja ne voyait qu'une seule explication à ce mystère.

« Je crois que Sylvana est épuisée... Merci de m'avoir aidée. »

Après lui avoir adressé cette dernière phrase, Adja prit violemment conscience de ce qu'elle venait de voir et de filmer. Elle décida d'être honnête avec ses spectateurs, comme toujours. Elle prit l'air solennel qui apparaissait automatiquement sur son visage lorsqu'elle était stressée.

« Je viens d'être témoin d'un événement totalement fou, et vous aussi. C'était une manifestation surnaturelle, une action très claire d'un fantôme, Sylvana Dormeaux... Je n'ai pas les mots pour... »

Adja sentit sa gorge se nouer.

« Le ouija et le K-II, c'était déjà quelque chose, mais là... Un objet a bougé par la force d'un esprit, sous mes yeux... Je suis désolée, je panique un peu, enfin ce n'est pas de la peur mais... »

Adja prit plusieurs longues inspirations, mais elle se sentait trop oppressée pour respirer profondément. Sa cage thoracique ne bougeait presque pas. Je fais une crise d'angoisse... Calme-toi, calme-toi, calme-toi ! Pas devant la caméra ! Adja songea qu'elle pourrait toujours supprimer les images au montage, mais cet instant était bien trop important pour être coupé.

« Je vous laisse ces moments un peu difficiles parce que c'est sans doute l'événement le plus fort de toute ma carrière de chasseuse de fantômes... Désolée de te faire peur, maman, si tu regardes ça... »

Elle se mit à rire nerveusement de plus en plus bruyamment et pensa aux nombreuses vidéos de personnes un peu naïves possédées à cause d'une séance de spiritisme ratée.

« Je sais ce que vous pensez, et je voudrais vous rassurer : je ne me sens que surexcitée, pas plus ! Ce n'est pas une malédiction de la planche de ouija, je vous l'assure. J'ai froid, chaud, c'est peut-être le contrecoup... »

Adja souffla doucement jusqu'à ce que ses tremblements cessent. Toujours plantée face à l'armoire, elle se racla la gorge. Allez, Sylvana n'a pas fait tout ça pour rien !

« Okay, ça va mieux, mais je ne sais pas si je vais enquêter encore longtemps. D'un côté, je dois profiter de la journée car je ne pourrai plus rien discerner dans le noir ce soir, mais de l'autre... j'ai tellement envie de dormir ! C'était vraiment violent, je vous le jure ! Ce sont les aléas de la chasse aux fantômes, surtout quand on ne voit absolument rien de spécial et que d'un seul coup... Oh, désolée, je parle trop. J'ouvre l'armoire. »

Les battants grincèrent et de la poussière s'échappa du meuble qui sentait le renfermé. À l'intérieur, Adja trouva plusieurs gros livres de comptes et une boîte en métal.

« Je sais bien que vous avez très envie de voir ce qu'il y a dans la boîte, et comme je suis sadique... on va commencer par les gros livres ! »

Adja décrivit les quatre ouvrages, tous manuscrits.

« Ça, c'est un livre de comptes. Quelqu'un a noté toutes les dépenses de la famille dans la marge et à quoi elles correspondaient. C'est vraiment difficile à déchiffrer, tout est écrit à la plume et c'est très penché ! Je vais faire un beau plan de cette page, dites-moi dans les commentaires ce que vous arrivez à lire ! »

Elle filma le plus adroitement possible le livre de comptes et plissa les yeux pour y comprendre quelque chose.

« Je peux au moins vous dire qu'ils achetaient beaucoup de tableaux et qu'ils les revendaient au prix fort... Les Dormeaux étaient sans doute une famille très riche ! Leur maison n'est pas très imposante ni luxueuse, peut-être que ce n'était pas leur demeure principale... J'imagine qu'ils ont fait construire cette maison pour se reposer, loin de tout, au milieu d'une petite forêt, tous les six. J'aimerais trouver un arbre généalogique pour savoir qui vivait ici, pas vous ? »

Adja ouvrit le deuxième livre et n'y trouva absolument rien : il s'agissait d'un livre de comptes vierge qui aurait dû prendre la suite du premier. Le troisième ouvrage contenait une liste de tous les rendez-vous familiaux prévus, année après année, pendant au moins une décennie.

« Il y a toutes les dates de visites chez le docteur, tous les rendez-vous chez le notaire, les messes importantes auxquelles ils assistaient à Toulon... C'est vraiment énorme ! Je vais tourner les pages pour voir où tout ça s'arrête.... et c'est en 1884. On a trouvé l'époque de la famille Dormeaux, impeccable ! Bon, maintenant, le dernier livre... et c'est encore un ouvrage vide, désolée. »

Adja remit les quatre livres dans l'armoire et sortit la boîte en métal.

« Allez, le plus intéressant ! Voyons voir... »

Ce qu'elle trouva dans la boîte lui fit tellement plaisir qu'elle laissa échapper un cri de joie.

« Des photos ! Ça, c'est parfait ! Je vais tout sortir, et on va les regarder ensemble ! »

Elle étala les photographies sur le grand lit qui trônait dans un coin de la chambre et les inspecta l'une après l'autre, en les décrivant à voix haute.

« J'aime beaucoup la première, regardez. C'est une photographie d'un homme et de son jeune fils, enfin je pense. J'ai l'impression que le père était un soldat napoléonien ! Il a l'air d'avoir trente ou quarante ans sur cette photo, donc ça ne doit pas être un résident de cette maison... Son fils, par contre, peut-être... »

Elle retourna la photographie et vit une inscription au crayon à papier : "1806, avec Père".

« J'avais raison ! Voyons voir les autres, maintenant. »

La deuxième photographie montrait une famille au complet – ou du moins de six personnes.

« Je crois que j'ai trouvé tous les Dormeaux ! Deux personnes âgées, dont peut-être l'homme qui était un enfant en 1806, deux hommes d'une cinquantaine d'années, une femme du même âge, et... »

Adja s'arrêta net en voyant le visage de la jeune fille qui regardait pensivement l'objectif de l'appareil photo. Elle était pâle et portait une robe en dentelle ornée de quelques rubans. De longs cheveux blonds encadraient ses yeux absents sans les mettre en valeur. Adja n'osa pas dire à voix haute que Sylvana Dormeaux semblait plus vivante en tant que fantôme que sur cette photo, mais elle le pensait presque. Elle est magnifique... mais tellement bizarre ! On dirait une fille de film d'horreur qui reviendrait pour se venger... Mais peut-être était-ce le cas ? Qui était Sylvana Dormeaux, après tout ?

« Je pense que vous avez reconnu comme moi Sylvana Dormeaux, la jeune fille qui est entrée en contact avec nous hier et ce matin. Ses parents doivent se trouver parmi les trois adultes, mais est-ce qu'il y aurait des noms écrits derrière les photos ? »

Adja ne trouva rien, aucune indication. Ah, c'est vraiment dommage.

« Est-ce que vous pensez qu'ils sont tous les trois frères et sœurs, ou que cette dame est la mère de Sylvana ? J'aimerais trouver des indices pour mieux comprendre qui a vécu dans cette maison, c'est la moindre des choses. Et puis, si ça se trouve... ce n'est même pas Sylvana ! Il faudra que je lui pose la question quand son esprit se sera reposé. »

Et j'espère qu'elle reviendra, surtout. Elle reposa la photo sur le lit et fit une pause.

« Vous savez, c'est vraiment très bizarre comme vidéo. D'habitude, je suis concentrée sur ce que je filme pour vous faire un beau montage, parce que je sais que je n'aurai que ça à vous montrer. Là, je tiens ma caméra n'importe comment et je bafouille des informations sans queue ni tête, je suis complètement à la ramasse ! J'espère que vous ne m'en voudrez pas, j'ai peur de casser l'ambiance en sortant de mon état second. »

En retournant dans le couloir, Adja fut à nouveau prise d'une fatigue terrible. Elle avait vécu beaucoup trop de choses dans la même journée, sans aucun doute.

« Je vais être honnête : je vais aller en ville pour manger et me reposer un peu, je crois. J'ai du mal à rester dans cette ambiance. Ce n'est pas vraiment pesant, je ne dirais pas ça, mais c'est fort. Très fort. J'ai l'impression d'avoir plus appris sur la vie et la mort en une matinée que pendant tout le reste de mon existence, vous voyez ce que je veux dire ? Je vais peut-être faire un léger montage de cet enregistrement pour vous le montrer avant la fin de la semaine. Oh, se reprit-elle en secouant la tête, c'est vraiment bête ce que je suis en train de dire... Si vous regardez ça, vous savez déjà que j'aurai montré ou non la vidéo avant la fin de la semaine... »

Adja se frotta les yeux en soupirant.

« Je suis dans un état... Je me sentais beaucoup mieux quand j'étais avec Sylvana, en fait. Dites-moi dans les commentaires si vous voyez quelque chose de différent au niveau de mon visage avant et après sa disparition ! Je passe mon temps à vous demander de l'aide, je sais, mais je pense que je ne regarderai même pas l'enregistrement complet avant de le poster. C'est vraiment gênant de m'imaginer en train de craquer comme tout à l'heure, je n'ai pas envie de voir ça... Allez, je vais retourner chercher la caméra qui est restée sur le trépied ! »

La bouche sèche d'avoir tant parlé pour rien, Adja se dirigea d'un pas mal assuré vers le hall d'entrée. En attrapant sa caméra, elle poussa un cri de surprise.

« C'est pas possible ! s'exclama-t-elle en laissant son demi-accent sénégalais reprendre le dessus. La caméra n'est même pas allumée ! Je suis sûre que vous avez pu me voir appuyer sur le bouton depuis mon autre caméra... Ou alors je deviens folle ? »

Non, je ne suis pas distraite à ce point... Est-ce que Sylvana a éteint ma caméra volontairement ? Ou involontairement, en essayant de faire fonctionner le K-II tout à l'heure ? Adja retint sa respiration en rangeant ses appareils dans son sac et en traînant le trépied derrière elle. Elle était sonnée.

Et elle dut bien s'avouer qu'elle avait peur.

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