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Chapitre 79

Samedi rime avec repos.

Et j'en ai bien besoin après cette dure semaine, initiée par le retour du Conseil de Direction de l'Enclave.

Je n'ai pas prévu grand chose aujourd'hui. Il fait beau, donc je profite que les rues soient encore calmes en cette matinée pour me promener dans le Quartier Français, généralement surpeuplé à partir de 10 heures.

Je passe devant l'immeuble d'Isaac et le surprend en train de charger un pick-up. Intriguée, je décide d'aller le saluer.

— Hey. Tu pars en week-end ?

Isaac se retourne vers moi le temps d'un instant et continue de charger tout un tas de sac et de carton à l'arrière du véhicule.

— Yep. Je rentre chez ma meute quelques jours.

— Tu pars chargé, je relève en contemplant la scène.

Je me penche alors pour ramasser un carton pour l'aider.

Isaac quand il me voit me baisser, tente de s'interposer pour le récupérer.

— Laisse, Linda. Tu vas te casser le dos.

Je contourne alors le loup-garou.

— Même pas en rêve. J'ai des bras maintenant que je m'entraîne, je souris alors en empilant le carton dans le pickup.

— Tu n'es pas obligée m'aider, tu sais.

Je me penche pour attraper un deuxième carton.

— Qu'est-ce que tu transportes ?

Isaac s'arrête alors et contemple les marchandises qui lui restent à charger, s'essuyant brièvement le front.

— De l'eau, des médicaments, de la nourriture, quelques jouets.

J'entrouvre un sac et récupère à l'intérieur une poupée.

— C'est adorable de ta part, je réplique.

Le loup-garou hausse les épaules.

— Les temps sont durs. Alors si je peux apporter mon aide et mon soutien la meute, c'est avec plaisir que je le fais.

Je hoche la tête, un peu touchée.

— Ils ont beaucoup de chance de t'avoir.

Son visage reste un peu fermé, et une lueur plus sombre habille alors ses beaux yeux ambrés.

— Je ne suis pas si sûr. Je les ai laissés de côté pendant un bon bout de temps. Alors, c'est comme ça que je me rattrape : en leur apportant du matériel et en passant du temps avec eux.

— Moi, je trouve ça généreux. Tu n'es pas parfait mais tu as bon cœur. Je suis sure qu'ils te le pardonneront, je lui souris alors, en déposant le sac avec la poupée dans le véhicule.

Isaac se retourne subitement vers moi.

— Est-ce que tu veux m'accompagner ?

Surprise par sa proposition inattendue, je mets quelques secondes à lui répondre.

— Chez ta meute ?

Isaac hoche brièvement et innocemment la tête.

— Je pourrais te présenter des amis, tu pourras découvrir comment fonctionnent les loups-garous et puis ça te permettra de te couper un peu de l'énergie pesante de La Nouvelle Orléans. Mais, bien entendu ce n'est qu'une simple proposition.

Un élan d'optimisme se propage subitement en moi.

— Oh, mais Isaac ! Ce serait génial ! Je m'exclame des étoiles dans les yeux.

Les traits du visage du jeune homme se détendent et il sourit alors, déposant le dernier sac dans le véhicule.

— Ces derniers jours ont été sûrement compliqué pour toi. Je pense que ça te ferait du bien de changer un peu d'air.

Il n'a pas tord. Ingrid et le Conseil de Direction ont passé la semaine à m'imposer des interrogatoires. Il y a un climat assez prononcé de paranoïa, en ce moment à l'Enclave. J'ai l'impression qu'ils se sentent de plus en plus menacés. Pourtant, ils ne devraient pas s'en faire. Ils ont des guerriers entraînés, des fins stratèges et gardent surtout une influence prononcée sur l'ensemble de la Nouvelle Orléans.

L'ensemble ?

En vérité, ce n'est plus forcément le cas. Les vampires et les loups-garous se rebellent de plus en plus. Ils cherchent à s'émanciper de l'influence de l'Enclave qui restreint beaucoup de leurs libertés depuis un certain temps, même si cela reste favorable pour les humains. Ce n'est pas toujours facile de se situer au carrefour entre deux monde.

Je ne suis pas au courant de tout, c'est une évidence, mais une chose est sure c'est que les vampires et les loups-garous sont au bord de l'insurrection.

Et comme je suis pour eux une inconnue, je crois qu'ils se demandent dans quel camp je suis. Je crois même qu'ils ont pensé le temps d'un instant que j'étais de mèche avec Bella.

Ce n'est pas non plus stupide de leur part d'imaginer ça, ils ne me connaissent pas. Mais, ce n'est pas parce que je lui ressemble comme deux gouttes d'eau que je suis forcément dans son camp. Mais bon, ils n'en savent rien eux. Donc, je ne leur en veux pas trop de s'interroger.

Ainsi, que ce soit pour les loups-garous, les vampires ou même l'Enclave, je n'ai pas vraiment ma place ici.

Quoiqu'il en soit, ces derniers jours ont été éprouvants. La proposition d'Isaac tombe à pic. Mais, une appréhension me rebute brusquement.

— Tu penses qu'ils seront d'accord, les membres de ta meute, pour que je vienne chez eux ?

On sait tous que les loups-garous ne me voient pas d'un bon œil depuis qu'ils connaissent mon existence et que Bella a disparu. Parker a déjà monté un certain nombre de ceux de la meute de Bella contre moi. Je ne sais pas si les rumeurs sont arrivées jusqu'à la meute d'Isaac. Mais, sûrement que si. Je sais que les deux meutes sont très proches.

— Je suis l'héritier, donc quoiqu'ils pensent, je sais qu'ils respecteront mon choix.

Isaac a l'air sûr de lui, impassible. Un peu trop, à mon goût.

Mais, cela ne me convainc qu'à moitié.

— Sérieusement, Isaac. La meute de Bella me déteste, et ça ne serait pas étonnant que la tienne qui a beaucoup d'affinités avec cette dernière me déteste aussi. Il y a un risque que je sème le trouble. Est-ce que c'est pas un peu de la provocation de ma part de passer un week-end chez eux ?

Du moins, peut-être qu'ils le prendront comme ça.

Je me pose sérieusement la question.

— Ils ne te connaissent pas, donc c'est normal qu'ils aient des appréhensions à ton égard. Mais, c'est aussi l'intérêt de cette rencontre. Ils apprendront à te connaître, et verront bien rapidement que tu n'es pas une menace. J'aimerais apaiser les tensions. Les loups-garous sont sur la défensive, mais une fois en confiance, ils seront très gentils, tu verras.

Il n'a pas vraiment tord. Ce peut être une bonne occasion de les convaincre que je n'ai pas de mauvaises intentions, à leur égard.

En tout cas, ses mots ont réussi à me rassurer. Je sais qu'il prendra ma défense si cela dérape. Avec lui, je ne risque pas grand chose.

Et puis...passer un week-end rien qu'avec Isaac, en dehors des membres de l'Enclave...Je dois avouer que l'idée ne me déplaît pas.

— Alors, on prend la route quand, Monsieur l'héritier ? Je lui lance en lui adressant un sourire espiègle.

— Après avoir récupérer tes affaires. A moins que tu préfères partir léger.

— En effet, je ne dis pas non à emmener quelques tenues supplémentaires.

Isaac me fait signe de m'installer dans la voiture.

— Eh bien, après toi.

Il me dépose ensuite devant l'immeuble de Vildred. Je descends en vitesse du pickup et me dépêche de regagner l'appartement, pour ne pas le faire trop attendre.

Je déverrouille l'appartement, et me fige quand je vois au même moment passer dans le couloir venant des chambres, en direction de la cuisine, une fille en petite tenue.

— Oups...laisse échapper la fille, avec un petit rire embarrassé.

Je lève un sourcil, dans l'incompréhension.

— Oups ?

Je vois dans son regard l'expression d'une certaine crainte.

— T'es la copine de Vildred ?

Je secoue la tête.

— Non, juste colocataire.

Elle laisse alors échapper un long soupire de soulagement.

— Aaaaah ! J'ai cru pendant le temps d'un instant qu'il avait une meuf et qui l'avait trompé avec moi, s'exclame-t-elle en laissant échapper un rire que je trouve un peu trop prononcé.

Elle a l'air très un peu...particulière.

— Excuse-moi, mais tu es qui ? Je demande alors, en plissant des yeux.

— Sa future femme, de toute évidence. La cuisine est bien par là ? J'aimerais prendre un truc un manger, me demande-t-elle en pointant du doigt l'autre bout du couloir.

Un peu déstabilisée par son culot, je hoche la tête sans voix. Elle a l'air d'avoir des problèmes de connexion dans le cerveau, pour s'imaginer être sa future femme. Elle n'a pas remarqué qu'il avait un grain ? Quoique pour sa défense, c'est vrai que Vildred sait diaboliquement et parfaitement faire semblant d'avoir des émotions. C'est sans doute une énième conquête à son actif qu'il a séduite en adoptant la façade d'un type parfaitement normal. Il n'est pas ce qui se fait de plus moral on va dire.

La fille disparaît si vite dans la cuisine que je n'ai pas le temps de répliquer.

J'emprunte alors le couloir en direction de ma chambre et tombe nez à nez sur Vildred, pas très habillé lui non plus, on va dire.

— Oh par tout les Saints ! Enfile une chemise ! Je m'exclame, en plaquant ma main sur mes yeux, après un sursaut prononcé.

— Oh, ça va, ce n'est pas comme si tu n'avais jamais vu un homme déshabillé, Sosie.

Je lève les yeux au ciel.

— J'ai croisé ta charmante invitée. Elle a l'air de bien savoir ce que ça veut dire de faire comme chez soi.

Vildred reste impassible, comme d'habitude.

— Eh bien, ça ne va pas durer. Je la mets à la porte dans vingt minutes maximum.

J'écarquille les yeux, indignée, et lui flanque brusquement un coup sur le torse, avant de rejoindre ma chambre.

— T'es vraiment un con.

Je me dépêche de sortir un sac et je le remplis des quelques affaires que je trouve à portée de main. Isaac a déjà suffisamment attendu.

Le jeune homme me suit et fixe les bras croisés mon sac que je viens de mettre en évidence.

— Je t'ai à ce point choqué pour que tu t'en ailles d'ici ? S'exclame-t-il d'un air mi cynique mi taquin, en s'adossant au niveau de l'encadré de ma porte, analysant tout mes faits et gestes.

— Je pars en week-end, je réplique succinctement.

Je n'ai pas envie de rentrer dans les détails, pour des raisons évidentes.

Il me fixe alors d'un regard suspicieux en plissant les yeux.

— Tiens, tiens...Sosie prévoit une petite escapade. Et je peux savoir en quel honneur ?

Je déteste quand il est comme ça. Il m'énerve. Mais, je sais qu'il faudra bien que je le lui dise.

— Isaac m'a proposé de venir découvrir sa meute.

Son regard s'illumine de malice. Vildred est trop heureux d'avoir trouver une occasion pour me charrier.

— Oh mais comme c'est romantique ! S'exclame-t-il.

Je fouette brusquement son bras avec le débardeur que j'ai dans les mains. Je n'ai pas du tout envie d'entendre ses remarques gênantes.

— Tais-toi.

J'enfourne le reste de mes affaires et fait glisser la fermeture éclair de mon sac, en essayant de l'ignorer.

Sauf que bien évidemment, il prend un malin plaisir à épier mes réactions.

— Regardez-moi comme elle est pressée de partir.

Je lève les yeux au ciel.

— T'es lourd, Vildred. Occupe-toi de ta copine qui est en train de dévaliser le frigo.

— Qui ça ?

Son insolence m'agace fortement. Mais, c'est comme ça qu'on aime Vildred, après tout.

— Tu sais la fille que j'ai trouvé à moitié à poil sortant de ta chambre, à qui tu as probablement promis mondes et merveilles pour l'avoir dans ton lit.

Il hoche lentement la tête, plissant légèrement les yeux.

— Mmmh, dit comme ça, je crois que ça me rappelle quelque chose.

Je lui flanque un deuxième coup entre les pectoraux, et le pousse pour sortir de la pièce.

— Tu me désespères. Va la retrouver. C'est ton invitée, je te rappelle.

Vildred secoue la tête et me prend mon sac des mains pour le porter à ma place.

— Non. C'est toi qui reste ma priorité.

Je lui arrache à mon tour mon sac des mains. Je n'aime pas quand il joue à ce petit jeu.

— Arrête, Vildred. Tu es infernal.

Il semble redevenir sérieux le temps d'un instant.

— Quoiqu'il en soit, Sosie, si pour une quelconque raison ça se passe mal avec la meute, tu sais que tu peux me contacter à tout moment.

Je hoche la tête et lui accorde un regard reconnaissant.

Vildred est un personnage agaçant, mais, je ne peux pas lui enlever le fait qu'il est toujours disponible pour m'aider.

— Merci. C'est gentil.

— Même si je sais qu'Isaac va très bien s'occuper de toi, réplique-t-il d'une manière insupportable, pour me titiller.

Je lève les yeux au ciel.

— Je lui transmettrais que tu nous souhaites un bon week-end.

J'ouvre la porte d'entrée et m'apprête à sortir.

— De toute évidence. Et une dernière chose, Sosie...?

Je me retourne vers lui, la main toujours sur la poignée de porte.

— Mmmh ?

— Sois-sage.

Je souris et lui flanque une dernière tape sur l'épaule, avant de partir.

— « De toute évidence ».

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