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Chapitre 68

— On y va? Je lance à Vildred, en me dirigeant vers la porte de sortie de son appartement, après avoir rassemblé mes affaires pour la journée.

Il est tôt, et comme tous les mardi, on occupe notre matinée aux entraînements.

— Minutes papillon. J'ai changé de programme, m'interrompt subitement le Chasseur.

Je hausse un sourcil intriguée, et me retourne vers lui.

— Ah oui? On ne va plus s'entraîner? Qu'est-ce que tu prévois?

— Tu verras. Un conseil, prends un maillot de bain. Ça te sera utile.

Un maillot de bain? Des questions fusent alors dans mon esprit. La Nouvelle Orléans n'est pas connue pour ses paysages maritimes. La ville est bordée par le Mississippi, c'est vrai, mais le fleuve est assez insalubre. On ne se baigne pas dedans.

Vildred ne me donne pas plus d'informations. Il reste comme d'habitude très évasif et mystérieux, se délectant une fois de plus de contrôler à lui seul la situation.

Sur la route, je me rends compte qu'il emprunte le même chemin que d'habitude, à savoir celui qui mène aux bâtiments de l'Enclave. Ça n'étonne un peu.

Je me tourne vers Vildred, alors qu'on entre dans le parking sous-terrain habituel.

— L'Enclave organise un défilé en bikini, c'est ça? Je lance sur le ton de la plaisanterie.

Le Chasseur arrête la voiture et ouvre sa portière prêt à descendre.

— L'Enclave n'organise rien du tout. Suis-moi.

Je reste alors silencieuse, l'esprit martelé de questions pour le moment sans réponse. On entre dans un ascenseur et je vois que Vildred appuie sur le niveau -2.

Au bout de quelques secondes, une odeur de chlore vient me chatouiller les narines. les portes s'ouvrent et donne sur un long couloir avec de grandes baies vitrées, dissimulant en contre bas une immense piscine.

J'entrouvre la bouche quelques secondes, le souffle coupé et émerveillée par les étendues d'eau que je vois devant nous et surtout par la taille des bassins.

— Mais, non...! Incroyable...! Vous m'aviez caché que vous aviez quelques étages plus bas une véritable piscine olympique! Je m'exclame alors, les yeux brillants, et toute excitée.

— Elle était en travaux jusqu'à ce week-end. Elle vient de rouvrir. Bienvenue dans le complexe aquatique de l'Enclave.

Qu'est-ce que j'aime le monde du Surnaturel...!

Vildred m'emmène alors le long du couloir, ne me laissant pas le temps d'admirer cette vision de paradis.

— Donc, c'est journée détente aujourd'hui? Je lance gaiement.

Il secoue la tête et désigne du doigt les vestiaires des filles.

— Oh, non. Pas du tout. Bien au contraire. Mets ton maillot et retrouve moi au niveau des casiers, une fois fait.

Je m'exécute alors. Les locaux ont l'air très vides, En même temps il est encore tôt. Mais, l'idée de pouvoir disposer d'autant de bassins que pour moi, me rend instantanément surexcitée. J'ignore encore ce que Vildred a préparé. Le connaissant, ce doit être épique.

Une fois en maillot, je ressors de l'autre côté de ma cabine et vais le retrouver au niveau des casiers. Je mets mes affaires dans un des compartiments, puis le Chasseur me tend une serviette.

— Tu sais nager? Me demande-t-il.

— Comme un poisson, je sifflote alors.

— De toute façon, si ça n'avait pas été le cas je t'aurais quand même balancée de force dans l'eau, réplique-t-il en attachant des longs cheveux noirs en chignon.

Charmant.

Je ne sais pas s'il plaisante, étant donné l'inexpressivité de son visage, mais quelque chose me dit qu'il en serait tout à fait capable.

Toute enthousiaste, je me précipite vers la porte qui mène aux escaliers descendant vers la piscine, mais Vildred m'attrape et me tire subitement de force vers les douches, sans que j'ai pu m'aperçevoir ce qu'il se passait.

N'ayant pas eu le temps de luter, je me retrouve sous un jet d'eau glacé, qui me crispe instantanément.

Je pousse un cri qui résonne dans le complexe aquatique tout entier.

— Eeeh! Qu'est-ce que tu fais...?

— L'eau des bassins est très froide. Tu devrais t'habituer déjà à la température avant de nous faire une hypothermie.

— Mais, c'est glacé!

— Fais pas ta chochotte, Sosie. Un guerrier ne réagit pas à un simple jet d'eau froide. Tu devrais rapidement t'y habituer.

Une fois un certain temps écoulé et que Vildred ait décidé que c'était bon pour moi, il me lâche le bras et se douche à son tour sans frissonner ni sourciller une seconde, face à la température anormalement basse de l'eau.

— Bah franchement...Je me demande parfois si tu es vraiment vivant...Je murmure, en entourant mon petit corps tout frêle dans ma serviette, en tremblant de froid.

Vildred me tire brusquement la serviette pour me découvrir.

— Arrête de jouer les fifilles. Si tu veux t'habituer au froid, expose-toi à lui. Regarde. Miracle...! Tu n'es toujours pas morte.

Il récupère les deux serviettes et me fait signe de le suivre avant même que j'ai eu le temps de lui répondre.

Les bassins sont vides.

Vildred m'entraîne vers l'un d'eux un peu excentré. Je mets le bout de mon pieds dedans et pousse un petit cris de surprise. Mon enthousiasme disparaît subitement.

— L'Enclave n'a aucun moyen de chauffer leurs bassins? Je refuse d'y croire! On peut faire tant de chose avec la magie...! Je proteste alors.

— C'est que ce bassin a été spécialement conçu pour rester à cette température.

Je lève un sourcil, incrédule.

— C'est une blague? A quoi ça sert?

— A faire attention à sa propre respiration. Dans de l'eau froide, le corps se contracte pour se réchauffer. Ton rythme cardiaque s'accélère, ta respiration aussi, et c'est un très bon moyen pour y porter attention.

— Tu trouves que je ne contrôle pas ma respiration? Je demande alors, en laissant échapper un petit rire.

Voyant que le Chasseur ne rit pas du tout, je redeviens sérieuse.

— Ce n'est pas que tu ne la contrôles pas, c'est que tu n'y portes pas attention. Quand tu combats, tu te focalises entièrement sur l'autre, sur ses mouvements, mais pas sur ton propre corps. Gérer son corps et ses mouvements, c'est avant tout contrôler sa respiration. Après-toi, déclare-t-il, en me faisant signe d'entrer dans l'eau.

— On va...combattre dedans?

— Perspicace, Sosie. C'est un peu le but d'une piscine. D'aller dedans.

Je fixe le bandage que Chasseur porte sur son bras, au niveau des deux balles qu'il a reçu.

— Mais...tu peux combattre avec ta blessure?

— Crois-moi, je peux tout faire, même avec un membre amputé. Après-toi, répète-t-il une seconde fois.

Je lui lance un regard hésitant puis trempe légèrement mon pieds, en grimaçant.

— Ouh.

Le Chasseur lève les yeux au ciel.

— Pitié. Dépêche-toi de rentrer avant que je te pousse à l'intérieur!

J'ignore sa réflexion, m'accroupis et m'humidifie la nuque et les bras.

— Tut-tut-tut. Laisse-moi quelques secondes de répit avant de vivre le cauchemar que tu m'as préparé.

Vildred, dans sa patience la plus légendaire m'attrape par mes côtes et me plonge dans l'eau avec lui, avant même que j'ai eu le temps de dire bonjour. Nous voilà complètement immerger dans le bassin, la tête sous l'eau. Le froid me crispe instantanément, provoquant en moi une montée soudaine d'adrénaline. Je tente alors de me débattre en donnant des coups de coude à Vildred, qui me tient fermement devant lui. Sauf que dans la précipitation, je n'ai pas inhiber le réflexe de bloquer ma respiration et commence à avoir de l'eau dans les poumons. J'ai l'impression soudaine de me noyer, ce qui me fait sérieusement paniquer. Dans un mouvement de détresse, je fais signe au Chasseur de me laisser remonter à la surface pour reprendre mon souffle, ce qu'il finit par faire.

Je me mets alors à tousser violemment, à bout de souffle, à recracher douloureusement l'eau chlorée de mes poumons.

— Voyons! On ne respire pas sous l'eau, Sosie! S'indigne le Chasseur.

— Tu m'as prise de court...! Tu t'attendais à quoi? Je proteste alors, entre deux toussotements, le larynx totalement irrité.

— On a encore beaucoup de travail. Mais, c'est un bon premier exercice, finit-il par affirmer.

— Pour apprendre à noyer quelqu'un, oui!

— Ça ne te fais pas t'interroger? Tu as essayé tout de suite de te débattre, sans réfléchir, ni établir une stratégie.

Je lève les yeux au ciel, et tente de reprendre mon souffle.

— Tu n'as pas le temps d'établir de stratégies quand tu te retrouves sous l'eau, sans l'avoir demandé.

— Pourtant si. Tu as même bien assez de temps, à condition de maîtriser ta respiration, chose que tu as complètement négligé. On peut rester facilement plusieurs minutes en apnée à condition de connaître son corps et ses besoins. Sur le terrain, tu devras réagir vite, surtout ce n'est pas toi qui initie un combat. Considère cet entraînement comme un avant goût de ce qu'il t'attend.

— Personne de normal sait tenir aussi longtemps sans respirer, je grommelle alors.

— Parce qu'ils n'ont pas appris. Pourtant c'est à la portée de tout le monde. Porter attention à sa respiration est un exercice extrêmement négligé. Pourtant c'est utile dans tous les domaines : pour faire face au stress, pour combattre, pour courir. Tu auras besoin de te focaliser sur les trois si tu décides de continuer à vivre dans le Monde du Surnaturel.

Je finis par hocher la tête, me disant qu'il a sans doute raison. C'est son métier, après tout. Il sait ce qu'il dit.

— Qu'est-ce que tu préconises, pour moi, alors?

— On va commencer par un exercice simple : t'entraîner à rester le plus longtemps en apnée. C'est la meilleure façon pour toi de prendre conscience de ton corps, de ta physiologie et de tes limites.

— Allons-y.


***


Les entraînements de Vildred, qu'ils soient sur terre ou sous les eaux sont toujours autant épuisants. Mais, je progresse petit à petit, coup par coup, respiration par respiration. Le chemin est encore long mais quand je regarde toute la route que j'ai parcourue, c'est résultats sont encourageants.

Vildred a déjà filé. Il ne m'a pas dit de quoi il s'agissait, mais il a apparemment un rendez-vous important. Je me dirige, la serviette enroulée autour de la taille, une main maintenue sur la poitrine, vers le casier dans lequel j'ai déposé mes affaires. J'ouvre ce dernier, attrape un bracelet élastique que j'avais retiré, et dans la précipitation, en l'enfilant, le fil craque et l'ensemble des perles rebondissent dans le casier. Quand on a qu'une seule main de libre, on fait toujours des bêtises.

Je retire alors ma serviette et la suspend sur la porte de mon casier afin d'avoir les deux mains de libres pour me dépêcher de récupérer les perles avant qu'elles s'échouent au sol.

Par manque de chance, Ulrich passe à côté de moi, au même moment.

L'Enclave est un complexe énorme. Quelle chance a-t-il de se retrouver au même endroit que moi dans le moment le moins opportun?

— C'est l'atelier perle aujourd'hui? Tu t'es trompée d'endroit. C'est pas le bac à sable ici, me provoque-t-il, d'un air suffisant toujours autant insupportable.

Il saisit ma serviette et la fait volontairement tomber au sol, et s'en va en ricanant.

Quel connard.

Je prends sur moi pour ne pas répliquer et rentrer dans son jeu et me baisse pour ramasser, avant de la suspendre de nouveau d'un geste rapide et énervé sur la porte de mon casier. Mais, l'envie de l'insulter en face est bien présente. Je continue alors à ramasser frénétiquement les perles de mon bracelet, quand j'entends ses pas qui reviennent. Voulant continuer de l'ignorer au maximum pour ne pas lui donner d'attention, je maintiens mon regard à l'intérieur de mon casier et continue ma tâche ennuyeuse. J'entends alors qu'il ouvre le casier juste à gauche de la porte du mien. Ma serviette est de nouveau subitement retirée, sans que j'y ai prêté une véritable attention.

Cette fois-ci, s'en est trop. Dans un élan vif de colère, je claque brutalement la porte de mon casier.

— T'as pas autre chose à faire, franchement? Nan, mais vas te faire foutre! Je m'exclame alors, prise par un élan soudain de colère impulsive.

Sauf que je me calme instantanément quand je me rends compte que la personne qui était à côté de moi n'était pas Ulrich, mais Isaac.

Ma serviette dans ses mains, il me lance un regard d'incompréhension, un sourcil levé.

Je me sens bête.

— Wow. Voilà une façon bien direct de s'adresser à son supérieur, me sourit-il.

Je deviens rouge pivoine.

— Oh, excuse-moi...Je ne pensais pas que c'était toi.

La honte.

— Tu attendais quelqu'un en particulier?

Je lève les yeux au ciel, encore agacée par le comportement d'Ulrich.

— Oh, je pensais que c'était juste le con qui s'amusait à faire tomber ma serviette avant que tu n'arrives.

Isaac fait mine de prendre un air protecteur et fronce les sourcils.

— Dis-moi qui t'embête, que j'aille lui remettre les idées en place.

Je finis par sourire, et secoue la tête.

— Laisse tomber, c'est rien.

Je n'ai pas envie d'évoquer Ulrich auprès d'Isaac. Je sais que si je lui parle du calvaire qu'il me faire vivre, le loup-garou ira le sermonner et Ulrich aura compris que je lui en ai parlé, et ce sera pire. Il me voit déjà comme une lèche botte d'Isaac...Non, cette fois-ci, il faut que je m'occupe de ça toute seule. Je n'ai pas envie de lui laisser une occasion de me rabaisser encore sur ça.

Contre toute attente, Isaac n'insiste pas, et pose ses yeux ambrés sur ma serviette qu'il tient dans ses mains.

— Si tu le dis. De toute évidence, je ne l'ai pas faite tomber. Tu l'avais mal accrochée, elle a glissé de je l'ai rattrapée, m'informe-t-il.

Je lui souris, sentant un petit sentiment de timidité m'inhiber un peu.

Raaah...! Il faut toujours que je ne sache pas quoi dire quand je suis en présence d'Isaac.

— C'est gentil, merci, je finis par déclarer.

Je tends ma main pour récupérer ma serviette, mais Isaac ne semble pas vouloir me la redonner tout de suite. Il retire rapidement son bras au moment où je me décide à venir la saisir de moi-même.

— Tut-tut. Minute, papillon.

Je hausse un sourcil, surprise et légèrement indignée.

— Qu'est-ce que tu fais? J'ai froid! Je réplique en tremblotant et en encerclant mon petit buste de mes bras pour me réchauffer un peu.

— Excuse-toi, pour ce que tu m'as dit.

Je croise les bras sur ma poitrine.

Visiblement, me faire patienter, ça l'amuse beaucoup.

— Qu'est-ce que je t'ai dis?

— Je cite : « d'aller me faire foutre ».

— Ce ne t'étais pas destiné. Maintenant, rends-la moi avant que je me transforme en glaçon.

Je me mets alors a sautillé en me jetant sur lui, sans réfléchir.

Sauf que le sol est glissant, comme j'ai les pieds mouillé. Je dérape, et suis rattrapée de justesse par Isaac et ses réflexes incroyables de loup-garou.

— Tu t'es trompé d'endroit, Prior. On n'est pas à la patinoire, ici, me lance-t-il, sur un air légèrement provocateur pour me charrier.

— Tu as entièrement raison, Ici on est dans une piscine. Et comme dans toutes les piscines, on vient avec une serviette. Et...oh! Scoop : la mienne est dans tes mains.

Isaac prends alors le temps d'observer ma serviette en la déroulant.

Un sourire en coin supportable se dessine sur ses lèvres.

— Une serviette Le Monde de Nemo ? Voyez-vous ça ! On retombe en enfance, Prior ? Comme c'est mignon !

Je lève les yeux au ciel, m'interdisant formellement de lui sourire, même si j'en ai très envie.

— Elle n'est pas à moi.

Isaac laisse échapper un petit ricanement taquin.

— Oh pitié, je te pensais plus originale en terme d'excuses.

— Non, vraiment. Elle est a Vildred, je déclare alors.

Je ne sais même pas par quelle occasion il a chez lui une serviette Nemo chez lui. Mais bon. Il est tellement imprévisible. Trouver une serviette de dessins animés entre deux katanas ne me choquerait pas.

Le loup-garou redevient brusquement sérieux, et fronce légèrement ses sourcils bruns, jetant quelques coups d'œil autour de nous.

— Oh. Vildred est là ?

— Il vient de partir. Dommage pour toi. Mais, je suis sûre que vous serez amenés à partager d'agréables moments tous les deux, j'ironise alors sur le ton de la plaisanterie.

— Je ne suis pas venu pour voir Vildred. On est déjà assez dans les pattes de l'autre. Je comptais nager seul.

— Tel un loup-garou solitaire.

— Et toi ? Qu'est-ce que tu comptes faire ?

J'arrache alors brusquement ma serviette des mains d'Isaac, au moment où il ne semble plus y penser, et la récupère enfin.

Un sourire victorieux se dessine sur mon visage.

— Dans un premier temps récupérer ma serviette Nemo, puis bosser un peu.

— La première étape est validée à ce que je vois.

Je m'entoure enfin de ma serviette, et rassemble les affaires que je récupère dans le casier.

— Sinon, comment tu vas? Tu as pu profiter un peu avec ta famille pendant la fin des vacances, malgré l'interruption? Je lui demande alors.

Le loup-garou hoche la tête, ouvre à son tour un casier pour y ranger ses vêtements.

— C'était sympa. Tant qu'ils me voient ils sont content de toute façon. Je leur avais dit que je m'absentais que pour quelques jours.

— ...Sans leur préciser que tu ne rentrerais peut-être pas en un seul morceau ? Je souris alors.

— Oh tu sais, j'étais un adolescent téméraire et casse-coup. Infernal, vraiment. Je crois qu'ils ont intériorisé depuis longtemps le fait que je pourrais y rester du jour au lendemain, plaisante-t-il.

— J'ai du mal à t'imaginer casse-coup. Tu es tellement réfléchi et tu fais tellement attention à tout, je réplique, pensive.

— Ça c'est parce que tu ne me connais pas encore bien, me sourit-il mystérieusement en faisant claquer la porte de son casier.

Je récupère mes dernières affaires et commence à tourner les talons.

— Bon, je vais te laisser. C'était sympa de se croiser. Je te souhaite une bonne journée.

— Linda ?

Je me retourne alors.

— Mmmmh?

Il petit silence s'en suit alors, avant qu'il me réponde.

— Toujours envie de te faire tatouer ?

Je souris alors.

— Plus que jamais.

— Je finis vers vingt heures demain soir. Tu n'as qu'à passer à mon bureau à cette heure là, si tu n'as rien de prévu.

— Oh. Demain soir...?

Je n'avais pas imaginé me faire tatouer aussi rapidement. Un petit vent de panique s'empare alors de moi, et je tente de le cacher.

— Sauf si tu t'es déjà dégonflée, me provoque-t-il.

— Absolument pas. C'est juste que j'ai des soirées très chargées, donc je ne me souvenais plus si j'étais disponible demain. Mais, finalement, je crois que si.

Isaac est loin d'être bête. Il perçoit instantanément mon mensonge et s'en amuse en laissant échapper un petit rire.

— C'est ça. Je te veux en forme demain, Prior.

— T'as même pas besoin de douter de ça, Peterson.

— Très bien. Je te dis à demain alors.

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