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Chapitre 49

Je me dirige d'un bon pas en direction de l'Enclave.

Mes pensées se bousculent violemment dans ma tête. Ce que m'a révélé Jayden m'inquiète autant que cela m'indigne. Quelqu'un s'est amusé à faire des recherches sur moi et a pris un malin plaisir à divulguer tout un tas d'informations confidentielles aux loups-garous de la meute de Bella.

Savoir que je suis le suspect numéro un dans leur yeux par rapport à son départ, ne m'enchante guère. Mais, ce qui m'obsède le plus actuellement est de connaître l'identité de la personne qui s'est amusée à faire ça. Jayden n'a pas tout à fait tord quand il a supposé que c'était sûrement quelqu'un de mon entourage qui m'avait balancée. Reste à trouver cette personne.

Il est dix-huit heure. Le soleil commence déjà à se coucher. J'ai marché jusqu'à l'Enclave d'un pas rapide sans une seconde de répit, me rendant essoufflée. Mais, qu'une seule chose m'obsède, à ce moment précis.

La vérité.

Au moment où je gravis les marches devant l'entrée du bâtiment, Isaac sort de ce dernier, son casque de moto à la main.

Il semble surpris de me voir ici.

Il hausse un sourcil, et me salue.

— Tiens, Prior. L'Enclave te manque même pendant tes jours de repos? Me lance-t-il, avec son air habituel cynique.

Je ne lui réponds pas. Je ne fais transparaître aucune émotion et lui colle brusquement la pochette des documents de Jayden sur ses pectoraux.

Il fronce les sourcils, surpris, et me dévisage d'un regard un peu perdu. Il récupère la pochette, ne l'ouvrant pas tout de suite.

— Qu'est-ce que c'est? Me demande-t-il, sur un ton neutre.

— Je ne sais pas, à toi de me dire.

Isaac descend les marches du bâtiment et se dirige vers sa moto garée devant pour prendre un appui. Il ouvre la pochette et feuillette son contenu. Rapidement, il comprend de quoi il s'agit. Il pose ses yeux sur moi, visiblement perplexe.

— Des explications supplémentaires seraient de rigueur, déclare-t-il.

Je vois à son regard qu'il ne semble pas comprendre la situation.

— Quelqu'un a balancé ses documents à la meute de Bella. Il y a tout sur moi, même les choses les plus intimes.

Isaac fronce les sourcils. Il me dévisage d'un regard suspicieux.

— Tu penses que c'est moi?

Son ton dissimule une certaine inquiétude. Mais, il ne semble pas vraiment me faire de reproche. Je le vois dans ses yeux, il vient d'apprendre ce qu'il se passe, il n'était pas au courant. Ce n'est pas lui, la taupe.

Ça ne m'étonne pas. Bien que Jayden m'ait affirmé qu'il y a avait de grandes chances que ce soit Isaac, je n'ai pas pu me résoudre à le croire. Isaac n'aurait jamais pu me faire une chose pareille. Je sais qu'il est de mon côté. Mais, j'avais besoin de faire une scène fracassante pour voir sa réaction. J'en ai eu le cœur net, il ne semble rien à avoir avec cette histoire.

— Non. Honnêtement, je ne pense pas, je réponds alors, calmement.

Isaac maintient ses sourcils froncés, l'air méfiant, fixant la pochette qu'il tient dans sa main droite..

— Qui t'as donné ça? Me demande-t-il.

J'hésite quelques secondes avant de répondre. Je lui dois d'être honnête de toute façon...

— Jayden.

Isaac laisse échapper un soupire d'exaspération. Je lis alors une onde d'énervement dans ses yeux ambrés au moment où je prononce le prénom du loup-garou.

Je sais qu'il ne le supporte pas.

— Bien évidemment! Qu'est-ce que je t'avais dit? Il ne faut pas lui parler! Ce type est un aimant à ennuis! Il ne peut pas me saquer! J'imagine qu'il t'a affirmé que c'était sûrement moi qui avait diffusé ces documents?

Je hoche légèrement la tête, embêtée. Isaac a l'air vraiment agacé. Je n'aime pas le voir comme ça. Son ton est sec et réprobateur. Je n'aurais peut-être pas dû accorder autant de temps à Jayden. En même temps, c'est aussi grâce à lui que je suis au courant de la situation.

— Je ne pense pas qu'il mente sur les documents. Apparemment, quelqu'un a véritablement diffusé mes informations personnelles dans la meute, je tempère alors.

Isaac récupère son deuxième casque et me le flanque dans les bras.

— Monte, m'ordonne-t-il sèchement.

— Pardon?

— Monte, répète-t-il

Je dirige mon regard autour de nous, un peu anxieuse.

— Pour aller où?

— Voir les preuves que ce n'est pas moi qui suis à l'origine de ça.

J'exécute un mouvement de recul.

— Non...C'est bon, Isaac. Je sais que ce n'est pas toi qui...

Isaac hausse un sourcil et me coupe.

— Je veux que tu en aies la certitude. Monte sur cette moto, tonne-t-il.

Je lui adresse un sourire embêté, évite un peu son regard et ne me fais pas prier une autre fois. Je comprends qu'il ne lâchera pas l'affaire. Cela ne sert à rien de m'opposer à sa demande.

— Comme te voudras, je finis par déclarer.

J'enfile le casque et monte sur la moto, derrière Isaac. Je m'accroche à lui et nous voilà partis vers une destination que j'ignore, alors qu'il commence à pleuvoir.

Les paysages urbains de La Nouvelle Orléans défilent. Je comprends qu'on se dirige vers un quartier qui m'est familier parce que j'y habitais: le Quartier Français.

Isaac arrête sa moto devant un petit immeuble. Il me fait descendre, récupère son casque et me fait signe de rentrer dans le bâtiment. Je m'exécute sans rien dire, balayant l'endroit du regard.

Le loup-garou se dirige vers les escaliers, on monte un étage avant de s'arrêter devant l'une des portes. Il sort de la poche de son blouson en cuir des clés qu'il enfonce dans la porte. Il la déverrouille et me laisse entrer en première.

— Après toi.

Je m'exécute, le regard aux aguets.

— Donc, c'est ton appartement? Je lance.

Il n'est pas très grand. L'entrée donne sur un petit couloir menant à la pièce de jour. Tout est bien rangé, la décoration est très sobre, mais j'aime bien l'ambiance que dégage la pièce. Les quelques plantes qu'Isaac a posé dedans apporte un côté apaisant.

Isaac ne m'a pas suivi dans le salon. J'en déduis qu'il s'est dirigé vers sa chambre.

— Bienvenue dans mon espace personnel. Je ne suis pas du genre à faire venir des gens ici et encore moins mes employés, mais tu comprendras que c'est pour de bonnes causes.

Il revient avec trois ordinateurs qu'il pose sur la table basse du salon. Il me fait signe de m'asseoir sur le canapé. Je m'exécute une nouvelle fois sans contester sa demande.

— Isaac le loup solitaire, je relève, alors.

— Ça t'étonne?

Je hausse les épaules.

— C'est qui m'étonne est la sobriété  de ton appartement. Ce n'est pas véritablement comme ça que j'imaginais celui d'un des directeurs de l'Enclave. Mais, je l'aime bien.

Isaac fait quelques pas dans pièce et allume quelques lumières. Il ne fait pas encore nuit, mais le ciel est couvert d'épais nuage gris et nous plonge dans l'obscurité.

— En réalité, j'envoie la majorité de mon salaire à ma meute. Je n'ai pas été élevé dans le luxe et la démesure. Même si je gagne très bien ma vie, habiter dans cet espace me convient totalement.

Je hoche la tête étonnée, mais admirative.

— C'est noble de ta part. C'est compliqué pour les loups-garous? Je veux dire...ils ont des problèmes financiers?

Isaac acquiesce.

— Très compliqué. Le village s'autosuffit, ils produisent leur propre nourriture, construisent leur propres maisons, cousent leur propres habits, mais pour tout ce qui est eau et médicaments par exemple, ils ne peuvent pas les produire. Les loups-garous sont mis a l'écart de la société, donc ils ne peuvent tirer aucun bénéfice financier. Ils ne peuvent que payer. Mais, la plupart ne gagne pas d'argent, ce qui les coupe encore plus du monde.

Je suis un peu touchée par ce qu'il me raconte. De mon côté, j'ai peut-être eu une adolescence très compliquée avec mon père, mais je n'ai jamais manqué de rien, ni d'argent. Je ne peux pas imaginer l'angoisse qu'on peut ressentir quand on a des problèmes financiers aussi prononcés.

— La vie des loups-garous ne semble pas facile, je déclare.

— Elle ne l'est pas. Mais, nous arrivons à être heureux. Le bonheur ne dépend pas toujours de l'argent.

Je hoche doucement la tête, sans répondre.

Isaac saisit l'un des ordinateurs et me le pose sur mes genoux avant de s'asseoir à côté de moi.

— J'ai trois ordinateurs. Un perso, un professionnel, et un pour les recherches. Je n'ai rien touché, rien enlevé, ni supprimé aucun historique de recherche. Tu peux vérifier: les seuls documents sur toi que j'ai était ceux de ton ancien lycée. Je ne l'ai envoyé à personne et je n'ai rien d'autre.

Je suis un peu gênée. Je déteste fouiller dans les affaires des autres. Je sais qu'Isaac n'a rien fait, je n'ai pas besoin de vérifier.

— Non, ne t'inquiètes pas. C'est bon, je sais que ce n'est pas toi qui...

— Vas-y je te dis. Vérifie quand même. Je suis à côté de toi, ce n'est pas comme si tu le faisais en douce. Je veux que tu aies la certitude que je n'ai rien fait. Après, je sais que cela va te tourmenter, et je n'ai pas envie que Jayden se serve de ça pour te monter contre moi.

Je hoche la tête. Je perçois dans son regard qu'il veut véritablement que je fouille. Il ne me lâchera pas. Je finis alors par m'exécuter, même si je ne suis pas à l'aise avec l'idée de m'introduire dans l'espace numérique personnel de quelqu'un.

Isaac déverrouille avec son empreinte tactile le premier ordinateur. Je prends ensuite en main l'appareil. Je comprends rapidement que je suis sur son ordinateur de recherches. Je regarde d'abord son historique, qui me semble tout à fait en ordre. Puis me glisse dans ses dossiers. Il y en a un d'ailleurs à mon nom. Je clique à l'intérieur, et tombe sur le document provenant de mon ancien lycée portant sur mon exclusion, comme Isaac m'avait prévenu.
Je ne trouve rien d'anormal sur le premier ordinateur, ni sur l'ordinateur professionnel.

Je poursuis alors mes recherches sur le dernier qui est son ordinateur personnel. Je suis un peu mal à l'aise de fouiller cet appareil mais en même temps intriguée de voir ce qu'il contient.

Je remarque instantanément la photo mise en fond d'écran. C'est une photo de quelques membres de l'Enclave, et je reconnais tout de suite au milieu Isaac, Bella, Laura et Vildred. Elle doit dater parce qu'ils font tous très jeunes dessus et Vildred semble différent. Ses yeux sont normaux, c'est donc que la photo a été prise avant qu'il perde ses émotions.

— Nostalgique? Je demande alors, en lui adressant un sourire bienveillant.

Isaac ne réponds pas tout de suite. Il laisse s'écouler quelques secondes, fixant la photo d'un regard dissimulant une onde de regrets.

— Peut-être un peu. Tout était plus simple avant, réplique-t-il sombrement.

J'analyse alors plus précisément la photo, en fixant un à un les visages des protagonistes.

— Vous semblez avoir beaucoup changé. Surtout toi.

Sur la photo, Isaac paraît très jeune. Il n'a pas sa barbe de quelques jours, ses cheveux noirs sont un peu plus courts et sa carrure paraît peut-être un peu moins imposante. La différence est frappante. Au delà, il parait tellement plus...insouciant sur la photo, et bien moins nerveux.

Isaac plisse les yeux et me fixe du coin de l'œil en arborant un air faussement suspicieux.

— En bien, j'espère.

Je pince mes lèvres, plante mes yeux dans ceux de mon interlocuteur, après l'avoir balayer du regard et secoue la tête.

— Mmmmh...Pas vraiment. Pour être honnête le temps ne t'as pas vraiment gâté. Mais, tu sais, ce qui compte c'est la beauté intérieur.

Isaac attrape subitement un coussin sur le canapé et me le flanque sur la tête. J'éclate alors de rire et essaie de me débattre.

— Attention à la manière avec laquelle vous vous adressez à votre directeur, Mademoiselle Prior. Je peux avoir la main lourde sur les sanctions, tonne-t-il d'une voix faussement autoritaire.

— Je suis curieuse de savoir quelle sanction vous me réservez, Monsieur le Directeur, je lance sur un air espiègle.

Isaac ne répond pas. Il récupère son coussin qu'il repositionne sur le canapé et se redresse. Je me refocalise sur l'ordinateur et me dirige de dossier en dossier, jusqu'à que j'en tombe sur un, intitulé « photos ».

Je souris de nouveau et pose un regard gentiment malicieux sur le jeune homme.

— Est-ce que je vais trouver des photos compromettantes sur vous, Monsieur le Directeur?

Isaac sourit légèrement et hausse les épaules.

— Clique et tu verras.

Je m'exécute. Je suis un peu hésitante au début, mais me prend au jeu. Je tombe alors sur des photos de son adolescence. La plupart concerne ses amis et sa meute. Je les fais défiler une par une, intriguée. Isaac fait si jeune. On reconnaît ses beaux yeux ambrés mais le reste a beaucoup changé. Il reste mignon, même si aujourd'hui il fait beaucoup moins adolescent. Je clique sur une photo qui m'intrigue subitement.

Isaac est a côté d'un garçon d'à peu près son âge. Ils sourient face à l'objectif. C'est rare de voir le loup-garou autant sourire. Les seuls sourires qu'il esquisse sont très légers et rares.

— Un loup-garou de ta meute? Je lui demande, curieuse, en me retournant vers lui.

Isaac se raidit subitement, alors qu'il était détendu jusque-là. Son visage se ferme et ses traits se durcissent.

— Non, tranche-t-il en refermant subitement la page de la photo que j'ai ouverte.

Je me sens alors assez embarrassée. Je comprends que je n'aurais pas dû cliquer sur cette photo. Alors que l'ambiance était relaxante et bonne enfant, je me rends compte que je viens de la plomber, et je m'en veux alors.

— Oups...Je souffle, à voix haute, dirigeant d'une façon mal à l'aise mon regard au niveau du sien.

Une vague d'émotion se noie dans la profondeur de ses yeux ambrés. Des souvenirs enfouis semblent remonter à la surface de ses pensées.

Je ne comprends pas la réaction du loup-garou. Et, je me rends compte qu'il l'a remarqué mon interrogation face à cette dernière. Il se détend un peu plus, mais semble laisser un sentiment intense de tristesse l'envahir.

— Il est décédé il y a quelques années, déclare-t-il.

L'information me fait l'effet d'un coup de poing dans le ventre. Je ne voulais pas lui faire remémorer ces souvenirs douloureux. Je me sens un peu coupable.

— Je suis désolée...Je murmure alors, ne pouvant dire autre chose.

Isaac se lève et fait quelques pas pour récupérer son téléphone qu'il a posé sur la table de sa salle à manger.

— Ne le sois pas. Tu ne pouvais pas savoir, réplique-t-il, après un petit silence.

Je referme l'ordinateur et l'empile sur les deux autres sur la table basse. Je n'ai rien trouvé de compromettant. Tout à l'air d'être en ordre, et cela ne m'étonne pas. Je le sentais: Isaac n'a rien à voir avec tout ça.

Je lui adresse un regard de gratitude.

— Merci en tout cas pour ton geste. Même sans vérifier, je savais que ce n'était pas toi.

— Reste a trouver l'identité de la personne qui cherche à te nuire.

— C'est sûrement quelqu'un de très proche, je réfléchis alors.

Isaac secoue la tête, le regard un peu plus sombre.

— Je ne pense pas, réplique-t-il mystérieusement.

Quelque chose semble s'animer dans ses yeux.

— Attends...Tu as une idée qui ça pourrait être? Je murmure le cœur battant, en me redressant.

Le loup-garou ne me répond pas. Il compose un numéro de téléphone et patiente jusqu'à que le récepteur décroche.

— Isaac? Répond une voix masculine à l'autre bout du fil.

Le loup-garou active haut-parleur.

— Comment oses-tu? S'exclame-t-il sur un ton si tranchant et d'une voix si glaciale que je me pétrifie sur place.

Un léger silence s'installe, le temps que l'homme a l'autre bout du fil réponde. Sa voix me semble légèrement familière. Mes pensées fusent dans mon esprit, j'essaie de mettre un visage dessus en essayant de me souvenir le moment précis où je l'ai déjà entendue.

— De quoi tu parles? Finit par répliquer l'interlocuteur.

— Tu cherches quoi, Parker? À trouver n'importe quelles informations, les plus intimes soient-elles sur Linda pour les balancer à la meute? C'est toi, n'est-ce pas qui est à l'origine de ça? Très classe, franchement.

J'en ai rarement vu Isaac autant en colère. Son poing et serré, ses membres tremblent d'indignation et son ton est affirmé et autoritaire. Je reste assise bien au fond de mon canapé, mal à l'aise. Je sais qu'il ne faut pas rester devant Isaac quand il s'énerve. Ni devant aucun loup-garou d'ailleurs. Ils ont un tempérament de feu et Isaac plus particulièrement.

— C'est une délinquante, Isaac. Et, je m'en doutais. Je ne sens pas cette fille. C'est très probable qu'elle ait un lien avec la disparition de Bella.

La voix de Parker est plus calme que celle d'Isaac. Il semble vouloir le tempérer. Mais, cela ne paraît pas marcher. Cela semble mettre Isaac encore plus hors de lui.

Ce ne m'étonne finalement pas que ce soit Parker qui ait fait des recherches et qui m'ait balancée. Il ne peut pas me voir depuis que je suis arrivée. Il semble très proche de sa cousine, Bella, et déterminé à découvrir ce qu'il s'est passé. Mais, il se trompe sur toute la ligne.

— Tu te fous de moi? Bella n'a pas disparu, elle s'est tirée d'elle même! Et, tu le sais très bien! S'exclame le loup-garou.

Sa voix tranchante déchire la pièce.

Je continue de rester pétrifiée, sur place, muette, à observer Isaac qui marche nerveusement, du coin de l'œil.

D'habitude je sais que Parker et Isaac s'entendent bien parce qu'ils ont grandi ensemble. Mais, cette fois-ci, Isaac semble véritablement lui en vouloir.

— Parce que Bella te l'a dit de vive voix? Cette fille est louche. Elle se pointe étrangement peu après sa disparition et s'immisce chez les Surnaturels. Je ferai mon possible pour découvrir ce qu'elle cache et lui faire payer ce qu'elle a fait.

Le ton de Parker est un peu plus virulent. Il semble déterminé à avouer à Isaac sa volonté de me mettre sur la touche.

— C'est quoi ton problème? Honte à toi. L'Enclave ne cautionne pas la diffamation.

Parker laisse échapper un petit ricanement.

— Toujours à te cacher derrière l'Enclave, Isaac. Ils te montent la tête. Un jour, j'espère que tu feras passer en priorité ta meute et cette de Bella au premier plan. Attention. Tu sais comme moi qu'il ne vaut mieux pas avoir les loups-garous comme ennemis.

— Écoute-moi bien, Parker. Linda est avec moi. Je sais qu'elle est innocente et n'hésiterai pas à sortir les griffes si tu tentes quoique ce soit. Et tu sais que je suis du genre à parfaitement tenir mes engagements. Est-ce que c'est clair?

Son ton est glaçant. Je n'ai jamais vu le loup-garou aussi virulent.

Isaac raccroche alors, sans même avoir laissé au cousin de Bella l'opportunité de répondre.

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