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Chapitre 4

Vingt heures.

Le soleil s'apprête à se coucher, conférant aux rues animées de La Nouvelle Orléans un aspect flamboyant presque envoûtant.

C'est vrai qu'il y a une atmosphère très particulière dans cette ville. Dernière les foules de touristes, je sentais que cette ville était destinée à d'autres choses que ça.

Pour le moment, tout s'enchaîne très vite. Je n'ai pas trop de temps pour moi, mais ce soir je ne travaille pas au restaurant. Je me décide donc d'aller me faire plaisir et d'aller dîner en ville,

Certes seule, mais peut-être que cela pourrait me permettre de faire quelques rencontres. Les commerçants sont accueillants ici, à l'exception du patron de l'établissement dans lequel je travaille. C'est vrai qu'il est assez désagréable et met beaucoup de pression à ses employés, notamment aux nouveaux, mais je n'avais trouvé de job nul part. Comme j'avais besoin d'argent pour payer la location de l'appartement, j'avais dû faire quelques concessions.

Je marche en direction du petit restaurant, dans lequel j'ai prévu de manger. Les gargouillis dans mon vente me déconcentre cependant, au point que je me rends compte en regardant mon GPS que j'ai omis de tourner au carrefour que je viens de dépasser.

Je tourne alors mes talons et sursaute subitement quand je me rends compte que je viens de buter malencontreusement contre quelqu'un, me flanquant une frousse monumentale.

C'est Vildred...

Je comprends qu'il me suivait. Mais, depuis combien de temps,?

Toujours aux pires endroits pour me faire peur, celui-la.

— Nan mais ça va pas de me faire peur comme ça? Je m'écrie impulsivement, le cœur tambourinant dans ma poitrine.

— Pardon, ce n'était pas le but, me répond-il sans émotion dans la voix.

...Évidemment vu qu'il n'en ressent pas.

— C'est vrai que tu ne t'es pas dit que de suivre quelqu'un dans la rue ça pouvait être absolument flippant!

— Je ne te suis pas. Je fais en sorte que nos chemins se croisent.

Encore plus rassurant.

Je croise les bras sur ma poitrine, dubitative. Je regarde néanmoins discrètement autour de moi s'il y a des passants au cas où il tente quelque chose.

— Pas sûre que cela aille en ta faveur.

Vildred plonge ses yeux dans les miens et y lit instantanément mon inquiétude.

— Si j'avais voulu te kidnapper crois moi que je l'aurais déjà fait. L'enclave ne kidnappe pas les gens, mais des Surnaturels si, surtout quand ils comprendront que la petite rousse qui se balade dans La Nouvelle Orléans ressemble comme deux goûte d'eau à une autre.

Je frisonne alors. Vildred a raison, peut-être que je n'étais plus vraiment en sécurité dans cette ville.

— Qu'est-ce que tu veux? J'articule alors.

— Viens avec moi et tu verras ce que je te propose.

Vildred me fait alors signe de le suivre. Je m'exécute, toutefois prudente. Je ne sais pas à quel point je peux lui faire confiance.

Vildred s'arrête devant une Mustang ancienne à toit ouvert, qui a sûrement dû lui coûter un beau bras.

— Ça paie bien, l'Enclave, je lâche alors.

— Seulement si tu es un bon négociateur.

Il m'ouvre la portière de la place passager attendant que je monte.

Je me fige, essaie de réfléchir le temps d'une seconde à la sans doute idiotie que je m'apprête à commettre, mais finis contre toute attente par rentrer dans sa voiture.

Vildred ouvre sa boite à gants et me tend une grosse paire de lunettes noires.

— Prends-les. Il ne vaut mieux pas que les gens te repères, dans un premier temps. Déjà que Straze a dû avertir tout son clan de vampire de ton existence.

Je frisonne à nouveau.

— Qu'est-ce qu'il voulait?

— Difficile à dire. Te vider de son sang s'il était affamé, ou bien t'attirer chez les vampires quand il a compris que tu n'étais pas Bella.

Doppelgänger, c'est comme ça que tu m'as appelée. Qu'est-ce que c'est?

— Quelque chose qui pourrait attirer les surnaturels les plus dangereux jusqu'à toi.

Vildred ne répond pas vraiment à la question. Il reprend un air mystérieux et met alors sa radio en route, diffusant du rock américain des années 80.

Il a un côté assez vintage entre sa façon de s'habiller, sa voiture ancienne et ses goûts musicaux.

Je fixe alors le paysage défiler. Je comprends rapidement qu'on prend la direction des routes pour sortir de la ville.

— Où est-ce qu'on va? Je demande enfin, bizarrement assez confiante.

— Laplace, une petite ville à côté. Elle n'est pas fréquentée par les surnaturels, donc on sera tranquille pour discuter.

Je hoche la tête.

— T'es né ici, à La Nouvelle Orléans? Je demande alors, pour faire la conversation et meubler le silence légèrement angoissant.

— On est tous nés ici. La Nouvelle Orléans est le berceau même du Surnaturel. La quitter serait renoncer à nos origines.

— Mais toi tu y restes, pas parce que tu serais nostalgique si tu la quittais? Étant donné que tu ne peux pas ressentir d'émotion.

Vildred laisse étonnement échapper un petit rire inopportun.

Peut-on rire sans émotion?

Sûrement...

— Étonnant.

Je hausse un sourcil.

— Quoi?

— Que tu me parles de ça. Les gens ont tendance à éviter d'évoquer cette particularité avec moi. Ils sont gênés, alors que moi je m'en tape complètement.

Je hausse les épaules.

— Pourtant c'est juste factuel. Il n'y a rien de gênant.

— Sauf que les gens ne sont pas factuels. Ils sont en permanence régit par leurs émotions. Et c'en est pathétique. Mais, toi, tu sembles réagir différemment. C'est bien, on finira peut-être par bien s'entendre.

J'esquisse alors un petit sourire et ne réponds pas, en continuant de fixer la route.

On quitte peu à peu la densité de la ville pour laisser place à des champs de verdure.

Le reste du chemin se fait dans un silence un peu déstabilisant. Vildred reste concentré sur la route tout en gardant ce côté mystérieux et froid bien à lui. Mais, je sens aussi qu'il n'est pas quelqu'un de méchant et que je pourrais un jour bien pouvoir finir par briser la glace.

Je comprends rapidement que ce n'est pas lui qui met des barrières, mais bien les autres, à commencer par moi. Ne le connaissant pas au début, son aspect froid m'avait rebutée, alors que finalement, il pouvait se montrer sympathique et intéressant quand on lui adressait la parole. Laura me l'avait bien dit.

Je meurs d'envie de lui poser une multitude de questions sur son identité, sa vie, les surnaturels, mais je préfère me retenir, le temps qu'on arrive à destination.

Vildred finit par se garer devant un petit restaurant perdu au bord de la route, à l'entrée d'une ville.

Il me fait signe de descendre et je m'exécute.

Silencieusement, il se dirige vers l'entrée. Il passe le pas de la porte, me la tient très brièvement en m'accordant un regard très rapide pour vérifier si je le suis bien, avant de saluer le propriétaire de l'établissement, d'un signe de la main qu'il semble connaître.

— C'est un loups-garous solitaire. Il a quitté La Nouvelle-Orleans et le Surnaturel depuis longtemps. Tu ne risques rien ici, me murmure-t-il.

— Content de te voir, Vildred. Qui est la jolie jeune fille qui t'accompagnes? Lance l'intéressé en m'adressant un sourire.

— Un long mystère, lui répond-il sans aller plus loin.

Silencieusement, je suis mon étrange conducteur à une table au fond de la pièce.

On s'assoit et Vildred commande déjà à boire. En attendant les boissons, il pose ses yeux enfin sur moi.

— Ma démarche est très simple Linda. Mon but et de retrouver Bella et je pense que tu pourrais m'être d'une grande aide, comme tu lui ressembles parfaitement. En échange, je m'assurerais que ton séjour à La Nouvelle Orléans se passe dans le plus grand des calmes, répondrais à toute tes questions et t'aiderais à trouver ce que tu es réellement. Parce que oui, je sais que tu en as. Tu es là pour ça, n'est-ce pas?

Vildred a déclaré tous ces mots en maintenant son regard d'une manière assez déstabilisante dans mes yeux. Son débit rapide me fait pensé immédiatement à une machine. Je frissonne un peu mais je vois instantanément en lui un moyen tant attendu d'avoir enfin les réponses à mes questions.

Je hoche alors la tête en signe d'acquiescement.

C'est exactement le type de proposition que j'attendais.

— Qui est Arabella? Qu'est-ce qu'il s'est passé? Je demande alors.

— Bella est la fille aînée du chef d'une des deux meutes de La Nouvelle Orléans. Elle travaille à l'Enclave depuis quelques années. Il y a un mois, elle a complètement disparu. On n'a plus eu de nouvelles d'elle du jour au lendemain.

— Elle est morte? Je murmure alors.

— Morte et kidnappée sont deux options. Mais, une troisième est possible: elle peut avoir fui tout simplement. Mais fui quoi?

Un petit silence s'en suit alors. Le gérant du petit restaurant nous serre nos boissons et commande nos plats.

— Tu as des pistes? Je lui demande alors, en jouant avec mes glaçons de ma boisson avec le bout de ma paille.

— Je sais juste qu'elle prenait petit à petit ses distances avec nous et passait de plus en plus de temps avec Straze et les vampires. Mais, difficile de savoir ce qu'il se passe là-bas. A Seventh Ward, ils ne laissent rentrer personne dans leurs bâtiments.

— Tu penses qu'ils sont derrière tout ça?

Vildred hausse les épaules.

— Je n'en sait rien. Isaac nous a demandé de ne pas ébruiter sa disparition. On ne peut pas leur poser de questions pour le moment, le temps qu'on est pas sûrs qu'elle a effectué un passage chez eux juste avant de disparaître.

Je hoche alors la tête. J'essaie de trier toutes les informations que Vildred me donne, dans ma tête, mais ça en fait beaucoup.

Mais la mention d'un dernier personnage fait naître en moi de toutes nouvelles interrogations.

— Et Isaac? Je dois me méfier de lui?

Vildred laisse échapper contre toute attente un petit rire.

— Isaac est une tête brûlée, un cynique et un colérique têtu, mais il est de ceux qui œuvrent pour le bien des Surnaturels et des humains. Il est de ton côté.

Je fais alors une petit grimace, et détourne mon regard.

— Il n'a pas l'air de réellement vouloir l'être, pourtant.

— Isaac est très méfiant. Quand il aura compris que tu n'es pas une menace, il t'aidera.

— Comment tu sais toi que je n'en suis pas une?

Vildred semble surpris que je lui pose cette question.

— C'est mon métier de déceler chez les gens leurs véritables intentions. Je suis né pour ça. Je finirai par convaincre Isaac que tu ne sais rien à propos de Bella et que tu n'as pas de mauvaises intentions.

Je sais qu'il fera ça de manière intéressée. Je comprends qu'il n'est pas altruistes, mais qu'il cherche juste à obtenir ce qu'il veut.

Peu importe les raisons de toutes façons, qu'elles soient altruistes ou intéressées, la finalité est la même.

— Qui est-il?

Le chasseur de prime lève un sourcil.

— Isaac?

Je hoche légèrement la tête.

— Mmmh...Laura ne t'en as pas parlé?

Je secoue alors la tête.

— Non.

Mon interlocuteur avale une gorgée avant de me répondre en gardant le même air détaché et sans émotion qu'il arbore depuis qu'on s'est rencontré.

— Il est comme Bella, un loup garou. C'est le fils unique du chef de l'autre meute.

Donc, Monsieur agressif, arrogant et insupportable est donc un petit chien-chien...

— Est-ce qu'ils se transforment tous les deux, à la pleine lune, du coup?

— La lycantropie est une malédiction un peu particulière. Elle se transmet par les deux parents s'ils sont porteurs du gêne. On ne la déclenche définitivement que si on tue une personne. Isaac l'a déclenché quand il avait seize ans. Bella quant à elle, a toujours tout fait pour ne pas que ça se fasse. Mais, elle porte en elle le gène. Les loups garous non déclenchés seront perpétuellement poussés à la violence et à l'agressivité afin qu'il développe leur malédiction. C'est dans leur ADN, c'est ce qu'ils sont.

— Mais pourtant Arabella a réussi pour le moment à y échapper...Je relève alors.

— La lycantropie est très handicapante, les jours de pleine lune. Tu tuerais tous tes amis sans t'en rendre compte, jusqu'au petit matin. Certains loups-garous non évolués cherchent le plus possible à retarder son déclenchement, et c'est le cas de Bella.

Vildred a énoncé tout ça dans l'aspect le plus factuel, sans y attacher aucun sentiment.

Évidemment, comme il n'en ressent pas...

— Pourtant, avec votre profession à l'Enclave vous êtes amenés à tuer, j'imagine?

Arabella devait donc à certain moment se défendre...Comment faisait-elle?

— C'est pour cela qu'on travaillait en duo jusqu'à qu'elle disparaisse. Je tuais pour elle, et elle m'épaulait.

Je frisonne alors.

— Isaac est donc le seul à se transformer?

Vildred secoue la tête.

— Il ne se transforme plus depuis qu'il est à l'Enclave. Les sorciers de l'institution fabriquent sur ordre de la présidente des talismans à porter sur soi le plus souvent sous forme de bijou, afin d'annuler certaines contraintes. C'est le cas aussi pour le vampirisme. Laura peut sortir sous le soleil sans prendre le risque de finir en chauve-souri rôtie. Isaac quant à lui n'a pas à subir l'angoisse de la Pleine Lune. Mais, les surnaturels à l'extérieur de l'Enclave n'ont pas le privilège d'avoir des talismans comme ça. Les sorciers en dehors de l'Enclave détestent les Surnaturels, en particulier les vampires et les loups-garous. Ils ne feraient rien pour les aider.

Je prends ma tête dans mes mains le temps que quelques secondes.

— Désolée, mais ça fait beaucoup d'informations d'un coup. Tout cela est juste...incroyable, je souffle alors.

— Tu étais au courant de rien? Me demande-t-il alors, en haussant un sourcil, assez étonné.

Je secoue la tête.

— Rien.

Vildred se redresse et me fixe d'un air plus concentré, en me dévisageant.

— Bella n'a pas de soeur jumelle. Isaac a grandi avec elle, et il le saurait si c'était le contraire.

— Donc, si elle n'est pas ma sœur, je suis une Doppelgänger?

Le chasseur de prime croise ses bras sur sa poitrine.

— Tu sais ce que c'est ?

Je secoue la tête.

— Non.

— Les Doppelgängers sont des doubles, de parfaits sosies. Ils font souvent l'objet de mythes et légendes, si bien que même nous, Surnaturels, ne croyons pas à leur existence.

— Mais, toi si?

— Je ne suis pas du genre à « croire » ou « ne pas croire » en quelque chose. J'émets des hypothèses et je les valide ensuite ou les réfute. Les croyances sont pour les faibles d'esprit et les sentimentaux.

D'accord...Au moins c'est clair...

— Donc ce sont des sortes de double maléfique? Je plaisante alors.

Sauf qu'il n'a pas l'air, lui, de trouver ça drôle.

— Il faut que tu comprennes que les Doppelgängers sont des présages de mort. Il n'est jamais bon d'en croiser, selon les dires. Donc, cela n'annonce rien de bon.

Je frémis alors et devient blême.

— Mais...tu m'as dit toi-même que ce ne sont que des croyances...

— Ce que j'essaie de te dire c'est que tout cela n'est pas un hasard. Que tu viennes visiter la ville à plusieurs millier de kilomètres dans laquelle a vécu ton double disparu, est loin d'être un fait aléatoire et anodin.

Je me fige instantanément, sentant la panique me gagner alors.

Le serveur nous apporte nos plats et Vildred commence déjà à manger son plateau de viande, me laissant seule avec mes angoisses, incapable d'avaler quoique ce soit.

Mais, tout cela n'a donné encore plus envie d'en savoir plus sur les Surnaturels. Vildred était peut-être un peu perturbant mais, il pourrait m'aider à déceler la vérité sur mon identité.

Le reste du repas s'est déroulé dans un silence déconcertant.

*

Une fois nos plats terminés, on s'apprête à quitter le restaurant quand je bute sur quelqu'un en sortant la première de l'établissement.

Décidément c'est une habitude chez moi...

— Tiens, tiens...Je vois que tu t'es déjà positionné dessus, lance une voix masculine assez rauque, en alternant son regard entre Vildred et moi.

Je comprends rapidement que cette remarque est adressée au chasseur de prime.

Je lève les yeux vers le nouveau venu: il est grand, imposant, les épaules larges. Il est châtain, les cheveux coupés courts, le sourcil droit habillé de deux piercings argentés. Il porte une veste en jean gris foncé dont le col est déplié contre son cou.

C'est de moi qu'il parle comme ça?

Business is business, répond Vildred, avec une pointe de provocation et de sarcasme dans la voix.

Le type pose enfin les yeux sur moi.

— J'imagine qu'on ne m'a pas présenté, ma jolie, me lance-t-il.

J'ai immédiatement un mauvais pressentiment concernant le nouveau venu.

Je fais un pas en arrière et essaie de chercher Vildred du regard pour lui communiquer mon malaise. Je ne le sens pas ce type.

Sa voix mielleuse cache sans doute quelque chose de malsain.

— Ulrich, numéro trois de l'Enclave, derrière Isaac. Mais, ça, il n'aime pas trop le préciser, lâche le chasseur de prime adossé nonchalamment les bras croisés contre une colonne, dévisageant avec un sourire cynique son interlocuteur.

Ulrich laisse échapper un petit rire presque jaune, et se tourne de nouveau vers moi.

— Il y a certaine personne qu'il ne vaut mieux pas côtoyer, et même au sein de l'Enclave. Choisis bien avec qui tu acceptes de collaborer, me dit-il en me tendant sa main.

Je fronce les sourcils et fait un pas de recul.

— Je n'ai pas besoin d'avertissement. Je peux me faire mon propre avis toute seule, je réponds un peu sèchement.

Ulrich semble surpris de ma réponse. Son visage s'assombrit alors et il fait un pas vers moi en me dévisageant d'une manière très déstabilisante. Il se penche vers moi pour me chuchoter d'une manière menaçante à l'oreille.

— Fais attention à tes manières, Princesse. Tu sembles oublier qui se trouve en face de toi.

Sur ces mots, Ulrich se dirige vers l'intérieur du restaurant, après m'avoir adressé un regard glacial.

Je sais dorénavant de qui me méfier.

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