Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 35

On pénètre dans un immense appartement au vingtième étage d'un riche building au plein cœur de Central Business District.

Une bonne partie de la pièce de jour est vitrée, offrant un énorme panorama sur la ville. L'appartement est très luxueux, impeccablement décoré, dans les tons rouges noirs et blancs, avec un petit côté asiatique affirmé. Des sortes de longs katanas accrochés dans l'entrée attirent tout de suite mon attention, chose que Vildred remarque rapidement.

— Ma famille est originaire du Vietnam. J'ai gardé quelques objets, m'explique-t-il, en posant ses affaires dans l'entrée.

— C'est très beau. Ils ont connus la guerre? Demande alors, en continuant d'admirer le riche appartement.

— Ils ont déménagé juste après. Ils étaient contre le régime autoritaire mis en place et pro américains. Ainsi, après la défaite de ces derniers, ils ont migrés aux États-Unis, m'explique-t-il, en se recoiffant devant le grand et riche miroir qui trône sur le mur en face des katanas.

Isaac fait quelques pas nerveux dans l'appartement commençant à s'impatienter.

— Il faudrait récupérer le corps, insiste-t-il.

— Va le chercher. J'installe d'abord ma chère invitée comme il se doit, réplique-t-il, avec son air provoquant bien à lui.

Je sais qu'il fait ça pour énerver Isaac. Ce dernier lève les yeux au ciel, décide de ne pas répondre et se dirige de nouveau vers l'ascenseur.

— Cuisine à droite, me montre-t-il.

Cette dernière en bois laqué noir donne sur l'immense salon, luxueusement décoré.

Mon souffle se coupe face cette incroyable hauteur sous plafond .

— C'est...très...spacieux.

— Si tu as besoin de quoique ce soit, tu me le marque sur un post it sur le réfrigérateur et je l'achèterai. Tu peux faire comme chez toi, à l'exception bien-sûr de ne ramener personne ici.

— Ce n'est pas prévu, je réplique en suivant mon hôte dans un long couloir.

— Au font, ma chambre. La tienne est juste là, tu as ta propre salle de bain qui communique avec, donc ta propre intimité.

Ce n'est pas une chambre à vrai dire, mais un appartement à elle entière. Elle est immense, encore plus grande que le logement que je viens de quitter. Un grand lit double avec des rideaux de soie à motif de fleur de cerisier se dresse au centre, la tête collée contre le mur, il y a des bibliothèques avec des livres assez anciens, et un dressing digne d'une véritable princesse. La salle de bain à lumière tamisée est quant à elle est équipée d'une grande baignoire à remous dans laquelle je m'imagine déjà me détendre. J'en ai le souffle coupé. L'Enclave paie bien visiblement.

— Wouah...Je n'ai jamais était aussi gâtée.

— Tu as ton coin à toi. Tu peux te faire à manger ce que tu veux, utiliser la télévision. Je te demande juste de ne pas trop t'aventurer dans ma chambre. J'aime garder mon espace personnel.

— Aucun problème, j'acquiesce, sans pouvoir quitter des yeux tous les riches détails de cet incroyable appartement.

— Au niveau des horaires, tu es libre de sortir autant que tu veux en journée, tant que le soleil est là. Mais, dès que la nuit est tombée et que tu n'es ni avec moi ni avec Isaac, il est préférable que tu sois ici. Les vampires te surveilles de près apparemment, mais heureusement pour toi il ne peuvent agir que la nuit. Ici, tu ne risques rien. Ma porte d'entrée s'ouvre uniquement par emprunte digitale et à une double serrure dont je suis le seul à détenir les clés. Donc, tu peux dormir tranquille. Si tu as la moindre question, tu peux m'appeler à n'importe quelle heure de la journée.

Vildred paraît si gentil et généreux soudainement. Mais, je sais qu'il fait tout ça pour m'attendrir et m'avoir de son côté. Et je dois reconnaître que ça marche. Dans tout les cas, j'apprécie ce qu'il fait pour moi. Il a sûrement raison: c'est une chance d'être protégée par lui. Au moins, ma peur a complètement disparue. Que ce soit avec lui ou Isaac, je sais qu'ils feront tout pour m'aider, et c'est d'ailleurs ce qu'ils ont montré ce soir.

— Merci pour tout.

— Je vais aider Isaac avec la chauve-souris. Je te souhaite une bonne nuit, Sosie, même si elle est déjà bien entamée.

Je regarde ma montre: il est déjà deux heures du matin.

Je souhaite à mon tour une bonne nuit au Chasseur, et me rends dans ma chambre.

Je me déshabille, me fait couler un bain avant de me glisser dans les draps propres du lit le plus confortable que je n'ai jamais eu.

*

Je n'ai pas vraiment bien dormi, cette nuit, malgré la qualité du matelas. Il est sept heure trente du matin et bien que je sois très fatiguée, je ne parviens pas à me rendormir.

Je me lève alors, m'habille rapidement et ouvre la porte de ma chambre, encore un peu somnolente.

Je tombe nez à nez avec Isaac, que je n'attendais pas à voir ici.

Ses cheveux noirs légèrement bouclés sont mouillés, il est torse nu et il porte nonchalamment une serviette autour de son coup. Il sort visiblement de la douche.

Je force mes yeux à rester au niveau de son visage, à deux doigt de céder à cette vision très plaisante de bon matin. Je crois que je n'ai jamais eu l'occasion d'admirer de tels muscles à part à la télévision.

Qu'est-ce que j'aime La Nouvelle Orléans.

— Oh, salut. Tu as dormi ici? Je lance alors, essayant de contrôler mes yeux qui glissent malgré moi un peu trop bas.

Je me ressaisis.

S'il me voit le mater, c'est vraiment la honte.

Isaac a l'air fatigué. Son visage est fermé et il ne souris pas. Il secoue la tête.

— Dormi non. Mais j'ai veillé avec Vildred en attendant que le vampire se réveille. Mais, cet imbécile lui a injecté trop d'eau bénite. Il n'a pas encore ouvert les yeux, lâche le loup-garou en se dirigeant vers le salon pour y enfiler un teeshirt gris.

Je le suis alors, relevant mes cheveux roux en chignon.

Isaac se dirige vers une petite porte un peu cachée, au niveau de la cuisine que je n'avais pas perçue jusqu'alors. Il l'entrouvre alors pour s'y infiltrer, et au moment où je m'apprête à faire de même, il me barre subitement le passage, si bien que je me cogne contre ses pectoraux.

— Toi, tu vas devoir rester en dehors de ça, déclare-t-il sans me donner plus d'explication.

Sauf que je ne suis pas très contente d'être mise à l'écart. Ça ne fait qu'éveiller encore plus ma curiosité. Je veux savoir ce qu'il se passe dans cette pièce.

— Laisse-la entrer.

La voix de Vildred provient de cette pièce, et procure en moi une petite satisfaction.

J'esquisse un sourire un peu insolent à mon interlocuteur.

— Voilà.

Isaac ne semble pas vraiment enchanté pour me laisser rentrer. Il lève les yeux au ciel et grommelle.

— Honnêtement, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Elle n'est pas prête à voir ce qu'il va se passer, poursuit Isaac, me barrant toujours le passage.

Je pose mes mains sur mes épaules pour m'aider à sautiller et voir ce qu'il cache derrière.

Isaac fait un pas de recul, me saisit par mes poignets et tente de m'immobiliser pour me calmer dans mes ardeurs.

— Arrête de la voir comme une petite chose fragile. Ça la formera. Ce sera au contraire une très bonne expérience, réplique Vildred.

Isaac lève alors les yeux au ciel une seconde fois d'une manière exaspérée, et me laisse enfin passer.

— Je t'aurais prévenu, souffle-t-il.

Sans lui répondre, je lui lance un sourire fier et désinvolte avant de débarquer dans la pièce.

Cette dernière est très sombre, éclairée une lampe industrielle accrochée au plafond. Les rideaux sont tirés, protégeant la salle de tout rayons de soleil. Le vampire, inconscient, est assis sur une chaise, ligoté de la tête aux pieds par de lourdes chaînes métallique. D'autres chaises vides sont placées autour. Vildred, qui est en train d'aiguiser bruyamment une lame me fait signe de m'y asseoir. Je m'exécute sans dire un mot, observant cette salle glaçante, alors qu'Isaac referme la porte à clé après mon passage.

Des armes de toute sortes sont accrochées sur les murs de la pièce et exposées sur des présentoirs. Il y a tout type d'outil: des tourne-vis, des marteaux, des scies, une perceuse, des couteaux, des poignards, des shurikens, des épées, des menottes, des chaînes et tout un matériel qui me fait comprendre qu'on se trouve dans la salle de torture du Chasseur. Un grand frisson parcours mon échine. Je comprends alors pourquoi Isaac tenait à ce point que je reste en dehors de tout ça.

Je fais moins la maline.

Vildred continue à aiguiser la longue lame de son couteau en chantonnant les paroles de la musique The House Of The Rising Sun. L'absence d'émotion sur son visage me fait alors très froid dans le dos. C'est la première fois que je vois autant de froideur et d'inhumanité sur son visage. Habituellement, quand il me parle, il prend toujours un air humain, sûrement pour ne pas m'effrayer, mais je comprends que le Vildred qui se trouve dans cette pièce et le vrai Vildred, celui qui n'a aucune émotion, aucune pitié et surtout aucune morale.

Isaac se met dans un coin de la pièce, debout, les bras croisés, à observer le vampire, qui semble se réveiller.

— Tiens, tiens, la chauve-souris a enfin terminé son somme, déclare le Chasseur, d'une voix glaçante et malsaine qui me donne des frissons dans le dos.

Il plonge la lame de son couteau dans ce que je déduis être de l'eau bénite, puis saisit l'une des chaises qu'il place juste en face du vampire avant de s'y asseoir, en faisant tournicoter d'une façon habituelle et terrifiante sur couteau entre ses doigts, terminant les paroles de sa chanson, que je ne verrai désormais plus jamais pareil.

Une partie de moi me hurle de quitter la salle, de laisser les deux hommes se charger du boulot, mais une autre me souffle de rester pour satisfaire ma curiosité et surtout tester mes limites, pour voir jusqu'à où je suis capable d'assister. Cette partie-là a envie de prouver à Isaac que je ne suis pas une petite fille fragile, comme il semble le penser.

Le vampire entrouvre les yeux, et quand il comprend qu'il est pris au piège, tente de se débattre. Vildred lui injecte directement sur la carotide à l'aide d'une seringue de l'eau bénite, pour faire diminuer sa force. Il laisse alors échapper un cri de douleur, quand le produit se mêle à son sang.

Le Chasseur pose alors sur une chaise à côté de lui la seringue et plante son regard perçant dans les yeux de mon ravisseur.

— Coucou.

Ce coucou est le plus effrayant que j'ai entendu de toute ma vie. Les frissons s'intensifient tout le long de mon échine.

— Qu'est-ce que...tente d'articuler le vampire tout regardant les protagonistes de la scène.

— On va la faire simple, mon gars. Tu vois la jolie rousse assise là? C'est une de nos copines avec mon pote. Et, tu vois, on n'aime pas beaucoup qu'on embête nos copines, et en particulier celle-ci. Et moi, je ne suis pas très gentil avec les garçons qui l'embêtent. Tu comprends jusque-là?

Le vampire déglutit nerveusement, commençant à trembler. Il gesticule sur sa chaise pour tenter de se défaire de ses chaînes, mais l'eau bénite a considérablement diminué sa force physique, le rendant presque totalement inoffensif.

Le Chasseur poursuit.

— ...J'aime quand les choses sont cordiales et bien faites. Alors, j'ai l'habitude de d'abord me présenter à mes cibles, avant que ce soit leur tour. Mais, tu me connais déjà sûrement de réputation. Vildred Khanh, Chasseur d'Ombre, trois cent misions réussies à mon actif et aucun échec depuis trois ans. Et, en prime, plus aucune émotion qui me rendra parfaitement insensible à tout tes cris de douleur, et cela même si tu me supplies d'arrêter mon travail. C'est compris?

Le type accorde à son ravisseur un regard mauvais et agressif. Il ne veut pas montrer qu'il a peur. Mais, n'importe qui serait terrifié face à une situation comme celle-ci, devant un psychopathe comme Vildred.

— ...J'ai l'habitude d'expliquer un peu comment ça se dérouler la séance, et mes manières de travailler. Je vais te poser des questions, tu vas y répondre, et si je juge tes réponses comme insatisfaisante, je vais te faire bobo. Et ce qui est excitant avec les vampires, c'est que quoi que je fasse, tu ne pourras pas succomber à l'ampleur de tes blessures, comme tu es immortel. Tu seras donc obligé de subir la douleur, sans pouvoir rien faire, sauf si bien sûr je me retourne contraint de suspendre la séance de travail pour une quelconque raison, et de te planter un pieu dans le cœur. Donc, première question. Qui es-tu?

— Va te faire foutre, crache le type, dont les yeux habillent une haine soudaine.

— Mauvaise réponse. Si décevant pour une question si facile.

Vildred lacère alors le torse du vampire avec sa dague d'un geste habitué et bien définit, qui se met à hurler de douleur. Du sang coule alors avec abondance de la plaie, qui je sais ne cicatrisera pas comme dans ses veines coule de l'eau bénite.

— On va recommencer. Qui es-tu? Le ton du Chasseur devient alors plus ferme, plus tranchant.

Son regard est dénué de toute forme d'humanité.

Je jette un coup d'œil vers Isaac. Il assiste à la scène calmement, attentif, un peu à l'écart, les bras croisés sur sa poitrine. Il ne semble pas plus que ça touché par la scène, trouvant visiblement déjà le temps long.

Le vampire ne répond toujours pas, pleurnichant.

— J'ai tout mon temps, déclare Vildred, en continuant de lacérer le torse de sa cible, comme un jouet qu'il taillerait.

Les cris s'intensifient, à mesure que les plaies se multiplient.

Mais, le vampire n'en démord pas. Il ne répond à aucune des questions du Chasseur, serrent les dents douleur.

— Pitié! Regarde toi! Tu n'avais pas l'air autant abattu quand tu t'es attaquée à une jeune fille sans défense.

Sans défense, sans défense.. mouais...j'ai un très bon coup de pieds, je trouve...!

— ...Qu'est-ce que tu prévoyais de faire? Abuser d'elle avant de la livrer à ton chef? Poursuit le Chasseur.

Le type ne réplique toujours pas. Il pleurniche comme un enfant et alterne des cris de douleur avec des grognements.

— Arrête! Parvient-il à articuler, le torse dorénavant en sang et brûlé par l'eau bénite.

— C'est ce que tu fais quand elle te l'a demandé, quand tu t'es attaqué à elle? Tonne le Chasseur en continuant de lacérer les surfaces restantes de sa peau.

Vildred commence à légèrement perdre patience.

Il se lève, pose le couteau et se dirige vers la fenêtre.

Le vampire comprends alors ce qu'il va se passer.

— Non...gémit-il impuissant.

Le Chasseur entrouvre d'un coup sec les rideaux, illuminant la pièce des rayons du soleil.

Le vampire se met à hurler des cris encore plus déchirant qui me font véritablement froid dans le dos. Ses plaies se mettent à brûler face aux rayons. Ses appels à l'aide sont vains face à l'inhumanité de Vildred, qui n'arrêtera pas son travail avant d'avoir eu les réponses à ses questions.

Je sais que pour les vampires le soleil est la pire torture qu'il soit. La douleur est inestimable, je l'ai lu dans un livre. Appartement, ils ont l'impression de se consumer de l'intérieur.

— Arrête...! Arrête...! Je vais parler...! Souffle enfin mon agresseur en suffoquant.

Vildred referme les rideaux et se rassoit en face de sa cible, ne détachant pas ses yeux de lui. Il lui accorde un regard dédaigneux méprisant.

— Brave chauve-souris.

Il hausse les sourcils en sa direction, lui informant qu'il attend qu'il parle. Le vampire reprend son souffle et comme à se livrer.

— Je m'appelle Oscar. Je suis vampire depuis quelques mois seulement, tente-t-il d'articuler en crachant du sang.

— Qui t'as employé? Tonne son ravisseur.

Oscar ne répond pas. Il semble tirailler a l'idée de balancer son maître.

Vildred se relève subitement, et s'apprête à tirer de nouveau les rideaux quand sa cible l'interrompt.

— C'est Stan...! C'est Stan...! Halète-t-il complètement paralyser par la peur de devoir subir une torture supplémentaire.

Le Chasseur hausse un sourcil, surpris.

— Stan envoie donc ses nouvelles recrues pour faire le salle boulot? Pas étonnant que les résultats soit pitoyable, s'esclaffe Vildred en se tournant vers Isaac qui lui adresse un petit sourire en réaction.

— Il ne s'est jamais mouillé les mains pour rien, lui, de toute façon, relève le loup-garou.

— Je n'ai jamais aimé les vampires. Aucune bravoure, aucun courage, que des chochottes, articule Vildred avec dédain.

— Qu'est-ce qu'il veut? Demande alors Isaac en s'avançant vers Oscar.

— Votre pétasse, crache le type en me désignant du menton.

Isaac qui était jusque-là resté calme, le frappe alors brutalement au visage, dans un élan d'impulsion que je n'avais pas vu venir et qui me fait sursauter.

— Tu lui manque encore une fois de respect devant moi et je peux t'assurer que je serais encore moins patient que Vildred, tonne avec autorité le loup-garou, qui semble commencer à s'irrité par l'insolence du jeune vampire.

L'atmosphère devient alors de plus en plus électrique. Je me remets à frissonner davantage.

Vildred plisse les yeux.

— Pourquoi Stan veut Linda? Est-ce que ça a un rapport avec Arabella Johnson?

Le vampire ne répond pas et détourne son regard, continuant de cracher du sang.

— Il commence à me gonfler, lâche Isaac, se dirigeant vers la fenêtre pour faire à son tour rentrer la lumière, en tirant d'un coup sec et impulsif les rideaux.

Le vampire reprend de plus bel ses hurlements de torture et de détresse, et supplie de nouveau des deux hommes d'arrêter son calvaire.

Isaac referme le rideau après des secondes interminables de hurlements, et se livre à quelques pas nerveux et agacés dans la pièce autour du vampire, qui tarde à donner ses réponses.

— Pourquoi Stan a manipulé Bella? Répète-t-il.

— Vous êtes complètement à côté de la plaque. Il ne la manipule pas. C'est elle qui est venue le supplier son aide. Comme au début il n'a pas voulu elle s'est rabattu sur son pote Straze. Elle se le tape pour s'attirer ses faveurs...!

Vildred et Isaac se fige. Il s'échange un regard interloqué, bouche bée.

— Attends...quoi? Pourquoi Bella a besoin de l'aide des vampires? Demande Vildred, posant de nouveau ses yeux violets sur sa cible.

— Je ne sais pas...! Ils ne me mettes pas dans la confidence! Je ne fais pas encore vraiment partie de leur clan, et ce qu'ils m'ont demandé servait justement à confirmer ma place chez eux! Je le jure...! S'exclame le jeune vampire.

— Voyez-vous ça. Stan et Straze se débrouille pour garder secret leur petites manigances, articule le Chasseur avec dédain.

Vildred se lève et s'apprête à tirer de nouveau les rideaux quand la sonnerie de la porte d'entrée se met à retentir, l'interrompant dans son élan.

Oscar reprend alors son souffle, tout en continuant de gémir de douleur.

Le Chasseur saisit son téléphone pour accéder à la caméra qui filme devant la porte d'entrée de son appartement.

— Merde...C'est Laura, souffle-t-il.

— Elle a dû nous entendre, lâche Isaac.

— Je vais me débrouiller pour la faire partir, réplique le Chasseur en ouvrant la porte de sa salle de torture.

Je reste alors seule avec Isaac et le vampire, agonisant. On ne perçoit alors plus aucune surface de sa peau. Elle est recouverte de plaie, de brûlure et de sang.

La scène a l'air d'un véritable calvaire.

Je sais que Vildred avait des manières peu conventionnelles de pratiquer, mais, je n'avais pas imaginé une scène comme celle-ci.

Et, le plus terrifiant, c'est que je suis persuadée que tout cela n'est qu'un échauffement pour lui et qu'il peut faire bien pire.

Pour la première fois, je vois son véritable visage.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro