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Chapitre 2

Nerveuse, je patiente depuis déjà une dizaine de minutes au Cafe Beignet de la très célèbre Royal Street.

Je suis arrivée en avance pour avoir le temps de me familiariser à l'endroit, afin d'envisager un plan si jamais Nathanaël et son amie tente quelque chose contre moi.

Royal Street est magnifique. Les couleurs vivent des bâtiments et l'architecture très particulière lui apporte un côté exotique fortement dépaysant. Ici, les passants parlent et rient forts. Il y a un climat festif omniprésent. Cependant, même si je sais qu'en temps normal c'est le genre d'endroit qui m'aurait réellement plu, je ne suis pas du tout dans l'ambiance. Je fixe l'heure défiler sur mon téléphone, ainsi que l'aiguille se diriger sur le chiffre deux. Il est presque quatorze heures pile, et le soleil est à son zénith. Il fait si chaud que j'essuie mon frond humide toutes les minutes.

...Jusqu'au moment où je vois deux personnes se diriger vers moi: Nathanaël ainsi qu'une jeune femme très atypique.

Elle est grande, fine, type mannequin, avec de longs cheveux bruns qui établissent un contraste notable avec sa peau très blanche et de grands yeux noirs. Elle porte un pantalon à motif militaire kaki ainsi qu'un top à bretelles noir uni. Ses yeux sont maquillés de façon assez simple mais sophistiquée à la fois. Un trait d'eye liner noir accentue la forme amande de ses yeux surplombés de longs cils.

Elle est tatouée sur le dos de la main, d'un ovale avec une barre au milieu. Je me remarque très rapidement que Nathanaël a le même au même endroit.

Ce dernier porte un pull marron relativement usagés, ainsi qu'un pantalon un peu plus foncé simple. Ses cheveux châtains et bouclés ne sont pas vraiment coiffés, mais ce n'est pas dérangeant.

— Bonjour, je lance alors, un peu intimidée.

— Salut Linda. Je te présente Laura Moretti, elle travaille comme moi et Vildred à l'Enclave. Je vais t'expliquer en suivant ce que c'est, déclare-t-il en lisant dans mes yeux une multitude de questions.

— C'est incroyable comme tu lui ressembles! S'exclame-t-elle en m'adressant un grand sourire qui me détend immédiatement.

J'en déduis à son nom qu'elle doit avoir des origines italiennes, mais elle ne semble avoir aucun accent, hormis celui du Sud.

— Arabella Johnson, c'est ça? Je réplique alors.

Les deux protagonistes s'assoient à ma table sans me quitter une seconde de leurs yeux ébahis.

— Est-ce que tu la connais? Me demande immédiatement Nathanaël.

Je secoue la tête.

— Non, pas du tout. On m'a seulement appelée deux fois par son nom depuis que je suis arrivée il y a vingt-quatre heures à La Nouvelle Orléans.

— Donc, tu n'es pas d'ici? Me demande-t-il.

Je secoue la tête.

— Je viens de la baie des Hamptons, à New-York, je précise alors.

La fille me fixe attentivement de haut en bas.

— Vous êtes des copies conformes, c'est très déstabilisant. Mais, tu as l'air tout de même beaucoup moins arrogante et prétentieuse, relève alors Laura.

Je laisse échapper un petit rire gêné.

Les deux femmes étaient-elles en froid? Du moins, Laura ne semblait pas l'apprécier.

— Bella a disparu depuis près d'un mois. Nous avons aucune nouvelle d'elle et sommes très inquiet, et sa famille encore plus, déclare Nathanaël.

Je fronce les sourcils.

— Sa famille?

— Bella est l'aînée de la famille de l'Alpha d'une meute de loup-garous. Elle en est l'héritière. Les enjeux sont de taille. Nous sommes à sa recherche depuis quelques semaines mais cela n'a rien donné. Sa famille a souhaité pour le moment garder sa disparition secrète pour ne pas ébruiter leur situation très compliqué. Une meute sans héritier, ça peut attirer la malhonnêteté des loups-garous opportunistes.

Ça en fait déjà trop pour moi. J'écarquille les yeux et tente de garder néanmoins les idées claires pour ne pas m'embrouiller sur ce qu'il vient de me dire.

— Des loups-garous? Je murmure.

— Tu es une humaine, Linda? Me demande Laura en plissant les yeux.

Une chose est sure c'est qu'elle a l'air très à l'aise, sociale et dynamique. Son débit est extrêmement rapide, et elle parle avec les gestes. Elle est très expressive et c'est assez drôle à voir.

Pour le moment, les deux me mettaient en l'aise, ce qu'il n'avait pas été le cas du mystérieux et ténébreux Vildred.

— A priori, c'est ce que je suis, comme je pensais jusque-là que tout le monde en était.

Nathanaël se redresse au niveau de la table et avance son buste délicatement pour fixer ma main.

— Elle n'a pas de marque sur le poignet, c'est donc qu'elle a vécu chez les humains. C'est ce que Vildred voulait vérifier quand il te l'a saisi hier, parce que normalement, les humains ne résistent pas à l'hypnose. Les surnaturels si, relève-t-il, en se tournant vers moi.

— Donc, attendez. Il y a des vampires, des loups garous, des gens avec des pouvoirs..,et tout cela en plein cœur de La Nouvelle Orléans? Je récapitule totalement ébahie.

— Les sorciers vivent dans le Quartier Français, parce qu'ils arrivent à passer inaperçu. Les loups-garous résident en dehors de la ville, dans les marais qu'on appelle les Bayous, et les Vampires à Seventh Ward. Il y a d'autres créatures, mais ce sont celles que tu rencontreras le plus à La Nouvelles Orléans, m'informe Laura.

— C'est juste...dingue...! Je souffle alors, au bord de l'évanouissement.

— Donc, si Linda n'a pas réagi à l'hypnose c'est qu'elle est surnaturelle...Mais quoi? Murmure-t-il.

— Il faut la ramener à l'enclave. Vildred a parlé d'elle à tout le monde, et insiste pour qu'Isaac la voit, s'enthousiaste Laura, dans un élan de dynamisme débordant.

Je freine néanmoins la jeune femme.

— Attentez...! Tout va trop vite. Qu'est-ce que c'est que l'Enclave et qui est cet « Isaac »?

— Isaac Peterson est le numéro deux qui dirige l'enclave. Notre supérieur on va dire, même si ça fait bizarre de dire ça comme on est tous amis et qu'il a le même âge que nous, s'eclaffe Laura.

— L'Enclave a été fondée il y a soixante-dix ans par certains surnaturels dans le but de créer un intermédiaire entre humains et Surnaturels, m'informe Nathanaël sur un ton plus sérieux.

Laura acquiesce et prend le relais.

— Quand on a des vampires assoiffés de sang et des loups-garous incontrôlables qui peuplent une ville aussi fréquentée et touristes que La Nouvelle Orléans, il faut bien une instance pour poser les limites du Surnaturel. L'Enclave communique donc les obligations, les droits et les interdictions pour chacun de nous. Par exemple, les vampires n'ont pas le droit d'attaquer les humains. Ils peuvent en revanche boire leur sang s'il sont consentants, ou acheter des poches fournies pas la ville. Les sorciers sont discrets donc à part utiliser la magie dans des lieux publics, ils ont à peu près tous les droits. Les loups-garous sont jugés cependant trop incontrôlables pour pouvoir résider dans la ville. Ils ont le droit de s'y rendre sauf le jour de la pleine lune. Mais, ils sont généralement pas les bienvenus. Aucun n'a le droit d'y vivre.

— A ce point-là? Je relève alors, étonné par cette hiérarchie entre les espèces.

La jeune femme hoche la tête avant de continuer ses explications.

— Les loups-garous ne sont pas aimés ici. Ils causent beaucoup de dégâts humains et matériels durant leur transformation. Contrairement aux autres espèces, ils peuvent perdre toute leur conscience et leur contrôle à la pleine lune. Un vampire peut canaliser ses pulsions, mais pas un loups-garous qui perd toute forme d'humanité lors de sa transformation, en plus d'en avoir aucun souvenir à son réveil, poursuit Laura.

— L'Enclave communique avec le maire de la ville. Les lois sont décidées en collaboration avec lui. En échange, il s'engage à ne pas lancer d'attaque contre nous, excepté pour de la légitime défense, continue Nathanaël.

Je plisse les yeux, attentive à tout ce que me livrent les deux étranges personnages.

— Donc, ce sont des surnaturels qui composent l'Enclave?

— Il y en a de tous types. Généralement ce sont des surnaturels qui ont coupés les ponts avec les leurs, parce qu'on est généralement pas très aimés pour ce qu'on fait. Certains prennent cela comme une trahison de notre parce qu'on est en réalité un peu la police du Surnaturel. On s'efforce donc qu'humains et créatures vivent en paix à la Nouvelles Orléans, en tenant secret notre existence. C'est pour cela que les sorciers ont pour obligation d'effacer les souvenirs des humains qui auraient assisté à une manifestation surnaturelle.

J'essaie de récapituler tout dans ma tête, mais j'ai bien trop de questions qui me trottent à l'intérieur pour avoir les idées claires.

J'ignore encore quelles créatures sont mes deux interlocuteurs. Par prudence, je préfère attendre qu'eux m'en parle. Je ne sais pas si c'est malvenu de poser la question.

Laura se redresse et avance ses épaules vers moi en plongeant son regard ténébreux et intense dans mes yeux.

— Linda, écoute. Je sais que ça fait beaucoup d'informations étrange en vingt-quatre heures, mais il semble que tu sois mêlée bien plus qu'on le pense à Arabella. Tu lui ressembles exactement et tu résistes à l'hypnose...

— Je n'ai pas été adoptée et je n'ai ni jumelle ou frère et sœur. Je ne vois pas ce qui pourrait me lier à cette fille que je n'ai jamais vu de ma vie.

— Alors, vient visiter l'Enclave. Peut-être que nous pourront trouver ce qui te lie a elle et peut-être même la retrouver avec ton aide. Tu veux savoir qui tu es vraiment? Insiste la jeune femme.

Sa proposition est dangereusement tentante. Je sais aussi qu'elle n'est pas sans risque. Si les deux personnages semblent amicaux et chaleureux, ce pourrait être qu'une façade. Mais, je suis bien trop piquée par ma curiosité qui me souffle de suivre Laura.

Nathanaël semble lire dans mes yeux mes doutes et mon inquiétude.

— Nous ne te voulons aucun mal, Linda. Nous ne sommes pas là pour te mentir ni se servir de toi. Nous voulons juste apprendre à te connaître et comprendre tout cela. Est-ce que tu comprends? Renchérit-il doucement.

— D'accord, je lâche alors.

— D'accord, quoi...? Relève Laura les yeux brillants d'excitation, en attendant que je lui livre clairement ma réponse.

— Je veux bien venir avec vous.

Laura saute de joie sur place.

— C'est génial...! Allons-y tout de suite, s'emballe-t-elle, commençant déjà à se lever.

Je la freine de nouveau un peu dans son enthousiasme.

— Attentez. Je suis serveuse dans un restaurant et c'est mon premier jour. Je dois y être dans une heure, je me souviens subitement.

— Pas de problème. Tu n'as qu'à passer demain matin. Nathanaël te filera l'adresse! Me propose la jeune femme, un grand sourire aux lèvres.

Je hoche la tête et acquiesce.

— Merci.

— On fait comme ça, Linda. Passe une bonne fin de journée, conclut Nathanaël en se levant à son tour.

Je salue les deux surnaturels qui ils se volatilisent très rapidement, me laissant de nouveau seule.

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