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Chapitre 127

Bella m'a répondu.

Un message court mais qui contenait les informations principales.

Une date, une heure, un lieu.

Elle m'a donné rendez-vous, un soir prochain, dans un vieux diner, à Laplace, une ville plutôt sécure de ce que je sais, à l'extérieur de la ville. J'ai accepté directement.

Mais, il reste encore quelques obstacles dont il faut s'occuper. Je ne veux pas partir de nouveau en douce. Et pour se faire, il me faut une excuse pour convaincre Isaac et Vildred d'une éventuelle excursion, sans eux, sans leur préciser que je vais rejoindre Bella. Ils veulent tous les deux la torturer pour qu'elle leur révèle des informations. Moi, je ne veux pas de ça. Je veux qu'on trouve tous un terrain d'entente, et je préfère pour le moment établir une communication seule avec Bella. Ça a été trop dur de mettre la main sur elle, donc je ne veux pas la faire fuir en accompagnant avec moi Isaac et Vildred. Parce que je le sais, si je leur dis que je vais voir Bella, ils m'obligeront à y aller avec eux, ce qui la fera fuir, comme elle m'a demandé de venir seule.

Donc, en dernier recours, je me suis tournée vers Stan. Il est le seul à savoir que j'envisage de rencontrer Bella, il est donc le seul à pouvoir m'aider. Et quand on est le chef de l'unique bande de vampire de la ville, on a beaucoup de ressource. C'est donc un allié inespéré.

Je lui ai ainsi expliqué la situation, et il m'a proposé une solution. Il demande à Isaac et Vildred que je m'entretienne seule avec ses vampires pour les rencontrer dans le cadre de l'alliance. Chose qu'il a fait. Isaac et Vildred ont bien évidemment demandé pourquoi eux n'étaient pas conviés. Et, Stan leur a répondu que comme j'étais la principale concernée, il voulait que je rencontre d'abord seule le reste de son camp, avant d'organiser une rencontre plus élargie. Les deux garçons ont grommelé, mais ils savent qu'ils ne peuvent pas vraiment trop s'opposer à ce que Stan demande, notamment quand j'appuie sa requête. Je leur ai dit que je voulais pour le moment rencontrer seule les vampires. Et aussi étrange que cela puisse paraître, c'est passé.

Mais, Isaac reste très anxieux de me laisser à Stan, qui doit bientôt venir me chercher. J'essaie tant que je peux de le rassurer.

Laura se son côté, après réflexion a finalement décidé de rester dans l'alliance. Elle se sent redevable envers Isaac qui l'a aidé depuis tant d'années depuis sa transformation. Elle prétend que c'est maintenant à elle de lui venir en aide.

Mais, du coup, la venue de Stan, ce soir, à la maison nous plonge dans une atmosphère vraiment très étrange. Isaac est nerveux, Laura blasée, et Vildred comme à son habitude, sans émotion. Mais, de toute évidence, la venue du vampire n'est pas bien vue par la moitié des résidants de la maison.

J'attends dans le salon, avec Isaac, enfilant une écharpe par dessus ma veste pour ne pas avoir froid dehors. Vildred est assis dans un fauteuil plus loin, lisant un bouquin, silencieusement au coin du feu.

— J'aime pas cette situation, grommelle Isaac, en m'aidant à enfiler mon écharpe comme si j'étais une enfant en difficulté.

Je lui adresse alors un sourire rassurant.

— Je suis en sécurité avec Stan. Il ne va rien m'arriver.

Le jeune homme hausse les épaules en fronçant les sourcils, dubitatif.

— Ça, on ne peut pas en être sûrs.

Je pose alors mes mains sur ses épaules, plongeant mon regard dans ses beaux yeux ambrés.

— Isaac. On a passé une alliance avec les vampires. S'ils voulaient m'enlever, ils auraient saisi l'opportunité bien avant cela. Et, ils l'ont eu quand je suis allée leur rendre visite. Alors, ne te tracasse pas.

Le jeune homme se montre encore douteux. Il est inquiet, ça se voit, mais au fond, je trouve ça mignon. Il finit par hocher à contre-cœur la tête.

— Je reste joignable par téléphone. Tiens-moi au courant de l'avancée. Si tu perçois le moindre truc bizarre...

Je lui adresse un autre sourire et fais glisser jusqu'en haut la fermeture éclaire de ma veste.

— ...Je te préviens, je l'interromps alors, en terminant sa phrase.

Vildred m'interpelle alors, et me demande de venir, restant lui, bien enfoncé dans son fauteuil, je me détache d'Isaac, pousse un soupire, lève les yeux au ciel et finit par rejoindre le Chasseur.

Il me tend alors une bague ancienne.

Je lève un sourcil, surprise et intriguée.

— Qu'est-ce que c'est ?

— Un talisman qui contre les effets du soleil. Tu donneras à ton nouveau pote, me répond-il sans détacher son regard de son bouquin.

Je plisse les yeux.

— C'est lui qui te l'a demandé ?

— En preuve de fidélité.

— Et comment tu te l'aies procurée ?

Très bonne question.

Vildred esquisse alors un petit sourire ténébreux, et laisse volontairement un petit silence s'interposer avant de répondre.

— En me montrant persuasif auprès d'une sorcière.

Je pousse alors un soupir et lève un sourcil.

— Ne me dis pas que tu as encore utilisé tes techniques de chantage ? je souffle alors.

— Je te dis juste que j'ai été persuasif, me répond-il, volontairement évasivement, en arborant un sourire encore plus provoquant.

Je lève les yeux au ciel et lui arrache la bague des mains.

— De toute façon je ne veux pas savoir, je rétorque sèchement en le fusillant du regard.

À ce moment, quelqu'un frappe à la porte.

— Ce doit être lui, déclare le loup-garou, les bras croisé, visiblement sur la défensive.

Je me dirige alors vers la porte d'entrée pour ouvrir.

Stan est là, et il attend, toujours sombrement et élégamment habillé.

— Mademoiselle Johnson. Êtes-vous prête ? me demande-t-il.

— On ne peut plus prête, je déclare, en m'apprêtant à partir.

Isaac vient alors de placer à côté de moi, au moment où je vais franchir le pas de la porte.

— Tu tentes un seul truc contre elle, je te jure que massacre tous tes vampires, articule-t-il froidement, en lançant au leader un regard sombre et défiant.

Stan hausse un sourcil, ne rentrant pas dans le jeu défiant de son interlocuteur.

— Mademoiselle Johnson ne peut pas se trouver entre de meilleurs mains. Il ne lui arrivera rien, affirme-t-il très calmement, avec certitude.

— Il y a bien intérêt. Ne lui fais prendre aucun risque. C'est déjà assez comme ça.

Je tends alors à Stan la bague que Vildred a récupéré.

— Ce que Vildred vous devait, je déclare.

Stan enfile le bijou et un sentiment de puissance habille alors ses yeux sombres.

— Eh bien, il faut croire que pour le moment vous avez rempli votre part du marché, réplique-t-il, un petit sourire ténébreux au coin des lèvres.

— Tâche de remplir la tienne, Stan, alors, rétorque froidement le loup-garou, le regard presque menaçant.

— Les vampires ne sont plus à craindre, pour vous. Utilise cette énergie pour l'Enclave, Isaac. On y va ? poursuit-il en se tournant vers moi.

Je hoche la tête, et exécute un dernier signe de la main au loup-garou. Ce dernier pointe du doigt discrètement son téléphone pour me signaler de garder contact. Je lui adresse un sourire pour le rassurer et nous voilà partis.

Je monte à l'avant d'un break noir, et m'assois confortablement sur le fauteuil rembourré. La voiture est très luxueuse. Et ce n'est pas étonnant venant d'un des plus influents hommes d'affaire des sous-terrains de la ville.

Il démarre et nous voilà en route vers Laplace. Je regarde alors le paysage nocturne défiler, un peu pensive, pendant que Stan conduit.

Je saisis tout de suite et discrètement mon téléphone pour envoyer un message à Isaac.

— Vous pouvez rassurer votre petit ami et laisser de côté votre téléphone, Mademoiselle Johnson. Je ne prévois pas de vous enlever, déclare-t-il.

Je range l'appareil dans ma poche et me tourne vers lui, pour le dévisager.

— Pourtant, après tout ce que vous avez fait, ses craintes sont légitimes, je rétorque froidement.

— Ne soyez pas binaires. Votre cher et tendre a quand même tué certains de mes compagnons et torturé d'autres. Vous voyez, les méchants ne sont pas les mêmes selon le côté dont vous vous placez, répond calmement le vampire, sans quitter la route du regard.

Je me redresse et fronce les sourcils, dubitative. Il subsiste une question à tout cela.

— Est-ce que je veux réellement vous faire confiance ?

Stan pose enfin un regard sur moi.

— Est-ce que moi, je peux vous faire confiance ?

Je hausse les épaules.

— Je pense que vous avez la réponse, je rétorque.

Stan lève un sourcil.

— Votre compagnon n'a pas l'air aussi optimiste que vous.

Je croise les bras sur ma poitrine.

— Disons que l'annonce de l'alliance n'a pas fait que des enjoués.

Le vampire laisse échapper un petit ricanement, presque inaudible.

— Dois-je interpréter que de votre côté, votre alliance ne se résume pas à Vildred et Isaac ? me demande-t-il, en plongeant son regard ténébreux dans le mien

Je me redresse davantage et le fixe plus audacieusement.

— Vous souhaitez savoir si Laura fait partie du jeu ? je réplique, en levant un sourcil.

Stan interrompt le contact visuel pour diriger de nouveau son regard vers la route. Il me répond au bout de quelques secondes de silence.

— Il m'est important de connaître ceux que je dois protéger ou éliminer.

Je laisse échapper un petit ricanement et lève les yeux au ciel.

— Vous comme moi savons très bien que vous n'éliminerez pas Laura, qu'elle soit dans votre camp ou contre vous, je rétorque.

Stan lève un sourcil.

— Vous n'avez pas répondu à ma question.

Je m'adosse nonchalamment contre le dossier rembourré du siège avant et fixe le paysage assombri défiler.

— Nous sommes pour le moment cinq. Vildred, Isaac, Laura, moi, et Parker. Mon cousin.

— Mmmh. Je vois que vous avez déjà essayé de révéler votre identité à votre famille, réplique-t-il.

— J'y ai été contrainte, le concernant. Mais, c'est le seul, je me défends alors.

— Ce n'était pas un reproche. Plus vous aurez d'alliés, plus vous pourrez vous défendre face à l'Enclave, déclare le chef des vampires.

— On est d'accord sur ça.

— Que comptez-vous dire à Bella ? Vous savez que c'est une effrontée ? Elle est indomptable, il est difficile d'obtenir quelque chose d'elle.

— Ne vous en faites pas. Je sais exactement ce qui la poussera à m'aider.

— Ne soyez pas trop sûre de vous, Mademoiselle Johnson. Bien que Bella ait été formée par l'Enclave pour répondre aux ordres, elle est en réalité totalement imprévisible.

Et je le sais. Je ne prends pas la situation à la légère. Je suis consciente qu'il ne sera pas aisé de la faire parler. Mais, j'ai quelques atouts.

— Vous l'avez connu pendant des mois. Comment était-elle ? je le questionne alors.

Stan pousse un léger soupire et se plonge dans ses souvenirs, avant de répondre.

— C'est une survivante, cela n'en fait aucun doute. Mais, elle est bien plus que ça. Elle est autant victime que fautive. Elle sait parfaitement user de ses charmes et de manipuler pour atteindre ses objectifs. Méfiez-vous d'elle. Ce sera l'unique conseil que je pourrai vous donner.

Je déglutit, pensive.

— Pourtant, il fut un temps où vous l'avez prise sous votre protection.

Stan hausse un sourcil et m'adresse un regard mystérieux.

— Cela ne veut pas dire que je lui faisais confiance. Bella est prête à tout pour s'attribuer la clémence de l'Enclave, même à trahir ses alliés.

Je fronce les sourcils, un peu dubitative.

— Vous pensez qu'elle n'en est jamais vraiment sorti ?

Stan hausse légèrement ses larges épaules.

— Je pense qu'elle y reste attachée. Vous savez, elle a été formatée durant toute son enfance et une partie de son adolescence, dans le but qu'on lui bourre le crâne pour faire d'elle le parfait exécutant d'ordres. C'est une machine formée par l'Enclave pour exécuter à la perfection ses demandes. Elle a été crée pour cela, c'est un soldat, une machine.

— Un formatage qui n'a visiblement pas fonctionné jusqu'au bout, si elle a réussi à s'enfuir, je relève alors.

— Je ne suis pas un professionnel de la psychologie humaine, mais quand on vous a élevé dans le but de servir une cause, il est rare que vous en détachiez complètement. Une partie d'elle la reliera toujours à l'Enclave. Son cerveau a été formaté pour exécuter leur ordres. Et quand on est formaté à ce point, on peut peut-être s'enfuir, mais pas se retourner contre son créateur. Son esprit ne lui permettra pas.

Je fronce les sourcils et secoue la tête. Ce n'est que son avis. Il est possible qu'il se trompe. Il projette ses craintes.

— Vous êtes pessimiste.

Stan exécute un bref mouvement latéral de tête.

— Non, je suis réaliste. Et vous, vous ne l'êtes pas parce que vous continuez à espérer que vous pourrez faire d'elle une alliée. Et cela, est une utopie qui vous jouera bien des tours, rétorque Stan, en plantant un regard assuré dans mes yeux.

Il arrête alors la voiture prêt d'un café situé sur le bord de la nationale qu'on empruntait jusqu'alors. Je me tourne vers lui, le cœur battant.

— On est arrivé ?

— Bienvenue à Laplace.

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