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Chapitre 120

Après, une douche pas trop chaude, je sors, enroule mes cheveux mouillés dans une serviette propre, et mon corps dans une autre, et guette mon reflet dans la glace. Je n'ai pas trop de cernes, je parais plutôt en forme. Après avoir libérer des toxines toutes la nuit, ça me fait du bien de me sentir propre.

J'enfile des sous-vêtements, un jean, et un débardeur court, pour laisser ma blessure apparente, afin de plus facilement la soigner, et l'examiner. Je saisis un peigne et démêle mes cheveux essorés, pensive. Une fois terminé, je retourne dans ma chambre, à la recherche d'une pince à cheveux pour les relever, le temps que je désinfecte ma plaie. J'entrouvre alors rapidement la porte et bute contre toute attente sur Isaac qui s'apprêtait à toquer.

— Doucement, petite louve. Pas de mouvement brusque quand on est blessée, me sourit-il me posant délicatement sa main sur mon ma hanche pour me rattraper dans mon déséquilibre.

Je frisonne face à son contact et sourit devant le surnom qu'il vient de me donner. Je lève les yeux et le menton vers son visage, sans m'éloigner de lui, tout proche dans cette salle de bain étroite.

— Je ne savais pas qu'il y avait des mouvements interdits, Monsieur Peterson. Lesquels sont-ils ? je réplique d'un ton minaudier.

— Ceux qui peuvent abîmer ce petit corps. Il a déjà assez souffert comme ça, réplique-t-il en pinçant délicatement avec ses doigts une petite mèche de mes cheveux.

— Je vais faire attention, je lui souris alors,

Il sort à cet instant un téléphone et me le met devant les yeux.

— Nouveau portable.

Je récupère l'engin, soulagée.

— Oh merci. Le mien est partie en fumée, le jour où on s'est fait enlevé.

Ou plutôt il s'est fait écraser par le pied de Vildred. Mais, c'était pour la bonne cause.

Isaac hausse un sourcil.

— Alors, fais-en bon usage.

Je récupère ma pince à cheveux, relève ma masse capillaire pour avoir le visage dégagé, et pianote alors sur l'appareil, pour y vérifier que les numéros de téléphone ont déjà bien été rentrés. Et la réponse est non, visiblement. Il est complètement vierge.

Je lève les yeux vers Isaac, pour le lui faire remarquer.

— Il n'y a aucun numéro à l'intérieur.

Isaac s'approche alors de moi, incline sa tête, et me transperce de son beau regard ambrés et séduisant.

— C'est une manière de me demander mon numéro de téléphone, Mademoiselle Johnson ?

Je souris de nouveau et hausse les sourcils, en pinçant légèrement et de façon espiègle mes lèvres, me prêtant au jeu qu'il semble me proposer.

— Et, ça vous dérange ?

Isaac ouvre ma pince pour détacher mes cheveux. D'un geste de main délicat, il les remet brièvement en forme. Je le laisse faire. Il hausse ensuite les épaules et fait mine d'hésiter.

— Pas vraiment. Vous êtes une jolie fille, réplique-t-il en me contemplant.

J'aime ce regard. Ce regard admiratif, qu'un homme pose sur une femme qui lui plaît. Isaac a un côté séducteur très intimidant, quand il n'est pas froid et ronchon. J'ai parfois du mal à le regarder dans les yeux. Pourtant, ces derniers sont si beaux.

Je lui tends l'appareil et il pianote pendant quelques secondes, le temps d'y enregistrer son numéro. Puis, il repose ses yeux sur moi, et me rend mon téléphone.

— Une autre demande ?

Je dirige mon regard vers ma blessure.

— Tu veux bien m'aider pour les soins ?

Isaac ne se fait pas prier.

On se dirige de nouveau vers la salle de bain. Il se lave les mains et récupère un antiseptique qu'il verse sur un coton propre. Il plante alors son regard dans mes yeux.

— Je peux ?

Je hoche silencieusement la tête. Il pose sa main gauche délicatement sur ma taille et désinfecte la plaie de l'autre. Ça picote un peu, ce qui me fait frémir, mais sa sensation de la main d'Isaac contre ma peau nue accapare en réalité toute mon attention. Je dois avouer que j'aime quand il a une main posée sur moi. J'aime son contact, j'aime le sentir près de moi.

Il est très doux dans ses gestes, il prend soin de me faire le moins possible mal, ce que je trouve très séduisant. Une fois désinfectée, il m'applique un bandage pour couvrir la blessure et ainsi éviter les potentiels frottement dans la journée.

Je repense à ces derniers jours et frisonne alors.

— Tu crois vraiment qu'on peut s'en prendre à l'Enclave ? Ils sont puissants et nous très peu.

Isaac ne répond pas tout de suite. Il range ses produits, interrompant notre contact visuel.

— On trouvera une solution.

Sa réponse est un peu trop optimiste pour moi.

— Tu vas me dire que tout ira bien, qu'on y arrivera, mais tu sais très bien qu'ils n'auront aucune pitié pour nous, pour moi, pour toi. Ils prendront à toi, et je ne veux pas ça.

Isaac se redresse, et dirige de nouveau son regard au niveau de mes yeux. Il passe délicatement sa main dans mes cheveux, d'une manière rassurante, pour les positionner derrière mes épaules.

— Fuir n'est pas dans mes plans. Je ne peux pas être certains qu'ils ne nous arriveras rien, mais je peux te promettre que je leur ferai face jusqu'à la dernière seconde.

Je souris alors, sans détacher mon regard admiratif de son visage.

— Vous êtes un véritable héros Monsieur Peterson, je murmure un peu plus bas.

Isaac secoue la tête, et hausse un sourcil.

— Je ne suis pas un héros.

Je relève un peu plus le menton, pour me prendre dans son jeu de regard.

— Alors, qu'est-ce que tu es ?

— Terriblement en colère, me murmure-t-il à l'oreille.

Je joue avec le tissu de son teeshirt que je pince entre mes doigts.

— Mmh. Un loup-garou en colère, c'est plutôt difficile à canaliser.

— En effet.

Je me concentre alors sur un faux pli sur son torse que j'étire délicatement pour le remettre en forme. Ce n'est sans doute qu'un prétexte pour effleurer ses muscles. Paradoxalement, le voir en colère, pas contre moi, ne m'est pas désagréable. Il a les sourcils légèrement froncés, le visage un peu dur, les poings serrés, les muscles tendus qui se dessine plus que d'habitude. Quelque part, je trouve cela attirant.

— Est-ce qu'il y a quelque chose que je peux faire pour calmer le plus valeureux des spécimens ? je lui souris en plongeant de nouveau mon regard dans le sien.

Isaac hausse légèrement un sourcil, en me contemplant et, joue alors avec la bretelle de mon débardeur, qui a une fâcheuse tendance à s'échapper de mon épaule.

— Tu as quelques choses à me proposer ? murmure-t-il d'une voix douce qui m'ensorcelle de la meilleure des façons.

Je pose plus fermement mes deux mains sur son torse pour le pousser contre le lavabo. Isaac se laisse faire, peut-être par surprise, sans détacher des yeux ambrés des miens. Mes yeux descendent alors un peu plus bas, sur ses lèvres. Je pose les mienne dessus pour l'embrasser, maintenant mes mains sur lui, pour prendre un semblant de contrôle sur la situation.

Tendance qu'il inverse quasiment instantanément. Il m'attrape par les bras pour me positionner à mon tour dos contre le lavabo, pour m'y coincer. Il pose ses mains sur ma taille, tout en faisant attention à ne pas effleurer la blessure qui n'est pas si loin.

Je souris alors malicieusement.

— Je croyais qu'il ne fallait pas de mouvements brusques me concernant.

Isaac me rend mon sourire, et pose de nouveau ses lèvres sur les miennes pour poursuivre ce que j'avais commencé.

Sauf qu'à ce moment, une voix qui m'interpelle un peu plus loin, nous tire de notre moment. Vildred est rentré dans ma chambre, par chance, on est dans la salle de bain rattachée à cette dernière et la porte est poussée. Isaac se détache immédiatement de moi, passe sa main dans ses cheveux pour les remettre en forme et ouvre la porte pour s'en aller de la pièce, sans dire un mot au Chasseur, qui me fixe d'un regard appuyé, un sac de vêtement à son bras qu'il pose sur le lit.

— Oh, tu as fait vite, je lâche, essayant de cacher mon essoufflement évident, et en me dirigeant vers mes affaires.

— Non, pas particulièrement. Mais, quand on est occupé, le temps passe toujours plus vite, réplique-t-il en le transperçant de son regard analytique.

J'évite à tout prix ce dernier, et vide le sac de vêtements pour les accrocher dans la penderie.

— Isaac ne faisait que de soigner ma blessure.

Vildred continue de me fixer avec appui, prenant de tout évidence plaisir à me mettre mal à l'aise.

— Mmmh, de toute évidence. C'est pour cette raison que tes cheveux sont décoiffés.

Je lui adresse un sourire volontairement ironique pour lui faire comprendre que ses sous-entendus m'agacent, avant de changer volontairement de sujet.

— Ce n'est pas trop dangereux de se rendre à La Nouvelle Orléans ? je demande alors, évoquant le fait qu'il ait dû revenir chez lui.

— Pour toi oui, pour moi non. Je sais faire attention.

Je décide de prendre sur moi pour ne pas relever le nouveau sous-entendu évident qu'il vient de me faire et qui sonne comme un reproche, et continue de ranger mes affaires.

— C'est quoi le programme du reste de la journée ?

— On doit sortir dans la soirée avec Isaac pour récupérer quelques indices. Toi tu restes ici, tranche-t-il.

Je lève alors instantanément les yeux vers lui.

— C'est injuste ! Je veux venir ! je m'indigne alors, très loin d'être excitée par le programme qu'il m'impose.

Le chasseur lève les yeux au ciel.

— C'est ça. Après toutes les conneries que tu as faites lors de notre agréable séjour au Mexique, c'est une très bonne idée que tu accompagnes.

Je croise les bras sur ma poitrine, fixant mon interlocuteur avec agacement.

— Et qu'est-ce qu'en dit Isaac ?

— Il est visiblement autant d'accord que moi à propos de ton incompétence, parce que c'est lui qui a imposé que tu restes. Et ce n'est pas parce que tu te le tappes que tu le feras changer d'avis, réplique-t-il en me faisant une pichenette sur le nez.

Je lui flanque alors un coup assez brutal sur le torse pour lui adresser tout l'énervement qu'il fait naître en moi.

— Vous ne pouvez pas me laisser à l'écart de tout ça, alors que je suis la principale concernée, j'articule sèchement.

— Oh que si, on peut tout se permettre, je te l'assure. Mais, Laura restera avec toi. Vous avez qu'à faire des trucs de filles, vous maquiller, faire des cupcakes, parler de vos mecs. Je suis sûr que vous allez vous amuser comme deux petites folles.

Je croise les bras sur ma poitrine et toise mon interlocuteur d'un regard insolent.

— Et si je décide de ne pas me livrer à ce programme pitoyable ?

Le Chasseur exécute quelques pas rapide vers moi, pour me transpercer de son regard sans émotion, qui me fait tout de suite frissonner de la pire des manières.

— Je te conseille de faire exactement ce que je te dis. Et d'expérience, les personnes qui me désobéissent le regrette assez vite. Est-ce que c'est clair ? articule-t-il d'une manière si froide que je me pétrifie sur place.

Je ne réponds pas, continuant de soutenir son regard, avec désinvolture.

Vildred coupe le contact visuel et tourne les talons, franchissant le pas de la porte.

— Va te faire foutre, je murmure tout bas, les dents serrées.

— J'ai entendu, s'exclame-t-il, déjà parti.

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