Mélodie d'une vie
Des doigts glissent sur ces touches,
Si vite, le tempo s'écoule,
Produisant une complainte douce, harmonieuse,
En une première promesse orgueilleuse.
Quelques accords résonnent,
Liant avec justesse ces simples notes,
Une dextérité maîtrisée,
Se combine avec celle au bout de ces pieds.
L'atmosphère de volupté est créée,
Par ces inattendus piqués,
Entraînant une profonde douleur,
Et voilà que l'on passe en mineur!
Les temps et les accords deviennent plus complexe,
L'incompréhension, la remise en question,
Peut-être même, les premiers frissons,
Amènent les mauvais réflexes.
Maintenant, entrain de valser sous le carillon,
Mais comment arrêter cette stupide partition?
Une croche, deux croches,
Voir triples croches,
Et l'on s'accroche,
Sous cette dernière cloche...
Tonalité grave à l'horizon,
Plus question de jolis sons,
Laissez-moi gravir cette dernière octave,
Avant que l'on devienne tous,
Épave.
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