Quand j'avais repris ma conscience, j'avais demandé à ma mère où étaient mes amis, ce à quoi cette dernière me répondît qu'ils étaient en prison après qu'un certain Audran avait avoué qu'ils avaient profité du fait que j'étais ivre pour me droguer.

Mon cœur s'est littéralement brisé en mille morceaux, j'ai pu comprendre qu'ils étaient gentils avec moi juste pour pouvoir me manipuler.

Mais quand ma mère m'a annoncé que mon père s'est suicidé, après avoir souffert psychologiquement de mon passage à l'acte pendant l'été, de ma disparition, ainsi que de mon coma. J'ai fondu en larmes car j'avais compris que j'avais gâché ma vie et celle de mes proches.

J'étais persuadée que c'était la pire chose qui pouvait m'arriver, mais ma mère me prouva que j'avais tort en m'annonçant que mon immunité n'avait pas pu supporter les cigarettes que je fumais depuis l'année dernière en plus des drogues que j'ai consommées, et que j'avais un cancer phase terminale.

Hélas, les mots ne peuvent pas décrire ce que j'ai ressenti en ce moment, c'était comme si on enfonçait un couteau dans mon cœur à plusieurs reprises.

Après être sauvée du coma, les médecins m'ont donné un traitement à prendre afin de m'aider à mourir sans souffrir. Mais je savais que le fait de voir ce que mes proches avaient pu subir à cause de moi allait m'empêcher de mourir sans souffrir.

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Me voilà à fêter mon anniversaire après un mois de ce qui s'est passé, déscolarisée, et seule dans un hôpital avec ma mère traumatisée, et mes tumeurs, comptant ainsi les jours qui me restent avant de mourir.