Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre trente-et-un

Bonne lecture !

_________________________

Allô ?

Les joues rouges, Octavius sursauta presque. Sa chienne leva les yeux vers lui, mais se recoucha bien vite sur le sol. Il était toujours assis sur le banc, son téléphone à la main, et soudain il ne sut quoi dire.

Appeler Alex lui avait donné du courage. Mais à présent que la voix William résonnait de l'autre côté de la ligne, il se trouvait bien bête d'avoir composé le numéro sans réfléchir au préalable.

– Je.., hum, c'est moi. Octavius.

Oh.

Il avait l'air sincèrement surpris.

Je suis content que tu aies appelé. Ça va ?

C'était une question banale, qui ne demandait sans doute pas de réponse honnête, mais il répondit tout de même :

– Oui. Ça va. Je..., en fait j'appelai pour...

Puis en se rendant compte qu'il était ridicule, se décida :

– Tu es libre demain midi ? Ça te dirait d'aller déjeuner chez Blaize ?

Il y eut un petit silence, puis William répondit d'une voix légère :

Bien sûr. J'enverrai Sam faire ma ronde.

Il y avait comme un sourire dans sa voix, et Octavius se sentit soulagé. Pendant une seconde, il avait eu peur d'avoir mal compris ses intentions.

C'est un rendez-vous ?

Il s'étouffa presque, affreusement gêné. Ouvrant et fermant la bouche, il se sentit rougir de plus en plus.

– Je..., c'est un –

C'en était un, sans aucun doute. Mais était-il obligé de le dire à voix haute ?

Dans les faits, il était un peu effrayé de s'emballer. Sa courte histoire avec Will datait de plusieurs années, et à l'époque ils n'étaient encore que des enfants sans expérience qui pensaient tout savoir.

Que se serait-il passé si rien ne les avait séparés ? Une rupture douloureuse, un ennui mesuré, une lassitude épuisante ? Cette relation avait été largement à sens unique, Octavius profitant simplement sans rien donner en retour : c'était William qui avait fait tous les premiers pas, et qui faisait en sorte que ce qui se passait entre eux reste debout. Aurait-il fini par changer et y mettre du sien ? Il n'en était même pas sûr.

– C'est un rendez-vous, confirma-t-il.

Il entendit presque le sourire de Will à travers le téléphone.

Super. À demain alors.

Et il raccrocha.

__________________________

– Oh, Octavius. T'arrives juste à temps, Blaize est encore en train de perdre.

– Et en beauté, rajouta Kieren qui rejeta une carte. Si tout se passe bien, il est sur le point de se prendre cent-cinquante points dans la tronche.

Leurs sourires en disaient long ; ils devaient avoir mis une alliance au point juste avant de commencer la partie. Octavius s'arrêta à quelques mètres d'eux, comme s'il venait de se rendre compte de leur présence.

– Désolé, je dois faire quelque chose.

Assis sur le canapé du hall, entourant la table passe sur laquelle reposait des cartes en désordre, Mika et les autres haussèrent les sourcils. Athy continua sa route vers leur chambre alors Octavius leur fit une petite mine d'excuse. À l'intérieur de sa tête, des idées tourbillonnaient et il avait l'impression d'avoir le crâne et les joues en feu.

Blaize le fusilla du regard, et Killian lui donna un coup de coude dans les côtes en réponse. Adrian lui offrit un sourire :

– Cool ! Amuse-toi bien.

Mika hocha la tête, et leva son pouce en l'air. Elle posa aussitôt son jeu sur la table et fit un high-five avec Kieren.

______________________

Quelques minutes plus tard, il claquait la porte de sa chambre derrière lui, et Athy montait sur son lit. Il s'approcha de son bureau en trottinant, puis tira sa chaise dans un grand bruit.

Ses mains en tremblaient presque ; comme son ordinateur portable était éteint, il se mit à tapoter ses doigts sur le bois en attendant de pouvoir entrer son mot de passe. Le temps lui parut long tant il avait l'impression d'être à nouveau tout excité, des phrases passaient derrière ses paupières et il n'arrêtait pas de penser à ces personnages à qui il allait donner vie, à tous ces endroits qu'il pourrait enfin décrire.

Il avait un but. Ce n'était pas juste un entraînement, ce n'était pas juste pour se prouver qu'il pouvait encore le faire ; c'était un besoin.

Il lui fallait écrire, et quand il tomba enfin devant la page blanche, il ne la trouva plus aussi impressionnante. Toujours un peu effrayante, mais les premiers mots ne furent pas aussi dur à sortir.

Écris juste.

________________________

Des bisous !

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro