Lisez bien le moment où le PDV est écrit ! 

PDV Enzo

Vendredi matin

Mon téléphone sonne comme chaque matin pour m'annoncer que je dois aller en cours, je coupe l'alarme mais reste dans mon lit quand soudain une pensée me revient en tête. 

Hailey. 

J'attrape mon portable et me relève rapidement ce qui me cause un mal de crâne. Je l'ignore et regarde rapidement tous mes messages. 

De Alex 

Aucune nouvelle désolé. 

De Allison 

Alex m'a prévenu pour Hailey, je suis sur qu'elle reviendra avant ce soir. 

Les deux SMS me donnent un coup de mou. Malgré le fait que celui d'Alli soit plus encourageant, elle n'a aucune preuve que ma sœur reviendra avant le weekend. Ses crises durent en général, deux à trois jours et ça fait à peine une journée qu'elle n'est plus là. Je décide de me lever et de me préparer pour finir cette dernière journée de cour avant le weekend.

Au lycée

J'arrive enfin au lycée limite à reculons. Déjà que c'est pas marrant mais sans ma sœur, c'est carrément barbant. Murphy arrive vers moi et vu sa tête, il est aussi au courant. 

Murphy :- Hey, j'ai appris pour ta sœur. 

Qu'est ce que je disais ? 

Moi :- S'il te plait, ne me dis pas qu'elle va revenir ou quelque chose comme ça. J'en ai vraiment marre de ce discours. 

Murphy :- T'inquiète, en fait je comptais te parler de l'équipe de Crosse. Tu as réfléchis aux mecs qu'on sélectionne ? 

C'est vrai, aujourd'hui nous annonçons qui sont les nouveaux joueurs de l'équipe. Les entrainement ont eu lieu toute la semaine et nous avons enfin vu le vrai niveau des joueurs. 

Moi :- Ouais, je pense savoir qui ont va prendre mais aussi qui on va virer. 

Murphy :- Tu parles de Marc ? 

Moi :- Ouais, je ne peux vraiment plus supporter sa tête. 

Murphy :- Malgré le fait que Marc soit un débile de première et un connard, il reste quand même un des meilleurs joueurs de notre équipe.

Moi :- De quel coté est ce que tu es ?

Murphy :- Du tien et tu le sais, je dis juste que Marc est un atout. On peux pas seulement se débarrasser de lui comme ça. 

Moi :- Tu proposes qu'on le garde ? 

Murphy :- Fessons un essai ? On lui dit clairement qu'il a eu un avertissement et que s'il refait des coups bas comme ça alors il sera définitivement viré. 

Moi :- Tu es vraiment la voix de la raison. 

Murphy :- Ouais, on me le dit souvent. 

Je ris, j'ai vraiment de ma chance d'avoir Murphy en meilleur ami. 

Murphy :- Allé capitaine, les cours nous attendent. 

Il passe son bras autour de mon épaule et nous traversons les couloirs en riant. 

PDV Hailey

Jeudi après sa sortie du lycée

Le bus s'arrête ce qui me réveille. J'ouvre les yeux et regarde par la vitre, je suis au bonne endroit.

Chauffeur de bus :- Terminus, tous le monde descend ! 

Je me lève et prend mon sac, je regarde autour de moi et remarque que je suis la seule encore présente dans le véhicule. Je me tourne vers le chauffeur qui me lance un regard noir comme pour me dire de me tirer avant qu'il ne me force à descendre du bus par lui même. Je sors donc de l'engin et respire l'air frais, je regarde autour de moi en essayant de me repérer à nouveau. Je regarde mon téléphone. 

14 heure 34 minutes. 

Il me reste encore quelques heures de tranquillité avant que l'on remarque que je ne suis plus là et à ce moment exact, je devrais éteindre mon téléphone. 

Je commence à marcher dans les rues de San Francisco à la recherche de mon endroit. Au bout de plusieurs minutes, je le repère. Je me met à sourire comme une gamine. 

C'est un vieille immeuble désaffecté depuis des années. Le proprio n'avait plus assez d'argent pour l'entretenir mais la ville ne veux pas le démolir et je suis bien contente de ce choix. Maintenant cet immeuble sert principalement aux dealers de drogues mais le toit n'est à personne. Je trottine vers l'entrée du bâtiment et rentre. Bien sur il n'y a pas d'ascenseur mais ça fait travailler les mollets alors ça ne me gène tant que ça. Je pose ma main sur la rembarre étant donné que les escaliers sont en mauvaise état. Je monte les 7 étages jusqu'à arriver en haut, par chance je ne rencontre personne, je crois que j'aurais vraiment pas fait le poids face à un drogué de 1 mètre 90. J'ouvre la porte et atterri sur le toit, l'air frais souffle mon visage et un sourire étire mes lèvres. Cela fait longtemps que je en suis pas monté ici et je suis heureuse d'y être. Je ferme la porte et avance sur le toit, je m'assois sur le sol et admire la vie devant moi. D'ici je peux observer le pont golden gate, les grands grattes-ciels et les voitures qui défilent dans les rues. J'ai toujours aimé venir ici, c'est si calme et tranquille, je peux être seule et je suis sur que personne ne pourra me déranger. 

Quelques heures plus tard

La nuit est maintenant tombée, je commence à avoir froid et hélas ma veste en cuir ne me réchauffe pas assez. Je n'ai aucun endroit où passé la nuit étant donné que mon contact est en voyage à Los Angeles en ce moment, du coup j'ai différentes options. 

-Sois rentrer chez moi et me faire engueuler comme jamais.

-Sois rentrer chez moi dans quelques jours et me faire engueuler comme jamais sauf qu'ils seront plus inquiets et que j'aurai plus de temps pour réfléchir. 

Je m'apprête à me relever pour descendre du toit quand la porte s'ouvre. Je me retourne en fronçant les sourcils. Jamais personne ne vient ici, alors qui est ce ? C'est peut être simplement le vent. Je me lève quand même. 

Moi :- Il y a quelqu'un ? 

??? :- Hailey ? C'est toi ? 

Je plisse les yeux et discerne une silhouette à quelques mètres de moi, elle est grande et mince. 

Moi :- Qui est là ? 

La silhouette s'avance et je découvre son visage grâce à la lumière de la lune. Mon sourire s'agrandit et je fonce vers lui. 

Moi :- LUCAS ! 

Il ouvre grand ses bras et je lui saute dessus, il resserre ses grands bras musclé autour de moi et me fais tourner. 

Moi :- Qu'est ce que tu m'as manqué ! 

Lucas :- Toi aussi ma belle. 

Il me lâche et j'observe son beau visage souriant. 

Moi :- Je croyais que tu étais à Los Angeles ? 

Lucas :- Et moi je croyais que tu étais en cours ?

Moi :- Disons que je prends un peu l'air. 

Lucas :- A une heure de route de chez toi ? 

Moi :- Et bien oui, je refais des cauchemars et enfin tu connais la suite. 

Lucas :- Hailey...non.

Moi :- Il y a rien à faire d'accord, tous ce que je peux faire pour l'instant c'est profiter. 

Il baisse la tête, je pose mes mains sur ses joues et le force à relever sa tête vers moi. 

Moi :- J'ai besoin de toi et de ton soutien. 

Lucas :- Pourquoi tu en parles pas à tes proches ? Ta famille et tes amis ? 

Moi :- Parce que je ne veux pas qu'ils soient tristes.

Lucas :- Ils ont le droit de savoir ma belle. 

Moi :- Je leurs dirais mais pas aujourd'hui, peut être demain, dans une semaine, un mois ou une année. 

Lucas :- J'imagine que peu importe ce que je dirais, tu ne changeras pas d'avis. 

Moi :- Tu as tous compris. 

Il me sourit. 

Lucas :- Alors tu comptes faire quoi maintenant ? 

Je hausse les épaules tout en regardant la ville autour de moi. 

Moi :- Et bien, j'ai 10$ dans ma poche, c'est assez pour payer un sandwich et une bouteille d'eau. 

Lucas :- Mais ça veux dire que tu n'auras plus assez pour payer le bus qui te conduira chez toi. 

Moi :- Effectivement, je ferais du stop. 

Lucas :- Sois pas débile, viens passer la nuit chez moi, je te ferais à manger et tu pourras même dormir dans mon lit. 

Moi :- Sérieux ? 

Lucas :- Ouais, aller viens. 

Il prend ma main et m'emmène vers la porte, nous descendons les escaliers revenir dans la rue. Lucas est vraiment un ami en or.

Moi :- Au fait ? Comment tu as su que j'étais là ? 

Lucas :- Je ne le savais pas, je me suis fais plaquer par Salomé et je voulais me retrouver seul.

Moi :- Ah, je suis vraiment désolé. 

Il se retourne vers moi et me sourit. 

Lucas :- Pas de ça avec moi, je sais que tu la détester. 

Je souffle. 

Moi :- Mais tellement ! Bon débarras, elle ne te méritais pas de toute façon. 

Lucas :- Personne ne me mérite selon toi de toute façon. 

Je me met à rire. 

Moi :- Effectivement ! 

Nous arrivons en bas et Lucas me désigne sa moto noire à quelques mètres de nous, nous nous approchons et il me tend un casque que j'enfile, Lucas monte sur son véhicule et je me met derrière lui. 

Lucas :- Accroches-toi bien ! 

Sans hésitation, je passe mes bras autour de sa taille et me colle à son dos.

Lucas :- En avant ! 

Il fait vibrer sa moto puis démarre. Le vent fait voler mes cheveux et j'adore cette sensation. Lucas conduit pendant quelques minutes. Nous arrivons devant son immeuble qui lui est rénové. Lucas vis seul vu qu'il a 18 ans. Nous nous sommes rencontré lors de ma première crise il y a 1 ans et demie. Je venais de découvrir le toit et toute la vue sur San Francisco quand il est venu lui aussi. Il m'a demandé ce que je fessais là, nous avons parlé pendant quelques minutes puis quelques heures et nous avons échangé nos numéros. A chaque fois que je venais ici, je l'appelais, il venais me voir puis il me proposais de venir dormir chez lui. C'était là bas que je passais toute mes journées.  

Moi :- Au fait, tu devais pas être à Los Angeles pour voir tes parents ? 

Lucas :- On a reporté. 

Je hoche la tête.

Lucas :- Je meurs de faim.

Moi :- Pitié dis-moi que tu as des pizzas dans ton frigo ? 

Lucas :- Non mais on va appeler une pizzeria. 

Moi :- Je crois que je vais t'épouser. 

Lucas :- Et je crois que je dirais oui. 

Je pouffe de rire tout en sortant de la voiture. Nous montons dans son immeuble et nous nous arrêtons au deuxième étage. Lucas ouvre la porte de son appart et je rentre en première. 

Moi :- Ça n'a vraiment pas changé. 

L'appartement est assez petit mais c'est bien assez pour Lucas qui vit seul. Il a 18 ans alors il a quitté ses parents depuis quelques mois. Je m'avance dans la pièce qui fait salon-cuisine-salle à manger. Les murs sont simplement blancs, le parquet est foncé, une table ronde orne le milieu de la pièce avec quelques chaise autour. La cuisine est simplement constitué d'une gazinière, un four, un frigo et un évier. Il y a un canapé dans un coin de la pièce et deux portes qui doivent mené à la chambre de Lucas et la salle de bain.

Moi :- Rien n'a changé. 

Je souris.