Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Nouvelle révélation

Le soleil vient à peine de se lever quand nous sommes réveillés par un bruit métallique, résonnant dans toute la pièce.

– Allez debout audacieux, lance Quatre. Je vous veux tous dans la fosse dans cinq minutes. 

Quand je me lève, son regard croise le mien. Nous nous observons un moment, alors que j'enfile mes chaussures avant de détourner mon regard, afin de ne pas faiblir face à lui et de rester concentrée sur ma mission.

Je suis la première à partir quand on m'interpelle.

– Hey Ady. Attend, dit Christina, posant sa main sur mon bras. T'es pressée ?

Qu'est-ce qu'il y a Christina ? dis-je sur un ton froid, me tournant vers elle, alors que je viens de croiser mes bras sur ma poitrine.

– J'ai appris pour ton œdème. Comment tu te sens ? Les érudits ont pu t'aider ?

– Si ce n'était pas le cas, tu crois qu'on m'aurait renvoyée ici, soupiré-je lourdement. T'as entendu Quatre. On doit le retrouver dans la fosse, la regardant une dernière fois avant de quitter le dortoir.

– Qu'est-ce qui lui prend ?  continue Will qui a rejoint Chris.

– Je sais pas. C'est la première qu'elle est aussi. Froide.

Il a dû se passer quelque chose.

– Avec toutes les pressions qu'elle subit ces derniers temps, poursuit Al. C'est normal. Il faut la laisser respirer. Elle reviendra vers nous quand elle se sentira prête.

T'as probablement raison.

– Ne t'inquiète pas Christina. Tout finira par rentrer dans l'ordre.

J'espère que t'as raison Al. 

Mes trois amis arrivent à la fosse où se trouvent déjà la plupart des audacieux. Quatre, Max et Éric se tiennent devant nous, quand Max prend la parole.

– Audacieux. Comme vous le savez, dorénavant seuls les premiers du classement final peuvent choisir leur fonction au sein de la communauté. Quant aux autres, un sourire sur le lèvres. Nous verrons ensemble ce pour quoi vous êtes faits. Et pour ça, vous serez contents de retrouver votre ami. Viens, approche, poursuit-il, appelant une personne cachée par l'une des poutres. Edward est de retour parmi nous, sourit-il tandis qu'il passe son bras autour de son épaule. 

En le voyant, ma haine prend le dessus et mes poings se serrent instinctivement alors que mon regard vient de s'animer d'un feu mortel. Je n'arrive pas à croire qu'il soit là, face à nous, tout sourire, alors que la veille, il a tué Sara de sang froid. Il n'en avait peut-être pas conscience, certes, mais le sérum n'est pas une excuse, ni même un prétexte. Je suis prête bondir et lui sauter dessus quand Éric reprend la parole, se plaçant face à moi, sous les yeux médusés de Quatre qui ne comprend pas ce qui est en train de se passer.

– Tous ceux qui sont arrivés dans les cinq premiers et qui ont déjà choisi leur fonction, vous dégagez, poursuit Éric. Les autres, vous allez avec Edward. Quant à toi la pète-sec, me prenant de haut, sur un ton méprisant. Tu viens avec moi, m'attrapant méchamment par le bras alors que Quatre nous suit.

– Hey, fait-il, attrapant furieusement le bras d'Éric après s'être assuré qu'on soit seul. Qu'est-ce qui se passe ici ? demande-t-il furieusement en observant Éric avant de reporter son regard sur moi. Addison, posant sa main sur mon épaule, attendant une réponse de ma part. 

Bien sûr, je n'ai aucune réponse à lui donner parce que je suis complètement incapable de l'affronter. Encore moins devant Éric. Et pour dire quoi ? Il est déjà au courant que Sarah est morte.

Je me suis juré d'obtenir ma vengeance et je compte bien sur ma motivation pour ne pas m'éloigner de mon objectif.

– Éric ! hausse Quatre, avant de l'attraper par le col et de le plaquer violemment contre le mur. T'as deux secondes pour me dire ce qu'il se passe, plongeant son regard dans le sien.

– Sinon quoi hein ? dit-il, l'observant à son tour, tout en se laissant faire. Il n'y a rien à dire alors oublie nous d'accord, lançant un regard dans ma direction après avoir ri au nez de Tobias. 

Quatre continue de fixer Éric méchamment avant de reporter son regard sur moi, tandis qu'il le tient toujours plaqué contre le mur.

– Tu ne vas rien me dire non plus, reprend Quatre, s'adressant à moi comme si j'étais son ennemie.

– Laisse tomber Quatre, réponds-je avec détachement. Il n'y a rien à dire, alors relâche le, le fixant durement, me forçant à être froide avec lui pour ne pas lâcher prise. 

Il finit donc par se résigner et relâche Éric avant de se tourner face à moi, tout en s'approchant, avant de plonger son regard dans le mien.

– Ady. Peu importe ce qui s'est passé chez les érudits. Tu sais que tu peux me parler. Je peux tout entendre. Je ne m'enfuirais pas, murmure-t-il, un léger sourire sur les lèvres. Ce sourire qui se veut rassurant alors que je peux lire à travers ses yeux qu'il est perdu et déçu. Je t'en prie, parle moi.

– Quatre ! haussé-je alors que je reste ferme et distante. Il ne s'est rien passé, l'observant droit dans les yeux, mes bras croisés sur ma poitrine.

D'accord, rit-il nerveusement, secouant sa tête de bas en haut après avoir reculer d'un pas. Comme tu voudras. Tu sais, jusqu'à maintenant, je ne savais pas que c'était que de ressentir de la déception. Maintenant, grâce à toi, je sais, sort-il, me sentant au bord du malaise en entendant ça, alors qu'il me jette un dernier regard, avant de fixer à nouveau Éric, puis de partir, le pas lourd, énervé et les poings serrés.

– Merci Addison, s'avance Éric.

– Économise ta salive, lâché-je, essuyant une larme qui vient de couler le long de ma joue. Je ne l'ai pas fait pour toi, observant Quatre s'éloigner de plus en plus, jusqu'à ce qu'il disparaisse entièrement de mon champ de vision, quand ensuite, je me retourne face à Éric. Alors ne te sens pas obligé de me parler, le fixant une dernière fois avant de le bousculer pour reprendre ma marche. 

Il me rattrape et je continue de le suivre sans vraiment savoir où je vais. Nous quittons ensuite le centre des audacieux, et grimpons dans un véhicule.

– Qu'est-ce que tu fais ? Où est-ce qu'on va ?

Arrête de poser des questions pète-sec et pose ton cul dans cette bagnole, dit-il le regard dur et autoritaire. 

Je n'ai pas le choix, alors je prends place sur le siège passager, tandis qu'il se place sur le siège conducteur. Nous quittons alors le bâtiment, pour ensuite nous diriger vers le mur.

Une fois devant, Éric montre sa carte de droit de passage et les gardes nous ouvrent afin de nous laisser passer. Nous quittons la ville pour nous rendre dans la zone interdite. En direction de la terre brûlée.

– Écoute Addison, je sais que...

Tu fais exprès de pas comprendre on dirait, le coupé-je, excédée par son entêtement. Je t'interdis de me parler. Ta voix me donne la nausée, lancé-je, la mâchoire crispée.

Et bas rien à foutre, répond-il sur un ton glacial. Que tu le veuilles ou non, tu vas écouter ce que j'ai à te dire, même si pour ça je dois t'attacher sur ce foutu siège et bâillonner ta grande bouche, me lançant un regard mauvais. Je te le répète. Je n'étais pas au courant des intentions de Jeanine. J'ignorais qu'elle retenait Sarah en captivité. Comment j'aurais pu le savoir ? Jusqu'à maintenant, c'était Max son exécuteur chez les audacieux.

– Ça ne t'a pas empêché de laisser faire les choses, continué-je en fixant l'horizon.

– Et qu'est-ce que j'aurais dû faire selon toi ? Hein, lance-t-il sur un ton sec.

– Tu aurais dû te battre et empêcher tout ça, commencé-je à m'énerver. Tu aurais dû arrêter Jeanine. T'aurais dû l'empêcher de tuer ma mère !  lui criant dessus tout en le fixant.

– Si j'avais fait ça, on serait mort tous les deux !  criant encore plus fort que moi. Crois-moi, reprenant plus calmement. Je tiens autant que toi à tuer Jeanine, si ce n'est plus mais... marquant une pause avant de poursuivre. Mais on doit être plus malin qu'elle.

– Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi maintenant ?

Tu ne pourrais pas comprendre.

Ah ça, c'est sûr. Je ne comprends pas. Tu t'es toujours comporté comme le dernier des connards et aujourd'hui tu... poursuis-je, lâchant un rire nerveux, marquant une pause avant de poursuivre. Aujourd'hui, tu voudrais me faire croire que t'as changé de camp. Ou alors t'es encore contrôlé par Jeanine et...

– Personne ne me contrôle, me coupe-t-il, s'adressant à moi sur un ton agressif. Je... me regardant brièvement. Et puis merde, laisse tomber. Après tout, ma voix te donne la nausée, balance-t-il, un rire nerveux s'échappant de ses lèvres alors qu'il soupire bruyamment, avant de reporter ses yeux sur la route.

Je ne demande qu'à comprendre Éric, dis-je, l'observant franchement. Qu'à te comprendre, mais tu ne fais confiance à personne. Même pas à toi. Tu t'es construit une carapace si solide, qu'il est impossible de la pénétrer, parce que tu ne laisses personne y entrer. Alors oui, t'as raison. Je ne peux pas comprendre, soupiré-je, reportant mon regard sur la terre brûlée, alors que je sens le sien peser sur moi. 

Après une demie heure, je commence à perdre patience.

– Tu vas enfin te décider à me dire où on va, ou ça aussi, je ne peux pas comprendre.

On va voir la seule personne capable de nous aider pour contrer Matthews.

Qui ça ?

Evelyn Johnson Eaton.

Eaton ? répété-je, surprise par ses propos. Comme Marcus Eaton ?

– Oui. Sa femme. Ou devrais-je dire ex femme.

– J'ai entendu dire qu'elle était morte quand leur fils n'était encore qu'un petit garçon.

En effet, c'est ce qui ce raconte, dit-il, tournant son visage vers moi, m'observant un instant. Mais méfies-toi de ce qui se dit Addison. Jocelyn est bel et bien vivante.

– Je vois, soupiré-je, sous le choc de ces révélations. 

Evelyn, la mère de Tobias est en vie. Et malgré que je sois la seule à connaître la véritable identité de Quatre, pourquoi m'a t-il menti ? Pourquoi m'avoir caché que sa mère était en vie ? Toujours et encore des questions, mais jamais de réponses.

– Addison. Tout va bien ? demande Éric, me regardant du coin de l'œil.

– Oui. Je... Ça va. Mais dis-moi, qu'est-ce qui te fait croire que cette Evelyn pourra nous aider ?

Parce qu'elle connaît tous les secrets de Jeanine Matthews. Elle connaît aussi ses faiblesses et c'est de ça qu'on se servira pour la mettre hors d'état de nuire. Une bonne fois pour toute.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro