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Le phœnix

Je m'approche du bord, observe la descente plus que rapide de l'audacieux devant moi, quand celui qui m'a proposé de venir, prend la parole.

– T'es prête ? demande-t-il tout en me tendant la main, un sourire sur les lèvres.

Je crois, prenant sa main, avant de me glisser dans le harnais. 

Et tandis que je m'avance, deux autres audacieux m'attachent.

– N'oublie pas de freiner avant d'arriver, dit-il, me désignant la manette de frein derrière moi.

D'accord, m'accrochant solidement au harnais. 

Après ça, ils me jettent dans le vide, et tandis que mon cœur fait un bond dans ma poitrine lors de ma descente, j'ai toujours les mains fermement agrippées au harnais, observant autour de moi, au fur et à mesure que je glisse. Je peux sentir le vent caresser mon visage, et je peux aussi ressentir cette sensation de légèreté. De liberté. C'est comme si mon corps flottait dans les airs. Qu'il vibrait. Aéré de tous mouvements. Je me sens vivante et pour la première fois depuis un long moment, je ne pense plus au fait que je suis divergente ou le fait que je suis celle que l'on surnomme Elsewhere. Je suis libre. Je peux être qui je veux. Je peux enfin être moi, sans avoir peur de qui je suis. Addison Clarke, tout simplement.

Après plusieurs minutes de descente infernale et d'adrénaline à me couper le souffle, j'aperçois au loin, une croix blanche sur la façade d'un immeuble. J'attrape donc la manette de frein dans mon dos et commence à amortir ma descente, jusqu'à freiner complètement et de m'arrêter aux pieds d'autres audacieux ayant sautés avant moi et qui m'attendent.

Un fois immobile, ils me fixent avant de crier mon nom, tout en tapant dans leurs mains et m'aident ensuite à me retirer du harnais. Nous rentrons ensuite au centre où nous avons quartier libre pour la soirée.

J'ai rejoint Al qui m'attend à l'entrée de la fosse.

– Hey,  lui souris-je.

– Salut, me sourit-il à son tour. Alors ? Cette descente.

– C'était incroyable. J'ai jamais ressenti ça avant. C'était...

– Addison, me coupe Quatre avant que je puisse terminer ma phrase, lançant un bref regard à Al, lui faisant comprendre qu'on continuerait notre discussion plus tard. 

Je regarde mon ami s'éloigner à regret, un faible sourire sur les lèvres, avant de reporter mon regard sur le leader.

– Écoute Quatre. Faut que t'arrêtes de faire ça.

– Quoi donc ? dit-il, relevant un sourcil tout en me fixant, perplexe.

De débarquer quand je suis avec mes amis et me demander de te suivre à chaque fois que l'envie t'en prends. Comme si j'étais obligée de me plier à tes exigences, soupiré-je lourdement avant de prendre une grande inspiration. Alors je t'écoute. Que m veux-tu cette fois-ci ? demandé-je tout en haussant mes épaules, avant de croiser mes bras sur ma poitrine, le fixant droit dans les yeux. 

– En tant que formateur, je voulais te féliciter pour ce soir, lance-t-il, essayant de rester impassible, alors que je sens bien qu'il est prêt à exploser. Tu as été exceptionnelle, un léger sourire sur les lèvres. C'était bien vu ta stratégie de prendre du recul pour avoir un point de vue différent.

– Oui.. Je... bégayé-je, ne trouvant plus alors que je baisse mon visage, faisant des cercles sur le sol avec mon pied droit, tandis que j'ai toujours les bras croisés sur ma poitrine. Lucia était de bons conseils, reprends-je, relevant mon visage pour capter son regard.

– Et si elle était parmi nous, je sais qu'elle serait fière de toi.

– Oui. Elle le serait. C'est vrai, lâché-je, un sourire timide sur les lèvres. Écoute. Ce n'est pas souvent qu'on peut se détendre en dehors des entraînements, alors j'aimerais retrouver mes amis d'accord, commençant à partir.

– Attend, continue-t-il, en me rattrapant délicatement par le bras, le retirant aussitôt après avoir vu mon regard posé sur sa main. Est-ce qu'on pourrait parler ? Je voudrais...

– Je n'ai rien à te dire que ce que tu sais déjà, le coupé-je tout en reculant d'un pas.

Alors écoute-moi, insiste-t-il, marquant un temps d'arrêt avant de poursuivre. S'il te plaît, plongeant son regard dans le mien. Laisse-moi une chance de pouvoir m'expliquer. Retrouve moi chez moi à vingt-trois heures et si tu ne viens pas, alors okay. Je te laisserais tranquille, termine-t-il, alors qu'il me supplie du regard.

D'accord, lui souris-je faiblement après avoir réfléchi, pour ensuite rejoindre mes amis. 

Je passe une grande partie de la soirée avec ma bande de camarades, et tandis qu'ils partent chacun leur tout se coucher et que la fosse se vide petit à petit, je me dirige vers le réfectoire. Un endroit calme, du moins à cette heure-ci. Je m'assois à la même table que d'habitude, me servant un verre d'eau, récupérant de cette longue journée.

Je suis toute seule, du moins je pensais l'être jusqu'à ce Max prenne place face à moi.

– Addisonlance-t-il tout en croisant ses mains face à lui, les posant sur la table.

– Max, relevant mon visage, surprise de le voir assis face à moi. 

Celui-ci m'observe sans rien dire, ce qui me met plutôt mal à l'aise, alors je décide de rompre ce moment d'inconfort.

– Vous ne dormez dont jamais ? lancé-je tout en buvant un gorgée de mon eau.

– Je pourrais en dire autant de toi.

– Il y a quelque chose dont vous vouliez me parler ? le questionné-je, alors que je repose le verre sur la table, tout en le gardant serré entre mes mains fébriles.

– Pas particulièrement, poursuit-il, plongeant son regard dans le mien. Tu sais Clarke. Il y a quelque chose qui m'intrigue chez toi, se frottant le menton de la sa main gauche.

– Vraiment, arquant un sourcil. Je ne vois pas quoi. Sans vouloir vous manquer de respect.

– Pas du tout, me souriant légèrement. Tu sais, j'ai eu l'occasion de t'observer depuis ton arrivée ici. Tu es plutôt quelqu'un de pudique. Sur la réserve. Cependant, tu es très à l'aise en société.

– Probablement parce que j'ai grandi avec les altruistes. Où voulez vous en venir ?

– D'un côté, il y a la pudeur et l'audace. Deux sentiments totalement opposés, continue-t-il, faisant des gestes avec ses mains comme pour me les désigner au creux de sa paume.  Deux traits de caractères complètement différents. Et puis de l'autre, il y a toi. Les combinant à la perfection. Comment t'arrives à faire ça ? demande-t-il, me fixant droit dans les yeux.

Je crois que vous m'accordez beaucoup trop d'importance Max, rétorqué-je, plongeant mon regard dans le sien. On peut être pudique et se montrer fort. Ce ne sont pas des éléments incompatibles. Je ne crois pas. Qu'en pensez vous ?

– Peu importe mon avis.

– Mais visiblement, vous en avez un, éloignant mon verre, avant de croiser mes bras face à moi, les posant sur la table. Alors, dites moi ? Je suis curieuse de connaître votre point de vue.

– Tu as peut-être raison, me fixe-t-il un moment avant de reprendre. Quoi qu'il est en soit, tu es l'une des meilleures recrues que nous ayons eu depuis plusieurs années. Qui l'aurait cru en te voyant débarquer dans ta tenue d'altruiste, alors que tu avais peur du monde qui t'entourait. On aurait dit un petit agneau égaré au milieu d'une meute de loups affamés. Et pourtant, regarde-toi aujourd'hui. Tu as parcouru un sacré bout de chemin Clarke.

– Les entraînements y sont pour beaucoup. Sans eux, je n'en serais pas là aujourd'hui.

– C'est certain, me sourit-il faussement tout en arquant un sourcil. Il est tard et les entraînements ne sont pas terminés. Tu devrais aller te coucher, fait-il, se levant alors que je ne bouge pas d'un poil. Maintenant, continue-t-il sur un ton autoritaire alors qu'il me regarde droit dans les yeux après avoir tourner son visage vers moi. 

Je me lève donc à mon tour et quitte le réfectoire sans tarder. Il n'est pas loin de vingt-trois heures, et si je veux avoir une explication avec Quatre, je n'ai pas le choix. Je dois le rejoindre. C'est sans doute la seule chance que j'aurais, et je le sais. Je ne veux plus avoir de doutes, alors je décide de le retrouver, malgré les risques que ça comporte ou les ennuis qui peuvent me tomber dessus.

Après m'être assurée de ne pas être suivie ou surveillée, je me dirige vers les quartiers de mon instructeur. C'est doucement que j'entre à l'intérieur après avoir frappé deux coups, me dirigeant vers le centre de la pièce, quand Quatre me fait soudainement face.

– Addison, souffle-t-il, s'arrêtant net en me voyant. T'es venue, un sourire gêné sur les lèvres.

– Tu m'as demandé une chance de t'expliquer alors, m'avancé-je vers lui, mal à l'aise, me frottant les mains, sans savoir quoi en faire, ni comment les placer sans paraître ridicule. Me voilà.

– Ouais, un léger rictus sur les lèvres. Viens t'asseoir. 

Je le suis et m'assois sur son lit tandis qu'il prend place à mes côtés. On se regarde un moment, sans rien dire, alors qu'un silence gênant et pesant commence à s'installer entre nous.

– Tu sais Quatre, prenant la parole. Généralement quand un homme vous convie chez lui pour vous expliquer pourquoi il s'est comporté comme un crétin avec vous, croisant son regard, ce même homme a un minimum de conversation, lui souris-je maladroitement.

– T'as raison, souriant à son tour. Écoute. J'ai mal réagi quand j'ai appris qui tu étais, c'est vrai. Et tu as raison. Je ne suis qu'un crétin, plongeant son regard dans le mien, un sourire sur les lèvres. Je n'ai pas su comment réagir. Pas parce que j'ai peur de toi, mais parce que j'ai peur pour toi. Arrives-tu à saisir la nuance ? 

– Comment ça ?

– Addison. Tu es divergente et tu es sans doute la femme la plus recherchée au monde. Du moins ce qu'il en reste. Tu es la cible parfaite pour Jeanine et je, s'arrête-t-il avant de se lever et de me tourner le dos.

– Je sais, me levant à mon tour pour lui faire face. Écoute. J'ai un aveu à te faire, plongeant mon regard dans le sien. En choisissant les audacieux lors de la cérémonie, je savais que j'allais en baver et que je prendrais des coups. Mais j'ignorais encore qu'on serait capable de m'atteindre comme toi tu l'as fais. Ton attitude m'a blessé et...

– Je sais, me coupe-t-il alors que je peux lire de sincères regrets dans ses yeux. Crois-moi. Je le sais. Je suis vraiment désolé Addison, me fixant droitement.

– Ton comportement m'a blessé, c'est vrai. Mais après réflexion, j'ai compris ta réaction. Ou plutôt ton manque de réaction, rié-je nerveusement. J'aurais sans doute réagi de la même façon si nos rôles avaient été inversés, étant donné ton statut au sein des audacieux. J'ai été odieuse avec toi, lui tournant à mon tour le dos, croisant mes bras sur ma poitrine. Je t'ai fait croire que je t'en voulais parce que c'était plus facile pour moi de te savoir loin de moi en sécurité, plutôt que proche et en danger.

– Addison, poursuit-il alors que je peux sentir son souffle sur ma nuque après qu'il se soit dangereusement rapproché de moi. Je ne pourrais jamais rester loin de toi, murmure-t-il, posant une main sur épaule alors que je me tourne doucement face à lui, allant à la rencontre de son regard, qui me percute en plein cœur.

– Tu ne comprends pas, continué-je, plongeant mon regard dans le sien. Jeanine me soupçonne de quelque chose. Ça fait plusieurs fois qu'elle me demande de débusquer les divergents pour elle et de lui donner des noms. Elle ne s'arrêtera pas tant qu'elle n'aura pas obtenu satisfaction. Elle a demandé à Max de me surveiller, alors je devrais, me stoppé-je avant de reprendre. Je devrais arrêter de venir ici. Ce n'est pas une bonne idée. Tu pourrais avoir des ennuis à cause de moi.

– Ça n'arrivera pas, me sourit-il légèrement.

– Tu n'en sais rien.

C'est vrai. Mais crois-moi. Si Max se doutait de quelque chose te concernant, tu peux être certaine qu'il serait déjà ici à retourner la pièce, après m'avoir mis aux arrêts.

– Peut-êtrelui tournant de nouveau le dos, avant de me diriger sur le balcon. 

Quatre se joint à moi naturellement. Nous observons un moment la vue qui s'offre à nous. Sans un bruit. Sans un mot. Nous restons un moment comme ça, jusqu'à ce qu'il reprenne la parole.

– Je peux te poser une question, demande-t-il tout en m'observant, un sourire au lèvres.

– Je t'écoute.

Savais-tu que tu étais divergente après ton test d'aptitude ?

– Oui. Tori me l'a dit. C'est elle qui a fait passer le test à Zac, poursuis-je, tournant mon visage pour scruter l'horizon. Tout comme c'est elle qui a confirmé mes doutes sur mon frère. Alors, elle m'a prévenu à mon tour. 

– Alors pourquoi avoir choisi les audacieux ? Je veux dire. Tu étais consciente des risques en choisissant notre faction. Alors pourquoi avoir fait ce choix ?

–  La vérité, c'est que... C'est qu'au départ, c'était uniquement pour me venger de Jeanine, lâché-je, toujours mon regard fixé devant moi. J'avais entendu parler des entraînements des audacieux et je savais que ça pouvait m'être utile si je voulais venger la mort de mon frère.

– Et aujourd'hui ?

– Aujourd'hui ? répété-je tout en retournant mon visage vers le sien, surprise par sa question.

Oui. Quelles sont tes raisons aujourd'hui ? me sourit-il.

Aujourd'hui, je veux être celle qui fera la différence, un sourire timide sur les lèvres. Je veux qu'on se rappelle de moi pour les choses bien que j'aurais pu faire et non pas parce que je suis divergente. Ou parce que je suis celle que l'on surnomme Elsewhere. Je veux qu'on se rappelle de ce que j'aurais fait en tant que moi : Addison Clarke, expirant lourdement après avoir marqué une pause. Tu trouves ça stupide pas vrai, relevant mes yeux dans les siens.

– Non, me souriant tout en me fixant. Je trouve ça admirable, se redressant subitement face à moi.

À mon tour de te poser une question, lui souris-je. J'ai remarqué les marques de ton tatouage sur ton cou et derrière ta nuque. Que représente t'il ? 

Il me sourit franchement, avant de retirer naturellement son tee-shirt et de tourner son dos face à moi. Je le détaille point par point. Posant délicatement ma main dessus, parcourant son dos du bout de mes doigts délicats.

– C'est incroyable, dis-je, continuant de laisser courir mes doigts sur sa peau nue. Toutes les factions réunies, un sourire se dessine sur mes lèvres, comprenant exactement la symbolique ce cet ensemble. 

Je retire ma main et il remet son tee-shirt avant de se tourner face à moi.

– Et toi alors ? C'est quoi le tien ?  poursuit-il, un léger sourire sur les lèvres.

– Tu veux le voir ? 

Il me fait oui d'un signe de la tête. Alors à mon tour, je lui tourne le dos, et retire mon haut, me retrouvant en brassière de sport. Il faut savoir que le Z de Zac n'est pas mon premier tatouage. En effet, sachant que j'allais choisir les audacieux lors de la cérémonie du choix, j'avais demandé à Tori de me tatouer avant mon arrivée au centre des audacieux. Mon premier tatouage est un phœnix dans mon dos, battant de l'aile, plusieurs cordes nouées dans son bec, auxquelles étaient accrochées toutes les factions. Réunies et retenues par le seul et même fil, dans la gueule de l'animal.

– Addison, fait-il, posant délicatement sa main sur ma peau nue, alors que je sursaute sous la froideur de celle-ci. C'est fascinant. Pourquoi le phœnix ?

– Tu connais la légende ? lancé-je, me tournant face à lui, après avoir remis mon tee-shirt. Le phœnix symbolise l'immortalité , la pureté et la résurrection. Son nom vient du mot grec qui désignait la couleur rouge. La couleur du feu. En référence à la légende sur sa mort et sa résurrection dans les flammes. Quand il sent sa fin venir, il construit un nid de branches aromatiques et d'encens, puis y met le feu. Il bat ensuite des ailes pour attiser les flammes avant de s'y consumer. Mais tandis qu'il est réduit en cendres et que le brasier se refroidit, on peut voir gazouiller un oisillon au milieu des débris, poursuis-je, un sourire sur les lèvres.

– Et c'est ainsi que le phœnix renaît de ses cendres.

– C'est ça, lui souris-je sincèrement. On raconte qu'une goutte de son sang permet d'avoir l'immortalité à celui ou celle qui la boit et qu'une seule de ses larmes peut guérir n'importe quelle blessure ou maladie. Enfin, riés-je nerveusement. Si l'on croit à ce genre de choses, bien évidemment.

Effectivement, me sourit-il.

– Quatre, baissant mon regard, soudainement prise d'un sentiment d'incertitudes. Qu'est-ce que je fais ici ?  demandé-je alors que je reporte mon regard dans le sien.

– Je te l'ai dit. J'avais besoin de m'expliquer.

– La vraie raison, s'il te plaît.

– La vraie raison, répète-t-il alors que ses sourcils se froncent, surpris, baissant à son tour les yeux. 

Une fois de plus, je n'obtiens pas d'autres réponses, alors je décide qu'il est temps pour moi de partir.

– Tu prends encore la fuite ? lâche-t-il subitement tout en me suivant alors que je suis déjà près de la porte de sortie.

– Non. Je retourne au dortoir. Il est tard et je, me stoppé-je lors que mon cœur se met à battre plus de raisons. Il faut que j'y aille.

– Addison, dit-il, plongeant son regard dans le mien, m'observant dans un moment de silence, alors que sa respiration s'est aussi accélérée. Merci de m'avoir permis de m'expliquer.

– Et merci pour ton honnêteté, conclus-je, tout en posant ma main sur son avant bras. Bonne nuit Quatre, lui souriant une dernière fois avant de quitter son appartement. 

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