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Au devant des problèmes

– Qu'est-ce qui s'est passé ? demande Tori, posant sa main sur mes bras qui tremblent. 

Ne trouvant pas mes mots, je m'effondre dans ses bras, me blottissant fort contre elle, alors qu'elle répond à mon étreinte, tentant de me calmer avec des paroles rassurantes.

– Ça va aller. Tout va bien se passer. Tu verras, dit-elle, caressant l'arrière de ma tête d'une main, l'autre posée sur mon dos alors que je pleure à chaudes larmes contre son cou. Viens, poursuit-elle tout en se détachant de moi, posant ses mains sur mes épaules. Suis-moi, me sourit-elle avant de m'amener dans un endroit plus calme et discret. 

Nous nous retrouvons dans un petit salon fermé avec une petite table basse et plusieurs fauteuils l'entourant, sur lesquels nous prenons place, l'une à côté l'autre.

– Je t'écoute. Que s'est-il passé Ady ?

– C'est compliqué, commencé-je tout en fronçant les sourcils, marquant un arrêt avant de reprendre. Écoute Tori. J'ai une question à te poser.

– Vas-y.

As-tu déjà entendu parlé d'une femme que l'on surnomme Elsewhere ? lancé-je, plongeant mon regard dans le sien.

Pourquoi veux tu savoir ça ? demande-t-elle, surprise par ma question.

– Oui ou non, insisté-je sur un ton ferme.

Comme la plupart des gens. Beaucoup de rumeurs circulent à son sujet.

– Quel genre de rumeurs ? la questionné-je soudainement intéressée.

On dit d'elle qu'elle n'est pas comme les autres. Qu'elle est spéciale. C'est une divergente. Comme toi. Mais pas seulement.

– C'est-à-dire ?

– Certaines rumeurs disent qu'elle peut interagir entre simulation et vie réelle.

Comment ça ? Je ne comprends pas. Qu'est-ce que ça veut dire ?

– C'est compliqué. Attend. Laisse-moi te montrer d'accord, poursuit-elle tout en se levant avant d'aller chercher un crayon et une feuille, puis de reprendre place à mes côtés. Tu vois cette ligne, la dessinant sur le papier, tandis que je lui fais oui d'un signe de la tête. C'est la frontière qui sépare la simulation du monde réel. Et ici, continue-t-elle, tout en désignant le côté gauche de la ligne avec son crayon, c'est la partie où se trouve les simulations d'accord. Et là, désignant l'autre côté, c'est la vie réelle. Tu me suis.

– Oui. Enfin je crois.

Suppose que la simulation vienne rencontrer la vie réelle, continue-t-elle, dessinant un schéma sur le papier. Il n'y aurait alors plus de frontières entre les deux. Le voile séparant nos deux mondes, si je puis dire ainsi, serait brisé. Ça créerait une sorte de brèche.

– Qu'est-ce que ça impliquerait ? demandé-je, plongeant mon regard dans le sien. Supposons que cette femme. Cette Elsewhere soit en simulation et qu'elle soit blessée à ce moment là, ou pire que ça. Quelles seraient les conséquences sur elle dans le monde réel ?

– Si l'on croit à cette rumeur, elle serait blessée des deux côtés de la frontière. Enfin je pense. Ça me semblerait plutôt logique.

Donc si elle meurt en simulation, elle meurt aussi ici. C'est ce que tu es en train de me dire.

– Je suppose. J'en sais rien honnêtement, dit-elle tout en me regardant subitement, le regard perplexe. Mais attend Ady, poursuit-elle en se redressant avant de me fixer. Ne me dis pas que tu crois à tout ça. Ce ne sont que des rumeurs, lance-t-elle un sourire amer su les lèvres. Tu ne vas tout de même pas croire à ces bêtises, m'observe-t-elle le regard inquiet.

Tu sais qu'il y a toujours une part de vérité dans les rumeurs. Tu le sais aussi bien que moi Tori.

– Mais là, ce serait du délire. Je veux bien concevoir qu'on vive dans un monde où la technologie est très avancée et que, s'arrête-t-elle brusquement, ne sachant plus quoi penser. Et même si c'était vraiment le cas. Personne n'a jamais eu de preuves concrètes de son existence. Ces rumeurs ne sont même pas fondées. Elsewhere n'existe pas. C'est un mythe, surenchérit-t-elle, plongeant son regard dans le mien.

Je n'en suis pas si sûre, dis-je alors que je soulève la manche de mon pull avant de lui montrer ma blessure au bras.

Qu'est-ce que c'est ? Que t'est-il arrivé ? demande-t-elle, observant ma coupure ne comprenant pas où je veux en venir.

– Justement. C'est ce que j'essaie de comprendre, poursuis-je, les yeux embués de larmes avant de redescendre ma manche.

– Comment ça ? Et qui t'as fait ça ?

Mon père. Nicholas.

– C'est impossible, lance-t-elle, visiblement sous le choc de mes propos.

– Parce qu'il est mort ? 

– Oui, hausse-t-elle, commençant à perdre patience.

– Je sais. Mais c'était bien lui. Ça s'est passé pendant mon test de simulation, confirmé-je, plongeant un regard lourd de sens dans le sien.

– Attend quoi, fait-elle, choquée par ma révélation, semblant réfléchir un moment avant de murmurer, comme si elle se parlait à elle-même.

– Qu'est-ce que tu fais ? demandé-je, surprise par sa réaction.

– L'enfant damné avait une sœur, comment s'appelait elle ? Spencer... continue-t-elle de murmurer tout en marquant une pause avant de reprendre normalement. Addison Spencer, hausse-t-elle subitement tandis qu'elle me fixe intensément. C'est pas vrai, m'analyse-t-elle du regard, complètement choquée, venant subitement de comprendre. Tu es celle que l'on appelle Eslewhere. Pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt ? 

J'ignore si c'est réellement moi. Je n'en sais rien d'accord, dis-je tout en secouant ma tête de droite à gauche alors que je viens d'élever la voix. Il y a quelques mois, une personne de confiance m'a dit que j'étais celle qu'on appelait Elsewhere. Elle avait l'air d'en savoir un rayon sur moi et mon frère, rié-je amèrement. Surtout sur Zac mais, m'arrêté-je un instant, inspirant lourdement avant de reprendre. Mais je ne l'ai pas cru. Comment aurais-je pu ? C'est vrai. Cette histoire était complètement dingue et puis je ne suis rien. Je ne suis personne et certainement pas ce qu'on raconte sur cette femme. Je... bégayé-je, perdant de nouveau mes mots. Aujourd'hui, dis-je tout en observant mon bras puis mes mains. Avec tout ce qu'il se passe et maintenant ça, lui montrant mes récentes blessures. Je ne sais plus quoi penser et je ne sais plus à qui faire confiance. J'a peur Tori, continué-je alors que je laisse couler une larme le long de ma joue avant de l'essuyer aussitôt rageusement.

– Hey, fait-elle avant de m'attirer contre elle pour m'enlacer. C'est normal d'avoir peur d'accord. C'est humain, me sourit-elle.

– Je ne sais pas quoi faire ? poursuis-je, plongeant mon regard dans le sien comme si j'attendais qu'elle m'apporte une solution miracle.

Quelqu'un est courant pour tes blessures ?

– Non. Il n'y a que toi. J'ai fait en sorte de les cacher.

– Okay. Ça c'est une bonne chose, lance-t-elle, tentant de me rassurer alors qu'à son regard, je peux très bien voir qu'elle est aussi terrifiée que moi.

– Je ne vois pas en quoi. Et puis tu sembles oublier un détail, continué-je tout en baissant mon visage, fixant mes genoux.

– Lequel ?

– Je suis divergente, balancé-je, relevant ma tête avant de plonger mon regard dans le sien.

– Alors tu ne dois pas les laisser entrer dans ta tête.

C'est trop tard pour ça. Tu le sais bien, dis-je, me levant brusquement. J'ai déjà subi des simulations et Quatre a déjà eu un aperçu de mes peurs alors, continué-je, m'agitant dans tous les sens.

–  Ne te fie à personne. Pas à même à ceux que tu considères comme tes amis. Les gens ont toujours fuit les divergents parce qu'ils les ont toujours considéré comme une menace pour la société. Aujourd'hui, tous les érudits les poursuivent, mais ça, je ne te l'apprends pas. Tu penses de mille façons différentes Ady, et ça leur fait peur. Surtout à Jeanine qui pense que tu es... s'arrête-t-elle net, ne voulant pas me heurter.

– Que je suis quoi, demandé-je sur un ton amer.

– Une anomalie, lâche-t-elle tout en fronçant les sourcils et m'adressant un regard compatissant.

– Explique-moi ce que je suis censée faire.

– Tu dois t'entraîner encore et encore, poursuit-elle, après s'être levée pour se placer face à moi. Mais tu dois surtout apprendre à penser différemment.

– Comme un audacieux tu veux dire, soupiré-je lourdement, les yeux remplis de larme.

– Oui. C'est ta seule option pour t'en sortir. Écoute, fait-elle, prenant mes mains dans les siennes tout en les tenant fermement. Tu peux intégrer les audacieux. Je le sais. J'ai déjà vu ça auparavant. Mais, ne les laisse surtout pas te percer à jour.

Et si c'était déjà le cas ?

Alors tu es déjà morte, lance-t-elle, plongeant son regard dans le mien, terrifiée à cette idée. 

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