Finch
Je refuse de pleurer. Pas maintenant, alors que nous ne sommes plus que six. Alors que je dois me montrer forte, pour ma famille, qui doit probablement être en train de me regarder. Je sais qu'ils m'attendent tous, là-bas, au District Cinq. À la maison. Ils doivent tous miser sur moi.
Un mince sourire, sans joie, étire mes lèvres. Cela remonte à longtemps, une dizaine d'année je crois, qu'un Tribut du Cinq ne s'est pas retrouvé parmi les six finalistes. Nous ne sommes plus que six. J'ai peut-être mes chances. Maman me répétait toujours que j'étais sûrement la personne la plus intelligente de notre petite famille. Elle me répétait également que les vainqueurs, ne sont pas toujours les personnes qui ont tué le plus de personnes. Pour l'instant, je n'ai eu à tuer personne. Et j'aimerais que ça reste ainsi. Je lève les yeux vers le ciel encore sombre de l'arène.
Tu vois, maman. Je ne suis pas une tueuse. Papa, Ember, Lucan, Bonnie, Seaver. J'espère que vous êtes tous fiers de moi.
Soudain, un petit rire amer m'échappe. Réveille-toi, Finch. Tu es dans les Hunger Games. Tu ne pourras pas sortir de cette arène vivante, sans tuer personne. De toute façon, tu ne survivras même pas.
Le garçon du Un et ses lances. La petite du Quatre, avec toutes ses armes effrayantes. Clove, dont les couteaux ne manquent jamais leur cible. Tresh, qui possède une force hors-norme. Et Cato. Cato, bipolaire, brutal, sanguinaire. Cato, mon allié.
Tous sont plus forts que moi. Tous savent se battre, manier des armes dont certains noms ne font même pas parti de mon vocabulaire. Tous ont déjà tuer. Et aucun n'hésitera à se débarrasser de moi lorsque l'occasion se représentera.
Je fais tourner l'anneau entre mes doigts tremblants, manquant de le faire trembler à plusieurs reprises. Je l'examine pendant un moment. De vieux souvenirs émergent soudainement de ma mémoire. Je renifle, puis mon regard passe à mon autre main. Au creux de ma paume gauche, se trouve le poignard que Cato m'avait refilé, afin de me protéger. Mes doigts sont tellement serrés autour de la garde, que mes jointures ont blanchis. Je desserre lentement mes crispés. Ça fait mal. La dague tombe à mes pieds.
C'est à ce moment que j'entends les pas s'approcher.
– Prête ?
La voix de Cato déchire le silence dans lequel je m'étais réfugier. Je lève la tête vers lui, le dévisage. Il ne semble pas s'être rendu compte de mon malaise.
Je hoche la tête.
– Oui.
– Tu pleures ?
Je secoue la tête, un peu trop vivement, ce qui a pour effet de faire craquer mon cou. Ouch.
– Non, ne t'en fais pas.
Bien sûr qu'il ne s'en fait pas. Qu'est-ce que tu veux qu'il en ait à faire ?
J'entrepris de me relever. J'étais assise contre cet arbre depuis si longtemps qu'au début, mes muscles refusèrent de coopérer. Lorsque je réussis enfin à me redresser, je pus clairement entendre ma colonne vertébrale claquer à petit coup. Instinctivement, mon regard se posa sur Cato. Celui-ci me regardait d'un air franchement amusé. Je fronçai les sourcils.
– Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de drôle.
– Moi, si, répondit effrontément Cato. Tu vas mieux ?
J'abandonnai l'idée de lui faire croire que tout allait bien. Il n'était pas stupide.
– Ouais. (J'inspirai un bon coup). Je suis prête.
J'étais sur le point de tourner les talons, lorsque je vis les yeux de Cato fixer quelque chose. Je suivis son regard. Zut.
– Qu'est-ce que c'est ?
Je levai l'anneau à hauteur de mes yeux, si bien que le petit objet se retrouva entre Cato et moi. Mon allié ne le lâchai pas du regard.
– L'anneau que mon père a offert à ma mère pour leur fiançailles (J'eu un petit sourire triste). Mon père me l'a confié avant de venir au Capitole, après la moisson. Pour que je me souvienne d'où je viens. Il dit que, tant que je l'aurai avec moi, je ne serais jamais seule.
Une larme avait roulé le long de ma joue pendant que je parlais. Je l'essuyai précipitamment, puis leva les yeux vers Cato. Je ne voulais pas évoquer ce genre de souvenirs. Pas alors que le nation entière me regardait dévoiler mes faiblesses.
– Et toi ? demandais-je, désireuse de ne plus être l'objet de l'attention générale. Où est ton bien de Tribut ?
Cato me regarda d'un drôle d'air. Son silence me fit immédiatement comprendre que je venais de gaffer.
– Je suis vraiment désolée, bafouillais-je, cramoisie. Je pensais...
– Ça n'a pas d'importance, me coupa-t-il sèchement.
Il était resté stoïque en disant ça. Pourtant je vis une lueur triste passer dans son regard. Soudain, je ressentis le besoin étrange, inexpliquée de faire quelque chose.
Je lui attrapai les mains et, rapide comme l'éclair, fourrai l'anneau à l'intérieur.
– J'aimerai que tu rapportes ça à ma famille, lorsque tu gagneras, expliquais-je.
Mon père devait être en train de hurler. Mon petit frère, de pleurer. Mais je m'en fichais. Cato, lui se contenta de me fixer. Puis il dit quelque chose, de si bizarre dans la situation actuelle, que s'en fut presque ridicule.
– C'est mon anniversaire, aujourd'hui.
Je le dévisageai, interloquée.
– Ça te fait quel âge ? demandais-je au bout d'un long moment.
– Dix-sept ans.
– Eh bien, joyeux anniversaire.
Le visage de Cato se fendit d'un mince sourire.
– J'aurai préférer le souhaiter en d'autres circonstances.
– Je comprends.
Nous restâmes plantés là pendant un petit moment, à nous fixer dans le blanc des yeux. Puis Cato se pencha, et ramassa quelque chose au sol. Lorsqu'il se redressa, il me tandis la dague que j'avais fait tomber. Je la pris, et la fis tourner entre mes mains.
– Ça va être l'heure. Tu te sens prête ?
Je hochai la tête.
– Avec un peu de chance, tes anciens alliés feront preuve d'un peu de pitié et m'offriront une mort rapide, dis-je sur le ton de la plaisanterie.
Mais j'étais nerveuse. Horriblement nerveuse. Pourtant, notre plan avait toute ses chances de réussir.
Cato demeura silencieux. Puis il fit une chose complètement insensée.
Avant que je ne puisse comprendre ce qu'il se passe, Cato m'attrapa par la taille et m'attira dans une étreinte serrée. Je n'eu tout simplement aucune réaction. Je demeurai pantelante contre lui, complètement estomaquée. Lui, me serrai de toutes ses forces. J'étouffai.
Ensuite, ile se pencha vers moi, et me murmura à l'oreille, si bas, que je faillis ne pas entendre :
– Tu es quelqu'un de bien. Tu mérites de gagner.
Puis il me lâcha, et recula de quelques pas.
– On se retrouve après le festin (son ton, pourtant doux, me donna l'impression que je recevais un ordre). À tout à l'heure, Finch.
Je hochai la tête.
Puis je tournai les talons et, bientôt, je disparus du champs de vision de Cato, progressant vers la Corne d'Abondance.
OKEY
OUI ça allait faire un an que je n'avais pas posté. J'essaye de trouver une excuse, mais tout ce qui me vient à l'esprit ça ce qu'on appelle la "panne de l'écrivain". Eh ouais, je n'avais plus d'inspiration... En fait, je savais très exactement ce qui allait se passer, mais je ne savais tout simplement pas comment mettre la suite sur papier.
J'en profite également pour vous avertir que je compte finir Comme Hunger Games avant le début de l'année 2017, j'essayerais donc de poster un ou deux chapitres par semaine ^^
Autre point important (WARNING TRÈS IMPORTANT), j'ai décidé de changer le titre du livre (comme vous l'avez constater), car je trouve que l'histoire est trop copier-coller du vrai Hunger Games :/ je compte donc le mettre sous réécriture dès que j'aurai fini le tome 1 (j'expliquerais mieux tout ça à la fin, dans une partie spéciale). Mais pour que vous soyez pas trop paumés :D, ceci est le tome 1 d'une série qui s'appellera "Careers", et le tome s'appelle maintenant "District Deux" ! Voilà voilà, c'est tout pour l'instant !
Et encore une fois, je suis absolument désolée désolée désolée désolée T_T (en espérant que vous ayez pas tous désertés l'histoire T_T)
Bisous ♥
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