▫️Chapitre 8
🥥 Noix de coco 🥥
J'effectue le dernier aller-retour nécessaire pour charger les livraisons du jour dans la voiture. Notamment les nouveaux paniers vitamines, savamment composés par Nana pour les clients souhaitant booster leur système immunitaire ou simplement s'apaiser les nerfs de manière naturelle - infusions, gélules, ou usage d'épises basiques - en cette période encore difficile.
Le confinement est pour l'instant de l'histoire ancienne. Le nombre de cas liés au covid est en baisse, mais on subit à présent des pressions inédites avec les campagnes vaccinales et cette histoire de pass sanitaire. Pour... Contre... On entend un million de sons de cloches de tous les côtés. De quoi pousser la population en recherche d'informations à s'arracher les cheveux.
Pour l'instant, ma famille et moi sommes plutôt du côté de ceux qui attendent de voir comment tout ce pèle-mêle de désinformation se dénoue. On se cantonne aux autres gestes préventifs : masque, gel hydro à l'extérieur, distanciation sociale et sorties limités. Ça fonctionne bien depuis le début de la pandémie. Et maintenant, l'accessibilité aux tests PCR nous permet de soulever le doute à la moindre suspicion de contamination. En plus, le résultat fait aussi office de pass. Donc c'est tout bénef.
Fort heureusement, nos ventes habituelles ne sont pas troublées par tout ce remue ménage. Encore moins par nos travaux de rénovation, qui avancent d'ailleurs de bon train.
J'arrive enfin au niveau du coffre et m'apprête à y déposer le contenu de mes bras chargés, quand je trébuche subitement contre quelque chose. Certainement une foutue pierre ! Je me rattrape de justesse et déplace une main pour sécuriser les produits entassés devant mon torse.
Mission ratée, trois des coffrets finissent leur course au sol. Je lâche un juron bien salé.
Dans ce genre de moment agaçant, le dicton ''Dènié pitit ka tchouyé manman''* prend vraiment tout son sens ! Ce caillou était là depuis le début, et c'est vraiment maintenant que je termine ma tâche qu'il se décide à faire chier ?
Pour la peine, je l'insulte une deuxième fois. Ça n'aide en rien, mais ça m'allège du poids de la frustration.
Tandis que je m'assure qu'il n'y a pas de casse après avoir ramassé les compositions spéciales, j'entends le portail s'ouvrir puis un véhicule s'engager dans l'allée. Étant garé face à la véranda, je me retourne. Déjà d'une : pour voir qui arrive, et de deux : lui indiquer de stationner devant ou dans le garage de manière à ne pas gêner ma sortie imminente.
Petite surprise, le visiteur ne s'avère être autre que Cyril. La fourgonnette affichant le nom de sa société et son numéro professionnel s'arrête à la limite du garage.
Sur la terrasse, ma mère m'ignore carrément. Trop occupée à agiter la main avec jovialité au nouvel arrivant. Puis très vite, elle file à nouveau dans la maison.
Qu'est-ce qu'elle trafique ?
— Salut Chris, lance Cyril en avançant vers moi d'un pas tranquille.
Ce matin, comme tous les autres à présent, un léger sourire adoucit son visage et ses yeux bruns me couvrent d'un regard amical. Ces trois derniers mois, on a passé tellement de temps sur le chantier, avec ou sans Jean et Henri, qu'il nous est impossible d'encore agir comme des étrangers. Je réponds donc de manière tout aussi fraternelle.
— Salut, comment va ?
— Tranquillement. J'apporte ça pour ta mère, dit-il en désignant le sac de congélation qu'il tient en main. Où est-elle passée ?
— Ben, je me pose la même question.
Je lâche un petit rire et jette un coup d'œil curieux au sac.
— Qu'est ce que c'est ?
— Oh, ça ? J'ai bien peur que ce ne soit une affaire entre Nadine et moi, tâne-t-il sur le ton de la plaisanterie.
— Pft, n'importe quoi, ne puis-je m'empêcher de rétorquer, amusé. Ma mère n'a pas de secrets pour moi.
Détournant son attention de la porte d'entrée où a disparue Nana, Cyril m'adresse un regard qui en dit long. Il semble par la même occasion retenir un léger sourire.
Ok... j'ai encore perdu une occasion de me taire.
Un brin gêné, je me racle la gorge pour-
— Cyril ! s'écrie soudain ma mère depuis la porte de la maison.
Enfilant ses sandales, elle sort enfin pour venir jusqu'à nous.
— Bien le bonjour Nadine, la salue l'artisan.
— Bonjour mon garçon. Comment vas-tu ?
— Bien, merci. Je te vois bien portante, toi aussi.
— Et bien oui ! D'autant plus que je devine que tu ramènes les ouassous* que tu m'as promis depuis la semaine dernière.
— Désolé. Je n'ai vu mon frère qu'hier, au final. Pour me faire pardonner, j'ai aussi ramené des noix, de l'eau et du lait de coco frais. Tu m'avais parlé de faire un mont-blanc, si je me rappelle bien.
— Oui, oui, merci beaucoup. Dieu te le rendra, souffle-t-elle d'une voix reconnaissante en posant une main affectueuse sur son bras, avant de lui récupérer le sac des mains.
— Tu veux de l'aide, M'man ?
— Non, c'est bon Toto. Mais peut-être que Cyril en aura besoin pour rentrer le reste.
— Je veux bien, oui. Les sacs sont à l'arrière de la voiture.
J'opine, ma mère reprend :
— D'accord, à tout à l'heure, je retourne derrière mes fourneaux. Mais venez prendre un verre avant que Toto parte pour les livraisons.
Cyril et moi répondons d'un « Ok » parfaitement synchronisé. Ma mère retourne à son occupation principale, tandis que son nouveau chouchou me conduit à son véhicule.
— T'essaie de me voler le titre de fils favori ?
Je lance ça plus pour le charrier qu'autre chose. Pas décontenancé pour un sous, Cyril lève la tête vers moi et répond avec un sourire taquin.
— Je n'oserais jamais voyons. Mais ta mère est une personne qui donne sans compter. Il est bien normal qu'elle reçoive de la même manière.
— C'est vrai, merci pour ta gentillesse. Tu vas bosser sur la serre ?
On est vendredi, c'est pas le souci, sauf que c'était pas prévu. Sa tenue de travail me pousse néanmoins à poser la question. Il ferme son coffre et y répond après qu'on ait chacun prit un des sacs de course rassemblant les bouteilles et les noix de coco qu'il a ramené.
— Oui, mais le gros œuvre est presque terminé et Lauri, mon frère, va me donner un coup de main. Ne t'en fais pas.
— D'accord. Je viendrai tout de même vous aider après avoir bouclé mes livraisons. Ça devrait être bon pour midi, voire 13h je pense.
— Ne te presse pas. Je suis sur mon temps libre. Je n'ai pas vraiment d'autres impératif, aujourd'hui.
C'est vrai que dès qu'il a le temps, il passe avancer sur les travaux après s'être mis d'accord avec moi, ou ma mère. Ce qui me pousse à lui demander autre chose.
— Entendu, mais dis-moi... T'as une vie, en dehors de ton taf ?
Je récolte encore un regard plein de malice de sa part, additionné à ce sourire en coin exceptionnel.
— De temps en temps, lance-t-il en feignant l'innocence.
Sauf que je sais qu'il ne l'est que peu. Je ne me le rappelle que trop bien, malgré les deux mois qui se sont écoulés.
Je lui adresse un sourire entendu et on entre à la maison après avoir pris le soin de nous essuyer les pieds sur le paillasson. Très important pour rester dans les bonnes grâces de Nana. On entre ensuite à la cuisine pour ranger les bouteilles au frais et les noix dans une boîte, aux pieds de la desserte. Puis savourant le petit jus local servit par ma mère, on discute un peu du climat social et sanitaire actuel avant que je doive m'en aller.
Mes livraisons du jour se déroulent comme d'habitude, dans la précision et la bonne humeur. À présent, je pense bien à passer chez Arold et Rosa en dernier quand ils sont sur la liste. Ça empêche les retards dans mon planning.
Pendant que je tapais la discute avec le retraité, Ludmila m'a appelé pour venir récupérer les petites. Elle a dit être malade mais après l'avoir vue, je la soupçonne de vouloir avancer mon tour de garde - qui commence normalement dimanche soir - pour passer le week-end avec son dernier mec en date.
Honnêtement, je m'en fiche. Je préfère que mes princesses soient avec moi que chez des étrangers. Puis ce n'est pas comme si j'avais une vie sociale débordante, en ce moment.
Une fois la voiture stationnée dans la cour, les filles détachent leurs ceintures de sécurité bien trop facilement à mon goût. Elles auraient dû être dans leurs sièges réhausseurs mais évidemment, je ne les avait pas. Vu qu'à la base, je n'étais pas parti pour une mission impliquant les petites.
— La dernière arrivée chez Nana est un caca de chien ! lance Amandine en tentant de pousser la portière.
— Ah, non ! s'exclame Adé, avant de réaliser être bloquée en s'acharnent sur l'autre porte. Papa...
— C'est fermé ! râlent-elles en chœur.
— Je sais, mes abeilles. Ça s'appelle la sécurité enfant et c'est prévu exactement pour les petites folles dans votre genre.
Elles gloussent comme des pintades, je descends en secouant légèrement la tête. Dès que j'ouvre la portière arrière, Didine bouscule sa sœur dans l'espoir de sortir la première. Sauf qu'elle se trouve à l'opposé et doit piétiner Adélaïde pour accomplir sa tâche.
— Aïe ! Papa, Didine me fait mal !
— Oui, j'ai vu. Doucement ma puce.
— J'ai pas fait exprès.
Elle le fait jamais exprès...
— Je m'en doute, mais doucement. Et pour la peine pas de course, vous allez rentrer chez Nana en marchant tranquillement.
Didine se permet de rouspéter pendant que j'aide sa sœur à descendre.
— Olala, tu vois ce que tu fais...
— Mais c'est pas ma faute ! Tu m'as fait mal et tu as même pas dit pardon.
— Pardon. Mais j'avais pas fait exprès. Je voulais juste descendre, i fallait te pousser...
— Et gnagnagna...
Tandis qu'elles s'éloignent en toute agitation, je ferme la porte et vais récupérer leurs cartables sur le siège passager avant. Leurs tergiversations enfantines me parviennent de loin.
— Je vais dire à papa que tu as tiré la langue avec une grimace, menace Didine.
Mouais, c'est pas la fin du monde non plus.
— Il dira rien.
Hop, hop, hop. Visiblement, Adélaïde anticipe un peu trop bien mes absences de réaction. C'est à éviter, je vais y porter plus d'attention. Mais certainement pas dans ce cas de figure.
— Ben, je vais le dire à Nana, rétorque fièrement sa sœur. Nanaaaaa !
— Oh, non. Arrête Didine !
Et les voilà qui courent dans la maison... Façon, je m'en fais pas. Elles vont se manger un petit stop de la part de ma mère, qui commence à en avoir assez que l'énergie débordante de ses petits enfants lui coûte ses bibelots en porcelaine.
J'entre en coup de vent pour expliquer la situation à Nana. Elle se contente de me toiser légèrement à l'évocation de Ludmila et sa santé prétendue fragile. La présence des jumelles dans la pièce me sauve d'un nouveau discours inutile sur les méthodes de manipulation de leur mère à mon égard. Je finis par laisser les abeilles au rez-de-chaussée avec Nana pour le déjeuner et file me doucher. En passant devant la pépinière - qui reprend fière allure - j'aperçois Cyril, accroupi et en pleine concentration devant un pan de la bâtisse. Je l'apostrophe, un peu étonné.
— Hé, je suis de retour. Mais t'es tout seul ? Ton frère n'est pas venu ?
— Si, m'assure-t-il en tournant la tête vers moi
Maintenant la mesure prise avec son mètre d'une main, il éponge la sueur perlant sur son front d'un geste automatique. Sa manche, pas très propre, ajoute des copeaux de sciure à son visage déjà pris d'assaut par la poussière et la terre.
Ce n'est pas la première fois que je le vois dans cet état de travailleur couvert de saletés. Pas non plus la première fois que je le trouve ainsi attirant, aussi bizarre que ça puisse paraître comme fantasme. Et là, à cet instant précis, je me dis qu'il doit avoir hâte de prendre une bonne douche. La mienne étant toute proche, prête à être partagée... et moi plus que prêt à l'aider à se débarrasser de ses vêtements.
— Il est venu et bien resté deux heures, poursuit Cyril - qui ne semble pas se rendre compte que je l'ai déjà foutu à poil au moins dix fois, dans ma tête -, avant que l'envie mutuelle de nous étriper ne nous signale à tous les deux qu'il était temps pour lui d'y aller.
— Oh... Vous ne vous entendez pas ? je demande pour donner le change.
— On se supporte mieux autour d'un verre ou d'une assiette qu'en plein travail. Il pense souvent que sa position d'aîné lui donne la légitimité de me dire quoi faire, peu importe le domaine.
— Ah, tiens. Je connais ça, moi aussi.
Cyril s'en amuse brièvement et je ricane de mon côté, en repensant à la quantité de fois où mes sœurs m'ont sorti cet argument d'être plus âgées et donc plus aguerries. Puis je finis par annoncer :
— Je vais me rincer vite fait et je viens t'aider.
— Ne t'embête pas. J'ai cru comprendre que tu étais rentré avec tes filles.
— Oui, mais Nana va s'en occuper. Ou elles iront jouer dans le jardin et je les aurais à l'œil, c'est pas un souci.
— Ok. À toute, alors.
Comme dit, comme fait. Douche prise, jumelles occupées avec mamie à préparer un gâteau et Toto occupé à seconder son artisan sexy, bien qu'un peu sale. On est presque tous les deux dans le même état en terminant de monter les cadres de la porte et des deux fenêtres, alors ce n'est plus qu'un détail.
— Voilà une bonne chose de faite, lance-t-il satisfait, avant d'ôter ses gants épais.
— Ouais, et c'est plus vite fait à deux que seul.
— Je te l'accorde, rigole-t-il. Je vais pouvoir profiter de la fin d'après-midi.
— Des plans de prévu ?
— Juste la routine. J'affectionne particulièrement les bains de mer, après une longue journée de travail. J'y vais avec mes chiens et profite du couché de soleil.
D'où cet étrange choix de photo de profil sur Tinder...
Alors, je dois dire que ce type paraît avoir un style de vie peu commun. Au service mais pourtant à l'écart des autres. Ça fait un peu hermite des temps modernes, mais pourquoi pas. Et puis, c'est peut-être bien le fait qu'il soit différent qui lui donne tout son charme.
J'ai à peine le temps de trouver quoi répondre, que mes abeilles tueuses de patience prennent d'assaut mon interlocuteur.
— Coucou tonton Cyril ! chantent-elle en cœur.
— Coucou les petits bouts.
— Tu vas aller à la plage ? commence Adélaïde, qui ne lui laisse pas vraiment le temps d'en placer une. Avec tes chiens ? J'aime bien les chiens. On peut venir avec toi ?
— Moi j'ai peur des chiens ! Mais je veux bien aussi aller à la plage. Hein papa, on peux aller aussi avec tonton ?
— Euh, pas auj-
— Alleeez, siteplait papa ! insistent les deux forceuses.
Y'a pas à dire ce sont bien mes filles, à tenter de s'incruster aux sorties des autres comme ça... Cyril ne dit rien, il se contente de sourire gentiment mais je sais que la plupart des gens supportent mal d'avoir deux gamines chargées comme des Duracell dans les pattes. Moi-même j'ai parfois du mal.
— On ira un autre jour, mes abeilles. Peut-être bien que Tonton Cyril a envie d'être au calme, aujourd'hui.
— Mais on va être sages ! assure Adélaïde, avec ses yeux de biches tout brillant aidant à sa persuasion.
— C'est vrai, on sera sages. Dis oui, papa chéri.
— Je crois qu'elles ne te laissent pas trop le choix, rigole doucement Cyril. Si tu es d'accord, ça ne me dérange pas. Je connais une crique où il n'y a jamais personne. J'y emmènerai simplement mes chiens ce week-end.
Je sens la compréhension dans sa voix. Adé et Didine commencent à s'habituer à le voir à la maison et lui a toujours été aussi sympa que souriant avec elles. Je sais que c'est pas le genre de mec à faire semblant, je l'ai remarqué à mes dépends. S'il n'en avait vraiment pas envie, je pense qu'il aurait trouvé une façon de nous échapper. Je cède donc face à la majorité.
— Ok, c'est d'accord.
— Youpiiiii ! scandent les petites en sautillant autour de nous.
— Oui, mais n'oubliez pas. Vous avez promis d'être sages.
— Oui papa, pas de problème.
— Sages comme des images ! ajoute Amandine, ce qui nous tire un rire à Cyril et moi.
— Vous montez préparer vos affaires ? La porte est ouverte, j'arrive dans un moment.
— D'accord !
Les filles s'éloignent au pas de course, je ne reporte qu'une partie de mon attention vers Cyril. Histoire de m'assurer qu'elles montent les escaliers sans encombre.
— Je suis désolé de taper l'inscrute dans ton programme.
— Ce n'est rien, je t'assure. Et puis ces petites sont adorables.
Elles sont entrées, je me tourne totalement vers Cyril.
— Ben c'est normal, vise qui est leur père.
— Tu ne rates vraiment pas une occasion de te mettre en avant, s'amuse-t-il.
— Pourquoi je m'en priverais ?
Je suis beau et génialissime, en plus d'être un Super Papa. Je ne vais pas m'en cacher.
— Bonne question, s'accorde étonnement Cyril avant de reprendre sur un autre sujet. Penses-tu que je puisse me doucher chez ta mère ? J'ai des vêtements de rechange, je ne voudrais cependant pas abuser de son hospitalité.
— Ne dis pas n'importe quoi. Nana est déjà à deux doigts de t'adopter dans la famille, ça ne lui posera pas de problème. Par contre, tu vas devoir aller le lui demander toi-même. Je vais montrer voir mes petites.
— Oui, pas de soucis. Je vais d'abord ranger mes outils.
Mes pensées voguent dans une direction des plus obscènes à l'évocation cette fois innocente, contrairement à la provocation volontaire faite sur son profil Tinder. J'opine, puis le laisse se mettre à exécution avant de dire une connerie plus balèze que moi.
Ma légère tachycardie et le fait que je ne puisse m'empêcher de jeter un œil derrière moi en partant confirment mon diagnostic : je suis à nouveau en manque de cul et ce mec commence à m'obséder... Pourtant, il a été clair. Il n'a plus envie de composer avec mes insécurités.
D'un côté, je le comprends. De l'autre, je suis tenté de le travailler au corps. La rénovation de la serre est bientôt terminée, ce qui devrait changer la donne. Et puis, comme on dit, qui ne tente rien n'a rien. Pourvu que je m'en donne la peine, je vois mal le Cyril résister longtemps à mes charmes...
Bref, ces plans-là sont pour un autre jour. Présentement, je vais aider mes filles à choisir leurs maillots et les jouets qu'on va emporter à notre petite sortie improvisée.
🥥
Dènié pitit ka tchouyé maman : Le dernier petit tue la mère. L'expression se réfère aux mises-bat où le dernier petit d'une portée cause la mort de la mère. Elle sous-entend que la dernière tâche accomplie dans une même action va être celle qui posera problème.
Ouassous : crevettes locales.
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