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Fuite

Je descends donc doucement du balcon. Une fois que je suis bien stable je murmure à Jenna de venir. Je distingue son ombre qui commence à se glisser doucement vers moi. J'attrape sa main et la serre. Comme lors de notre fuite avec nos amis a nos seize ans, elle sait que serrer la main veut dire qu'on doit s'arrêter. Discrètement je ferme la porte du balcon du mieux que je peux.

Je me retourne et j'ouvre la marche. Je reprends la main de Jenna pour la guider à travers l'obscurité. Encore quelques pas et je sens le vide devant moi. Je sais donc que nous sommes devant le chêne. Je sais aussi que je dois allonger mon pas du double de celui que je fais habituellement lorsque je marche normalement dans la rue. Je serre la main de Jenna.

Je passe le premier, ensuite je lui demande de tenir mes mains et de faire un énorme pas vers l'avant. Mon cœur bat à coup redoublé : va-t-elle tomber ? Bien sûr je continue de murmurer de peur que quelqu'un nous entende. Jenna arrive à faire un grand pas et touche directement la branche. Je n'ai pas besoin de la retenir de tomber finalement. Peut-être est-ce parce qu'elle est habituée à se promener dans la maison la nuit ? Je ne sais pas mais je n'ai pas trop le temps d'y réfléchir. Nous entreprenons la descente de l'arbre en essayant de faire le moins de bruit possible. Nous atteignons le sol avec des feuilles dans les cheveux et de petites griffures mais rien de bien méchants. Nous ne sommes pas tombés c'est le plus important.

Nous commençons à courir vers la forêt. Une fois à l'orée je regarde une dernière fois le manoir. Je remarque que dans la tour Est Damon et Katarina nous observent par leur fenêtre éclairée. Malgré l'heure tardive ils sont encore éveillé. Se doutaient-ils que nous arriverions à nous échapper ? Damon hoche la tête et Katarina nous salue. Ils ne vont rien dire sur ce qu'il s'est passé cette nuit à Alexander.

J'attrape la main de ma petite amie et nous mettons à courir dans les bois, restant assez près pour distinguer la route mais assez loin pour ne pas être directement repéré. Nous courons ainsi pendant une trentaine de minutes environs quand je sens Jenna ralentir. De plus son souffle est saccadé. Je pourrais la forcer à continuer en courant mais je sais qu'avec les blessures qu'elle a ce n'est pas bon. Alors je commence doucement à ralentir le rythme et nous commençons à marcher d'abord normalement pendant une vingtaine de minutes il me semble. Nous ne parlons pas. Nous avons peur tous les deux car je ne suis pas le seul à trembler. Ce n'est bien sûr pas de froid car les nuits sont agréables en ce mois de juillet. Je pense que Jenna se retient de gémir de douleur. Je sais qu'elle a mal. Je m'arrête donc et lui fais signe de grimper sur mon dos. Elle accroche ses bras autour de mon cou sans trop serrer et enroule ses jambes autour de mon ventre. Je reprends la marche. Je sais que je peux porter septante kilos sur le dos pendant environs quarante minutes voire une heure si je fais un effort. Jenna n'en fait que soixante-trois. Je vais savoir tenir plus longtemps et espérons que nous arrivions vite sur l'autoroute.

Je continue la marche. Jenna sur mon dos, qui veille à faire attention à ne pas trop bouger pour m'éviter d'avoir mal trop rapidement. Je sens mes jambes devenir lourdes. Cela doit déjà faire une heure que l'on marche. Jenna sent que j'ai un peu de mal de marcher avec elle sur mon dos. Elle descend donc. Nous continuons de marcher encore quinze minutes environ quand Jenna, qui a l'ouïe plus fine que la mienne, me dit: « Chéri. Je crois entendre des sirènes de polices. Écoute... »

J'arrête ma progression et fais ce qu'elle me dit. En effet, j'entends les sirènes elles se rapprochent même! De plus en plus vite. Jenna se met à courir vers la route moi sur ses talons de peur qu'elle ne se fasse écraser. Les voitures arrivent sur nous, phares allumés, gyrophares et sirènes aussi. Elles nous ont repérés car elles ralentissent pour s'arrêter à notre hauteur. Le conducteur de la première voiture ouvre sa portière avec précipitation. Jenna et moi avons du mal à voir qui est cette personne puisque nous avons la lumière des phares dans les yeux. La connaissons-nous ? La silhouette s'approche en courant et en criant nos noms. Je reconnais sa voix, il se précipite et nous serre dans ses bras: « Alaric ! Jenna ! On vous a enfin retrouvé ! Qu'est- ce qui s'est passé ? Alaric a dit hier soir que tu avais été kidnappée et qu'il avait une piste et au moment où il allait me dire où il se trouvait la communication a brutalement été interrompue ! J'ai directement réveillé toute l'équipe pour qu'on localise le dernier endroit où son téléphone à émit et quand on a trouvé on est tous venu !

Je préfère répondre à la place de Jenna qui est épuisée.

-Merci Edward. Jenna est blessée il faut aller à l'hôpital et surtout si un docteur s'appelant Alexander Cullen se présente arrêtez-le. C'est lui qui a enlevé Jenna et l'a blessé. Mais partons vers l'hôpital et je raconterai à l'équipe tous ce qu'il s'est passé ces derniers jours une fois arrivé. J'aurai besoin qu'Alexander Cullen soit interpellé au plus vite. Je ne veux pas qu'il s'échappe. Et pour cela j'aurais besoin de tout le monde.

-Allez mon pote ne t'en fais pas on est tous là pour vous aider. Je suis heureux que vous soyez en vie. »

Edward me donne une petite claque amicale dans le dos et nous montons dans sa voiture de police tandis que notre équipe qui avait sorti leurs têtes des vitres, remontait, elle aussi dans les deux autres voitures et tous ensemble, nous prenons la direction de l'hôpital. Je me suis assis à l'arrière de la voiture avec Jenna. Je la serre dans mes bras, laisse sa tête reposer sur mon épaule, pose la mienne sur la sienne et lui caresse le bras. Je me retiens de pleurer car je n'aime pas montrer mes faiblesses au contraire de Jenna qui, elle, préfère laisser libre court à ses émotions. Pour lui remonter le moral, je lui demande si je dois enlever mon t-shirt pour qu'elle se mouche avec. Elle lève les yeux au ciel en s'excusant avec un petit rire gêné. Je lui souris et lui assure que ce n'est rien. Elle repose sa tête contre moi et arrête de pleurer. J'ai réussi. J'ai réussi à la retrouver. J'ai réussi à la réconforter, à lui permettre de s'échapper sans trop souffrir de ses blessures et maintenant j'ai réussi à la mettre hors de danger.

Je suis épuisé. La route jusqu'à l'hôpital est encore longue alors j'en profite pour m'endormir. J'ai l'impression d'avoir fermé les yeux il y a deux minutes alors qu'en fait cela en fait quarante. Mon meilleur ami me réveille doucement. Nous sommes arrivés aux urgences de l'hôpital de Leïnatown. L'un des membres de notre équipe avait prévenu un médecin qu'il connaissait de notre arrivée.

Alors nous nous sommes vite retrouvés dans une chambre unique mais assez grande pour contenir douze personnes. Comme Jenna était occupée dans une autre salle avec le médecin qui a été prévenu de notre arrivée, qui d'ailleurs se trouve être l'épouse de notre collègue Stefen, nous n'étions que onze au milieu du lit vide qui devrait sans nul doute accueillir Jenna.

Nous sommes tous assis: Edward Parker, Stefen Malory, Hellena Duchanne, Catherine White, Grey Sanders, Kate Everett, Carter Drake, Kay Moris, Jacob Willow, Isabella Ravenwood et moi, Alaric O'Connor. L'équipe m'écoute avec attention. Je leur explique tout ce que Jenna a vécu pendant que je la cherchais et ensuite tous ce que nous avons vécu jusqu'à ce qu'on nous retrouve.

Lorsque Jenna arrive avec la femme de Malory, elle a l'air beaucoup mieux. Le médecin assure que ma petite amie pourra repartir demain car la plupart de ses blessures ne sont que superficielles mais qu'elle conservera énormément de cicatrices. Je suis déjà rassuré. Elle n'a rien de grave. Avant que je puisse dire quoi que ce soit, Jenna prend la parole, la voix sèche et le regard sombre: « Certain d'entre vous vont devoir aller au 60 rue du lac à Leïnatown et arrêter le docteur Alexander Cullen. C'est un homme assez grand, dans les un mètre quatre-vingt, l'air avenant, les cheveux blonds et les yeux vert. Cet homme est très dangereux, mon état actuel le prouve. Il risque de prendre des otages. Son frère Damon Cullen, il a le teint très clair, les cheveux noirs et les yeux très sombre. Et la petite amie de son frère, Katarina Vargas, grande, mince, blonde. Il y a aussi un majordome, âgé, les cheveux grisonnants et petit. Interdiction de tirer sur la cible et de perdre les otages.

-Nous allons donc devoir faire preuve de prudence. Répond Edward.

-Il est intelligent. Je pense que s'il s'est aperçu de notre disparition il pourrait essayer de venir ici sous un faux nom. J'aurai besoin que deux d'entre vous reste ici tandis que les autres iront perquisitionner chez lui. Il y a des documents là-bas que nous aurons besoin de récupérer au plus vite avant que l'idée de les détruire ne lui vienne. Donc Malory et Parker vous restez ici et les autres allez-y. Nous n'avons pas de temps à perde. Malory va avec ta femme prévenir tous les médecins, infirmiers et personnels de sécurité de ne pas laisser entrer le docteur Cullen dans ma chambre et que s'ils le voient de nous prévenir au plus vite et l'empêcher de prendre la fuite. »

Les policiers hochèrent la tête et partent faire ce que Jenna leur avait dit. Étrangement je me dis que plus tard elle pourrait être le chef de notre équipe. Ici elle n'a que vingt-cinq ans donc c'est impossible qu'elle puisse monter à ce point en grade mais peut-être que dans cinq ou dix ans...

Je prends place sur une chaise et je m'assieds à ses côtés. Elle se couche dans le lit, tend sa main vers la mienne et je la serre. Ensuite nous nous endormons. Il était sept heures lorsque nous nous sommes réveillés. Edward était là. Les autres étaient retournés chez eux après avoir enfermé Alexander dans la prison du poste de police.

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