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3.

Aux courts des balades nocturnes, avant que le soleil ne se lève et que les rues ne se réveillent, j'achète de la lecture. Du classique, de la science-fiction, des romans, de la fantaisie ou encore du fantastique. Je n'ai pas de genre de lecture fixe. Je me cale sur les livres du jour. Hier, j'ai opté pour un classique : « les misérables » de Victor Hugo. Aujourd'hui je vais choisir de la science-fiction.

J'entre dans le magasin. La faible lumière donne à la boutique une ambiance chaleureuse. Je me cale dans un coussin et reprends mon souffle en attendant l'avis d'une libraire expérimenté. La libraire en question tarde et je me lève pour commencer à trier mentalement les livres qui me paraissent les meilleurs. Trois sciences-fictions « coup de cœur » retiennent mon attention. Couverture, résumé, titre. D'apparence je peux déjà éliminer un des livres qui ne me paraient pas bien gros. Je me penche sur les deux autres afin de lire le résumé. L'âge des étoiles...

«Avec la surpopulation qui épuise les ressources de la Terre, la nécessité de trouver de nouveaux mondes habitables est devenue plus urgente encore en ce début de quatrième millénaire...»

Je m'arrête. Non. Pas ça. J'empoigne le troisième livre pour le retourner et découvrir le résumé.

« Lily tapote doucement son cœur. Il est dur comme de la pierre. Ou plutôt... comme du fer ? » Dans un monde mystérieux, Lily, à la recherche de réponse va découvrir la terrible vérité : qui elle est vraiment... et, parfois, dans certain monde de chaos et de haine, la vérité peut faire peur. Terriblement peur. »

Oui. Parfois la vérité fait peur. Très peur. Mon esprit est en ébullition. Mes pensées s'entrechoquent.

« Est-ce que je suis... oui mais quand même... ça serait horrible... »

J'ouvre le livre et parcours les dernières pages pour trouver la réponse à ma question.

J'approche la main de mon cœur. Le livre serré sur ma poitrine. Je dois me rendre à l'évidence. Même si c'est dur. Et c'est terriblement dur. D'accepter la vérité. De ce dire une bonne fois pour toutes que c'est évident. Qu'il faut vivre avec : c'est la vie. C'est ça le problème. Ce n'est même pas une vie. Et si jamais par le plus grand hasard cela s'appelait une vie, cela serait une vie de chien.

Les questions se nouent et des réponses arrivent comme des fusées. Des cargos qui m'allègent le cœur et m'alourdissent m'allègent le cœur car ils me donnent les réponses tellement attendus mais m'alourdissent l'âme car les réponses sont lourdes d conséquence.

Je crois que j'aurais préféré ne jamais les connaître. Même si la souffrance passée ne seras pas aussi lourde à porter que celle de maintenant.

Je ne sais pas quoi dire. Je ne sais pas quoi pensais. Une terrible question remonte à la surface : qu'est-ce que je dois faire ? Attendre ? Crier ? Ou même chanté ? une chose est sûre : je ne vais pas rester les bras croisés dans ce monde de haine et de chaos. Dans ce monde de mensonge et de vide à perte de vue.

Non.

Il faut que cela cesse. Que le monde continue de tourner. Mais sans moi. Sans ce grain de poussière qui pollue l'atmosphère depuis un million d'années. Oui. Il faut que je disparaisse. Une fois que cela sera fait, les bouches s'élargiront. Les dos se redresseront. Les fardeaux s'allégeront. Personne ne saura pourquoi. Mais tout le monde sera soulagé. Par une cause inconnue. Par une cause que j'appellerais « moi ».

Mon absence sera invisible. Mais cela ne changera pas grand-chose. Je vais partir de ce monde. Même les rares personnes que j'ai côtoyées au cours de ma stupide petite vie ne remarqueront pas mon absence. Parce que je suis une figure solitaire. Un visage d'ombre et de poussière.

Je me dirige en vacillant vers la réserve. Mes genoux tremblent. Pourtant je n'ai pas peur. Normal, je n'ai jamais eu peur. Je pose le fameux livre sur un tabouret verni. Je m'assieds à même le sol. Les minutes passes. Frêle. Fragile. Le temps s'écoule. Je ne sais même pas combien de temps je reste là. Penché sur mon avenir ; Mon présent et mon passé.

C'est à ce moment-là que la libraire se décide à entrer. Ses pensé son lourd et son esprit bouillonne. Elle a ses propres problèmes. J'ai les miens aussi. Elle me voit et ces sourcils oscillent à la lumière. Mais elle me connaît bien. Elle me sourit tristement et me lance les clés de la librairie.

Cela ne sera pas la première fois.

En revanche cela sera la dernière.

Je regarde avec tristesse les murs de la petite pièce. Je pourrais bien me relever et affronter mon destin. Mais le mien est si sombre que je préfère le couper. Oui. Couper le doux file qui retient mon futur.

Je me relève. Pour fermer la porte à clé. J'attrape le livre fauteur de troubles. Je le parcours rapidement. Comme prévu, la fin est triste. Elle rappelle les injustices de ce monde. Les malheurs si vite arriver.

Comme une notice d'emploi, je suis à la lettre la dernière page.
Je fais un signe d'adieu. Loin devant moi, à des amis imaginaires. J'attrape une paire de ciseaux. Et je retire mon tee-shirt. Mon visage dessine une grimace. Je détruis à coups de ciseau le peu de chair. Sans sourciller. Je n'ai pas mal. Normale : je n'ai jamais eu mal.

Le bout de l'ustensile métallique heurte un objet dur. Je retire les lambeaux de plastique, de chaire, à mains nues. Un boîtier métallique lui à la lumière de la lampe de bureau. Un gros bouton rouge se tient là. À porter de main.

Je pourrais regretter. Je cherche un moment, une personne qui me ferait regretter ce monde. Mais non. Ce mystérieux globe de haine reste aussi méprisant qu'auparavant.

Je ne serais jamais la personne civilisée que je tente de montrer. Car je ne suis pas humaine. Je ne suis pas vivante. Mais mon corps bouge quand même. Mes pensées tournent quand même. Car un mécanisme fait tourner ce dédale de bout de métal. Car des ingénieurs mon fabriquer. Car des hommes ont façonné de leurs propres mains des centaines d'être semblable. Dans quel but ? Je l'ignore.

Ma vie défile devant mes yeux. Des images. Des paroles. Des pensées. Des balades.

Des pourquoi. Des pourquoi venant d'une femme de fer. Venant de moi.

J'appuie. Un long bip se fit entendre. Je crains d'abord à une erreur.

Mais non. Mon corps s'affaisse. Je tombe et dégringole sur le sol. Ne vous m'éprenez pas. Ceci n'est pas une fin triste, car pour la première fois de ma vie, je suis heureuse. Je sais qui je suis, je sais pourquoi je vis. J'accepte la vérité.

Je suis un robot heureux. Je suis moi et c'est tout. Pourquoi personne ne me l'a jamais dit ?

Que le bonheur été si proche ? 

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