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Part 3

Les semaines passèrent vite et je passais souvent voir Ibrahima pour voir ou il en était avec ses réflexions. Il me fit part de sa conversation avec son père qui ne s’était pas bien passé car le vieux ne comprenait pas pourquoi une femme faisait des études au point de l’empêcher de se marier. J’étais toute gentille avec lui et le suppliait à en pleurer à chaque fois que c’était nécessaire pour remuer sa fibre émotive. Et je crois que, par dessus tout, se sont mes pleurs qui le dépassaient. Il avait vraiment pitié de moi et me promettait de tout faire pour m’aider d’autant que, d’après lui, si je finissais mes études, je pourrais l’aider après notre mariage à mieux tenir sa boutique. Je pleurais plus fort à cette perspective. Un jour il me fit part d’une réunion de famille qui devait se tenir pour en discuter après qu’il eut parlé à son père. J’en stressais et je l’attendais à ce qu’on me convoque, mais il me précisait plus tard qu’on attendait juste que mon père se porte mieux. J’attendais donc avec beaucoup d’appréhension de même que maman Fanta qui suivait l’évolution des choses. Je n’ai jamais pu trouver les mots pour lui dire combien je lui en étais reconnaissante. A chaque fois que je voulais aborder cela, mes yeux se remplissaient de larmes et je ne pouvais plus parler. Elle comprenait et se contentait de sourire en me disant que c’est à elle de le faire pour moi.

Entre temps, malheureusement, le départ de Malik approchait et presque chaque nuit, il venait dans ma chambre. Je ne lui ai rien dit à propos de tout ce qui se tramait et connaissant maman, ce n’est pas elle qui en parlera. Avec lui, j’oubliais tous mes soucis et j ne vivais que l’instant présent. Mon cœur débordait d’amour pour lui et lui aussi me témoignait beaucoup d’affection. Parfois, il me parlait de notre avenir, en disant que quand sa situation se stabiliserait, il viendrait m’épouser et m’amener. Je disais toujours que je ne voulais pas me séparer de maman et que même si on se marie je pouvais toujours rester ici. Il faisait la moue en disant qu’il ne me laisserait jamais ici et finalement on ne s’entendait jamais sur ce point. Il me faisait rêver, me faisait fondre, je mourrais d’amour pour lui. Même en classe, je planais, je ne me concentrais plus. Il m’arrivait d’écrire son nom sur la table, et en m’en rendant compte, je le barrais. Nos câlins aussi se faisaient plus sensuels. Il n’était plus empressé comme au premier jour ou j’avais l’impression qu’il voulait me dévorer. Au fil du temps nos baisers étaient plus calme, plus doux et parfois il me demandait de prendre l’initiative de l’embrasser. Mais on n’allait pas plus loin et heureusement qu’il ne le cherchait pas. J’hésitai à lui parler de mon excision car c’était quand même important. Mais je ne trouvais jamais les mots pour lui dire. j'étais sur un petit nuage et n'était pas prête d'y descendre.
Mais, une dizaine de jour avant son départ, un soir, alors que je révisais mes cours au salon, le téléphone sonna. Comme il avait un combiné dans sa chambre, on décrocha en même temps que moi et quand j’entendis sa voix, je voulus raccrocher mais je perçus une voix féminine au bout du fil
- Allo dit-elle
Au son de la voix de Malik, elle s’écria
- Oh mon chéri, c’est toi ?
- Oui ma puce, comment tu vas ? demanda t il
Je sentis mon cœur rater un battement et tout d'un coup je me sentais mal. J’aurai du raccrocher mais je bouchais un coté avec ma main pour qu’il n’entende pas d’écho et j’écoutais le cœur battant
- Non ca ne vas pas. Tu me manque trop. Je déprime complètement.
Il riait et après un moment de silence il reprit
- T’inquiète je rentre la semaine prochaine,
- Je sais mais c’est quand même une éternité. Tu me manque tu ne sais même pas à quel point. Té resté trop longtemps mon cœur
- Toujours la même chanson…t’a pu récupérer mon courrier ??
- Oui, il faudra passer chez moi pour le récupérer…comme ca je te ferais de petites gâteries.
- Il faudra qu’on parle à mon retour, l’interrompit il d’un coup
- Qu’est ce que tu as à me dire dis le moi tout de suite…tu sais que je n’aime pas attendre…
Je coupais le téléphone. C’est plus que je ne pouvais en entendre. Malik, mon Malik, avait une autre relation avec une fille. J’étais sans réaction. J’avais l’impression d’être dans un mauvais rêve. Comme j’avais raccroché trop tôt, il a du entendre le clic et il viendrait surement voir qui était au téléphone en même temps que lui. Je me suis levée pour me cacher dans la cuisine. Il est venu, n’a vu personne et est reparti. J’ai rassemblé mes affaires et je suis monté dans ma chambre. Mon cœur était submergé et c’est une fois dans la chambre. Je crois qu’à cet instant j’avais la tête vide. Dans la chambre, j’ai allumé la radio, et je me souviens que c’est la chanson de Francis Cabrel qui passait sur Nostalgie « je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais ». Je ne savais plus quoi faire. J’étais trop déboussolé. Il y avait une explication. Forcement. Je restais à la même place pendant plusieurs minutes. Finalement, je me levais et allais vers les toilettes. En sortant je croisais Malik, mais je gardais la tête baissée et entrait dans les toilettes. Je pris mon temps car je savais qu’il était dans le couloir à m’attendre. Cette nuit, je fermais ma porte à clé car il était hors de question qu’il vienne. Je me suis couché et à peine une demi heure plus tard, il est venu et à essayé d’ouvrir le porte. Finalement, voyant qu’elle était fermée, il a légèrement toqué en m’appelant. Je ne répondis pas et finalement, il partit. Je ne dormais pas et pleins d’idées noires se bousculaient dans ma tête. J’étais déçue et très triste mais au fond de moi, je me disais que mon chéri avait surement une explication. Je ne pouvais pas ne rien représenter pour lui. Non, je refusais de croire cela. Mes larmes ont coulé sans le vouloir et mon sommeil fut agité.
Le lendemain, en allant au lycée, je le trouvais au salon alors qu’a cette jeure, il devait déjà être parti. Je lui lancais un bonjour, et continuait quand il me rattrapa dans la cuisine ;
-Diouldé y a un problème ?
- Non, pourquoi ?? Répondis-je en prenant un verre d’eau. Je gardais la tête baissée et je ne voulais pas le regarder
Il s’approcha de moi et me souleva le visage
-ma chérie, pourquoi j’ai l’impression que ca ne vas pas trop ? Hier tu ne dormais pas et tu as refusé de m’ouvrir.
Je le regardais dans les yeux sans rien dire et même quand il se baissa pour m’embrasser légèrement les lèvres, je ne dis rien.
-si tu as des problèmes, il faut m’en parler ma chérie, je suis aussi la pour ca mon amour.
A ce moment, j’avais envie de lui jeter le verre d’eau à la figure et je me demandais comment il pouvait parler avec l’autre fille hier et se comporter comme d’habitude avec moi ce matin. Je lui dit que j’avais des maux de tête.
- Je suis en retard, mais ce soir on parlera ok ? dit il finalement devant mon silence. Je pars dans quelques jours et ce n’est vraiment pas le moment pour avoir des sautes d’humeur.
Toute la journée, la conversation avec la fille me revenait en mémoire et la manière douce dont Malik lui parlait. Ça m’énervait aussi de ne pas avoir le courage de le gifler, de le secouer, de le mettre devant son mensonge. Le soir, je laissais ma chambre ouverte et il dès qu’il entre, il me prit dans ses bras et voulut commencer à m’embrasser. Je le repoussais doucement et m’assit sur le lit
-Diouldé, explique moi ce qui ne va pas.
-Malik, as-tu une copine en France ? demandais je brusquement
-Bien sur que non, ou va tu chercher ses sottises répondit il spontanément
Je crois qu’à ce moment, ses mensonges ne firent plus mal que son infidélité. Il me regardait droit dans les yeux et me répondait sans gêne. Je me levais brusquement du lit et me mit en face de lui.
-je t’ai entendu hier…dis je tout doucement
-Quoi ?
-je t’ai entendu hier quand tu parlais avec la fille au téléphone.. ;
-…
Un long silence s’ensuivit. Il ne répondit pas et me regardas avec de gros yeux. Finalement, il se leva aussi et me fit face. J’avais le cœur meurtri mais je ne voulais pas pleurer. J’étais la debout à attendre une explication. Finalement il me tourna le dos, et commença à parler
- Ecoute Diouldé je ne savais pas en venant que tu me ferais cet effet. C’est vrai que je suis dans une relation en France mais je veux que tu saches que je tiens à toi plus que tout.
- pourquoi tu ne m’a rien dit ? Demandais-je simplement et mes larmes commençaient à couler. Il venait de me confirmer ce que je ne voulais pas entendre.
- pour ca dit-il en m’essuyant mes larmes. Tu es encore trop jeune et j’avais peur de réactions enfantines que je ne saurai gérer. Je me disais que dès que je rentre, je mets de l’ordre dans ma vie, et la prochaine fois que je viendrais, on en parle plus calmement.
-si tu savais que j’étais trop jeune, il ne fallait pas commencer une relation avec moi
il ne répondit rien pendant plusieurs minutes et finalement le leva
-tu as raison, me répondit il simplement, avant de sortir de la chambre.
C’est comme si je venais de recevoir une gifle. Je ne bougeais pas et à ce moment j’eus honte. Honte de mon comportement, honte de m’être fait avoir, honte d’avoir si vite accepté, honte d’avoir osé espérer, honte d’avoir osé rêver de tout ca, honte de l’avoir laissé m’utiliser. Je pleurais un bon coup, puis me levait pour aller me laver le visage. J’avais mal au cœur, une vraie douleur qui ne s’estompait pas même quand j’essayais de me faire une raison. C’était trop dur.
Le lendemain, j’avais cours à 10 h et Malik avait fini son stage. Il devait aller dire au revoir à sa famille avec maman et acheter des cadeaux pour ses amies. Quand je descendis, je le trouvais dans la cuisine et j’allais rebrousser chemin quand il m’appela. J’hésitais un instant et finalement je répondis. Il me demanda simplement si je pouvais passer chez ma mère récupérer les arachides que sa maman avait commandées. Je répondis par un ok laconique et partit en cours. Moha me trouva bizarre et essaya toute la journée à me faire sortir les vers du nez. Je me contentais de sourire en lui disant que j’avais juste des maux de tête, mais il continuait à insister. Je n’étais vraiment pas disposé à lui en parler car je me disais que c’était de ma faute. Finalement pour m’en sortir, je lui expliquais le chantage de mon père qui voulait que j’épouse mon cousin. Il était ébahi et me demandait de m’accrocher et que jamais, il ne laisserait faire une chose pareille. Je l’écoutais parler d’une oreille distraite trop absorbé par mes pensées.
En allant récupérer les arachides, ma mère m’a expliqué que mon père était furieux contre Ibrahima car il n’avait pas à venir me demander mon avis sur le mariage. Il disait que je n’avais pas mon mot à dire et il a même accusé ma mère d’être derrière tout ca. Ma mère aussi était contrariée mais je ne répondis rien. Je me contentais de prendre la commande et de partir. Je n’ai même pas cherché à voir mon père refusant de polémiquer sur tout ca. Je n’avais pas le cœur à ca.

Les jours qui suivirent furent bizarres. J’étais triste, je fuyais Malik et lui aussi faisait tout pour m’éviter. La nuit, je pleurais et le matin la vie devait quand même continuer. Malgré tout je l’aimais. Je le regardais parfois en cachette et parfois, nos regards se croisaient et je baissais la tête ou partais. Maman avait remarqué le changement de comportement et m’avait même appelé pour demander. Je répondais qu’il n’y avait rien et que ces temps ci c’est l’attente de la réunion de famille qui me stressait.
-tu ne devineras jamais qui j’ai rencontré aujourdhui à l’hopital. Me dit elle avant que je ne parte. Le Dr Rassoul. Il est vraiment charmant ce garçon. Il a demandé d’après toi et j’ai l’impression que tu ne le laisse pas indifférent. Il m’a posé plein de questions sur toi
- quel genre de question maman ? Demandais-je étonnée
- comment vas ton père, ou est ce que tu étudiais, ou est ce qu’on habitait…
Le téléphone sonna à cet instant et interrompit la discussion. Le Dr Rassoul était vraiment gentil de demander de mes nouvelles mais je n’avais pas trop la tête à ca.

A deux jours de son départ, alors que j’étais dans la chambre à pleurer silencieusement, j’entendis la porte s’ouvrir et se refermer. Je savais que c’était lui et je n’ai pas bougé. Il s’est couché juste derrière moi et n’a rien dit. Au bout d’un moment, il s’est collé à moi et m’a entouré de ses bras en me serrant.
-diouldé.dit il finalement en soupirant. Stp retourne toi.
Je ne bougeais pas et ne répondais pas
- j’ai essayé ces derniers jours mais je n’y suis pas arrivé. Ca me fend le cœur de te voir aussi triste et ca me rend malheureux de ne plus voir ton beau visage s’illuminer quand tu me vois. Tu compte trop pour moi maintenant et je me rends compte que j’ai fais une grosse bourde. Diouldé je t’aime, et je ne veux pas te perdre.
Je ne répondais toujours pas mais mes larmes ont recommencé à couler. Il ma retourné doucement et à commencer à m’embrasser. Je ne l’ai pas repoussé au contraire. Il m’avait trop manqué. Je m’en voulais mais je ne pouvais pas le rejeter. C’était plus fort que moi. Au bout d’un moment, il arrêta et me regarda.
-Malik, tu m’as dit ce que tu pensais de notre relation. Il ne faut pas aller plus loin. Je suis trop jeune et tu as quelqu’un dans ta vie. Je tenais à te dire que je ne suis pas le genre à me jeter sur le premier homme. Je t’ai cru quand tu me disais toutes ces belles paroles et je crois que je n’aurais pas du. Tu m’as déçu et…
Il ne me laissa pas continuer et m’embrassait encore. Au bout d’un moment je le repoussais et me levais. Je devais vraiment être malade. Après tout ce qu’il m’avait fait, j’étais la à l’embrasser. Je passais pour quoi la ?? Au lieu de lui crier toute ma rage, toute ma haine, j’étais la à accepter ses baiser. Je m’en voulais au plus haut point et malgré tout je n’arrivais pas à le détester
-tu as raison de penser ca de moi, mais je tiens à m’excuser. Je veux que tu retiennes que je t’aime Diouldé. Je te demande juste de me laisser le temps de mettre de l’ordre dans ma vie. Je tiens à toi et je ne veux pas te perdre. Fais-moi confiance…
Il se plaça en face de moi et me prit les mains. Je ne répondais pas
-réfléchis. Je pars après demain, et je ferais tout pour ne pas te décevoir. Mets-toi dans la tête que je tiens à toi.
Je le regardais partir complètement troublée. A cet instant je ne savais plus quoi faire. J’étais perturbé et au fond de mon cœur j’avais envie de le croire, de le pardonner car j’étais encore convaincu que c’était l’homme de ma vie. Mais d’un autre coté, il m’avait menti de manière éhontée et si le hasard n’avait pas fait que je découvre la vérité, il continuerait à le faire. Je me couchais avec le cœur lourd. Le malheur est que je n’avais personne à cette période à qui parler. Coumba, Moha, Rama, maman Fanta…ne m’étaient d’aucun secours à cause de mes cachotteries. A cet instant, je regrettais de ne pas en avoir parlé.

Je n’ai pas dormi de la nuit. Je suis resté éveillé à réfléchir sur tout ce que Malik venait de me dire. Ca me rendait malade de savoir qu’il était avec une autre fille mais en même temps j’étais persuadé qu’il tenait quand même à moi. C’était ma première relation amoureuse et j’étais convaincu que je ne trouverais pas un autre que j’aimerai comme lui. La journée du lendemain passa vite, trot vite même pour pouvoir contenir toutes mes réflexions. J’en avais des maux de tête. En rentrant le soir, je trouvais Malik au salon avec deux de ses amis. Je restais quelques minutes à discuter avec eux puis je pris congé pour terminer le diner. Dans la cuisine, un de ses amis, Pascal, vint me parler. Apparemment, Malik lui avait parlé de notre relation et de notre brouille. Il me disait que Malik était un gars bien mais un peu dispersé et que c’était bien la première fois qu’il le voyait si impliqué dans une relation. Cette petite conversation m’avait mis du baume au cœur et me convainquit que je devais tourner la page et le laisser mettre de l’ordre. Son départ prévu le lendemain m’attristait mais ma seule consolation c’est qu’il y allait aussi pour rompre avec l’autre.
Maman avait prévu un diner et avait invité ses amis et des membres de la famille. Des cousins et cousines de Malik étaient venues. Je les voyais rarement car leur parent n’entretenait pas de bonnes relations avec maman Fanta. C’étaient les filles des frères du père de Malik. Maman Fanta trouvait toujours dommage qu’il y ait cette distance entre eux mais disait qu’elle ne leur avait rien fait et qu’elle ne se rabaisserait pas à leur demander ce qu’il lui reproche. Tata Sophie, comme d’habitude, avait prétexté des maux de tête pour ne pas assister à la fête.la fête fut belle mais courte. Après avoir raccompagné tous les invités, on restait avec maman au salon pour discuter et on en profita pour appeler Rama qui était toute contente de nous entendre. J’étais dans la cuisine en train de ranger quand Malik vient derrière moi pour me glisser doucement à l’oreille qu’il viendrait tout à l’heure. En me retournant, je croisais le regard de tonton Farah et mon cœur rata un battement. Malik fit comme s’il ne l’avait pas vu et retourna au salon. Il ne dit rien et prit juste un verre d’eau.
Ma soirée venait juste de commencer. Beaucoup plus tard il poussa la porte de ma chambre. Dès qu’il est entré, il est resté à l’entrée, ne sachant pas trop quoi faire. Je me suis alors levée pour aller vers lui et je me suis blotti dans ses bras.
- promet moi tout d’abord de ne plus me mentir…commençais je en lui caressant le dos. Blotti comme ca, je sentais les battements de son cœur et cette impression était rassurante. Je suis peut être jeune, mais j’ai des sentiments et je tiens à toi par-dessus tout.
- Diouldé, dit il en s’écartant pour me regarder. Fais-moi confiance. Tout se passera bien maintenant.
Il se mit à m’embrasser et les choses s’enflammèrent. J’avais glissé mes mains sous son teeshirt et je crois que ce geste l’a encouragé. D’un coup, il a enlevé le teeshirt, puis s’est remis à m’embrasser. Je ne sais pas trop comment les choses se sont passé mais il réussit à m’enlever mon teeshirt. Instinctivement, je me cachais les seins avec mes mains, ce qui eu le don de le faire rire. Moi j’étais plus tétanisée. C’était bien la première fois que je me retrouvais comme ca devant un homme. Il écarta lentement mes mains, et commença à défaire mon pagne. Je commençais par le repousser mais il me regarda droit dans les yeux et continua. Finalement il défit le pagne. J’étais la toute idiote en slip devant lui. je voulus reprendre le pagne mais il le jeta à l’autre bout de la pièce et avant que je ne puisse fuir, il me prit et me colla à lui.
- laisse-moi te regarder Diouldé. Tu es vraiment trop belle. Il semblait subjugué et me regardait comme un fou.
Finalement, on se coucha sur le lit et il se montra plus empressé. Il me caressait partout et m’embrassait partout. Je ne suivais plus, trop tétanisé pour réagir. A un moment, il voulut glisser sa main sous le slip. Je criais d’un coup et tint fermement sa main.
- non, ne fais pas ca dis je fermement en essayant de m’éloigner de lui.
- Diouldé je ne te ferais rien. Calme-toi. Je veux juste…dit il dans un souffle avec encore plus d’empressement
- J’ai dit non. Laisse moi me lever stp le coupais je d’un ton apeuré. Mon Dieu, il était hors de question qu’une personne me touche cette partie affreuse de mon corps.
Finalement il se leva, et se rhabilla et j’en fis de même.
- tu es complètement cinglée Diouldé, je ne voulais pas te faire de mal. Tu te trompe sur mes intentions.
Je ne savais pas quoi lui répondre. Déjà je savais que ce n’était pas bien qu’on aille aussi loin, non ce n’était pas bien du tout. Mais par-dessus tout, cette partie de mon corps ne devait jamais se voir. Je gardais la tête baissée et finalement, Malik vint s’assoir à coté de moi et me promit que ca ne se reproduirait plus. Je souris et lui rappela que de toute façon, il devait partir dans quelques heures.
-oui, mais je reviendrais ma chérie.
Voyant que j’étais encore mal à l’aise, il se mit à me secouer, ce qui me dérida un peu et finalement on se remettait à blaguer et à se faire des promesses. Au bout d’un moment, il dut partir car il devait être à l’aéroport à 5h. Il m’embrassa sagement le front en guise d’au revoir et promit d’appeler dès le lendemain. Il me nota sur un cahier son numéro de téléphone et au moment de sortir de la chambre je m’accrochais à lui refusant de le laisser partir. J’avais vraiment le cœur gros mais finalement je me fis une raison.
Le lendemain, à mon réveil, il était déjà parti et je fis les taches ménagères tristement. J’avais cette impression de vide autour de moi et j’entendais sa voix souvent. Il état la pendant juste 2 mois et je me suis tellement habitué à le voir que j’avais l’impression que je ne tiendrais pas sans lui. Dès qu’il arriva il appela pour dire qu’il était bien arrivé. J’eu un pincement au cœur en pensant qu’il se trouvait peut être déjà avec sa copine, mais je me rassurais en disant que de toute façon, ils allaient rompre. N’y tenant plus, le soir même j’allais au télécentre pour le rappeler mais le téléphone sonna dans le vide. Je raccrochais complètement abattue.
Les semaines qui suivirent passèrent assez vite entre les cours et les devoirs. Les fêtes de fin d’années arrivèrent vite et la réunion de famille aussi. C’est mon petit frère qui vint me chercher ce jour la pour me dire qu’on m’attendait l’après midi même. J’allais aviser maman Fanta qui me dit d’y aller tranquillement et que tout se passerait bien.
J’y allais donc avec beaucoup d’appréhension, et je trouvais Ibrahima à la porte en train de discuter avec ma mère. Je saluais et demandais ce qui se passait. Ma mère me répondit qu’on le saura bientôt. Finalement, il y avait dans la chambre, mon père, le père d’Ibrahima, deux autres oncles et bien sur, moi, Ibrahima et ma mère. Comme je m’y attendais mon père commença par un discours incendiaire sur mon éducation, sur mon statut de simple femme. Il dit qu’il regrettait amèrement de m’avoir confié à cette dame et de m’avoir mis à l’école. Ensuite, il s’en prit à ma mère qu’il accusa de favoritisme à mon égard et lui rappela que c’est lui décidait dans cette maison. Ensuite ce fut au tour d’Ibrahima d’en prendre pour son grade. Il criait fort et gesticulait et j’avoue qu’à un moment je ne l’écoutais plus. Je le regardais gesticuler et tout cela me sembla comique mais je me retins de rire. Après lui, le père d’Ibrahima prit la parole et confirma que c’est Ibrahima qui est venu lui demander d’attendre pour le mariage et que c’était entre sa future femme et lui donc on devait respecter sa décision. L’autre oncle proposa de faire les fiancailles d’abord mais il fut interrompu par mon père qui maintenait le mariage. Finalement, il y eu une grande dispute entre les deux vieux et j’ai voulu intervenir pour leur dire de prendre notre avis en compte. Mais dès que je pris la parole, je reçus une gifle retentissante de mon père qui me clouait sur place et m’ôta toute envie de rébellion. Finalement affaire de peuleufouta s’en mêlant, tout le monde parlait en même temps, tout le monde gesticulait et j’en profitais pour partir. En sortant, je bousculais mon jeune frère Ibrahima (oui, c’est le nom du père de mon père et il y en a encore d’autre dans la famille) qui écoutais à la porte. Je lui dis de dire à Ibrahima mon cousin que je passerais à sa boutique le lendemain. Au lieu de rentrer, je partis voir Coumba et je la trouvais bien habillé et bien coiffé en train d’attendre la visite d’un nouveau thiof.

Dès qu’elle me vit elle prit peur car j’avais la joue toute rouge. En me voyant dans le miroir je me mit à rire et je lui expliquais la réunion et finalement la situation nous sembla tellement comique que nous en rions aux larmes. Son nouveau copain Babacar, était un jeune homme très correct, charmant et courtois. Elle fit les présentations et on discuta un moment. Il me regardait fixement parfois ce qui me gênait et la folle de Coumba ne semblait rien remarquer tellement elle était au petit soin pour son chéri. Finalement je pris congé et en bon sénégalais me demanda mon numéro pour qu’il puisse m’appeler et prendre soin de l’amie de sa copine. Coumba, fut tout contente de cette attention et s’empressa de lui donner le numéro.
En rentrant Maman Fanta m’attendais et quand je lui fis un compte rendu elle aussi éclata de rire et me rassura encore une fois. Elle en profita pour me dire qu’elle comptait aller chercher de la marchandise après les fêtes et qu’à son retour, elle souhaiterait qu’on déménage.
-ca me fend le cœur mais la maison est devenue trop grande. J’ai lutté pour la conserver mais maintenant je désire la vendre et acheter une maison plus petite et plus facile à entretenir.
Je la sentais très triste et je me doutais que ca n’a pas du être une décision facile à prendre.
- tu as raison maman, la maison est grande…
- c’est Farah qui m’a convaincu de la vendre ; comme ces temps ci ses affaires ne marchent pas trop, on va avec le reste de l’argent investir dans une entreprise.
- oh c’est magnifique ca maman. Si je finis mes études tu me confieras la gérance.
On continua à discuter de cette future entreprise et finalement j’allais me coucher.
Le lendemain, j’allais voir Ibrahima, qui me dit que la famille n’a encore rien décidé mais que je me rassure car il était décidé à attendre. Il en profita pour m’inviter à une soirée dansante pour le 31 décembre. Je déclinais en disant que maman ne me laissais pas sortir. Mon Dieu à cet instant j’imaginais la tête de Coumba si je lui annonçais que je sortais avec Ibrahima le soir du 31. Elle c’était le genre à choisir ses copains. Ils devaient être soignée propre et intellectuel. Elle aimait se mettre en valeur et avec ses formes généreuses elle ne passait pas inaperçu. Elle me reprochait toujours mon manque de petit copain et disait que si elle était aussi jolie que moi, elle allait faire des ravages. Elle ne comprenait pas que mon cœur était déjà pris.
Malik appelais souvent et au bout du fil, il me disait que je lui manquais et qu’il m’aimait. Moi plus réservée, je me contentais de lui poser des questions sur sa vie. Je n’osais pas lui demander s’il avait rompu avec l’autre fille et lui aussi n’en parlait pas. Il me manquait vraiment et je me trouvais bête à ne pas trouver les mots pour lui exprimer tout ce que je ressentais. Il avait trouvé un boulot la bas et était à l’essai. Je l’encourageais et lui demandait de s’accrocher. Il me manquait vraiment et je me sentais seule dans la maison.
La veille de la fête du 31 Décembre, je reçus un appel du Dr Rassoul. Son appel m’étonna et comme je ne trouvais pas quoi lui dire quand il me dit que je lui avais manqué, il se mit à rire et changea de sujet. Il semblait fatigué et baillait au téléphone.
-oui tu as raison, je suis complètement épuisé. Mais je tenais quand même à te parler. Je crois que tu m’as ensorcelé. J’ai toujours envie de t’appeler mais je me retiens.
- ha.. Dis-je simplement. Je ne savais as trop quoi répondre et puis je ne voulais pas l’encourager
-ca te dirait demain de sortir avec moi. Je t’invite à diner si tu n’a rien de prévu.
A ce moment j’imaginai la tête de Malik s’il apprenait ca. Et je m’empressais de décliner l’invitation.
-suis vraiment désolé mais j’ai autre chose de prévu.
- c’est dommage. Ca sera pour une prochaine fois alors. Dit-il après quelques secondes de silence.
Je le sentais déçu et j’eu un petit pincement au cœur. Après avoir pris des nouvelles de mon père et de maman Fanta, il raccrocha. Aussitôt après le téléphone sonna à nouveau et cette fois c’étais Coumba qui m’informais que demain, elle viendrait me prendre car son copain Babacar a insisté pour que je vienne en boite avec eux. Elle ne m’a pas laissé en placer une et paf elle a raccroché en disant qu’il fallait qu’elle se trouve une robe, des chaussures. Finalement j’allais demander la permission car c’était bien la première fois que je sortais en boite et Maman semblait contente que j’aille m’amuser avec Coumba.
Le jour de la fête, Maman était magnifiquement bien habillée car elle devait partir avec tonton farah à un diner de gala. Elle partit tôt, et me recommanda d’être sage et de bien m’amuser. Je filais dans sa chambre pour appeler Malik. Mais son téléphone sonna dans le vide. Ceci me rendit triste à en pleurer. Finalement après plusieurs tentatives sans succès je me décidais à aller m’habiller car ma furie ne tarderait pas à venir. J’avais un joli robe rouge que maman m’avait ramené de ses voyage et que je n’osais pas mettre car elle était un peu courte et serrée. Je la mis avec un peu de maquillage, et quand Coumba est venu me prendre avec Babacar, ils étaient scotchés. Je ne comprenais pas trop leur réaction mais Coumba me dit que j’étais magnifique et que je devais me mettre comme ca tous les jours. Babacar, me regardais fixement et était accompagné d’un de ses amis. Il s’appelait Demba Sow et après les présentations commença à me parler peul. Coumba me faisait de gros signes (aucune discrétion cette fille) et je compris plus tard qu’elle essayait de me le brancher. Avant de partir j’essayais encore une fois d’appeler Malik mais toujours sans résultat. La soirée se passa bien, sauf peut être Demba qui malgré qu’il soit vraiment très charmant et aussi très beau me dérangeait. Il m’expliqua que sa mère était française et son père peul. Et comme les peuls sont jaloux de leur culture, il parle mieux le peul que le wolof. Je l’écoutais d’une oreille distraite, toutes mes pensées tournées vers Malik. Était-il en train de me tromper ? pourquoi ne répondait il pas. Était-il avec sa copine. Coumba s’éclatait sur la piste et moi aussi je dansais de temps à temps. Comme j’adorais le zouk, je ne pouvais me retenir et Demba se faisait un plaisir de m’accompagner. A un moment, Babacar m’invita aussi et une fois sur la piste il me serra fort, un peu trop à mon gout et se mit à me chuchoter à l’oreille que j’étais vraiment belle. Je le remerciais vraiment gênée et juste après je demandais à partir. Coumba n’était pas disposé à partir et finalement Demba m’a raccompagné. En chemin, on discuta encore de tout et de rien et finalement je remarquai qu’il était vraiment très beau. Il avait des yeux noisette et la peau claire comme la mienne. Il promit de me rendre visite et pris mon numéro. Maman n’était pas encore rentrée et j’essayais encore le numéro de Malik. Cette fois il décrocha.
- je t’ai appelé toute la soirée sans succès commençais je les larmes aux yeux
- ma chérie, bonne et heureuse année. Tu as raison, je ne voulais pas sortir mais mes amis m’ont convaincu d’aller faire un tour. Tu me manque tellement ma belle. Et ta soirée ?
Je ne voulais pas lui dire que j’étais sorti et je répondis qu’il m’avait manqué aussi. Il ne m’entendit même pas, et me dit qu’il tombait de sommeil et qu’il me rappellerait le lendemain. Je raccrochais le cœur encore plus meurtri. J’avais l’impression de vide terrible et de tristesse incommensurable. Je me couchais en pleurant. Je m’en voulais de l’aimer autant, si je pouvais changer ce sentiment qui me faisait tant souffrir.
Le lendemain, j’étais fatiguée mais je devais finir mes exercices car on devait reprendre les cours demain. Je restais donc tard au salon à terminer mes devoirs quand tonton Farah descendit, surement pour boire. Quand il me vit au salon, il vint me trouver. Il était habillé simplement d’un short
-tu n’es pas encore couché ? Me demanda t-il
-non j’ai des devoirs à faire et à rendre demain, mais je finis bientôt.
Il se plaça derrière moi et je crus même qu’il voulait lire ce que je faisais. Tout d’un coup je sentis son sexe bien tendu collé à mon avant bras. A ce moment je ne comprenais rien. Je voulut me pousser mais il augmenta sa pression et se colla plus à moi. Il essaya de glisser sa main par le col de mon chemisier mais je sursautais et eut un geste de recul.
- Qu’est ce qu’il ya Diouldé ? tu ne veux pas que je te touche. Pourtant tu accepte que d’autres le fasse. N’est ce pas ? Dis-t-il d’une voix suave.
J’étais toujours sans réaction, incapable de bouger, incapable de réagir. Il s’assit à coté de moi et commença à me caresser les jambes. J’avais un pagne et il poussa les pans.
J’étais toujours immobile, j’étais incapable de bouger. Je crois que mon cerveau ne fonctionnait plus. Je commençais à trembler. As til pris ce manque de réaction comme une invite? Toujours est il qu’il commençait à monter sa main le long de ma jambe et c’est quand il voulut atteindre le slip, que j’ai eu l’impression d’être giflé. Mais qu’est ce qui se passait ?? Tout d’un coup, je l’ai repoussé et je me suis enfuie. Arrivé dans ma chambre j’ai fermé à double tour, puis je suis resté collé à la porte. Mon cœur battait fort et je ne comprenais toujours pas ce qui venait de se passer. Tonton Farah, le mari de ma maman, cet homme si respectable. Je tremblais de partout et à un moment j’entendis ses pas sur le palier et heureusement tourna du coté de leur chambre.

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