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03

Rappel pour la partie précédente:

Restée quatre jours sans des nouvelles de son Mouha était trop pour Ndack, de plus elle s'inquiétait c'est pourquoi après le petit déjeuner elle s'est rendue chez son amant afin de savoir qu'est-ce qui ne va pas. Mais grosse fût sa surprise lorsqu'elle l'a trouvé cloué au lit avec le corps brûlant de fièvre. C'est par la suite qu'elle discutait avec Père Saliou du fait qu'ils n'aient pas amené Mouha à l'hôpital et qu'ils ne lui aient rien dite par rapport à l'état de son chéri. Après une discussion sur la vie et ses aléas elle s'est portée volontaire pour pour l'emmener à l'hôpital avec l'aide de Kader, le petit frère de Mouha. Une fois à l'hôpital Mouha fût retenu en observation mais le docteur les avait rassurés en leur disant qu'il n'y avait rien de grave. Comme tel était le cas Kader avait réussi à convaincre Ndack de rentrer chez elle. Il lui avait promis de lui faire signe si son frère se réveillait, c'est ce qu'elle a fait en passant à l'université pour prendre Mame Sidy son petit frère.

*Niit dafa leundeum nih goudi...ki nga wolou réik molayy beitt*.

PDV de L'auteur:

Comme la plupart des jours les étudiants étaient tous présents pour faire cours mais pas l'air trop concentrés avec le professeur qui parlait dans une voix à peine audible.

Les uns se rebellaient par des mots qu'ils lançaient en bas, d'autres finissaient par quitter l'amphi laissant des jurons alors que c'était à peine si le professeur leur accordait un regard.

Le peu d'étudiants qui avaient la chance de s'asseoir devant prenait note en se précipitant comme si c'était dans un marathon.

Parfois ça lui arrive de regretter le fait qu'il avait décliné l'offre de son père pour aller étudier à l'étranger car là il vit la galère.

Il disait qu'il voulait juste la Licence et que c'était trois ans seulement donc pourquoi aller dans le pays d'autrui et rester éloigné de sa famille.

La plupart d'entre eux étaient présents physiquement et non mentalement, on en déduirait que le cours ne leur intéressait point.

Rien n'a été plus grande satisfaction pour eux que lorsque le professeur leur a montré le dos en emmenant ses affaires avec lui. Ce qui signifiait que le cours était terminé.

La salle était devenue trop bruyante, ceux qui n'avaient pas réussis à entendre beaucoup de choses se dirigeaient vers ceux qui s'étaient placé devant pour prendre des photos de ce qu'ils avaient notés.

Ceci a duré presque une demie-heure avant que nos deux tourtereaux sortent du salle avec le sourire scotché aux lèvres.

Ndélla avait le cœur qui battait à mille à l'heure craignant ce que Mame Sidy voulait lui confier.

Ils savent tous les deux que leurs relations allaient changer de définition à partir d'aujourd'hui et passer à l'autre version.

Comme que c'était juste pour déjeuner ils avaient décidé d'aller dans un restaurant pas loin de l'université.

Quelques instants plus tard ils étaient déjà en place, installés et servis.

Au lieu de dire un mot Sidy était plutôt occupé à contempler la beauté de Ndélla comme si sa vie en dépendait.

Elle est le genre de femme avec une beauté lumineuse qui ne laisse personne indifférente.

Une femme avec de gros yeux ronds, un visage d'ange innocent.

Une belle fille comme elle on en voit pas à chaque coin de rue. Et comme si celà ne suffisait pas elle est dotée d'une gentillesse inexprimable.

Ndélla: Ehh xouli yow domou djambour laa, xolma ndank (arrête de me regarder comme ça) Dit-elle dans un sourire laissant apparaître son joli diastème.

Sidy: Hum donc tu n'aimes pas qu'on te regarde, j'admirais juste ta beauté angélique.

Ndélla: Je suis très belle je sais mais doucement, ndank métiwoul.

Sidy: Zéro modestie avec toi on dirait, je ne sais même pas pourquoi je t'ai invité moi.

Ndélla: Malheureusement pour toi beau gosse car je suis déjà là.
Hum ces gens cuisinent bien dis-donc, tu devrais m'amener ici plus souvent c'est délicieux wowww.

Sidy: Comme si j'étais ton mari, ouais mon œil.

Ndélla: On va faire comme à l'accoutumée toi tu payes et moi je me charge de manger, oki?

Sidy: Je vois que tu te moques de moi.

Ndélla: Prends le comme tu veux mais j'ai entendu dire que tu es poète et slameur.

Sidy: Tu es bien informé toi, à mes heures libre oui je le suis.

Ndélla: Et si tu me chantais un de tes poèmes.

Sidy: Là? Maintenant?

Ndélla: Pourquoi pas? Où cela te pose problème?

Sidy: Non non, pas du tout.

Ndélla: Donc je t'écoute.

Sidy: Non paye moi d'abord.

Ndélla: T'inquiètes pas je te donnerai tout ce que tu voudras, c'est promis.

Sidy: Même ton cœur? lui questionne t'il avec un clin d'œil.

Ndélla: Je vais faire comme si je ne t'avais pas entendu profiteur de situation, allez je t'écoute.

Sidy: Vision enchanteresse, tant de délicatesse,
Fait vivre ma tendresse tu es ma seule faiblesse,
Il y a tant de candeur dans tes yeux clairs mon coeur
Noyée dans ta douceur tout n'est plus que bonheur.
Tu as soufflé la vie sur mon Destin, ma Mie
Lorsque tu m'as permis l'Amour à l'infini,
Et depuis chaque jour je n'ai que de l'amour
A t'offrir en retour pour l'éternel séjour.
Ma douce mon bel ange là juste sous ta frange
Ma bouche donne le change je veux tout Oh! Mon ange,
Mon désir est si fort, de ton miel et ton or
Je te voudrai encore même au seuil de la mort.
À mon cou tes doux bras me font cet effet là
Nous enfouir sous le drap, et me perdre comme ça,
Devenir cri de joie dans le plaisir de soi,
Revenir chaque fois plus amoureux de toi.

Ndélla: Wow un petit Hugo on dirait, tu as vraiment du talent mashallah.

Sidy: Merci du compliment Honey. finit-il de dire avec un clin petit d'œil.

Ndélla: Honey? Depuis quand ça? questionne t-elle en souriant.

Sidy: Parce-que je t'aime Ndélla.

Ndélla: Dis-donc tu n'y va pas par quatre chemins toi, très engagé je vois.

Sidy: Pourquoi se voiler la face maintenant alors que c'est fort clair que je nourris des sentiments à ton égard.

Là, Ndélla n'a pas répliqué. Elle s'est tue avant de baisser son visage ne sachant plus quoi dire.

C'est ce qu'elle attendait depuis des lustres non?

Que Mame Sidy fasse le premier en lui déclarant son amour et c'est ce qu'il est entrain de faire en ce moment même.

Dans son cœur c'était la Samba il ne manquerait juste qu'elle sautille sur place tellement qu'elle était contente.

Au début c'était des petits regards furtifs qu'elle lançait à Sidy en classe, ce dernier ne peut être ignoré grâce à sa beauté digne d'un sénégalais qu'il ne prend lui même pas trop en compte.

Il suffisait de le voir pour avoir des picotements au cœur et des papillons dans le ventre.

Parfois elle se surprend même entrain d'espionner Sidy en visitant son compte Instagram admirant ses photos.

Mais elle n'a jamais osé lui adresser la parole ou moins lui écrire sur les réseaux sociaux comme toutes ces filles qui se disent qu'en faisant le premier pas l'homme ne les respectera pas.

C'est à cause de cette pensée que beaucoup de filles n'ont pas eu la chance d'être avec l'homme qu'elles ont secrètement aimé, tellement que l'orgueil  a été présent.

Voyant que Ndélla était un peu gênée, Sidy lui a soulevé le menton avant de continuer en lui disant.

Sidy: Ma belle, donne-moi l’espoir de pouvoir te conquérir, je ne peux croire que cela ne reste qu’un désir. Si tu étais une fleur, je te planterai devant ma porte afin de pouvoir t’arroser tous les matins pour que tu m’aimes.
Tes beaux yeux m’ont plus d’une fois emprisonnés, quand j’imagine ton doux regard, je reste étourdi, envoûté par ta beauté. Il aura fallu des années à mon père de faire de moi un homme, mais il t’a fallu une seconde pour faire de moi un fou…fou de toi. Ton regard m’a fait craquer. Je veux prendre ta main et te déclarer ma flamme Ndella. Je suis tombé sous ton charme, c’est toi que je veux. On dit que la vérité sort de la bouche des enfants, dois-je être un enfant pour te dire que tu me plais?
Ça ne fait que quelques semaines qu’on se connait, mais je le sais déjà, tu as conquis mon cœur.
L’Amour agit à travers moi…l’amour parle à travers moi…l’amour me rend spécial...l’amour me rend unique...l’amour me rend vivant… et tout ça grâce à toi.
Je veux te parler pour te dire ce que je ressens pour toi, te déclarer enfin les sentiments que j’ai pour toi. Je te veux aujourd’hui, demain, la semaine prochaine et pour toujours, car je tiens à toi. J’espère qu’un jour mes rêves deviendront réalité et que je me réveillerai à tes côtés, tu me plais vraiment. On dit que l’amour s’est noyé avec le Titanic, pour toi je plongerai pour le trouver sama Ndella.
Sou doyoul tamit meunn naa dolli feu.

Là, c'était le summum. Ndella ne s'attendait pas à ça du tout vraiment. Tout ces mots romantique, elle ne pensait pas l'entendre.

Une demande au vrai sens du terme simple avec les mots qu'il faut, elle était à deux doigt de pleurer...trop contente.

Sidy quant à lui s'attendait toujours à une réaction de la part de Ndella mais elle ne réagit pas et gardait toujours la tête bien baissée.

Du coup l'ambiance avait changé de température et pour ne pas perdre le cap Sidy décida de lui parler.

Sidy: Hum mademoiselle ne dit rien, où est-elle devenue muette?

Ndélla: Ça jamais, fit-elle en se forçant de sourire.
Et si c'était le poète qui parlait et non Sidy Seck?

Sidy: C'était Mame Sidy Seck lui même qui parlait mais s'il suffit d'être un poète qui te bombardera de doux mots pour t'avoir je le ferai sans hésitation.

Ndélla: ....................... (silence).

Sidy: Je t'aime vraiment Ndella et je suis plus que sincère.

Ndélla: Je ne sais plus quoi dire franchement.

Sidy: Rien qu'une réponse affirmative ferait de moi l'homme le plus heureux et s'il-te-plaît je te le demande épargne moi de ton "sagou" là car nous sommes majeurs de plus nous avons dépassé ce stade. Dis moi juste Oui.

Ndella: Oui Sidy, moi aussi je t'aime.

L'amour ce dont rêve tout le monde de vivre un jour même si ce n'est qu'un moment.

Des milliers de mots ne suffisent pas pour le décrire, chacun avec sa façon de le vivre.

Il ne suffit pas d'être Victor Hugo ou Paul Verlaine mais juste laisse ton cœur parler librement, y'a rien de plus naturel.

Quand on aime on pense à notre amour sans cesse et sans raison particulière.

C'est comme ça que tout a commencé et qu'ils ont réussi à écrire leur propre histoire, comme chaque début de couple s'en est suivi des promesses et des conditions.

Ils ont tous les deux sortis ce qu'ils avaient dans le cœur  en guise de réussite pour leur couple et c'est ainsi qu'ils passèrent leurs après midi.

Plus ils discutaient et plus le courant passait vite, ils découvrirent qu'ils ont presque les mêmes hobbies.

Ils avaient des rêves différents mais même ça ne les empêcherait pas de vivre pleinement leur amour.

Ils étaient en pleine discussion quand d'un coup Sidy reçût un message de sa sœur lui disant qu'elle l'attendait à l'extérieur.

Après un bise en guise d'au revoir ils se sont promis de s'appeler plus tard avant de tracer leur route chacun.

Juste devant le restaurant Sidy a vu sa sœur garée, entrain de l'attendre, il s'est directement dirigé vers la voiture.

Sidy: Salut à la plus belle et gentille des sœurs, sais-tu que je t'aime moi?

Ndack: Weish c'est ça, juste quand ça t'arrange. On dirait que Cheikh et toi, vous me prenez pour votre chauffeur.

Sidy: Si tu ne veux plus être dérangée dis à Papa de m'acheter une bagnole et comme ça tu ne seras plus embêtée.

Ndack: Tu es jeune et une voiture n'est pas un jouet.

Sidy: J'ai 22ans je te signale de plus je sais conduire, il ne manque que la bagnole.

Ndack: Pourquoi ne pas parler de ton cri de coeur à Papa au lieu de me le dire? Je constate que vous n'embêtez jamais Clauvice mais toujours moi.

Sidy: Lui, la plupart du temps il est occupé avec son restaurant en plus aujourd'hui c'est samedi il doit sûrement avoir un mariage à organiser.

Ndack: Oui tu as raison mais ce matin je l'avais laissé à la maison.

Sidy: Peut-être que ses employés se sont déjà occupé du boulot. Tu viens d'où toi?

Ndack: De chez Mouha, avoua t-elle à son frère en souriant.

Sidy: Yaa nobatéi yow, j'espère qu'il va bien?

Ndack: Tout sauf bien, imagine, il était malade depuis quatre jours alors que je n'ai rien su. Paraît-il qu'il est du deuxième étage d'un chantier où il était.

Sidy: Quoi, il va comment maintenant?

Ndack: Hospitalisé mais maintenant  ça va. Je l'ai laissé avec Kader, il me fera signe lorsque son frère sera réveillé.

Sidy: Pourquoi ne pas l'aider à trouver un autre job.

Ndack: J'ai essayé à maintes reprises mais tu le connais il est trop fier pour accepter mon offre.

Sidy: Tu peux demander à Clauvice de l'engager comme gardien pour son restaurant vu qu'il est musclé, ou plutôt serviteur.

Ndack: Quoi? Le laisser à la merci des filles ça jamais, je finirai par trouver une solution.

Sidy: Elle est jalouse ma sœur, dit-il en la tacquinant.

Ndack: Une femme qui n'est pas jalouse tu en connais toi? Mais attends tu devais terminer les cours à 12h non?

Sidy: Si mais j'avais un rendez-vous dit-il en lui faisant un clin d'œil.

Ndack: Djangal ngay gueilanetou bouniouy yeig makoy waxx papa.
(Au lieu d'apprendre tu es là à draguer les filles, une fois à la maison je le dirai à Papa).

Sidy: Oui il n'y a pas de problème mais moi aussi à mon tour je lui dirai que t'étais partie rendre visite à ton copain ce matin.

Ndack: Tu me fais du chantage maintenant? Indiscipliné va.

Sidy: Non juste on discutait mon bébé, mais s'il-te-plaît n'oublie pas de parler à Papa à propos de la voiture je suis fatigué des transports en commun et à l'aube c'est difficile de trouver un taxi.

Ndack: Peut-être que je le ferai si tu me récites un xassida maintenant.

Sidy: Pour ça il n'y a pas de problème hunhun, fit-il en se raclant la gorge.
(SINDIDI EN TRADUCTION JUSTE QUELQUES PHRASES)

Au Nom de DIEU, le CLEMENT, le MISERICORDIEUX
Puisse DIEU le TRÈS-HAUT accorder la Paix et le Salut à notre Maître Muhammad
- Ô SEIGNEUR ! Je t'invoque au Nom du Prophète Elu, le Valeureux, et par considération pour Ton Ami Abraham, Ô SEIGNEUR !
- Je T'implore par la Grâce de Ton Interlocuteur Moïse, par celle des Prophètes Sâlih, Khadir, Shu'aib et Ismaël, Ô SEIGNEUR !
- Je T'invoque au nom des Prophètes Salomon, Noé, Yunûs, Ilyâs, Zakariah, Yahya et Hûd, Ô SEIGNEUR !
- Par considération pour les Prophètes Haron, Josué, Elie, Adam, David, Zûl Kifl, Jésus et Loth,
Ô SEIGNEUR !
- Je T'implore par la Grâce de Joseph, Isaac et par celle de l'ensemble de Tes Prophètes et Envoyés,
Ô SEIGNEUR !
- Par considération pour tous Tes Anges, par celle de leur Elite que constituent Gabriel et Michael,
Ô SEIGNEUR !
- Par considération pour Isrâfîl qui est préposé au Souffle du Cor et Azraël, le Faucheur des âmes,
Ô SEIGNEUR !
- Au nom de l'ensemble des Compagnons du Prophète, par considération pour tous les Saints et les Vertueux Erudits, Ô SEIGNEUR !
- Je T'implore par la grâce de [Abû Bakr] le Véridique, ['Umar] qui démêla la vérité de l'erreur, [Uthmân] le Détenteur des deux lumières et [Ali], le père des deux petits-fils du Prophète, Ô SEIGNEUR !
- Je T'adjure au nom de l'Imam Mâlik, le Détenteur des Faveurs, de l'Imam Châfi, Abû Hanîfa et Ibn Hanbal, le Digne d'éloge,Ô SEIGNEUR !

C'est dans cette bonne ambiance qu'ils continuèrent le reste du chemin en allant chez eux avec la voix mélodieuse de Sidy.

Ils sont des Mouride Sadikhe, chez eux c'est rarement qu'on entend de la musique.

Parfois Père Malick, Clauvice, Sidy et Cheikh sortent les Xassida vêtus de beaux Baye-Lahat pour réciter ensemble les Xassida comme ils sont là plupart du temps occupés.

Ils ont tous de belles voix mais Sidy a la plus voix de tous, parfois pour obtenir quelque chose de sa sœur c'est sa voix qu'ils utilisait sachant que cette dernière devient faible rien qu'en l'entendant.

Des minutes plus tard ils arrivèrent saints et saufs mais surtout avec le ventre qui criait famine.

Ils ont trouvé leur Tata à la cuisine entrain de préparer le repas. La maison était embaumée de la bonne odeur de sa cuisine.

Ndack: Hum je reconnais très bien cette odeur, on a très faim faim maman.

Sidy: Walay Maman je risque de mourir là, j'ai trop faim.

Tata Kathy: Mes bébés, j'ai presque fini de plus j'ai préparé le plat préféré de votre père, de la Païlla. Comment a été votre journée?

Sidy: Ça va al-hamdoulillah à part qu'on a une faim de loup.

Tata Kathy: Allez vous changer et on mange.

Ndack: Oui où sont les autres?

Tata Kathy:Ils sont tous dans leurs chambres. Votre père se repose parce-qu'il était allé faire du sport avec Clauvice et Cheikh, lui est entrain de suivre ses cours de cinématographie.

Sidy: Ok donc on revient tout de suite.

Subitement ils se sont tous les deux dirigés dans la chambre de Clauvice pour se confier à lui. Il était leur Docteur Solution.

Il est comme un figure paternel pour eux, ils le considèrent tous comme leur propre père.

Il y'a des années de celà il avait demandé à leur papa que maintenant c'était à lui de payer leur étude et de prendre le relai.

Il n'hésitait jamais à se sacrifier pour que ses petits frères soient les plus heureux, un homme avec le cœur sur la main il était.

Ils se confient tous à lui, même leur chagrin d'amour ils le disent à Clauvice, de plus il est le seul des quatre qui ressemblent de près à leur mère.

On dirait deux gouttes d'eau tellement qu'il n'a rien laissé à sa mère, son teint clair, ses yeux, sa bouche, sa douceur et la gentillesse n'en parlons pas.

Sidy: Où est le plus gentil des frères au monde?

Ndack: N'oublie pas, le plus beau aussi, dit-elle en entrant dans la chambre de Clauvice.

Clauvice: Que me voulez-vous encore? Et je vous ai maintes fois dit de frapper avant d'entrer, je me demande avec quoi vous entendez? dit-il faussement fâché

Sidy: En tout cas tu ferais mieux de ne pas essayer d'être en colère car ça ne te va pas.

Ndack: Pourquoi tu es au lit en plus calme comme si tu avais des problèmes? Tu travaillais les samedis non? Où t'a pas de mariage à organiser aujourd'hui?

Clauvice: D'abord je suis toujours calme moi. Et il n'y a rien c'est juste que j'ai décidé de passer ce weekend avec vous vu que la plupart des weekends je suis occupé. Aujourd'hui nous n'avons que cinq mariage et mes employés peuvent gérer celà à ma place. Mais d'où venez vous sakh yeineh?

Sidy: Moi je viens de l'université mais Ndack, elle vient de chez Mouha.

Clauvice: Ce matin tu avais dit à papa que t'allais chez Kadia, tu as menti?

Ndack: C'est que ça faisait quatre jours que je n'avais pas de nouvelles de lui et je voulais savoir ce qui n'allait pas et grande fût ma surprise lorsque j'ai su qu'il était malade.

Clauvice: Je n'y vois pas de mal à ce que tu nous dises la vérité, tu es une grande fille tu n'as pas à te cacher de plus on te fait tous confiance.

Ndack: Désolé, mais je voudrais te parler à propos de Mouha.

Clauvice: D'accord je t'écoute.

Cheikh: Vous faites votre réunion sans moi, méchants que vous êtes, lance t-il avant de venir se mettre au milieu du lit près de Ndack sa petite maman en lui faisant la bise.

Ndack: Mon bébé tu as terminé ton cours en ligne?

Cheikh: Oui je viens de terminer.

Sidy: J'espère que tu progresses bien?

Cheikh: Oui je m'en sors pas mal.

Clauvice: Continue Ndack je t'écoute.

Ndack: Tu sais il vit dans des conditions difficiles et aujourd'hui j'ai beaucoup discuté avec son père. Clau franchement la vie est injuste imagine toi qu'ils ne mangent pas tous les jours à leur faim alors qu'içi de la nourriture y'en a à gogo. Parfois on ne sais même pas quoi faire des restes. J'avais honte je te jure. Ce qu'ils vivent est très difficile et le père est un handicapé, Mouha est resté quatre jours à souffrir le martyre sur son lit parce-qu'ils n'avaient pas d'argent pour l'emmener à l'hôpital.

Clauvice: Wow c'est ce qu'ils vivent? Allahou Akbar yallah réik mo sagn lolou. Et Mouha où est-il maintenant?

Ndack: Je l'ai amené à l'hôpital et maintenant ça va. À chaque fois que je lui donne de l'argent il refuse catégoriquement à la fin je ne sais plus quoi faire?

Cheikh: Il faut l'aider autrement parexemple en lui trouvant du travail dans l'entreprise, je ne sais pas moi.

Sidy: Bonne idée!

Clauvice: Oui je confirme, quel est son niveau d'étude?

Ndack: Il avait quitté l'école en classe de Seconde S.

Clauvice: Ce qui veut dire qu'il sait lire et parler français?

Ndack: Effectivement, il sait manier la langue française et un peu l'anglais.

Clauvice: Tu sais ce qu'on va faire, tu vas lui chercher une place dans l'entreprise comme superviseur ou autre ça ne sera pas un problème pour toi je pense.

Ndack: Non pas du tout. Et tu as raison sakh, Lundi inch'Allah je verrai ce que je peux faire.

Sidy: Maintenant c'est à mon tour de me confesser. On est tous d'accord que Ndack est la plus belle mais pour la première fois de ma vie j'ai vu une meuf plus belle.

Clauvice: Khana t'es tombé amoureux frérot, tes yeux pétillent là.

C'est dans cette ambiance qu'ils restèrent pendant des minutes jusqu'à ce qu'on les préviennent pour le repas.

Ils étaient entrain de déguster le délicieux Païlla de Tata quand d'un coup un jeune cousin du chef de famille est apparu venant de la Saint-Louis.

Les enfants l'appellent tous Tonton Birame ou Tons, il est un peu plus âgé que Clauvice.

Il est un commerçant, il achète des marchandises et les transporte dans sa ville.

Ils l'adore tous car il est super sympa et très ambianceur, avec lui ils ne s'ennuie jamais.

La plupart du temps il ne reste qu'une semaine avant de repartir pour gérer son business.

Concernant le reste de la journée ils l'ont passés dans une bonne ambiance comme toute famille normale.

Puisque les chambres d'amis sont en reconstructions, il est allé s'installer dans la chambre de Cheikh vu que c'est la chambre la plus spacieuse.

Vers 02h du matin tout le monde s'était retrouvé dans les bras de Morphée chez les Seck mais Birame où plutôt Tonton Birame lui non.

Il a beau essayé de refouler ses envies mais ils s'intensifiaient et comme il ne voyait pas ses compagnons de toujours, il avait les pensées rivées sur son neveux, le fils de son cousin.

Il voulait se battre avec ses envies mais c'était quasi impossible, il se surprend même entrain de se coller à Cheikh.

Après l'avoir réveillé ne sachant pas quoi lui dire, il ramène une petite histoire pour le menacer afin qu'il puisse obtenir ce qu'il voulait.

Après ces mots de menace il l'attire et lui demande de se pencher pour lui sucer la queue.

Il avait les yeux fermés pour mieux savourer ces instants magiques même Cheikh avait du mal à prendre en entier sa verge dans sa petite bouche.

Il ne se génait pas d'émettre de petits râles pour faire monter ce plaisir qui le parcourait.

Étant tout près de la jouissance il retire expressément sa queue et demande à Cheikh de se retourner pour se mettre à quatre pattes. Chose. qu'il fit en lui lançant un regard qui réclamait sa clémence mais il n'était pas du tout prêt à ressentir de la pitié pour lui.

Il tapote sa queue sur ses petites fesses et rapproche lentement sa glande sur son anus pour s'apprêter à le pénétrer.

Subitement il poussa un cri ardent mais sans se soucier de lui, il forçait pour le pénétrer avec difficulté au bout d'un instant il n'était plus lui-même.

Là c'était son bonheur qui l'importait comme si sa vie en dépendait en profitant de ce moment exceptionnel de bonheur.

Il sait que ce n'est pas bon ce qu'il est entrain de faire mais lui aussi ça ne lui plaît pas surtout avec son neveu qui n'a que 15ans.

Après son acte ne voulant pas qu'il le dénonce il a bien pris le soin de le menacer.

Tonton Birame: Si tu le dis à quelqu'un je te tue, est-ce que tu m'entends.

Cheikh: .....................(il ne disait rien trop occupé à pleurer du mal qu'il ressentait).

Tonton Birame: K*tal ndayam wouyou maa fi, kokoo waxx dinala rayy (réponds moi bordel, si tu le dis à quelqu'un je te tuerai je te dis).

Cheikh: Oui Tonton Birame je ne le dirai à personne, répondit-il en hoquetant.

Tonton Birame: Allez tais-toi maintenant et dors.

******************************

Si ce sont nos proches qui nous nuisent que doit-on faire pour nous protéger nous même???

S'il y'a des pédophiles comme ce Tonton Birame dans la nature, quels est le sort qu'il doit subir???

Qui est le sauveur de ces innocents qui sont violés ???

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