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Ch 7 : cessez-le-feu

     'Je courrais à en perdre haleine. Je crus que j'allais mourir. Mais je ne m'arrêtai pas. Il était là. Il me suivait. Je ne savais qui Il était. J'avais beau courir, et il avait beau marcher, la distance entre nous diminuait. Quelques instants plus tard, Il m'attrapait le bras, me faisait tomber et commençait à me frapper avec une branche. Petit à petit je sentais ma conscience me quitter...'

     Je me réveillai, à bout de souffle. Je regardai autour de moi. J'étais allongée par terre, dans mon sac de couchage. Alors que j'essayais de comprendre ce que je faisais là, et pourquoi je n'étais pas dans mon lit, la mémoire me revint. Je repensai à l'histoire de Kang-Min, puis à mon cauchemar. « Ce qui lui est arrivé à dû me marquer plus que je ne le pensais... ». Je m'assis. La lune diffusait une légère lumière grise dans la pièce. Le faible éclairage me permettait néanmoins d'observer le blessé couché dans mon lit. Il avait l'air si paisible... Comme s'il ne lui était rien arrivé. Je me rallongeai et tentai de m'endormir... En vain. Je finis par prendre mon portable, mes écouteurs, et je fis des jeux en écoutant de la musique, laissant les heures défiler. Au bout d'un moment, un mouvement léger attira mon attention.

- Tu ne dors pas ? murmura Kang-Min d'une voix ensommeillée.

- Non. Je t'ai réveillé ?

- Non non... Je me suis réveillé tout seul.

Il se redressa et s'assit au bord du lit. Il avait l'air d'un enfant. Je souris et regardai l'heure.

- Tu sais, on est samedi, et il est 3h42... Tu peux te rendormir.

- Nan mais je suis vraiment réveillé, t'inquiète.

Il se leva et alla dans la salle de bain. J'en profitai pour allumer la lampe de mon bureau, dont on pouvait gérer l'intensité lumineuse, que je mis au niveau le plus faible.

    Quelques minutes plus tard, Kang-Min sortit, s'assit sur le lit et me fit signe de le rejoindre. Ce que je fis. Etrangement, être à côté de lui me rassurait. Il me jeta un regard en coin et détourna la tête presque instantanément.

- Je... Enfin... (Il inspira). Merci de m'avoir aidé. Et désolé pour...

J'abrégeai ses souffrances.

- Ne t'en fais pas, j'ai compris. De rien, je ne pouvais pas te laisser comme ça. Et tout ça est oublié. Juste, ne passe plus tes nerfs sur Dong-Yul... Il essaye de reprendre une vie normale.

- Mhmhmh... De toute façon je ne comptais pas... Après les histoires de jeudi soir, j'ai compris que j'étais allé trop loin avec lui... Quand tu frôles la mort, tu... relativises. Mais c'est pas pour autant que je vais devenir sympa avec lui... Ni avec personne d'ailleurs.

A ces mots, son visage se ferma. Je posai ma main sur son épaule.

- Chaque chose en son temps... Bref, déjà il te faut des vêtements de rechange. Est-ce que tu penses qu'un de tes potes peut t'en prêter ? Parce que si tu vas voir ta mère dans cet état...

- Oui. Min-Kyung est au courant de mes problèmes. Normalement c'est lui qui m'aide, dans des cas comme ça... Seulement je n'avais pas mon portable, j'ai laissé mon sac et mon uniforme chez lui, et j'ai oublié de prendre mon téléphone.

- Tu connais son numéro ?

- Oui, tiens.

J'envoyai un sms à Min-Kyung.

« Salut, c'est Marie ! Désolée de t'envoyer un sms aussi tard... Ou tôt, au choix ! XD Mais bon, à priori tu dois dormir, donc tu l'auras à ton réveil ! Kang-Min est chez moi, sans affaires de rechange. Est-ce que tu pourrais lui en apporter demain matin, s'il te plait ? Voici mon adresse ! »

- Voilà, il le recevra quand il se réveillera ! En attend...

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que mon portable vibrait. Un appel de Min-Kyung.

« -Allô Marie ? Il va bien ? Il n'a rien ? Il n'a pas voulu aller à l'hôpital, c'est ça ? Engueule-le pour moi ! Dis... Dis-lui que...

-Eh eh eh ! Calme-toi ! Il n'est pas mort, mais il est blessé. Je l'ai soigné comme j'ai pu, mais on ira aux urgences dans la matinée pour faire un bilan ! On t'expliquera tout quand tu viendras. Il ne peut pas rentrer chez lui dans cet état, or il a besoin d'affaires...

- Oui oui ce n'est vraiment pas un problème ! Je serais chez toi vers 7h30, ça te va ? Je voudrais bien venir avec vous à l'hôpital mais je ne peux pas, j'ai un cours... En tout cas merci de m'avoir prévenu, depuis qu'il a disparu je ne dors plus !

-Merci beaucoup ! Bah justement, profites-en pour bien te reposer ! A tout à l'heure !

-A tout', bisous ! »

Je posai mon téléphone et regardai Kang-Min.

- Il viendra à 7h30.

- Parfait. Et là il est... ?

- 4h10. On a de la marge ! Je crois que je vais essayer de me rendormir.

- Couche-toi ici, ne dors pas par terre.

- Mais nan, c'est bon !

- Arrête, je vais rien te faire ! Ton lit est suffisamment grand pour 3 personnes ! Donc couche-toi là, moi je vais dormir de l'autre côté.

Je le regardai droit dans les yeux, sourcils froncés. Il soutint mon regard. Je soupirai.

- D'accord, c'est bon !

J'éteignis la lumière, mis un réveil pour 7h15, et, à peine allongée, je m'endormis.

***

Baby don't cry tonight eodumi geothigo namyeon...

- Mhmhmh... Eteins ton réveil...

7h15. Je récupérai mon portable, désactivai l'alarme, et secouai doucement Kang-Min.

- Allez debout... Min-Kyung arrive dans 15 minutes.

Je me levai et allumai la lampe de mon bureau. J'entendis Kang-Min gémir d'indignation, et le vis du coin de l'œil se cacher la tête sous un oreiller. Je ris.

- Oh, la feignasse ! On se lève !

Il finit par se lever, en me jetant au passage un regard noir. Au même instant, on frappa doucement à la porte. J'allai ouvrir. C'était Min-Kyung.

- Coucou ! Entre ! Désolée pour ma tenue, je viens de me lever !

- T'inquiète pas ! Kang-Min ! Ça va ? Mec, tu m'as fait une de ces peurs... !!

- Je vais bien, je vais bien !

Le nouveau-venu nous regarda tour à tour. Les sourcils froncés, il paraissait perplexe.

- La guerre est finie... ?

J'échangeais un regard avec Kang-Min, et dis :

- Disons que nous avons pour l'instant instauré un « cessez-le-feu ».

- Mouais... c'est un bon début ! Bon, Kang-Min, je t'ai ramené ton sac, et je t'ai prêté des affaires pour plusieurs jours... Tu pourras dire à ta mère que tu es chez moi. Sur ce, désolé, mais je dois partir ! Marie, prends soin de lui, s'il te plait... A plus !

- Bye ! Et Merci !

Je le raccompagnai et fermai derrière lui. Là-dessus, on se prépara pour aller à l'hôpital.

***

- Heureusement pour vous, tout va bien ! Par contre, il faudra vous ménager pendant quelques jours...

Ouf... Il n'avait rien. J'ai passé 5 heures aux urgences avec lui. D'abord l'attente, puis toute la série d'examens... Bref, on en pouvait plus. Il était temps que ça se termine.

On rentra, et on commença à préparer le déjeuner.

- Je te préviens, c'est pizza ! La bouffe coréenne, je sais pas faire, et j'ai vraiment pas envie de riz !

- Mouais... on va dire que pour cette fois ça va, et comme il est tard...

On fit donc chauffer les pizzas, et on décida de s'installer dans le salon. On replia le canapé-lit, j'allumai la télé et on commença à manger. Un drama avec un de mes acteurs favoris passait.

- Kyyaaah !! Trop bien !

Assise en tailleur sur le canapé, la pizza à mi-chemin entre l'assiette et ma bouche, je fixais la télé.

- Ça va pas... T'es complètement folle.

Sourire aux lèvres, sans même le regarder, je lui répondis :

- Oui, et je l'assume. Je ne suis pas française pour rien.

Je me tournais vers lui le temps de faire un clin d'œil, puis je reportais mon attention sur la série, tout en mangeant ma part de pizza.

- Hum... Pour... Pour l'histoire des...

Je fermai les yeux un instant, puis dit :

- D'accord. Je vais t'en raconter plus sur moi.

J'éteignis la télévision et inspirai un grand coup.

- Donc comme tu le sais, je suis française. Je vis à la campagne, avec mon père, ma petite sœur et mes deux frères. Ah, et aussi les deux chiens. (Je souris en les imaginant jouer dans le jardin).

- Des chiens ? J'aime bien ces animaux.

- Moi aussi. (Mon regard s'assombrit). En... en ce qui concerne ma... ma mère... Elle est décédée dans un accident de voiture il y a deux ans. La veille, elle m'avait offert les boucles d'oreilles... celles que cette... connasse a cassé.

Mes mains se crispèrent, et des larmes de rage remplirent mes yeux, que je fermai.

- Je la hais. Ce cadeau... ce cadeau, en dehors du fait que c'était de l'or, était vraiment précieux pour moi... C'était... c'était comme si elle était avec moi...

Ma voix se brisa. Elle me manquait. Elle me manquait à en mourir. Alors que je tentais de me calmer et de reprendre mon souffle, Kang-Min me prit dans ses bras. Je me blottis contre lui et laissait mes larmes couler le long de mon visage en silence.

***

     Le week-end passa sans autre incident. Finalement, Kang-Min alla dormir chez Min-Kyung, et son visage fut suffisamment présentable le dimanche soir pour qu'il puisse rentrer chez lui.

Lundi matin, alors que je sortais de chez moi pour aller en cours, je remarquai Kang-Min, adossé au mur à côté de sa porte. Je souris.

- Tu m'attendais ?

- Nan nan j'attendais le chien...

- Euh... Je dois le prendre comment ? dis-je en rigolant.

Il ne me répondit pas, mais j'eus droit à l'un de ses si rares sourires, habituellement réservés à sa famille. Malgré moi, mon cœur se mit à battre plus vite. Je préférais reporter mon attention sur mes chaussures. Le trajet jusqu'à l'école se passa en silence. Pas ces silences de mort, insupportables, mais un silence qui respectait l'intimité de l'autre. Nos regards se croisaient de temps en temps, mais lorsque c'était le cas, on se détournait tous les deux.

     Quelques minutes plus tard, nous arrivions à l'école. Dong-Yul m'attendait. Lorsque Kang-Min le vit, il se tourna vers moi, me fit un petit signe de tête en évitant mon regard et partit devant. Je rejoignis mon ami.

- Alors, ton week-end ?

- Ça a été... Et le tien ?

Il dit ça sur un ton un peu froid, et il jeta un regard en coin à Kang-Min, dont on ne voyait que le dos.

- Oui. Allez viens, on entre.

A peine entrée en classe, Min-Kyung venait me voir et... me faisait la bise ? Depuis quand les coréens faisaient ça ?! Et après lui, tous les garçons de leur groupe vinrent faire la même chose. Je ne comprenais pas. « J'ai dû manquer un épisode... ! Enfin, pas qu'un, à ce stade-là ! plutôt toute une série ». En voyant ma tête, ils se mirent à rire.

- Ça va, on essayait juste d'être gentils !

- Bah... C'est bien ça, le problème ! (A mon tour de rire) Ah... En fait vous essayez de vous faire pardonner !

Avec un clin d'œil, je rejoignis ma place. Na-Yung vint me saluer. Elle regarda Kang-Min, et dit :

- Est-ce que je peux te la piquer pour le déjeuner, aujourd'hui... ?

- Non. Par...

- Mais...

- J'ai pas fini. Par contre, tu peux venir avec nous.

Il prononça ces mots sans même la regarder. J'étais... Eberluée. Et Na-Yung aussi. Je lui lançai un regard pour lui dire d'accepter.

- D'acc... D'accord. Merci.

L'air perplexe, elle retourna à sa place. Je dois l'admettre, j'avais hâte de voir l'ambiance, au déjeuner.

***

    On prit place à la table habituelle, au réfectoire. J'étais placée à la gauche de Kang-Min, Na-Yung à ma gauche, et Min-Kyung à côté d'elle. Ce fut l'un des repas les plus sympas, depuis le début d'année. Tout le monde parlait, on rigolait bien,... Bref, vraiment cool. Puis une idée me vint à l'esprit. Je murmurai quelque chose à l'oreille de mon amie, qui approuva. Je me lançai :

- Pas ce samedi-là, mais samedi d'après, c'est le début des vacances. Avec Na-Yung, on a décidé d'aller au parc d'attraction. Est-ce que vous voulez venir avec nous ?

Je regardai tour à tour les garçons. Ils avaient l'air ravis. Même Kang-Min, sans être enthousiaste, avait l'air intéressé, même s'il faisait tout pour ne pas le montrer.

- Mes parents ont une maison au bord de la mer, on pourrait aller y passer quelques jours aussi !

Le petit comique avait parfois de bonnes idées, lui aussi ! Allez, encore 2 semaines, et on allait pouvoir profiter des vacances !

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