Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 58.

(Tom)

Peter est dans son bureau lorsque j'arrive. Il me fait signe de venir le rejoindre. Je sais pour quelle raison et je redoute sa réaction.

— Tu ne devais pas m'appeler, Tom ? lance-t-il dès que je pénétre dans le bureau.

— Dès que j'avais des informations, en effet. Il n'est pas responsable de toutes ses agressions, précisé-je.

— Est-ce que tu me prends pour un con, Tom ? Explique-moi plutôt.

Alors à mon tour, je lui raconte les grandes lignes de l'histoire de Matt.

— Va-t-il recommencer, Tom ?
C'est la seule question qui m'importe ! conclue-t-il, les bras croisés.

— Je vais être honnête... il m'a dit n'avoir jamais provoqué la bagarre, mais qu'il avait du mal à se contrôler face à un homophobe.

— Et en quoi c'est honnête ? s'énerve-t-il.

— J'aurais pu te dire qu'il ne recommencera plus, promis juré, tenté-je de plaisanter.

— De toute façon, je n'ai rien pour l'inculper, le mec qu'il a tapé hier est connu pour les nombreuses bagarres qu'il provoque partout. Tu as passé la nuit là-bas ? me demande-t-il abruptement.

— Cela devient indiscret, Peter dis-je en rigolant.

— Ton sourire est incroyable, Tom. Je ne l'avais jamais vu. Vous êtes... ensemble ?

— Nous avons décidé d'essayer. Je suis bien avec lui, Peter.

***
(Matt)

Tom parti, je m'installe pour bosser. J'aurai dû rendre une traduction hier matin, mais il m'était impossible de me concentrer.

Du coup, comme un gamin, j'ai inventé une excuse bidon à mon "patron" et j'ai obtenu deux jours supplémentaires.

Un doublon d'heures après, je dois me rendre à l'évidence : je n'ai pas beaucoup avancé.

Tom est constamment dans ma tête ! Se changer les idées devient urgent.

— C'est moi, dis-je.

— Quelle originalité !  Comment vas-tu ?

— Bof... Tu es où, là ? demandé-je.

— D'accord, j'ai compris ! Je suis là dans quinze minutes. Prépare du café, j'ai mal dormi.

***
(Oliv)

Est-ce qu'il s'agit d'une rechute ? Je n'espère pas, même si je sais pertinemment que cela arrivera.
Il est souvent déprimé et, s'il n'avait pas les rencontres furtives dans les bars, je crois qu'il deviendrait dingue.
Est-ce que cela a un rapport avec la bagarre de l'autre soir ?

Et donc du flic qui semblait l'avoir troublé ?
Je ne vais pas tarder à le savoir de vive voix, ou le deviner car Matt est devenu un expert dans l'art de camoufler ses sentiments.

***
(Matt)

Oliv a le même air fatigué que moi, pourtant il est là.
Ce mec est mon seul ami, sans lui je n'aurai jamais eu la force de vivre. Il est le seul à qui je peux confier le trouble que je ressens. Il a une capacité à me décoder, qui me facilite grandement la vie.

— Tu fais peur à voir ! m'exclamé-je. Depuis quand ta dernière nuit complète, Oliv ?

— C'est compliqué en ce moment. Nous avons  un jeune sur les bras avec Marc, qui a besoin d'une présence quasi continuelle. Mais c'est mon problème. Raconte.

— Je n'ai rien à raconter, va aider ce mec !

— Paye-moi un café, et j'y retournerai après, en espérant que ta conversation soit plus intéressante que celle de Marc.

— Tu ne crois pas qu'il serait plus honnête de me dire que tu es débordé, merde ! Je ne suis plus un gamin.

— Et toi de me dire ce qui ne va pas, plutôt que te défiler ! riposte-t-il sur le même ton que moi.

— Tout va bien. Juste que je n'arrive pas à traduire la moindre ligne.

— Et pourquoi ?

— Oh bordel...Je n'ai que lui en tête, voilà pourquoi !!

— Magnifique. Tu as réussi à me lâcher le truc en moins de dix minutes, tu fais des progrès, me dit-il en m'applaudissant.

— C'est la deuxième nuit qu'il reste, continué-je.

— Et alors ? C'est plutôt une bonne chose, non !

— Non. Je ne supporterai pas une nouvelle rupture, Oliv.

— Alors tu préfères abandonner avant que ça commence ! Original. Et complètement con aussi. Parle-moi de ce mec. Ou non, mieux encore présente le moi.

— Quoi ? Tu es complètement dingue !

— Matt, je crois que je suis celui qui te connais le mieux, tu es d'accord avec cela !

— Pas très difficile, je ne fréquente personne d'autre, riposté-je, buté.

— D'où ma proposition... j'aurai un regard extérieur, sans complaisance.

— Il ne va jamais vouloir.

— Pose-lui la question ! Matt, arrête de fuir.

***
(Peter)

— Tom ? Oh hé ! Tu manges à la maison, ce soir ?

— Je n'en sais rien ! Excuse-moi Peter, je suis dans les nuages !

— Ah Ah Ah !  Tu me le présentes quand celui qui te fait rêver ?

— Je ne suis pas sûr que ce soit envisageable dans l'immédiat. Il est très secret. Et puis, tu es flic !

— Toi aussi, Tom, remarqué- je, hilare. Il bosse ?

— Il traduit des textes à domicile. Depuis peu de temps, a priori.

— Aussi sociable que toi ! Tu vas le rejoindre ce soir ?

— Aucune idée, dit-il avec un haussement d'épaules. Pas un appel ni un sms. Tu crois que je devrai l'appeler ?

—Tom, es-tu sûr que je suis le mieux placé pour répondre ? Moi le plus vieux célibataire du coin ?

— En effet ! Tu n'as pas plus d'expérience que moi.

***
(Matt)

Oliv est à peine parti que je regrette déjà d'avoir accepter une rencontre entre Tom et lui.
Il va tout foutre en l'air avec son allure de taulard !
Je ne sais même pas de quoi je parle puisque Tom ne donne pas de signe de vie.
Et si je débarquais chez lui, à mon tour ?  Je souris comme un idiot. Et avant de changer d'avis, je sors de chez moi. Forcer le destin peut aussi être une option.

Je suis devant sa porte, juste devant, depuis presque dix minutes. Comme un con, dans ma voiture, et je fume.

Je sursaute quand quelqu'un frappe au carreau. Tom.

— Tu comptes rester dans ta  voiture encore longtemps, Matt !

— Tu te moques de moi derrière ta fenêtre depuis combien de temps, exactement ?

— Je suis flic, et quand une bagnole inconnue est stationnée devant chez moi sans bouger, j'ai une tendance à ne pas aimer.

— Et donc tu viens voir... Pas très prudent... Je me demandais juste si je forçais le destin ou si j'attendais.

— C'est pour cette raison que je ne t'ai pas donner signe de vie.

— Ah Ah Ah ! Et tu m'invites à  entrer ?

— Ça dépend ! Pourquoi es-tu là ?

— Je pourrais te dire que j' ai grave envie de toi, ce qui est vrai. Mais la véritable raison est que je n'arrive pas à travailler, tu me parasites la tête.

— Oh ! Et c'est bien ou pas bien ?

— J'en sais strictement rien.

— Amène-toi !!

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro