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Chapitre 50.

( Tom )

La première journée a été longue. Très longue. Peter ne tient pas en place, et ne parle quasiment pas.

Puis, petit à petit, nous avons pris nos marques.
Cela fait maintenant un mois que je suis arrivé.
J'ai été chez les parents le week-end dernier. Andy n'était pas là. Les parents vont plutôt pas mal.
J'ai eu des nouvelles de Liam, aussi, il part quelques mois en Australie. Une opportunité, m'a-t-il expliqué.

Ce soir, Peter vient prendre un verre à l'appart. Il apprécie d'y venir. Moi, personnellement, il commence à m'insupporter. Pas Peter, l'appartement.

Trop petit. Trop bruyant. J'aimerai trouver autre chose, mais financièrement, ça coince.
Bien avant qu'il ne frappe à la porte, je sais qu'il est là. A chaque fois, il monte les marches quatre à quatre. Et avec son gabarit de rugbyman, ça s'entend.

— Entre, dis-je avant qu'il ne frappe.

— Sans même savoir qui est derrière la porte ? s'étonne-t-il.

— Vu ta discrétion en montant les escaliers, je savais que c'était toi !

— Cela fait du bien au palpitant, s'excuse-t-il.

—Peter, soupiré-je. Tu cours, tu nages, tu fais de la musculation. Ton palpitant se porte bien, crois-moi.

— Je l'ai un peu malmené... Et puis ça m'évite de tourner en rond.

— J'ai récupéré mon vélo chez mes parents, le week-end dernier. J'ai des petites choses à revoir dessus et après je te suivrai volontiers.

— Très bonne idée. Va au petit magasin à côté de la brasserie. Le patron bosse bien et il n'est pas très cher. Dis que c'est moi qui t'envoie.

— Merci. Tu as eu des infos pour ton poste ?

— Ouais. C'est pour cette raison que je voulais te voir. Le commissariat est correct, une petite équipe. Et cerise sur le gâteau, ce n'est pas très loin de chez moi.

— Donc tu pourrais garder ta maison, enchaîné-je.

— Je sais. Il faudrait que je la vende ... Mais je n'y suis pas encore prêt.

— C'est con ce que je vais dire parce que je ne te connais pas depuis longtemps, mais tant pis. Tu vas me manquer !

— Moi aussi. Tu sais, a priori , ils cherchent à agrandir l'équipe. Tu serais partant ?

— Pour faire équipe avec toi ?

— Peut-être pas immédiatement. Mais déjà partir de là..., dit-il en montrant la direction de notre commissariat.

— Je suis fraîchement diplômé. Je n'ai quasiment pas d'expérience, précisé-je, avec une moue.

— Là-bas, ça sera pareil, tu apprendras. Tu en veux, tu es futé. Tu peux toujours essayer de faire ta demande. Qu'est ce que tu risques ?

— Tu as raison.

...

Peter est parti le mois suivant. Me retrouver seul a été difficile. Je ne me suis jamais vraiment intégré au reste de l'équipe et certains regards étaient lourds de sens.

J'avais même surpris certaines réflexions. C'était une situation inédite pour moi. Je n'avais jamais vécu ce rejet. Pourtant, petit à petit, je le sentais peser sur moi . Pas à cause de mon travail, juste parce que mon orientation sexuelle n'était pas la même que la leur. Du coup, je me suis volontairement positionné à un bureau seul. Pour ne pas provoquer de conflits. Mais je n'en peux plus. Peter passe ce soir, je vais lui demander conseil.

— Ça ne va pas Tom ? s'inquiète-t-il. Tu as l'air épuisé !

— C'est le cas. Je dors très mal...

— Et si tu m'en expliquais la raison ?

— C'est au boulot, hésité-je.

— J'ai compris ! Des remarques ?

— Pas devant moi, mais assez fort pour que j'entende ! Et surtout des regards, raconté-je. Je ne sais pas si je dois le signaler au commissaire.

— Sûrement pas ! rétorque-t-il. Il te ferait suer. En fait, j'ai une solution à te proposer.

— Je t'écoute, dis- je intéressé.

— J'ai vu le commissaire, hier après-midi. Je t'ai dit que nous avions repris cette enquête sur les agressions contre les homosexuels du coin.

— Oui. Et ?

— J'en suis chargé officiellement, à présent. Et il se trouve que j'ai besoin d'un coéquipier. Le commissaire aimerait te rencontrer.

— Tu es sérieux ?  Travailler de nouveau avec toi ? Tu lui as dit pour mon homosexualité ?

— Non. C'est à toi de le faire, pas à moi. Tu n'as aucune obligation.

— Mais tu es persuadé que ce ne sera pas un problème. C'est cela ?

— Voilà. Tu commences à me connaître. Je n'ai jamais aussi bien bossé que quand on était en équipe. Alors, la balle est dans ton camp.

— Et si on allait bouffer un truc en ville ?

— J'ai une meilleure idée. Tu es de repos demain, je ne me trompe pas ?

— Je ne reprends que Lundi sauf gros problème. Pourquoi ?

— On mange chez moi. Tu dors à la maison et demain tu vas voir le commissaire. Qu'est-ce que tu en dis ?

— Plutôt sympathique comme programme. Je prends des affaires et je te rejoins, ça va ?

—Parfait. Tu te rappelles de la route ?

— Oui. J'apporte le dessert.

Une heure après, je franchis le portail de la maison de Peter. La lumière y brille, éclairant la façade. Cette maison est magnifique. Toute en vieilles pierres. Avec des grandes ouvertures.

— Te voilà. Entre, je vais chercher du bois. Un pavé de boeuf cuit sur le grill, ça te va ?

— Plutôt deux fois qu'une.

Nous avons discuté en mangeant. Tranquillement. De nos vies. J'ai très vite compris qu' une relation durable était en train de se construire. Les silences ne nous gênaient ni l'un ni l'autre.
Sa maison était à son image. Solide et chaleureuse.

— Tu as un copain en ce moment ?

— Non. Je suis seul. En fait, j'assume mon homosexualité depuis peu. Je n'aime pas les démonstrations publiques. Et je sors d' une relation particulière.

— Comment cela ? demande-t-il.

— En fait, il a été celui qui m'a guidé. J'ai juste pensé qu'il était plus que cela.

— Tu ne resteras pas seul longtemps.

— Ce n'est pas la solitude qui me gêne. Je veux une personne à mes côtés. Une sorte de communion. Je suis peut-être trop exigeant.

— Je ne pense pas. C'est ce que j'ai perdu. Une alchimie complète. Je commence à m'en remettre.

— Cette maison était la vôtre. Cela se ressent. 

— Nous l'avions achetée ensemble. Nous l'avons rénovée. Et quelqu'un me la prise. Ainsi que notre bébé. Certaines nuits, je ne  supporte plus d'être seul. Alors je me jette dans le boulot.

— Tu as essayé de rencontrer d'autres femmes ?

— Bien sûr. Cela fait deux ans, je ne suis pas un moine. Mais pas pour construire un avenir. Je ne le veux pas encore.

— Si cela te convient comme cela.

— Je te montre où tu vas dormir. Je dors sur le canapé, tu seras tranquille.

— Tu y vas à quelle heure demain ?

— 8 heures.

— Je serai prêt. Bonne nuit Peter.

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