Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 48.

— Il est inconscient ? Écoute son coeur.

— Il bât vite, mais normalement.  Tu crois qu'il a quel âge ?

— Je sais pas, je dirais 19 ou 20 ans. Mon pote va l'aider. C'est là. Reste avec lui. J'y vais.
          
                                  
.....

— Qu'est-ce que tu fais là ? Je t'ai déjà dit de téléphoner avant. Tu peux pas débarquer comme ça...

— J'ai trouvé un mec, sur le bord d'un chemin. Très amoché.

— Il est où ? Tu l'as dans ta voiture ?

— Oui.

— Je viens. Il a dit un truc ?

— Pas les flics. C'est pour cela que je suis venu.

— Je prends la pharmacie, entre ta voiture dans le garage. Pas la peine que les voisins s'inquiètent...

             
                    
....

Putain !  Il est salement amoché. Quelques marques au visage, mais j'imagine que c'est le corps qui a morflé. Il est jeune. Et son regard rivé au mien prouve qu'il est conscient.

— Salut. Est-ce que tu veux que je t'emmène à l'hosto ?

— Non, gémit-il. Je ne crois pas avoir de fractures.

— Je peux pas te garder ici, mais je vais te mettre à l'abri. A moins que tu aies un chez toi ?

— Plus maintenant, souffle-t-il en  grimaçant.

— D'accord. Je reviens. Jules, celui qui t'a trouvé, est dehors.

Pas de flics. Je ne vois qu'une personne pouvant l'aider. Et il me doit un service.

          
— Salut. J'ai besoin de toi. Un mec amoché... jeune... conscient.

—  Tu fais chier. Pas chez moi, je vis avec ma demi-soeur et je ne veux pas la mêler à quoi que ce soit. Tu peux l'emmener au loft, j'y suis. Il est transportable ?

— Je vais voir. Au pire, je lui filerai un cacheton.

— Attends avant de lui donner un truc, s'il faut, je peux faire venir un toubib. Tu me tiens au jus au fur et à mesure.

                
Et merde. Je devais rentrer demain,  je préviendrais Isa. Je vais installer ce mec dans l'atelier. Ce sera plus pratique. Et il me salopera pas tout. De toute façon, je ne peux pas refuser à Marc, il m'a toujours aidé.

— Tu m'ouvres ? me précise-t-il au téléphone dix minutes plus tard, il est de nouveau dans les vapes.

— C'est bon, c'est ouvert.

J'espère que son mec ne va pas me clamser dans les pattes, pensé-je très fort. Je vais l'examiner, le palper. De toute façon, s'il avait une hémorragie, il serait déjà mort. Et après je lui donnerai des analgésiques.
Je jette un oeil sur le mec.

— Mattys ?

Quand il réalise que c'est moi, il perd pied. On dirait que de me reconnaître lui permet de rompre les digues. Il sanglote comme un petit enfant. Je n'essaye pas de l'arrêter ni même de le consoler.

— Mattys. Je vais chercher un truc pour te déplacer.

— Ça va aller, Oliv. Je suis presque certain de ne rien avoir de cassé. Ils ont frappé avec leurs poings. Pas de barres ou de bâtons. Peut-être des coups de fouet ou de ceinture. J'ai perdu connaissance, par moments...

— Je vais quand même faire comme ça. Marc ? Récupère le brancard derrière la porte, s'il te plaît. Tu t'es servi de la couverture pour le transporter ?  demandé-je à l'autre mec.

— Ouais. Il était inconscient. Tu le connais ?

— Oui. Il était où ?

— En pleine cambrousse. Pas vu ou croisé une seule bagnole.

— Je te demande même ce que tu y faisais, d'accord ?  Il a juste été déposé là-bas, je pense. Tu peux te renseigner là dessus ? Au cas où... Tu m'aides à le mettre sur le brancard ?
Mattys, on va te déplacer. Les gars doivent partir. Ça va sûrement faire mal.

— Vas-y. Je m'en fous.

Je préférais quand il pleurait. J'aime pas le ton de sa voix. Froide. Même son regard a changé.
Il a gueulé et a de nouveau perdu connaissance. Marc et Jules sont partis.
Mattys est brûlant. Il divague, reprend connaissance,  peu de temps.

Honnêtement, je suis très inquiet. Si ce n'était pas Mattys, je le larguerais à l'hôpital. Mais c'est Mattys. Il me faut de l'aide.

                   

— Oui. C'est moi. J'ai besoin que tu passes.

— Tu m'énerves, Oliv. Tes copains me font chier. Ils se battent et moi je les soigne. Au loft ?

— Oui.

Mon pote l'examine. Il pense lui aussi qu'il n' a pas d'organes touchés. Des côtes cassées sûrement. Des hématomes partout. Des marques de ceintures récentes et anciennes.
Il n'a pas de phalanges abîmées. Donc il ne s'agit pas d'une bagarre mais d'un passage à tabac en bonne et due forme.

Il me fait une ordonnance pour des antalgiques. Il repassera demain soir. Les consignes sont claires. Le surveiller, donner des antidouleurs, le faire boire. Et l'appeler au moindre doute.

J'ai passé la nuit à l'entendre gémir, crier des fois, se recroqueviller souvent. Il ne s'est pas évanoui de nouveau. Il a pleuré beaucoup.

A un moment, j'ai dû m'assoupir. Puisque je le vois me regarder, l'oeil noir.

— Qu'est-ce que je fais là ? Et je suis où d'ailleurs ?

Sa voix est sèche, froide. Pas inquiète, plutôt en colère.

— Un pote t'a trouvé et  t'a transporté chez un autre qui m'a demandé de l'aide. C'est chez moi ici.

— Ton pote aurais mieux fait de me laisser crever comme une merde. Je lui ai rien demandé !

— Je le connais pas, mais j'aurais fait pareil. Tu veux me raconter Mattys ?

— Mattys n'existe plus. A partir d'aujourd'hui, je suis Matt.

— Je vois.

— Non, tu ne vois rien. Tu ne sais rien, Oliv ! RIEN !

— Alors, explique-moi.

— Isa sait ? Tu lui as dis ?

— Non. Je vais l'appeler tout à l'heure. Quelqu'un veillera sur elle le temps que je serai là.

— Je n'ai pas besoin de nounou.

— Tu as besoin d'aide quelques jours. Après, on avisera.

— Lui dit rien.

— Elle va s'inquiéter de ne pas te voir à l'école.

— Mon père a fait le nécessaire pour être tranquille.

— Donc c'est bien lui ?

— Oui. On est quel jour ? Il m'est tombé dessus quand je revenais de te voir. Dimanche soir.

— On est Mercredi.

— Oh merde ! J'ai dû avoir des absences.

— Tu n'as pas arrêter de perdre connaissance hier. J'ai appelé un médecin.

— Un pote aussi ?

— Bien sûr. Et Isa ne sait pas tout de ma vie par ici.

— Je ne dirai rien. De toute façon, je ne retournerai pas par là bas.

— Sauf si tu portes plainte.

— Je veux juste oublier. Cette partie de ma vie n'existe plus. Tu peux m'aider à me lever ?

— Tu vas déguster.

— Pas grave. Au moins je suis vivant.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro