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Chapitre 42.


Je sors de mon lit et je vais à la douche. L'eau chaude me détendra peut être. Il est presque huit heures. Si je bosse un peu sur mes devoirs, je devrai arriver à descendre vers neuf heures. Je vais faire ça.
A huit heures et quinze minutes je me rends compte que je n' y arriverai pas. Il faut que je prenne l'air !

Je descends. Et merde ! Quand est-il rentré ? Je ne l'ai pas entendu ! Reste calme Mattys. Ne réagis pas à ses provocations !

— Déjà debout ? Tu n'es pas fatigué ?

— Bonjour. Je ne vais pas arriver à dormir, de toute façon, bougonné-je.

— Tu n'as rien à faire ? Je vais sûrement pas supporter de te voir glander toute la journée ! Alors où tu te trouves une occupation ou tu disparais jusqu'à ce soir !

— Je vais disparaître alors !

— C'est ça, disparaîs !

Je ne lui laisse pas le temps de changer d'avis, il a l'air d'être d'une humeur massacrante. Je monte en voiture. Il est tôt pour appeler Oliv mais je dois éviter le paternel.

Je m'arrête pour acheter un paquet de gâteaux et des cigarettes. J'aurai bien bu un café mais pas envie d'aller au bar. Trop d'habitués sont de ses amis.

M: Je suis à la cabane !

O: Il est d'accord ?

M: C'est lui qui m'a viré !

O: J'arrive. J'emmène un thermos de café ?

M: Tu es génial.

O : J'arrive.

Un quart d'heure après, j'entends sa voiture se garer derrière, donc invisible de la route.

— Mattys, dit-il en me faisant une accolade. Tu as une sale tête !

— J'ai très peu dormi. Je sors mon paquet de clopes et en attrape une nouvelle.

— Pose ça ! On va prendre un café pour te réchauffer un peu. Tu n'as pas eu le temps de déjeuner ?

— Non. Il était d'une humeur de chien. Il m'a dit qu'il ne voulait pas me voir de la journée. Je me suis cassé. Sans réfléchir.

— Tu vas venir à la maison, me propose-t-il. Tu pourras pioncer un peu.

— Je préfére pas...Isa.

— Elle sait pour ton père maintenant, me rappelle-t-il.

— Même ! Je ne veux pas... qu'elle me voit... pas comme ça !

— Laisse ton orgueil de côté, gamin. Tu es triste, et inquiet. Cela m'arrive aussi et elle le comprend.

— Tu es son frère. C'est pas pareil.

— Ramène tes fesses, commande-t-il d'un ton sans appel.

Il fait chaud chez eux, et leur présence me fait du bien. On discute un peu mais je suis très fatigué. Oliv m'ordonne d'aller dormir en me promettant de me réveiller à seize heures.

— Putain, on dort bien chez vous ! dis-je en pénétrant dans la cuisine en m'étirant.

— Je t'ai proposé de venir t'installer, lâche Oliv.

— Tu sais très bien qu'il vous fera la misère. Pas question.

— Ici, dans cette ville, il a du pouvoir. Plus loin, il ferme sa gueule crois-moi. Penses-y.

— Ce qui me fait peur, ça va être qu'en l'absence de Nathan, je risque de craquer.

— Je serai là ! dit Oliv en me faisant des oeillades aguichantes.

— Désolé, rigolé-je à ses mimiques. Tu n'es pas du tout mon type de mec.

— Merde. Je vais te faire un aveu : je ne suis pas gay !

— Nathan n'était pas bien ce matin. Son cousin est gravement touché.

— Je sais. Je l'ai appelé  après ton coup de fil. Tu as contacté " Le spartiate"? Il a dit qu' il donnerait des news par ce biais.

— Pas encore. Je verrai demain.

— D'accord. Ces collègues avaient l' air sympa. Tu pourrais y passer du temps.

— Cela ne changerait rien. C'est lui qui me manque. Je suis un connard égoïste. J'ai besoin de lui pour tenir.

— Mattys bordel ! Il n'est pas parti pour toujours. Peut-être qu' il sera là dans une semaine.

— Ou dans un mois. Je lui ai fait la promesse d'être patient. Mais sans lui, j'y arriverai pas.

— Tu vas aller au lycée, rester au max dans ta chambre. Et voir tes potes le plus possible.

— Et toi ?

— J'ai essayé de trouver une solution. Je dois partir huit jours. Un pote. Je peux pas faire autrement, gamin.

— Pas de problème. Bon je vais rentrer...

— Arrête ça tout de suite. Depuis ce matin  j'essaye de trouver une solution. Il a besoin d'un mec sachant utiliser un tractopelle.

— Tu sais faire ça, toi ?

— Oui. Il fait les fondations de sa maison.

— Je comprends. Je vais l'éviter au maximum.

Je monte dans la bagnole et je prends la direction de la maison.

J'ai peur.

Sa voiture est dans la cour et il est assis devant la porte. Il m'attend. Rien qu'à voir son sourire, j'ai compris.

— Viens là, petit con ! Tout de suite !

— Qu'est ce qu'il y a ? C'est toi qui m'a dit de disparaître de ta vue, papa !

— T'étais chez l'autre, pas vrai !

— Ma copine y vit.

— Tu l'as sautée, ça y est ? Réponds !

— Ouais ! menté-je

— Sur un autre ton, Mattys. Tu vas l'inviter à venir dormir ici.

— Quoi ? Son frère ne voudra pas.

— Tu vas trouver une solution.

— Pourquoi tu veux qu'elle dorme ici ?

— Qui a parlé de dormir ? Je veux que tu la baises. Une petite vidéo devrait calmer son frère.

— Je ne ferai pas cela. Pas question.

— Tiens donc ! Je croyais t'avoir appris à obéir ! Tu veux une piqûre de rappel ? Ou tu t'excuses et tu fais ce que j'ai dit ?

— Je crois que je vais prendre la correction. Mais cela ne changera rien. Je ne ferai rien à Isa.

— D'accord ! Va t'installer. Je reposerai la question, jusqu'à entendre la bonne réponse. J'ai quelques jours de congés. Je vais te dresser. Définitivement.

En l'entendant parler, en voyant la rage dans ses paroles, je sais déjà que j'ai pris ma décision. Qu'importe la suite. Il a prévu une sanction pour me briser, autant en profiter.

— Papa. Je ne coucherai pas avec Isa. Je suis gay.

Il me fixe, hébété. Puis son visage exprime rage, dégoût. Il me frappe et c'est le noir.

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