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Chapitre 31.

(Mattys)

Je me réveille et l'espace d'un instant, je ne me rappelle pas où je suis. Je tourne la tête et il n'y a plus personne à mes côtés. Je m'étire, et sors du lit. Mon boxer et mon jean enfilés, je me dirige vers la cuisine.

Nathan est en train de faire des crêpes. Torse nu et en boxer. Spectacle tout à fait charmant.

— Arrête de me mater ! me fait-il remarquer.

— Je profite du spectacle, répliqué-je. Après, vu ta tenue, je ne vois pas comment je pourrais réagir autrement, c'est de la pure provocation !

— Je ne voulais pas te réveiller, s'excuse-t-il. Tu as bien dormi ?

— Très bien.

Je m'approche de lui, et l'embrasse tendrement dans le cou. Il se retourne vers moi.

— Où est passé le garçon timide ? me demande-t-il sans bouger d'un pouce.

— Il a disparu, chuchoté-je tout en continuant de parsemer des bisous sur son corps. Si tu savais comme c'est agréable de ne pas se cacher.

— Je le sais, Mattys. J'ai vécu cela aussi.

Il se dégage et me serre contre lui. Subitement, je réalise que je suis torse nu. Hier soir, je n'y ai pas fait attention :  il faisait noir.
Là, il fait jour et je ne veux pas qu'il voit mon dos. Quand ses mains commencent à me caresser le dos, je me tends.

— Mattys ? Qu'est-ce qui se passe ? s'inquiète-t-il.

— Rien, juste un coup de froid. Je vais aller mettre mon tee shirt, essayé-je, tentant d'être détaché le plus possible.

—Pour cacher tes cicatrices ? me coupe-t-il.

— Quoi ? répliqué-je bêtement.

— Tu dormais à plat ventre ce matin, Mattys. Que tu ne veuilles rien expliquer, je peux comprendre. Mais ne me prends pas pour un con, d'accord ?

—Je ne te prends pas pour un con. Sinon, j'aurais trouvé une bonne raison pour rester avec mon tee shirt.

— C'est ton père ? demande-t-il.

— Nathan... S'il te plaît, le stoppé-je.

—Tu m'en parleras si tu le décides... plus tard.

— Oui, soupiré-je. C'est lui.

— Depuis longtemps ? Certaines marques semblent relativement anciennes.

— J'avais douze ans la première fois. Je ne sais plus pourquoi. Je me rappelle juste de la douleur, raconté-je.

— Qui est au courant ?

- Oh ! Beaucoup de personnes, ironisé-je. Ma mère et mes frères, ils y ont eu droit eux aussi. Le toubib qui fait les certificats médicaux.

— Il boit ?

— Oh non. Pas plus que d'autres. Il a juste besoin de montrer que c'est lui qui commande.

— L'autre soir, quand tu flippais c'était pour cette raison ? s'inquiète-t-il.

— Il y a des règles... J'étais en retard.

— Tu es parti à six heures, remarque-t-il en fronçant les sourcils. Tu n'es pas arrivé en retard.

— Non. Mais je suis resté dans la voiture, je me remémorais la soirée. Je suis entré dans la cuisine à 8h.

— Fumier, siffle-t-il entre ses dents.

— Il veut me mâter comme il l'a fait pour mes frères.

—Je suis désolé, Mattys. Tellement désolé.

— Tu n'y es pour rien, Nathan. Je ne regrette pas un seul instant. J'ai pensé à cette soirée tout le temps de la correction.

— Isa est au courant ?

— D'après son frère Oliv, elle l'a compris, mais je n'ai pas le courage de lui expliquer.

— Pourquoi ? Elle a l'air d'être une chouette nana.

— Cela n'a rien à voir avec elle. J'ai honte...  Je suis un lâche. Je ne veux pas voir ce qu'elle pourrait penser de moi.

— Mattys... Je retrouve le garçon de nos  premiers contacts. Timide, effrayé.

— Je me serai pissé dessus... Tellement j'avais peur.

— Tu étais juste  attendrissant. Mais tu as pris de l'assurance, de la confiance en toi. J'ai adoré le Mattys de ce matin. Entreprenant.

— Parce que tu dormais. Tu ne me regardais pas. J'ai faim, dis-je pour couper court à cette conversation.

— De crêpes ? s'informe-t-il, aguicheur.

— Pour commencer oui. Mon dernier repas date d' hier midi !

— Viens ! Avec un jus de fruits, un café ?

— La totale, répliqué-je affamé. Y avait du monde au bar, hier ?

— Un peu, pourquoi ?

— Comme ça, éludé-je. C'est un bar gay ?

— Ah Ah ! Tu veux marquer ton territoire ?

— N'importe quoi, grogné-je. Je me renseigne juste.

— C'est un bar, c'est tout. On est cinq barmen. Deux gays, deux hétéros et une fille.

— Ah ok. Il est sympa, le gay ?

— Oh Mattys, je t'adore, rigole-t-il. Il s'appelle Dave et il est en couple depuis trois ans.

— Parfait. Et toi, tu te considères comment. En couple ? Célibataire ?

— Tu te poses la question ou tu me la poses ? Je ne suis pas un dragueur, Mattys. Quand je suis avec un mec, je ne vais pas voir ailleurs.

— Et là, tu es avec un mec ?

— Oui, Mattys. Je suis avec toi. N'en doute pas.

— À aucun moment. Je me demande juste si je te suffis. Je ne suis pas prêt encore.

— Tu me suffis Mattys. Je suis bien avec toi. Que tu ne sois pas prêt, je le comprends. C'est un grand pas, il faut être en confiance. Jamais je te laisserai à cause de cela.

— Je mentirais si je te disais que je n'en ai pas envie.

— On a le temps, crois-moi. On peut faire plein de choses avant. Qui te plairont j'en suis persuadé.

— Tu es tellement expérimenté !

— Ne crois pas cela. Je n'ai pas eu beaucoup d'amants. J'ai juste eu la chance de rencontrer des hommes attentionnés qui m'ont aimé avec tendresse et douceur.

— D'accord. Excuse mon indiscrétion. Tu es actif ou plutôt passif ? C'est comme cela qu'on dit ?

— Arrête de chercher sur le net, Mattys. Il y a des choses vraies mais aussi plein de grosses conneries.

— Et je fais comment pour avoir des infos ?

— Tu me demandes, mon canard.

— Euh non. Pas canard ! Alors actif ou passif ?

— Ce n'est pas comme cela que ça marche. Cela dépend du partenaire et du moment. J'aime les deux. Une petite préférence pour le passif.

— D'accord. Je peux aller prendre une douche ?

— Pourquoi ? Tu as chaud ? se moque-t-il.

— Non. Enfin. Si.

— J'aime quand tu rougis. Ce petit côté fragile me fait craquer.

Et il attrape mes hanches et me tire vers lui. Nos lèvres se joignent très vite en une danse lascive.

— Et si on allait prendre cette douche ? J'ai envie de voir l'effet de mes caresses.

— Cela me semble être une très bonne idée. J'ai très envie d'admirer ton corps.

— J'aime ta façon de me parler. Tu es timide mais tes yeux et tes mains parlent pour toi.

— Montre-moi où est la salle de bain.

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