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Chapitre 14.

                    (Tom)                                             

Nous nous sommes assis dans l'herbe. Il faisait encore beau. Steve avait l'air d'apprécier le lieu.

— Ça a été au boulot ? Tu fais quoi ? Des vidanges, des trucs comme ça ?

— Ah non. Moi je gère les peintures. Enfin, pour l'instant j'apprends, et je suis plus l'apprenti qui fait un peu de tout.

— Et t'aimes ça ? demandé-je car l'enthousiasme n'a pas l'air au rendez-vous.

— Franchement ? Non. Mais je n'ai pas grand choix. Ma mère a trouvé un mec dans le coin. Je l'ai suivi.

— Donc tu vis chez ta mère ?

— En semaine, elle est là. Le week-end,  elle va le rejoindre. Il ne m'aime pas. Et pour être honnête je ne l'apprécie pas non plus.

— Pourquoi ? Tu n'es pas obligé de répondre, précisé-je conscient de ma très grande curiosité.

— Il n'a pas envie de s'emmerder avec un ado. Ça m'arrange. Sérieux, je ne suis pas obligé de sympathiser avec tous les mecs de ma mère. Elle en change comme de chemises. Cet arrangement me convient tout à fait. Et toi, tes parents ? me questionne-t-il à son tour.

— Ils sont plutôt cools. Du moment que l'on respecte certaines règles, ça va.

— Comme  quoi par exemple ?

— Juste les prévenir. Ce matin, je leur ai dit que je n'étais pas là cet après-midi. Cela leur suffit. Et c'est valable pour nous trois. Andy a du mal à s'y plier, mais c'est Andy, il a du mal à se  plier à toute autorité. Ma soeur est peu concernée, elle a 13 ans.

— En gros, tu es le seul à le faire sans problème. Et tu es au lycée ?

— Ouais. Je veux  attendre la fin de l'année pour passer le concours. Je bosse quelques heures par semaine dans un commerce en ville. Pour être indépendant le plus vite possible. Et je fais raquer mon frère et ses potes pour l'essence.

— Normal. Moi, j'ai un petit salaire. Ce n'est pas une fortune : 450 euros. Ma mère me file 200 pour payer la bouffe. Du coup, je m'en sors pas mal.

— Tu mets de côté ?

— Le plus possible. Je ne suis pas idiot, j'ai conscience qu'un jour, ma mère me lâchera. Et je devrais me débrouiller. Autant s'y préparer.

Nous étions tous les deux allongés dans l'herbe. Steve fumait tranquillement. Il se dégageait de sa posture une certaine sérénité. J'avais envie de lui parler de ce que je ressentais, mais ma réserve naturelle me bloquait.

— Tu as déjà embrassé un mec ? dis-je subitement comme si les mots sortaient tous seuls de ma bouche.

— Je me demandais quand tu te déciderais à en parler, remarqua-t-il serein. Oui. Et toi ?

— Non, lâché-je sans hésitation. Je ne sais même pas si j'en ai envie à vrai dire. Comment as-tu su que tu aimais les mecs ?

— Cela a toujours été une évidence. Je n'ai jamais ressenti quoique ce soit auprès des filles. Je ne les déteste pas, mais je n'ai jamais eu envie d'être près d'elles. Avec les mecs, oui. A l'école, en sport, en sortie. J'ai toujours éprouvé des émotions avec les mecs.

— Carrément. Qu'est-ce que j'aimerais que ce soit aussi clair chez moi...

— Au tout début, sans en avoir honte , j'avoue que cela me faisait chier. Alors j'ai dragué une fille, et ... rien. Je me suis dit que c'était la fille. Alors j'ai recommencé. Rien. Pour parler cru. Pas moyen de bander. Tu as déjà eu des rapports avec une fille ?

— Non. Mais ça ne s'est jamais trouvé, non plus.

— Jamais une nana ne t'a branché ? Pourtant tu sors, tu es plutôt beau gosse. Tu n'as pas envie ?

— Pas plus que ça. J'ai plus souvent été attiré par un mec que par une fille.

— Je comprends. C'est ce que j'ai ressenti l'autre soir. Pas d'attraction sexuelle, rassure-toi. Mais de l'attirance. Et si tu m'as suivi, tu as dû la ressentir aussi. Je me trompe ?

— Je serai malhonnête de le nier, bien que ce soit très gênant, avoué-je tout en sentant mes joues devenir cramoisies.

— Tranquillise-toi, je ne vais pas te sauter dessus, remarque-t-il gentiment. Je trouve cela tellement cool de pouvoir discuter de ce sujet sans problème.

— Pareil ! Je ne peux en parler avec personne. Mon frère est tellement curieux que j'ose même pas aller sur des sites de discussions. 

— Crois-en mon expérience, dans ces sites, il y a de tout. Et surtout ne va pas sur des sites de rencontres gays. Il y traîne des sacrés cocos !!

— Mauvaises expériences ?

— Carrément flippantes, ouais. Des pervers et des mecs en recherche de victimes pour des jeux sordides. Sans la présence d'un pote, j'aurais été très mal. J'en ai encore des sueurs froides en t'en parlant.

— Merci de me mettre en garde.

— Si tu veux, je peux te donner des contacts sérieux. Mais, je peux aussi répondre à pas mal de tes questions.

— Sans vouloir te vexer, certaines questions me mettraient dans l'embarras... Je ne suis pas très à l'aise, tu as dû te rendre compte, bafouillé-je.

— Juste un peu ! Tes joues sont souvent rosées ! se moque-t-il gentiment. Tu bouges ce soir ? Avec tes potes ?

— Non, repondé-je. Et toi ? Un truc de prévu ?

— J'avais envie d'aller voir des potes, dans le coin où je vivais avant. Ça te dit de venir ?

— Je ne sais pas trop...

— Tu es méfiant, je comprends. Y a pas de coup fourré, tu sais.

— Y a une fête ? me renseigné-je.

— Non. Ce sont  quasiment tous des musicos. On discute, en faisant de la musique, en fumant.

— J'ai envie de te faire confiance. Mais tu sais, je peux devenir con si on me prend pour un bouffon, précisé-je.

— Je m'en doute. Mais personne ne va te prendre pour un bouffon, je t'assure. Tes bras musclés sont assez convaincants. On fait un petit somme ?

— Ici ? Dans l'herbe ?

— Tu préfères dans ma chambre,  chéri ? susurre -t-il en papillonant  des sourcils.

— Tu es vraiment con !  Tes potes ? Ils sont homos ?

— Pas tous non. Tiens, un petit défi. Tu me diras lesquels le sont d'après toi.

— Défi accepté. On y va comment ?

— Ta voiture ou ma moto. Tu décides.

— Euh !! Accrocher mes bras à ta taille ?  On prend ma caisse.

— Tu vas voir, ils sont cools. Nous allons passer une bonne soirée. Ça va le faire avec tes parents ?

— Bien sûr. Je leur dirais que je rentrerai tard .

— Maintenant.... Silence....Je récupére, dit-il en croisant ses bras sous sa nuque, les yeux fermés.

— Ils savent ? Tes potes ?

— Tu as peur, Tom ? Qu'ils le devinent ?

— Je sais pas. Peut-être. Je n'ai aucune idée de ce que je suis moi-même.

— Si tu le sais, Tom. Moi aussi, j'avais peur. Parce que c'est plus facile d'aimer les filles.  Mais je ne veux pas faire semblant. Je ne peux pas me reposer alors on va prendre un café. Debout.

— Chez toi ?

— Tu as une autre suggestion ? Chez tes parents ?

— T'es vraiment pénible. Il va falloir que je passe prendre une douche.

— Tu as le temps ! Ou je te prête un caleçon et un tee-shirt !

— Euh non. Chéri.

— Bravo.

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