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chapitre 7

Avec Alésia

Comme conseillée par Naëlle, je me rendis immédiatement à l'infirmerie où je me pleignis de maux de ventre. Ici, le docteur me dit d'aller m'asseoir sur un lit, apparemment il était assez occupé. Ce qui serait encore plus simple pour moi de voler ces foutues seringues. Enfin, encore restait-il les caméras...

J'avançais dans l'allée des lits dont certains étaient cachés par un rideaux, qui représentait l'unique séparation pour un minimum d'espace privé. En baladant mon regard, je tombai sur un rideaux mal fermé, de mon point de vue je ne pouvais voir qu'un pied. Je me rapprochai du rideaux est m'accroupis comme pour faire mon lacet. À présent je pouvais voir un peu plus que le pied d'un malade ou d'un blessé. Des cheveux blonds. Très blonds pendaient du bord du lit.

Je me redressai et me dirigeais vers le lit d'à côté et fermai le rideau derrière moi. Je fis rapidement le tour de la chambre, un lit, du matériel médical, une table de chevet avec une bouteille d'eau, sûrement pleine de médicament. Je m'en approchai et fis mine de vouloir la prendre mais d'un geste brusque pour qu'elle tombe au sol et glisse vers la chambre d'à côté. Je râlai un peu ,espérant que la bouteille soit allée assez loin et que ma comédie passait bien pour les caméras de surveillance qui filmait en permanence nos moindres faits et gestes. 

J'ouvris doucement le rideau en faisant mine de chercher ma bouteille. En me rapprochant du lit, je reconnues immédiatement cette chevelure bouclé et totalement blanche, elle était mal en point, ses mains étaient rouges et tremblantes et sa combinaison grise baissée jusqu'à sa taille laissait voir à quel point son débardeur noir était devenu trop grand pour elle. Gloria, son père fournîssait de l'argent au centre, c'est une Anatomique . Je sentis mon cœur se serrer en la voyant dans un tel état... Elle qui rigolait tout le temps... Je détaillai attentivement son visage . Ses yeux mi-clos donnaient l'impression qu'elle m'observait... J'aimerais voir ses yeux vairons en entier , j'effleurai sa peau du bout des doigts et sa main me saisit le poignet. M'agripant fermement .

J'étouffai un cris en pressant ma main libre sur ma bouche, elle s'était redressée et me serrait avec assez de force pour me laisser des traces, heureusement qu'elle n'avait pas la capacité d'augmenter sa force. Ses lèvres tremblaient et elle ne parvenait qu'à prendre une inspiration rauque.

Plus loin, des pas pressés se rapprochèrent de nous, le médecin. À tout les coups c'était lui! J'eus beau tirer sur le poignet de la blonde elle ne me lâchait pas . Ses yeux exorbités m'effrayaient vraiment à présent et quoi que je faisais, elle ne lâchait pas mon poignet. Ma respiration s'accélèra et les bruits de pas également. Je m'approchai d'elle pour lui parler à voix basse en plaçant une main derrière sa tête.
Rien n'y faisait ,elle ne semblait même pas me reconnaître.

Je n'avais plus le temps, le rideau à côté s'ouvrit et l'ombre du docteur dansa sur le fin tissu qui nous séparait de lui ,je regardais autour de nous dans un dernier espoir. De l'autre côté du lit, sur une table de chevet, trônait une bouteille d'eau, je me précipitai pour contourner le lit et avec le plus grand mal tentais de la dévisser. À une main ce n'était pas pratique et elle me tombit de la main, cette fois sans que je le veuille. Je rabatai le drap qui servait de couverture sur le buste de Gloria, juste assez pour cacher sa main qui tenait toujours fermement mon poignée et me baissai pour ramasser la bouteille.

Cette fois le rideau s'ouvrit. Je me pétrifiai et me collai au lit pour ne pas me faire remarquer, en me baissant, je pouvais le voir avancer vers le lit.

«-Gloria... Comment vas-tu aujourd'hui?

Sa main resserrait encore mon poignée où le sang commençait à ne plus passer. Je bougeai mes doigts sans pourtant les sentir.

-Hmm,il fait beau aujourd'hui. Je vais changer ta perfusion .»

Tout en continuant d'observer les chaussures de l'homme, je pus voir qu'il se tournait pour préparer la nouvelle perfusion. Je me hattai d'ouvrir le bouchon de la bouteille qui finit encore par m'échapper et rouler jusque sous le lit.

Je la suppliai silencieusement de s'arrêter en tendant le bras pour la récupérer. À taton je la retrouvai et levai la tête l'espace de quelques secondes. Comment avais-je pû ne pas me rendre compte que la perfusion était sur le bras avec lequel elle me tenait ?!

Une nouvelle vague d'angoisse me traversait et ma main glissait sur le bouchon qui refusait catégoriquement de se dévisser de la bouteille en plastique. Après quelques prières silencieuses et de rapides coups d'œils en direction du médecin toujours occupé à préparer son matériel , je finis par enfin réussir à retirer le bouchon. Je plaquai deux de mes doigts sur le goulot et retournai la bouteille ,mes doigts mouillés, je me relevai et les passèrent entre les doigts de Gloria toujours serrés autour de mon poignée.  S'ensuit une partie de tape taupe , le médecin se retournait je me cachais, il me tournait le dos je mouillais mon poignée pour pouvoir le faire glisser.

Une fois que la bouteille fut à moitié vide, je parvins finalement à me libérer de l'emprise qu'exerçait la blonde sur mon poignée. Celui-ci était rouge et tirait à certains endroits sur une teinte violacé .

Toujours accroupis de l'autre côté du lit, je refermai la bouteille d'eau et la posai délicatement dans un des casiers de la table de chevet. Le médecin, à qui je donnais une quarantaine d'années, continuait à s'adresser à la blonde .

«-tu sais, c'est vraiment dommage... tu t'en iras peut-être ,alors qu'on vient de mettre la main sur un double. C'est mal fait la vie. Si on avait attendu, tu serais sûrement avec tes amis... »

Un double ? Je ne m'attardai pas plus longtemps derrière le lit et dès qu'il fut retourné pour faire je ne sais quoi encore , je passai dans la chambre d'à côté à quatre pattes . Enfin hors de danger je m'allongeai sur le lit en regardant mon poignée, peut-être que je devrais également remonter ma combinaison pour cacher mes bras . L'idée me traversa l'esprit, mais je n'avais pas le temps d'y songer plus que le rideau faisant office de porte s'ouvrit et se referma aussitôt.
Je n'avais en aucun cas prêté attention au médecin.

«- Donc , pourquoi êtes vous venue mademoiselle ?

- j'ai mal au ventre.

- vous buvez de l'eau ?

- pas trop.

- il faut boire . »

Notre échange s'arrêta là. Il se mit à me dévisager quelques instants, puis s'approcha de moi. Mon cœur se mit à battre à tout rompre lorsque je me crû bonne pour le trou. Je me redressai sur le lit, mon dot se collant au mur. Il savait, il savait, il savait ! Coincée entre le médecin et le mur je tentais désespérément de cacher mon poignée violacé sous ma cuisse. Finalement, il se planta face à moi avec un regard froid et méprisant avant de m'attraper le poignée portant le bracelet. L'espace d'un instant, je crû réellement que ma tête allait exploser. Le médecin vérifia juste mon numéro de résident et le nota sur son bloc-feuillet puis il me fit quelques tests rapides avant de me libérer.

En me dirigeant vers la sortie, je m'arrêtai devant une armoire pharmaceutiques, et levai les yeux. Une caméra. Je pestai silencieusement et refis le nœud autour de ma taille fait avec les manches de la combinaison fournit par le centre. Je repensai immédiatement à quand j'étais cachée derrière le lit de Gloria. Si on me filmait en train de faire cinq choses jugées mauvaises, je finirais au trou. Mon dieu je ne voulais pas y retourner ! Je serrai de nouveau nœud et sortis de l'infirmerie, sans les seringues.

[...]

Assis autour d'une table, je regardais d'un œil vide les pensionnaires affluer comme des mouches dans le réfectoire pour finir par aller s'agglutiner autour des tables. Pour l'instant, aucun des deux garçons ne semblaient s'être rendu compte que j'avais mes bras dans les manches de ma combinaison, qui me servait d'habitude de ceinture. Tim et Maxwell menaient une conversation entre eux que je n'écoutais que d'une oreille distraite.

«-Donc, demain c'est ton tour.

- oui... et avec ce que nous ont raconté les filles , j'ai vraiment peur de devenir fou. Mais il y a rien qui vous chiffonne vous?

-Mh, qu'on nous serve de la merde liquide ? Après trois ans passé ici je me suis habitué.

-Non, pas ça... qu'ils s'inquiètent qu'on développe de nouvelles capacités...

- ah ça, bah. C'est de la merde aussi hein. »

Maxwell eu beau tenter d'amener un sujet sérieux au centre de la conversation, tous ses efforts furent aussitôt balayé par les histoires de merde de Tim. Littéralement.

J'aimerais bien me pencher sur ça, sur les inquiétudes qui se fondaient autour de nous ,mais ma mésaventure à l'infirmerie , le test avec madame Thian et tout ce qui se passait depuis six mois... Tout ceci faisait que je n'avais même plus la force de ne pas l'avoir. Je voulais juste me reposer, j'en avais marre de voir à chaque fois une lueur d'espoir pour nous et de la voir s'éteindre dès que je m'en approchais.

«- Ah , mais s'il-te-plaît, écoute moi... Je suis sûr que tout est lié ! les nouveaux tests, les arrivées... Tout!

- Écoute. Tu psychotes mec, c'est tout. T'es à cran parce que demain c'est ton tour, mais qu'est-ce que tu veux qu'il se passe ?

-Je sais pas... mais tu trouves pas ça louche ?

-Ce que je trouve "louche" c'est que t'as seize ans ,bientôt dix-sept et que tu dises "louche ".

- mais...

- c'est normal, tu flippes. Mais c'est parce que tu passe demain. Relax.

-ok... mais vous voulez pas qu'on aille voir quelques nouveaux ?

-Si ça peut te détendre. »

[...]

Ainsi donc, après avoir avalé une partie de l'infecte bouillie de légumes faisant office de repas, nous nous séparâmmes au troisième étage , allant chacun toquer à une porte pour continuer notre enquête sur ces arrivées. Évidemment il fallait que Naëlle nous raconte ce qu'il en était pour cette Madeleine. Non, Madallane. Non, oh bref pour cette fille !

[...]

«- Donc, je suis allée voir le Mathis, pas facile. Il a quinze ans et il croit qu'il va devenir une sorte de chef ici. M'a bien fais chier ce con.

-ah, on a ton alter ego masculin.

-Et, sinon ?Nous coupant dans notre dispute imminente, je me radossai au mur en croisant les bras et poussait un soupire les yeux à présent tournés vers Maxwell.

-ah oui, bah il a quitté ses parents l'après-midi mais il a aucun souvenir du trajet: il a fait que dormir. À son réveil, il était ici à midi.

-Mais... ça voudrait dire qu'il ne s'est réveillé que le lendemain... Et toi Tim?

- bah , la petite Noam, c'est pas une bavarde. Partie le matin ,endormie pendant le trajet et réveil dans son lit. C'est tout. Tim haussa les épaules en tirant sur les manches de sa combinaison qui lui servaient de ceinture également.

- oh... et elle s'est réveillée à quelle heure?

- s'en rappelle pas.

- et pour le trajet, aucun souvenir ?

-nop, elle s'est endormi dès qu'elle est monté dans la voiture. Et pour toi?

- oh Luka , il a treize ans, il est parti vers midi, et il se souvient de s'être mouché avec un mouchoir qui sentait la cannelle et après dodo, à son réveil , il était dans la chambre.

-C'est chelou quand même... ils se sont tous endormi...

-C'est pas si chelou. On est en pleine cambrousse loin de la ville. Certains vivent même pas dans les villes voisines. Donc c'est pas si bizarre qu'ils s'endorment pendant le voyage. Tu vois Max, tu psychotes. C'est tout.»

J'allais continuer quand le rouquin se mit à bâiller bruyamment en nous proposant de regagner nos chambre pour éviter les gardiens.

Chacun se salua et retourna à sa chambre pour se préparer à une nouvelle journée, même si je voyais bien que les réponses de Tim apportées à Maxwell ne le satisfaisaient pas forcément.

°∆°∆°∆°∆°∆°∆°∆°∆°∆°∆°∆°∆°∆°∆°

Hellooouuuuuuu

Dans le prochain chapitre, on va avoir l'arrivée d'un personnage trèèèèès important😏
et petits mots des quatre !

Tim: Franchement, je comprends toujours pas pourquoi c'est la conne qui raconte.

Naëlle : la ferme, et dis bonjour !

Maxwell : heu, s'il-vous-plaît... vous allez pas vous disputer vous aussi ?

Alésia : Bon, on peut aller se coucher?

ah
...
c'était pas sensé se passer comme ça.

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