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Joyeux anniversaire MiAnnge. Je l'ai connu grâce à Wattpad, je peux dire qu'elle est une petite sœur et je l'adore. Happy birthday again and enjoy your day xoxo

bloominash20 bae mine

juiciz_ 💗💕 poussinnette










Bonne lecture à tous !






























Khadija

Dire je pense que cet idiot qui me sert dorénavant de mari m'a enlevé !

Depuis que la voiture s'est mise à rouler, j'ai gardé les bras croisés, la tête posée sur la vitre et le regard droit sur la route, pour bien lui signifier toute ma colère mais apparemment il est bien trop excité à me "mougou" pour se rendre compte que j'essayai de lui faire la tête.

Tout en conduisant, il continua à me lancer de temps à autre des regards avec et toujours ce sourire idiot scotché aux lèvres.

Pas une fois je n'ai répondu aux questions débiles qu'il me posait pour tenter de me faire la conversation et comme je restais de marbre, il se contentait tout bonnement de sourire et même de rire à haute voix.

- Tu ne vas pas me dire que tu es en colère cara ?

- Quassim ... J'ai peur ! Finis-je par lui avouer la gorge nouée.

L'air surpris par mon aveu, il me demanda prudemment.

- Mais de quoi as-tu peur ?

Comme s'il ne le savait pas !

Sérieusement !

- Tu ne vas pas me faire mal hein ? Le questionnai-je.

Mes yeux commencèrent à se remplir de larmes sans que je ne puisse y faire grand-chose.

Mes larmes qui coulèrent ; eurent au moins le don d'inquiéter Tariq.

J'ai peur de passer à la casserole !

Ouais je l'admets !

J'ai entendu plus d'une fois la " légende de la première fois" et contrairement à ce que les Harlequins nous font croire, la première fois est douloureuse et ce même avec un partenaire expérimenté, doux et attentionné.

Ce qui ne semble pas être le cas de Tariq.

Rien que le fait qu'il fasse le double de mon poids et un peu plus de ma taille augmente encore plus mon anxiété et mon appréhension.

Tariq mi khadioul si mane mi ngueine kham ni prématurée leu. (Ps: à traduire).

J'appréhende tellement de me retrouver seul à seul avec lui.

Depuis qu'il m'a enlevé en plein milieu de la fête, je faisais semblant d'être en colère mais au fond j'avais plus peur que je n'étais énervée.

Mon cœur n'a cessé de battre la chamade depuis qu'on a quitté le dîner et plus je vois ses yeux pétillés de désir, plus la crainte me tétanisait alors je ne pouvais le laisser croire que j'étais zen sans lui avouer que je suis terrorisée.

Suite à ma déclaration, il s'est contenté de sourire avant de poser sa main sur ma cuisse, le regard scotché sur la route.

- Donc avec toutes tes provocations de ce matin, tu n'es qu'une petite peureuse !

J'ai voulu joué avec le feu et maintenant je me suis brûlée les ailes.

À force de l'avoir trop provoqué, j'ai fini par réveiller le désir qui dormait en lui.

Quand nous étions chez ses parents j'avais la sensation d'être plus en sécurité car je me disais qu'il n'oserait pas s'en prendre à moi de manière brutale ou sauvage.

Hélas je n'avais pas prévu qu'il réagisse de la sorte et qu'il veuille coûte que coûte consommer notre mariage.

Je ne sais pas si je vais supporter.

- Oui, j'avoue !

Il rigola cette fois-ci avant de me redemander.

- As-tu confiance en moi ?

- Je te confierai ma vie sans aucune hésitation. Avais-je répondu du tic au tac ce qui eut le don de le faire sourire de nouveau.

- Alors, crois-moi quand je te dis que jamais je ne te ferai aucun mal, délibérément ... Enfin ... sauf pour cette fois ! J'aime le sexe surtout quand c'est hot and hard.

Rigole-t-il alors que je lui donnai une tape légère sur l'épaule.

- Quassim ! M'offusquai-je.

- Relax cara ! Je te taquine juste. Tu sais que je t'aime et je te promets d'être doux comme un petit agneau même si j'ai drôlement envie de t'entendre crier mon nom à tue-tête ...

- Quassim !

Il rigola de nouveau en se garant en bas de l'immeuble de Tassem, puis il se tourna vers moi.

- OK ! Plus Sérieusement ma chérie fit-il en me prenant les mains. Tu as ma parole, je ferai tout mon possible et même l'impossible pour ne pas te blesser. Crois-moi ma cara ! Je t'aime et te voir souffrir ou blesser est bien la dernière chose que je veux dans ce monde.

Il prit ensuite ma main pour la porter à ses lèvres et il m'embrassa longuement les doigts.

Je ne dirai pas que je l'ai cru à cent pour cent et que ma peur s'est envolée mais bon ... Je crois pouvoir supporter.

Je respirai fortement lorsque Tariq fit le tour de la voiture pour ouvrir la porte et me prendre dans ses bras telle une princesse direction le hall d'entrée de l'immeuble pour notre nuit de noce.





























Tariq

D'un bon coup de pied, je fermai la porte de l'appartement de Tassem.

Je dois avouer que j'ai vraiment eu une excellente idée en piquant les clefs de l'appartement tout à l'heure lorsqu'il était occupé à jouer avec ses enfants.

Tenant toujours ma femme dans les bras, je m'assieds sur le canapé du salon respirant fortement pour réprimer cette forte envie en moi.

- Enfin seuls !

Il était prévu que l'on passe notre lune de miel et nuit de noce à Cap Skirring mais il s'avère que je ne peux plus attendre pour toucher ma femme.

Il faut que l'on consomme pour que je puisse avoir la paix et l'esprit tranquille.

J'ouvris la bouche pour entamer une conversation avec Khadija lorsque mon téléphone se mit subitement à sonner.

Je laissai échapper un juron en décrochant.

- Ioe Tariq linga deff moye lane.

J'éloignai le téléphone de mon oreille pendant qu'à l'autre bout du fil Sira continuer à crier.

Si elle continue à me hurler dans les oreilles ; elle risque de me rendre sourd d'une minute à l'autre.

- Qu'ai-je fait au juste ? Demandai-je lorsqu'elle se calma enfin.

- Tu demandes ? Tu as traîné ta femme de force jusque je ne sais où sans même attendre que le gâteau soit coupé et sans prendre la peine de nous prévenir. Ioe daal comme sauvage.

- Sira ... Que je sache il n'y a aucune loi dans ce pays qui interdit un homme de désirer une femme qui lui est légal ! Quiconque te dira le contraire sache que c'est faux, j'ai quand même de l'expérience en la matière.

Khadija éclata de rire alors qu'à l'autre bout du fil Sira soufflait longuement sûrement fatiguée de m'entendre me foutre délibérément de sa gueule.

Je suis sûre qu'elle est déjà en colère ; avec sa grossesse elles devenue encore plus susceptible qu'avant.

- J'ai vraiment les boules prêtes à exploser d'une minute à l'autre si je ne fais pas l'amour à ma femme, là, maintenant, tout de suite.

- Rhô Tariq ! Epargne-moi les détails ! Je vais raccrocher maintenant et s'il-te-plaît deffal khalei bi ndank. Ne la brutalise pas ! Soit doux et prévenant avec elle !

J'éteignis mon téléphone quand elle raccrocha enfin.

Je ne veux plus être dérangé en recevant un autre appel de Sira.

Khadija posa la tête sur mon torse en fermant les yeux réprimant surement des larmes. Je caressais ses bras dénudés et je la sentis se crisper sous mes doigts.

- Détend-toi amore ! Tu es toute crispée.

Pour détendre un peu l'atmosphère, je décidai de lui narrer quelques petites histoires que j'ai eu à vivre.

Khadija a tellement ri lorsque je lui ai dit que mes parents m'avaient une fois surpris en plein ébat dans ma chambre et que par la suite mon père m'a exilé pendant trois mois à Kédougou pour me punir de mon manque de respect à leur égard.

Elle a rétorqué quand j'eus fini que j'avais largement mérité ma punition et que mon père a même été clément avec moi.

Je lui ai alors tiré les oreilles en riant.

Mes petites anecdotes eurent au moins l'effet escompté, Khadija était plus détendue qu'il y a quelques instants.

Elle m'agrippa ensuite le bras de sa main gauche et le caressa timidement avec la droite. Ses doigts, habités soudain par une douceur indescriptible, parcouraient mon poignet à mon épaule, pour ensuite faire le chemin inverse.

Elle me caressait timidement sans savoir qu'elle réveillait mes instincts les plus primaires.

Nos bouches se cherchèrent un court instant durant lequel nos lèvres ne faisaient que s'effleuraient et enfin elles se trouvèrent entamant ainsi un doux baiser, avec un soupçon d'amour et de tendresse.

On se suçait ensuite les lèvres avec fougue et peu à peu notre doux baiser s'est finalement transformé en un baiser vraisemblablement fougueux ; nous nous dévorons les lèvres comme deux assoiffés devant un verre d'eau fraiche.

Elle a aussi faim de moi que j'avais faim d'elle !

Sauf qu'elle était beaucoup trop anxieuse pour se laisser aller totalement.

- Tout d'abord nous allons te débarrasser de toutes ces choses en trop qui ne te seront d'aucune utilité pour la suite des événements. Et ensuite nous allons passer à l'étape 1 et se découvrir mutuellement.

Tout en continuant à l'embrasser, j'attrapai les poignets de ma femme et ainsi je l'invitai à se mettre debout. Mes mains parcoururent doucement le corps de ma femme en passant de ses épaules, de son dos en traçant sa colonne vertébrale pour finir par se loger sur ses fesses que je palpai doucement puis j'appuyai encore plus fermement dessus pour la coller un peu plus à moi.

Mes mains finissent par tirer habilement sur la fermeture éclair de la robe de Khadija et elle tomba au sol dans une chute soyeuse et silencieuse.

Elle se retrouva seins en l'air et en porte-jarretelles plus string de couleur blanche ; couleur de la pureté et de la virginité.

Ma femme mettait mes sens s'en dessus-dessous avec cette lingerie qui soit dit en était ma lingerie favorite.

Porte-jartelles akk string daff maye yobbou fou sorri ...

Il n'y a pas meilleure vue que celle d'une femme en porte-jarretelle et surtout la mienne.

Desserrant ma cravate pour mieux respirer, j'effectuai un tour complet sur elle et je finis par me débarrasser de ma cravate et de mes boutons de manches.

Je fis encore glisser un doigt le long de sa colonne vertébrale en sifflotant tant la vue que j'avais sous les yeux, était époustouflante.

Je finis par me départir de ma chemise et je fis basculer Khadija sur le canapé.

M'appuyant sur mes coudes, je me redressai pour l'admirer, la déchausser, la déshabiller sans trop laisser traîner mes yeux même si l'envie me tenait à la gorge et finalement elle se retrouva sans aucun tissu pour me barrer la vue et stopper mon ascension.

Je débouclai ma ceinture et je lui pris les mains pour les placer au-dessus de sa tête enserrant ma ceinture autour de ses poignets, et je pus enfin l'admirer à ma guise : ses petits seins aux globes parfaits me firent déglutir, ses tétons petits et durs me mettaient à l'eau à la bouche tant j'ai envie d'enrouler ma langue autour, son ventre plat où je ressentis le besoin de laisser des traces et des marques, ses cuisses fines, et son sexe rasé à la cire où je plongeai finalement ma bouche.

J'entamai là un lent cunnilingus pour la préparer à bien mouiller et à me recevoir.

Je pris d'abord son clitoris entre mes lèvres et je le sucer un peu lentement, j'aspirai ensuite sa chatte avec ma bouche et je la suçai à une vitesse moyenne alors que ma femme s'arque-bouta et ouvrit largement et davantage ses cuisses s'offrant à moi de la plus exquise des manières.

Je quittai son sexe qui commençait à bien mouiller pour son bouton d'amour que je suçai encore ...

Ses petits cris de plaisir me poussèrent à croire qu'elle était clitoridienne alors je j'augmentai mes coups de langue.

- Ah ! Mon chéri, mon amour, mon poussin ... Ne t'arrête surtout pas ! Continue ! Oui comme ça !

Elle se tortillait pendant que je continuai à la sucer, à aspirer ses lèvres, à jouer avec ma langue dans sa chatte pendant plusieurs minutes et ses gémissements m'encourageaient ainsi à ne surtout pas m'arrêter jusqu'à ce qu'elle ait son premier orgasme provoqué par moi, son mari.

Je me délectai de ses petits couinements et gémissements puis tout en remontant vers son visage, j'embrassai l'intérieur de ses cuisses, son nombril, son ventre puis ses seins au passage et nos bouches se réunirent longuement de nouveau.

- Tu as vraiment bon goût ! Ajoutais-je alors qu'elle était encore dans les sous effets de l'orgasme. Veuillez bien attacher bien votre ceinture madame Dia, nous allons passer à l'étape 2.

Je profitai du fait que ma femme ait encore les yeux fermés pour me relever et enlever mon pantalon et mon boxer par la même occasion. Je libérai par la suite ses poignets puis je reviens me placer au-dessus d'elle avant qu'elle ne crispe encore.

Ma femme, sur le dos, les jambes repliées, les genoux relevés, ouverte et complètement offerte à moi ; je ressentis en moi une diffuse et secrète envie de me fusionner nos deux corps.

- Regarde-moi Khadija !

Lorsqu'elle souda enfin son regard au mien, ma nuque prisonnière de ses mains qui essayaient de s'accrocher de toutes leurs forces à moi, très lentement et très prudemment je tentai de me frayer un chemin dans les profondeurs de sa fente déjà bien mouillée par mes caresses.

Je fus d'abord bloqué par une première barrière, doucement je me frayai un chemin à l'intérieur d'elle et d'un coup de rein d'une intensité moyenne je la fis mienne.

Je ne bougeai pas en attendant que ses cris cessent et qu'elle se soit habituée à moi.

Cela a pris de longues minutes durant lesquelles je me demandai si je n'ai pas été trop brutal avec elle.

Petit à petit elle se calma cependant ses larmes continuaient à couler le long de ses joues.

- Il n'y a pas meilleur endroit au monde que celui-ci.

Ma voix était profonde et lourde de désir.

Nous ne faisions à présent qu'un, la passion charnelle de l'amour se consumait en nous.

- Juste là ! En toi ! Ajoutai-je pour la décrisper et la calmer un peu.

Sa respiration s'emballa et devint erratique à cette déclaration émise dans un souffle. Je pris sa réponse comme un top départ alors je commençai à me mouvoir.

Elle pleurait silencieusement à chaque coup de butoir de ma part, je voulais tout stopper et la consoler mais je ne contrôlais plus rien sur mon corps.

Le désir que je ressens, est beaucoup plus fort pour que je puisse me contrôler.

Quand ses plaintes, ses tremblements, ses pleurs cessèrent, je me laissai enfin aller et je continue de lui faire l'amour le plus tendrement que j'ai pu.

Enlisé dans les marécages du désir, je perdis alors totalement le contrôle sur mon être et mes coups de reins se firent encore plus profonds, plus rudes, plus brutaux jusqu'à ce que l'orgasme se diffuse en moi.

Je ne pouvais me retenir de relâcher tout l'air contenu dans mes poumons et très délicatement je pris Khadija en la serrant délicatement avec toutes mes forces.

- Tu ... m'as ... fait ...mal ...Tariq.

- Pardonne-moi princesse ! Je suis tellement désolé que tu aies eu mal à cause de moi. Sache que je suis hyper fière de toi, tuas été plus que courage. Je prendrai soin de toi et je t'aimerai jusqu'à la fin de ma vie.

Elle ne me répondit pas et elle continua à pleurer silencieusement durant un temps où je culpabilisai d'avoir été égoïste et de n'avoir pensé qu'à mon propre plaisir malheureusement je ne pouvais me résoudre à m'arrêter de lui faire l'amour.

C'était un mal pour un bien.

Je finis par me lever et je me mis à marcher en direction de la chambre. Une fois dans celle-ci je la fis couchai sur le lit pour entrer dans la salle de bain.

J'ouvris le robinet pour remplir la baignoire en attendant que je cherche dans les placards un gel de douche. Quand je trouvais enfin, je retournai dans la chambre et je la trouvai recroquillée sur elle-même pleurant toujours.

J'eus honte d'avoir agi égoïstement alors j'essayai de rattraper le coup en m'occupant d'elle du mieux que je peux en attendant que sa badiène arrive à Dakar pour lui faire un bon massage. Tout compte fait j'ai été bien intelligent et prévenant en lui demandant ce matin de nous rejoindre.

Ma femme dans mes bras je rejoignis la salle de bain ; je la plaçai dans la baignoire et elle serra les dents ses larmes coulant toujours. Je mis derrière elle en entourant mes bras autour de sa taille et posant sa tête sur mon torse.

- Yangui maye rousslo bébé. Tu me donnes l'impression de t'avoir brutalisé.

- Tu ne m'as pas brutalisé mais tu m'as fait mal Tariq.

- Je suis désolé mon amour.

- Je sais poussin.

- Tu étais tellement bonne et étroite que je n'ai pas su me contrôler mais rassure-moi j'ai été doux ?

- Tu as été un tout petit peu doux n'empêche que j'ai eu mal alors que tu m'avais promis le contraire.

- Encore une fois je suis désolé. Alors tu pardonnes à ton poussin ?

- Hum ... On en reparlera lorsque le tiraillement que je ressens au bas ventre disparaîtra.

Je ris sous cape en lui faisant un baiser dans le cou.

- Je t'aime bébé.

- Je t'aime aussi poussin.

Nous sommes ensuite restés coller sans parler jusqu'à ce que l'eau de la baignoire devienne froide.

Je nous fis sortir de la salle de bain après nous être rincés avec de l'eau. Puis soigneusement drapés dans des peignoirs ; je nous couchai sur le lit ...

Je pense à racheter l'appartement de mon frère maintenant qu'il a été témoin de ma nuit de noce mais en attendant ma prunelle a besoin que je prenne soin d'elle ...























































Sira

Après le dîner du mariage de Tariq et tous les efforts que j'ai eu à fournir, j'étais plus que lessivée.

Je comprends maintenant pourquoi Tassem a longuement insisté pour que je me tienne toute tranquille malheureusement je n'en ai fait qu'à ma tête comme à mon habitude.

Pourquoi suis-je bornée ?

Déjà quelques heures après ma discussion par téléphone avec Tariq que je ressens des petites douleurs au ventre. Les coups de pieds des bébés sont beaucoup plus douloureux que d'habitude ce qui fait que je suis obligée de m'installer dans une position semi-allongée sur mon lit pour être plus à l'aise et ainsi irriguer un peu la douleur.

Puisque je ne voulais inquiéter mon entourage et éviter ainsi de me faire sermonner par Tassem et sa mère, j'ai fait comme si tout allait bien lorsque les coups ont cessé et quand Tassem est venu me rejoindre après avoir raccompagné sa sœur et s'être assuré que les enfants dormaient déjà.

Il me trouva assise sur le lit mains posées sur mon ventre soufflant fortement. Remarquant surement mes grimaces, il me demanda si j'allais bien et j'ai hoché de la tête le remerciant intérieurement d'y avoir pensé.

Il me proposa alors un massage des pieds et j'acceptai sans broncher.

Je dois avouer qu'il avait eu là une excellente idée, ses mains m'avaient bien soulagé.

Lorsqu'il finit, il me fit prendre mes vitamines, il se doucha rapidement et enfin il vint se coucher près de moi télécommande à la main.

Les douleurs avaient recommencé et pendant que Tassem était concentré sur Blue Bloods sa série policière du moment, je ne savais pas quelle position adoptée. Je suis assise, tantôt allongée ou redressée ; tantôt j'ai les pieds sur Tassem, puis difficilement je mis en tailleur.

Je crois bien que les semaines qui me restent à tenir, s'annoncent longues et épuisantes en plus, le weekend va être chargé car j'ai prévu de faire ma valise de maternité avec l'aide de Tassem et j'ai une visite de Nadine et Zeyni.

Avec tout cela, je ne peux me permettre d'accoucher maintenant mais à l'allure où mes douleurs se présentent ; je crois bien que les bébés veulent voir le monde extérieur.

Ne supportant plus les coups successifs des bébés et n'y tenant de plus et, je pris la décision d'en parler à Tassem.

Mieux vaut prévenir que guérir !

Il y va de la vie et de la santé de mes bébés ainsi que de la mienne.

- Tassem ! Je crois que nos bébés veulent être parmi nous. Tu veux bien nous conduire à la clinique,

- Tu es sûre de toi ?

- Je ne suis pas très sûre de moi mais je crois qu'il vaut mieux que l'on prenne les devants et ainsi éviter un quelconque problème.

- Tu as raison alors qu'est-ce-que je dois faire demanda-t-il en se levant précipitamment du lit.

Il commença déjà à paniquer, à tourner en rond et je dus l'appeler trois fois pour qu'il prenne sur lui et qu'il se concentre.

Très vite, Tassem fit ma valise de maternité sous mes directives et avec son aide nous nous sommes rendus à la clinique où je faisais mon suivi de grossesse.

D'un commun accord avec Tassem, nous avons décidé de prévenir nos parents que quand nous aurons plus d'informations sur mon état.

Sur la route menant à la clinique, j'ai joint mon obstétricienne et coup de chance pour nous elle y était déjà.

Lorsque nous sommes arrivés à la clinique je fus prise en charge par l'équipe sur place et après consultation la doctoresse a décidé de me garder en observation jusqu'au lendemain matin en attendant de voir l'évolution et si d'ici là il n'y a pas de changement alors elle me fera accoucher par césarienne.

Heureusement que j'étais préparée à cette éventuelle césarienne tellement fréquente en cas de grossesse gémellaire.

En revanche, je pensais que les bébés allaient eux-mêmes manifester l'envie de voir le monde extérieur après le match de foot américain qu'ils ont joué dans mon ventre.

Et bien il faut croire qu'ils ne sont pas si pressés de rencontrer leurs parents.

Tout au long de la consultation Tassem ne m'avait pas une seule fois lâchée ma main, il a su me montrer qu'il était avec moi, qu'il me soutenait et je l'en remerciai.

Je fus placée dans une chambre puis branchée à un monitoring pour suivre et voir l'évolution et l'intensité de mes contractions ; une infirmière devait passer me vérifier si tout allait bien chaque heure.

Je voyais bien dans les yeux de Tassem qu'il était nerveux et anxieux. Le pauvre avait plus peur de la césarienne que moi.

Et pourtant on en avait parlé longuement et je lui avais bien fait comprendre que la médecine a connu beaucoup de progrès et même s'il existe des risques lors des accouchements j'ai foi que tout ira bien pour le mieux.

Dieu est grand !

- Amore !

Il se leva de sa natte de prière pour se tenir près de moi.

- Hey cara ! Tu n'as pas trop mal ? Les bébés ne te font pas trop souffrir ?

- Non ... Pour l'instant ils se font discrets.

- Je n'aime pas te voir souffrir. Si je pouvais mon cœur, j'allais souffrir à ta place.

Je souris les larmes aux yeux. J'étais plus qu'émue à cet instant.

Je ne doute vraiment plus que Tassem est l'amour de ma vie, celui qui donne du sens à mon existence et que sans lui ma vie est fade.

Je l'aime à mourir mon Tassem.

- Vient te coucher près de moi.

Je lui fis de la place et après avoir enlevé ses chaussures il se coucha près de moi m'attirant dans ses bras.

Je posai ma tête sur son torse me laissant bercer par les battements de son cœur.

Il a passé tout le temps du pré-travail à me rire, à me parler de tout et de rien, à me faire lire des magazines afin de me détendre, à me rassurer par des mots d'encouragements sans savoir que sa seule présence m'apaiser.

C'est ainsi que nous avons passé la majeure partie de la nuit jusqu'à ce que je perde les eaux et que commencent mes premières contractions. Elles étaient irrégulières et je souffrais beaucoup.

Je fus amenée au bloc vers les coups de cinq heures et demie du matin pour ma césarienne avec Tassem qui me tenait la main. Avant que l'on entre dans la salle d'accouchement, il me fit savoir que tout au long de l'opération il ne lâcherait ma main.

Une équipe complète composée de mon obstétricienne, d'un gynécologue, d'une sage-femme, deux infirmières et d'un pédiatre m'attendait déjà. Très vite je fus anesthésiée et je restai éveiller lorsque l'opération commença.

Tassem était près de moi et nous nous tenions la main; il me parlait en murmurant. Sa présence à mes côtés me calmait, me donnait de la force et je n'étais pas du tout stressée seulement je trouve le temps long.

Enfin notre premier fils naquit à six heures zéro minute, après que Tassem ait prononcé dans oreille droite l'adhân et l'iqâmah dans son oreille gauche puis notre fils a été rapidement pris en charge par un des pédiatres, ensuite à six heures quinze ma deuxième petite fille vint au monde suivie de la seconde enfin mon dernier garçon vint au monde à sept heures trente minutes. Tassem a également prononcé l'adhân et l'iqâmah dans leurs oreilles.

J'étais plus qu'heureuse d'avoir mis au monde mes quadruplés sans problème ...

Tassem a dû lâcher ma main pour suivre le pédiatre qui auscultait nos nouveau-nés pendant que je me faisais recoudre par l'obstétricienne.

Je m'efforçai de garder mes yeux ouverts mais la fatigue l'emporta sur mon entêtement et finalement je fermai les yeux ...

A mon réveil j'étais dans une chambre joliment décorée ; Tassem était couché près de moi et il dormait à poing fermés.

Même fatigué il demeurait beau mon homme.

J'essayai de bouger mais un tiraillement sur mon ventre me cloua sur place.

Tassem ouvrit un à un les yeux en baillant longuement.

- Comment te sens-tu amore ? Me demanda-t-il de sa voix ensommeillée.

- J'ai mal au ventre mais rien de bien méchant.

- Tu veux que j'appelle le docteur ?

- Non ! Je veux juste savoir où sont mes bébés ? Est-ce qu'ils vont bien ?

- Oui ils sont nés en bonne santé mais pour plus de précaution le pédiatre a décidé de les garder sous couveuse.

- D'accord ! J'ai faim Tassem lui dis-je d'une voix enfantine.

Il rit pendant un court instant avant de se lever du lit.

- A l'heure qu'il est dit-il en consultant sa montre nos mamans doivent être là. Je vais voir si je peux te trouver à manger.

- Ne dure pas trop là-bas.

- D'accord chef !

En attendant que Tassem me ramène à manger, je suis restée là à admirer le faux-plafond de ma chambre tout en faisant une projection de ce que sera ma vie dorénavant.

Rien ne sera jamais plu comme avant ça au moins c'est clair.

Comment allais-je m'en sortir avec quatre bébés, une fille d'un an et quelques mois, un petit garçon de deux ans et demi et un garçon d'à peine dix ans.

C'est déjà assez compliqué et difficile de s'occuper et d'éduquer d'un seul enfant alors avec sept enfants tous de bas âge ... Je n'ose même m'imaginer ce que ça sera.

Seigneur donne-moi la force et le courage nécessaire pour y arriver !

J'espère que je serai à la hauteur et que Tassem sera là pour m'épaulé.

La porte qui s'ouvrait ; mit ainsi fin à mes réflexions.

Tassem venait d'entrer accompagnées de sa mère et de la mienne.

Après les salutations, les questions sur mon état et celui de mes bébés ; mon mari me donnait enfin à manger sous le regard plus qu'attendri de sa maman.

Quant à la mienne elle était gênée et elle osait à peine à nous regarder dans les yeux. Elle agit bizarrement avec moi mais je ne m'en faisais pas ; j'ai l'habitude de ses bizarreries.

Tassem me donnait la bouillie et je la bus sans laisser une seule goutte ensuite ma belle-mère me tendit une soupe à l'italienne que je bus également avec appétit.

Tassem me débarrassa et revint s'asseoir à mes côtes pendant que les deux femmes planifiaient le baptême des quadruplés. Je regardai Tassem avec l'envie de rire tellement il était excédé et dépassé par tout ce que nos mamans pensaient faire le jour du baptême.

Elles prévoyaient même d'inclure ma petite Bahiya dans le baptême vue qu'à sa naissance elle a été baptisée à la clinique sans fête.

- Si elles ont envie de faire la fête c'est simple ; elles n'ont qu'à accoucher mais il est hors de questions qu'elles prennent ma femme et mes bébés pour des cobayes.

Je m'esclaffai attirant le regard de nos mamans. Je me penchai à son oreille pour répondre.

- Tu vois à quel point elles sont excitées de faire parler d'elles alors je te souhaite bonne chance pour leur annoncer qu'il n'y aura pas de baptême. Entre nous j'aimerai bien être au centre de l'attention.

- Tu ne vas pas me soutenir. Tu n'es qu'une traitresse ioe Sira.

- Wa bou yabbo ! Si tu veux !

Tassem prétexta un appel à passer pour me laisser seul avec les deux vielles et elles sont restées près d'une demi-heure à parler de ce qu'elle prévoyait de faire.

J'ai même somnolé à certains moments.

Heureusement qu'elles ont enfin arrêté de parler.

Et ce n'était pas trop tôt.

- Sira.

- Oui.

- Ta mère souhaite te parler alors je vais vous laisser discuter seule à seule.

- Vous pouvez rester Annabella.

Ma belle-mère m'aida à me redresser et je fixai la porte attendant la suite.

- Je suis désolée et je te demande de me pardonne encore une fois mes erreurs. Jamais je ne cesserai de te répéter ces deux phrases car je juge que les fautes que j'ai commises envers toi sont nombreuses et lourdes à supporter. J'ai été plus qu'injuste avec toi et aujourd'hui j'ai honte d'avoir agi ainsi avec toi. J'espère que tu auras la force de me pardonner un jour et d'oublier toutes mes fautes.

- Tu sais Sira je comprends ta mère car j'ai été dans sa position il n'y a pas si longtemps que ça et c'est en partie grâce à toi si aujourd'hui mes enfants sont réconciliées et qu'ils m'ont pardonné alors je te demande de faire des efforts avec ta mère.

- Il m'était difficile d'apprendre la vérité sur mes origines mais rassure-vous j'ai pardonné ma mère car à mes yeux elle est et restera à jamais ma mère, la femme qui m'a élevé et ce qu'importe ce qui s'est passé entre nous ; j'ai déjà tout oublié. Et rassurez-vous je ferai des efforts dorénavant pour venir à la maison et j'y laisserai mes enfants si cela peut vous faire plaisir.

- Je peux te prendre dans mes bras ?

- Oui maman !

Je ne me rappelle plus de la dernière fois que ma mère m'avait prise dans ses bras.

J'ai même versé quelques larmes tant j'étais heureuse de dire que tous nos problèmes sont derrière nous à présent.

Ma mère et ma belle-mère m'ont tenu compagnie jusqu'au retour de Tassem cette fois-ci il était accompagné de sa sœur, de son mari ainsi que de Zeyni et d'Ibrahima.

Seuls nos nouveaux mariés manquaient à l'appel.

Je discutai avec tout le monde malheureusement mes pensées étaient dirigées vers mes bébés. Je n'ai pas eu la chance de les tenir dans mes bras à leur naissance ni de les voir de près et cela m'énerve au plus haut point.

A la fin de leur pause déjeuné ; ils nous ont laissé seul Tassem et moi. Je lui ai alors expressément demandé de faire venir l'obstétricienne.

Celle-ci m'ausculta puis elle conclut que mes points de suture n'avaient pas sauté ; elle me refit un nouveau bandage enfin elle m'a autorisé à aller voir mes bébés.

Tassem est sorti pour revenir avec une chaise roulante puis il m'aida à m'installer dessus.

Devant la nurserie j'ai senti mon cœur battre à une allure folle alors je respirai fortement pour me calmer.

Mes bouts de chou m'attendaient.

Quand j'ai vu leurs quatre petits corps couchée dans cette couveuse, j'ai automatiquement pensé qu'une naissance gémellaire n'était pas une chose anodine ; j'ai lâché un bon gros « putain » et puis j'ai plongé mes yeux dans ceux d'une de mes filles.

Là ; je compris l'aspect surnaturel de la grossesse gémellaire, dans le sens où quatre bébés ont pu se faire de la place dans mon ventre.

C'est un miracle !

Tomber enceinte de mes bébés était le miracle que mon couple avait besoin pour renaître de ses cendres tel le phénix.

Mes quadruplés sont mon petit miracle ... mon vent de renouveau.

Des larmes de bonheur se sont mises à couler le long de mes joues comme lors de la naissance de mes autres enfants.

Une infirmière m'aida à les allaiter à tour de rôle sous le regard brillant d'amour et de joie de leur papa.

A contre cœur je dus me séparer d'eux et je les remis dans la couveuse.

Je restai près d'eux et je les observai dormir tout en se tenant la main.

Tassem posa délicatement sa main sur mon épaule et je lui fis un sourire en me retournant.

Une trentaine de minutes plus tard à admirer mes bébés je laissai échapper l'évidence.

- Ils te ressemblent tous soufflai-je dépitée.

Ils lui ressemblent tous répétai-je encore et encore.

J'avais du mal à y croire.

Encore une fois je venais de mettre au monde des copies conformes de Tassem.

- Aucun d'eux ne me ressemble même pas mes filles.

Sérieusement !

Pourquoi mes enfants sont des traitres ?

Puff !

Je les porte presque neuf mois avec tout ce que cela implique et à la fin il vienne au monde avec le visage de leur père.

Je ne vais pas en faire encore une fois toute une histoire.

Comme pour Bahiya j'apprendrai à vivre avec.

Peut-être que j'aurai moi aussi ma sosie.

Qui sait ?

En attendant je continue de les admirer sourire aux lèvres.

- Cara, regarde le bon côté des choses ; tu verras tout le temps mon beau et magnifique visage. A chaque fois que tu penseras à moi, tu n'auras qu'à tourner la tête pour me voir devant toi. Entre nous bébé je sais que tu es plus qu'heureuse.

Je levai les yeux au ciel fatiguée par tant de vanité en dans un seul corps.

Il est toujours aussi narcissique.

Je crois qu'il ne changera jamais heureusement que je l'aime à la folie.

.

.

.

J'ai passé trois jours à la clinique et avec mes bébés nous étions devenus les stars de la clinique, nous avons reçu pleins de cadeaux de la part de nos amis et de la famille.

Mes enfants ont même fait la connaissance de leurs frères et sœurs, ils étaient plus qu'heureux.

Durant ses dernières soixante-douze heures, je recevais plus de visiteurs qu'il n'était permis et Tassem a dû user de son charme avec les infirmières et mon obstétricienne pour rallonger les heures de visites.

Je confirme maintenant qu'aucune femme ne lui résiste.

Hier soir Tariq s'est pointé devant moi sans sa femme alors j'ai demandé après elle et cet idiot m'a répondu qu'elle était malade.

J'en ai déduis qu'il n'a pas du tout été tendre et doux avec la petite.

Pauvre Khadija !

Heureusement que sa badiène est à présent à ses côtés alors Tariq se tiendra à carreaux.

Depuis que j'ai accouché, Tassem était au petit soin avec moi. Le matin il allait travaillait et le soir à sa descente il venait soit remplacer sa mère, Nadine; Zeyni ou ma mère. Il était fatigué de tous ces aller et retour mais comme il me l'a dit; il le faisait avec plaisir alors je ne devais pas m'en faire pour lui.

Et aujourd'hui j'ai été autorisée à rentrer chez moi cependant je ne pouvais supporter l'idée de laisser mes bébés à la clinique et même si ce n'est que pour deux jours.

Je ne peux me résoudre de rester loin d'eux et finalement j'ai convaincu Tassem et la doctoresse de me laisser près d'eux.

Deux jours plus tard le pédiatre autorisa la sortie de mes bébés à conditions qu'ils reviennent dans une semaine pour une consultation de routine.

Et c'est tout heureux que nous sommes rentrés chez nous ...
























*


Hello la famille 😊 vous m'avez manqué de ouf 😩😣

Celles qui me mettent tout le temps la pression satisfaite ? 😡😤😪😏

Baptême des quadruplés en cours de téléchargement ngaye ame fi sameu badiène Keny moye récupérer ndawtal yi 😜😎

Laissez vos avis svp !

03/09/2019 Deekha15 chérie Tariq

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