~51~
Sira
Depuis hier matin, je ne me suis pas reposée un seul instant.
Comme la véritable maîtresse de maison et belle-sœur que je suis ; je me suis occupée de tout et j'ai tenu à ce que tout soit parfait.
Je devais bien cela à Tariq.
Je voulais que le dîner de mariage de mon meilleur ami soit inoubliable et c'est pourquoi je me suis donnée corps et âme. D'un commun accord avec ma belle-mère nous avons décidé d'organiser le dîner dans le jardin de la villa, il est assez grand et bien entretenu pour accueillir les amies, la famille proche et les quelques collègues de bureau des deux mariés.
Avec l'aide de Zeyni, Myriam, Nadine et sous ma supervision elles l'ont décoré dans un style chic et très moderne, Kader et Khalil ont apporté eux aussi leur petite touche avec des dessins et des coloriages.
Au finish j'étais trop contente de mon travail, de celui des filles ainsi que des dessins de mes bébés.
Tassem a bien tenté de « m'assigner dans ma chambre » en utilisant ma grossesse comme moyen de dissuasion et de pression. Il a laissé entendre que j'aimais me mettre en danger et dans mon état actuel il valait mieux que je me tienne à carreaux.
Hier soir à son retour de Keur Madiabel, je lui avais bien fait comprendre que pour rien au monde je resterai tranquillement dans ma chambre à me reposer pendant que la fête battra son plein dans le jardin.
Il s'en est donc allé dormir en rouspétant comme un enfant allant même jusqu'à dire que je n'en faisais comme toujours qu'à ma tête.
Je l'ai trouvé allongé sur le lit tirant la tronche jusqu'en Alaska. J'avais souri m'engouffrant dans la salle de bain avec une idée bien précise et assez coquine derrière la tête.
Lorsque j'avais fini ma préparation, je ressortis de là habillée d'une nuisette transparente qui m'était mon ventre rond en valeur et une bouteille d'huile à la main.
Près du lit, j'enlevai mes pantoufles et difficilement je m'assis sur lui sans prendre en considération ses protestations.
- Qu'est-ce-que tu fais Sira ? Lève-toi ! Don't play with fire ! (Ne joue pas avec le feu).
- I want to see the fire burn in your eye. (Je veux voir le feu brûlé dans tes yeux).
- Sira ! J'ai fait un long voyage, je suis fatiguée et j'ai sommeil alors cara laisse-moi dormir.
- Laisse-toi faire amore ! Je sais que le voyage t'a fatigué alors laisse-moi prendre soin de toi, mon petit prince.
Aussi bizarre que cela puisse paraître mon gros ventre l'attire comme un aimant ; je le sais. Il aime le toucher, l'embrasser, le caresser.
Mes seins qui ont triplé de volume le rendent complètement fou même s'il fait tout pour résister à l'envie de les sucer goulument.
Je sais que mon état l'excite, il me trouve encore plus belle encore plus sexy et attirante ... Il me le répète assez souvent pour que je me rende compte de l'énorme effort qu'il fournit pour endiguer son désir.
Faisant glissé mes mains sur son torse nu, je le caressais d'abord innocemment ses pectoraux ensuite je pris le chemin inverse pour finalement logé mes mains sur l'ourlet de bas de jogging que j'enlevai sans protestation de sa part.
Je ris sous cape lorsque je découvris que monsieur mon pervers de mari daffaye fekheul, il n'avait pas mis de caleçon.
Hum !
Je versai quelques gouttes d'huile sur la paume de main ; j'en versai également sur son torse et je commençais mon massage érotique sans parler.
Nous n'en avions pas besoin, seuls nos regards soudés nous suffisaient pour communiquer et nous comprendre.
Incroyable et heureusement vrai notre amour s'agrandit de jour en jour.
Lorsque je pris le soin de masser son membre déjà dur, il se détendit automatiquement m'incitant à aller plus loin dans mon « travail ».
Je le massais doucement d'abord ensuite je pris mes fameuses anneaux vibrantes pour décupler son plaisir tout en passant mes doigts sur ses couilles.
A défaut de pouvoir me pencher pour le sucer j'utilisai mes doigts pour le rendre fou.
Je m'arrêtai juste avant qu'il n'explose entre mes doigts pour le fixer une nouvelle fois et là il avait compris ce que je voulais.
- Continue cara et après nous parlerons.
- Tu me laisseras organiser le dîner sans rouspéter demandai-je innocemment en malaxant ses couilles d'une main et en faisant des cercles sur son gland rosé.
- DIO ! CARA ! Tu veux ma mort ?
- Non bébé ! Je veux juste une réponse claire et limpide ajoutai-je en resserrant les anneaux autour de son membre déjà bien gonflé et saillant de veines bleutées.
- TU POURRAS FAIRE TOUT CE QUE TU SOUHAITES CARA MAIS PAR PIETE CONTINUE !
J'enlevai rapidement les anneaux et je massai bien son membre jusqu'à ce qu'il jouisse.
Lorsqu'il reprit ses esprits, il m'aida à rejoindre la douche et ensemble il nous fit prendre un bain. Il n'a pas manqué de me sermonner sur le risque que j'ai pris ce soir mais je ne regrettais rien.
Et c'est comblé que nous nous sommes endormis enlacés étroitement l'un à l'autre.
Le lendemain matin, je me suis réveillée avant Tassem et après ma petite routine du matin effectuée ; j'avais rejoint la petite famille dans la cuisine pour prendre mon petit-déjeuner sauf que Tariq et Khadija n'y étaient pas.
J'ai alors mangé à une vitesse fulgurante tout en discutant avec ma belle-mère et en aidant Bahiya et Khalil à manger sans se salir.
Après je les ai laissé avec leur grand-mère et je suis sortie de la cuisine.
Au pied de l'escalier je m'arrêtai pour compter le nombre de marches à franchir. Je pesai le pour et le contre ; c'est finalement le pour qui l'a remporté.
Si ce n'était le fait que Tariq risque de gâcher tous mes plans de ce soir et il m'aurait été impensable de prendre les escaliers.
Il est impératif que Tariq patiente pour sa nuit de noce.
- N'y pense même pas !
Pas besoin de me tourner ma tête pour savoir que Tassem se tenait près de moi.
- Bonjour amore ! Bien dormi ?
- Sira ! Nguir yallah yeureumeul sa bopp tei yeureumallema (Ait pitié de toi et de moi). J'en ai marre de te demander de faire tout le temps attention à toi et aux bébés enfin de compte je crois que tu aimes me défier et que tu essaies de me rendre fou. Je te demande qu'une seule chose : rester tranquille et de me laisser m'occuper et prendre soin de toi.
Je dansai sur un pied sans oser relever les yeux.
- Tu as absolument raison amore mais tu sais que j'ai promis à Tariq d'organiser son dîner de mariage.
- Je sais déjà tout ça et je crois bien t'avoir demandé de ne faire aucun effort ni mouvement brusque pour les prochaines semaines à venir. Ton obstétricien a dit que c'est même un véritable miracle que tiennes encore debout à presque huit mois de grossesse. S'il-te-plaît honey je n'ai pas envie de me faire des cheveux blancs.
- Tu as absolument raison cependant n'oublie pas que tu as promis hier de me laisser faire ce que je voulais.
- Moi Tassem ? J'ai dit que je te laissais faire ce que bon te semble ?
- Oui toi ! Pendant que je te faisais un massage. Tu avais promis Tassem !
- Tu crois que j'ai le temps de coordonner mes pensées quand tu tiens littéralement ma queue et mes couilles entre tes mains ?
Ma bouche forma un « O » pendant de longues minutes durant lesquelles je me demandai quand est-ce que je m'habituerai au langage cru de Tassem.
Hélas jamais !
Je crois bien.
- Tassem tu ne peux pas me faire ça. C'est injuste de ta part.
Et voilà que je mettais à pleurer.
Je vais sûrement commettre un meurtre dans la minute à suivre si Tassem n'arrête pas de se moquer de moi.
- Wa legui calme-toi et dis-moi ce que tu allais faire la haut ?
- J'allais réveiller les nouveaux mariés.
- Je vais t'aider à faire chier Tariq. J'ai hâte de voir la tête de Tariq quand il te verra mais cela ne veut pas dire que je ne vais pas te surveiller de la journée.
- J'adore quand tu me surveilles.
Tassem me porta jusqu'en haut et devant la chambre de Tariq il me posa au sol.
Il alla se cachait derrière une porte et il me demanda de faire mon cinéma pendant qu'il sortait son téléphone pour filmer et ne rien raté de la scène.
Je toquai plusieurs à la porte sans succès et alors que j'allais abandonner Tassem me demanda de simuler des contractions.
Et en bonne actrice que je suis, je me mis à hurler le nom de Tariq à plusieurs reprises jusqu'à ce que la porte de la chambre s'ouvre à la volée pour laisser apparaitre un Tariq en serviette et de la mousse sur le corps.
Tassem et moi explosions de rire tandis que Tariq nous maudissait et nous traitait d'être une bande de gamins mal élevé.
Quelques instants passés Tassem nous laissa seuls ...
Khadija
Après la prière de l'aube, je n'ai pas réussi à me rendormir contrairement à Tariq qui dormait à point fermé, le visage enfoui dans mon cou et les bras autour de ma taille.
Hier nuit j'avais mis énormément de temps à trouver le sommeil et pour cause ma petite provocation m'avait valu de grosses sueurs froides durant de longues heures et surtout quand Tariq a fait exprès de se coller à mes fesses.
A chaque fois qu'il me donnait un bisou dans le cou, je devenais aussi raide comme un piquet. Il a fallu que Tariq me détente pour que je puisse trouver le sommeil.
Et encore là je n'arrive pas à dormir avec Tariq collé à moi.
Je continuai donc à garder les yeux fermés quand je sentis un doux fourmillement dans la peau sensible de mon cou. Les sensations qu'il me procurait étaient tellement délicieuses que j'eus peur d'ouvrir les yeux et de rompre le charme.
Ce petit fourmillement que je ressentais dans mon cou quitta la peau plus que sensible de mon cou pour prendre le chemin vers le bas, il s'est logé juste à l'orée de ma poitrine.
Je lâchai un petit soupir de bonheur et un large sourire se forma sur mes lèvres.
J'ouvris finalement les yeux complètement à la merci des délicieuses sensations qui naissaient dans mon corps et le spectacle que j'avais sous mes yeux me faisait fondre.
Tariq continua de suivre la ligne médiane de mon corps vers ma zone la plus basse tout en tout déposant de doux et tendres baisers sur ma peau à travers mon haut et toujours les yeux soudés aux miens.
Arrivé au niveau de mon nombril, il remonta mon haut pour passer sa langue dessus ; je passai mes doigts dans sa chevelure toute défaite et me tortillant sous ses caresses expertes.
Il s'arrêta net pour se remettre à mon niveau sans pour autant m'écraser avec son poids.
Sans que je ne le voie venir ; Tariq commença à me chatouiller durant de longues minutes. Tellement j'ai ri et crié que j'en avais les larmes aux yeux. A chaque rire de ma part, je le suppliai d'arrêter pour me laisser respirer et reprendre mon souffle.
J'essayai de reprendre mon souffle et de m'échapper de son étreinte mais c'était peine perdue.
- S'il ... te ... plaît ... Quassim !
Il stoppa ses chatouilles en m'attendant le supplier mais dès que j'essayai de le faire basculer de l'autre côté du lit (ce qui était inutile mon poids comparé au sien ne valait qu'une plume), il recommença son acharnement.
- Dis que Tariq est le plus beau, le plus mignon des maris et je te laisse reprendre ton souffle.
- Tariq ... est ... le ... plus ... vilain
Il reprit ses chatouilles encore durant de longues minutes avant d'arrêter mon supplice.
- OK ! OK ! Tariq ... mon ... poussin, l'amour de ma vie est le plus beau, le plus mignon, le plus sexy des maris.
- Je sais ! Je t'aime tellement la naine ; n'en doute jamais.
- Jamais Quassim !
Un câlin, des paroles douces échangées, des caresses par ci et là, des gestes affectifs, un baiser, deux baisers nous nous retrouvons dans un monde où seul notre amour compte et qu'il se fortifie à chaque respiration.
Une heure plus tard à profiter de mon homme (ouais he's mine girls so don't touch) ; je me levai nonchalamment du lit en adoptant une démarche que je voulus provoquante même si j'étais mal rassurée et je me dirigeai vers la salle de bain.
Juste avant d'ouvrir la porte de celle-ci, je me retournai vers Tariq un sourire espiègle au coin des lèvres.
- Alors mon poussin ? Tu me rejoins sous la douche ? Et peut-être même me laver ? Là dis-je en touchant ma poitrine ... et aussi là ajoutai-je en posant ma main sur son pubis.
Je sais que je jouai à un jeu dangereux en le provoquant, que je cirque aussi de me faire très mal en atterrissant mais du moment qu'il était excité et de bonne humeur le reste m'importe peu.
- J'essaie de me faire tout petit, de rester sage, de lutter contre mes pulsions depuis hier nuit mais j'ai comme la nette impression que tu tiens vraiment à ce que je débouche ta tuyauterie amore.
Le son de sa voix était devenu subitement rauque ; moi j'avais la chair de poule tout au long du corps et mon bas ventre se contracta délicieusement.
Je fis un pas en arrière voulant refermer la porte et sans rien comprendre je me retrouvai coincer contre le mur de la salle de bain.
Aie mon Dieu !
- Comme ça madame cherche à me provoquer ? Tu ne vas pas assumer ce qui va suivre wallaye c'est moi qui te le dis. Tu auras beau hurlé, crié, supplié, me griffé le dos je te ferai mienne.
Dieu du ciel mais qu'est-ce-que j'ai encore fait ?
Je ne vais pas assumer ce qui va suivre, c'est sûr.
- Alors ? Tu vas assumer ... ou pas ?
Il colla son début d'érection contre moi.
Je savais que je n'aurai pas dû le provoquer encore une fois.
Je tremblai comme une feuille et je n'osai ouvrir mes yeux pour croiser son regard.
Je regarde Tariq comme un bébé, le suppliant du regard d'avoir de la pitié pour moi malheureusement il n'était pas très disposé à éprouver de la compassion pour la petite chose fragile que je suis.
Dans ses bras j'avais la sensation d'être une petite biche prise dans les filets d'un chasseur.
- Tu trembles ? Tu as la bouche pour parler mais au fond t'es une peureuse.
Je décidai qu'il était dans mon intérêt de me faire toute petite et discrète en me taisant.
Tariq prit mes lèvres dans un baiser si ardent que je ne tenais plus sur mes deux jambes.
Je ressentis là encore une fois des sensations presque nouvelles pour nous deux et encore plus pour moi.
Et pourtant ce n'était pas la première que nous nous embrassions !
Cette fois-ci notre baiser avait quelque chose de particulier ...
C'était un mélange d'amour, de désir et de plaisir.
Très délicatement il me porta jusque dans la salle de bain avant de me déposer sur la cuvette de la chaise anglaise.
Sans un mot ni même un regard pour moi, il fit couler l'eau dans la baignoire ensuite il ouvrit un des placards de rangement des flacons contenant sûrement des huiles ou gèles de douche puis il revint s'agenouiller devant moi avec toujours ce stupide sourire collé aux lèvres.
Il me nargue me disais-je en secouant de la tête.
- Lève-toi !
J'obéis sans broncher et il entreprit de me tourner autour me donnant de légères petites claques sur les fesses au passage.
Il me déshabilla lentement tellement lentement que je croyais que j'allais me liquéfier sur place tant ses gestes me brûlaient la peau.
- Comment vais-je résister ? Te résister ? Petite sorcière ? Toutes mes résolutions tombent une à une et te voir presque nue ainsi offerte à moi me rend complément fou de désir.
Que dire dans ce cas-ci ?
Que faire là ?
Je ne sais pas !
Alors je le laisse faire son manège jusqu'à me retrouver débarrasser de mes derniers vêtements.
Il me prit la main pour m'aider à me placer dans la baignoire, une fois bien installée, Tariq se dévêtit sous mes yeux sans pudeur, je détournai ces derniers lorsqu'il entama d'enlever son boxer.
Il rigola quelques instants et il me rejoignit enfin.
Mon dos se colla à son torse et ses bras se refermaient autour de ma taille.
La salle de bain était baignée dans un silence apaisant où seuls les bruits de nos respirations remplissaient la pièce.
Merveilleux était l'adjectif le plus adéquat pour décrire la situation.
Tariq se décolla un peu de moi pour prendre un filet de douche puis il fit couler du gèle pour ensuite me laver avec.
Ses gestes étaient précis, sexy, apaisants que toute peur s'est évaporée de tout mon être.
Je fermai les yeux quand je sentis les mains un peu rugueuses de Tariq se promenaient sur ma poitrine.
Je frémis là telle l'eau sous les flammes.
Il me pinça doucement les tétons alors je cambrai rejetant la tête en arrière.
J'entrouvris la bouche pour mieux respirer quand ses doigts commencèrent à fouiller mon intimité, l'audace dont faisait fit Tariq m'excitait plus que je ne l'aurai cru.
Il continua à me torturer puis il enfonça un doigt qui m'arracha un cri strident. Il me laissa m'habituer à la présence de ce corps étranger en mon sein puis il commença à faire des mouvements d'aller et de retour.
Tandis qu'il continuait à passer son doigt dans mes replis secrets, son autre main tripotait avec rudesse et douceur mes seins décuplant mon plaisir.
- J'ai envie de remplacer mes doigts par ma queue me murmura-t-il dans l'oreille sans s'arrêter.
Je tressaillis un peu et je respirai plus fortement.
- Qu'est-ce-que tu attends alors ?
Il retira son doigt, me retourna pour que je lui fasse face et il me plaça sur son membre.
Juste au moment où il allait franchir ma barrière ; on entendit des cris de Sira.
Tariq jura longuement avant de sortir de la baignoire. Il noua sa serviette autour de sa taille et il alla voir ce qui se passait dans le couloir.
Comme Tariq tardait à revenir je suis également sortie de la salle de bain après m'être rincée avec de l'eau.
J'ai failli m'étouffer de rire lorsque j'ai vu Sira mains posées sur son gros ventre riant aux éclats face au visage plus que décomposé qu'affichait mon mari.
Je fus entraîner par le rire de Sira, ensemble nous nous sommes bien moqués de Tariq.
Il a fini par nous laisser seules pour finir de se doucher et se changer.
Entre temps Sira m'expliqua le pourquoi de sa présence dans notre chambre. Je lui en voulais en quelque sorte d'avoir interrompu mon moment avec mon bébé mais au fond je devais la remercier.
- Tu sais au moins que tu es une emmerdeuse de première Sira. Je me demande comment mon frère fait pour te supporter.
Tariq me fit assoir sur ses genoux alors que Sira prenait tranquillement place sur l'un des fauteuils du mini-salon de la chambre.
- Ton frère me supporte de la même manière que Khadija supporte un personnage tel que toi répondit-elle en grimaçant les mains posées sur le ventre.
- Kham nga ni danganiou togne. J'étais sur le point de faire une découverte d'une grande importante pour l'humanité quand tu t'es mise à hurler mon prénom.
Je tournai ma tête vers Tariq qui haussait simplement les épaules mine de rien.
Aucune pudeur ce gars !
- Tu vas devoir patienter encore quelques petites heures avant de « de faire ta grande découverte ». Une journée bien chargée attend ta femme et je n'aimerai pas qu'elle soit malade ce soir. Ioe akk sa rakk bi yeineu yeime tatte rekk ngueine beugg (Toi et ton frère vous aimez trop le sexe) mais tu ne lui dis pas que c'est moi qui l'ai dit.
- Et toi dans tout ça ? Tu es là et bien enceinte de quatre bambins et c'est moi qui aime le sexe. Et puis sakh il n'y a pas de mal à aimer le sexe car sans le sexe tu ne serais pas là assise en face de moi ; en plus de cela daffaye wagni stresse (diminue le stresse), augmente la longévité et nous rend heureux, épanoui.
- OK ! OK ! Abdiqua Sira en levant les mains en l'air.
Je me rendis compte une nouvelle fois que Sira et mon mari étaient de véritables bons amis. Et comme il me l'avait dit, je devais la considérer comme ma grande-sœur.
On m'ordonna d'aller m'habiller et je m'exécutai sans broncher ...
Tariq se leva dès que je revins dans la chambre une petite moue sexy sur les lèvres.
- Tu vas me manquer cara. Je n'ai pas envie d'être loin de toi. Même pas vingt-quatre-heures de mariage qu'une petite fouineuse nommée Sira veut me séparer de toi.
- Tu vas énormément voir atrocement me manquer poussin. C'est juste pour quelques petites heures et je ne quitte pas la maison.
Il me prit les lèvres et m'embrassa longuement et langoureusement sans se soucier de la présence de Sira.
- Thiey mane les enfants de la génération 2000 ! Vous êtes restés séparer une année entière mais vous ne pouvez supporter quelques heures de séparation tchipp. Bande de sans pudeur !
Sira m'a ensuite tiré des bras de mon bébé et ensemble nous sommes sortis de la chambre ...
Tariq
J'ai claqué bien fort la porte de ma chambre à la sortie de Sira et de Khadija et j'ai passé une grande partie de la journée à me prélasser sur mon lit.
J'ai tenté à plusieurs reprises de joindre ma femme hélas toutes mes tentatives se sont soldées par des échecs ou soit Sira s'amusait à me mettre hors de moi.
Quand j'eus marre de rester seul, je suis sorti de ma chambre pour rejoindre mon frère qui s'amusait avec ses enfants.
Je me suis mis à discuter avec mon fils sans pour autant trop en faire.
D'une part j'ai envie qu'il sache que je suis son véritable père et d'autre part je n'aimerai pas être de nouveau la cause des malheurs de notre famille alors je me contente de jouer le rôle du parfait oncle en attendant qu'il devienne majeur tout en espérant qu'il ne me détestera pas.
Tout au long du moment passé en compagnie de mon frère ; j'ai pris le soin de les observer et sans doute mon frère est un excellent père.
Plus j'observai ma petite nièce, plus elle me faisait rire. Cette petite a un pouvoir de persuasion sur Tariq qui me surprenait ; elle le mène par le bout du nez malheureusement mon frère est trop aveuglé par sa petite bouille toute mignonne pour s'en rendre compte.
J'ai pitié de ses parents dans le futur car si elle est comme mon frère et moi ...
Hum, je ne préfère pas y penser.
Mes parents nous ont rejoints par la suite et ensemble nous avons passé un excellent moment tous ensemble.
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Il était vingt heures quand les premiers invités ont commencé à faire acte de présence.
J'allai dans ma chambre me changer et je rejoignis ensuite le jardin pour discuter avec mes invités en attendant l'arrivée de ma femme.
Bizarrement j'étais pris d'un stress qui me faisait halluciner et délirer.
Mes idées étaient devenues subitement très embrouillées et je pensai des choses incohérentes.
La naine ... oups madame Dia m'a totalement rendu dingue.
Je me demande s'il était normal d'aimer autant une personne et de ne pas pouvoir rester ne serait-ce qu'une seconde sans la voir ?
S'il était normal de ressentir le besoin d'être à chaque fois en compagnie de la personne qui fait battre notre cœur ?
S'il était normal de voir partout l'image de l'être aimé ?
Depuis un moment, je voyais partout Deekha.
Quand je parlais tout à l'heure avec mon frère, j'ai cru que c'était elle et je me suis même permis de le caresser.
Lorsqu'un de mes collègues est venu me saluer, j'ai encore pensé que c'était elle.
Et c'est pareil avec la sœur de Sira, ma mère et l'un des serveurs.
Ne voulant pas faire fuir nos invités avec ma folie passagère, j'ai appelé Sira et tapé à plusieurs reprises à la porte de la chambre dans laquelle elles se sont enfermées depuis ce matin pour savoir ce qui les retardait autant.
Et comme pour les trente dernières fois qui se sont écoulées; je n'ai reçu qu'un silence comme réponse.
Je l'ai rappelée encore et elle m'a sorti la même phrase.
Encore quinze appels passés et toujours pas leur ombre.
- Tassem ? Appelai-je mon frère qui discutait avec quelques collègues de ma femme.
- Un problème le nouveau marié ? Demanda-t-il lorsqu'il fut à ma hauteur. Ne me dis pas encore que t
- Tais-toi un peu. Ne sois pas idiot, je sais que t'es mon frère. Dis, tu pourrais aller voir pourquoi elles tardent autant.
- Qui ? Dit-il juste pour m'énerver.
- Arrête toi aussi tu sais bien de qui je parle. J'ai appelé ta femme pour savoir ce qu'elles attendent pour nous rejoindre et elle m'a envoyé paître.
- Détends-toi ! Elle ne s'enfuira pas !
- Et si elle le fait ?
- Elle ne le fera pas alors relaxe.
- Mais si elle le fait vraiment ...
Il interpella un serveur qui passait près de nous et lui demanda un verre d'eau qu'il me tendit ensuite.
- Relaxe, ta femme arrive !
Je poussai un long soupir en tournant ma tête vers l'entrée du jardin.
Ma femme se tenait là souriant dans ma direction et plus rien n'exister autour de nous.
Magnifique !
Habillée d'une longue robe couleur prune, Khadija avança vers moi en saluant çà et là quelques invités ; lentement elle glissa sa main dans la mienne. Je lui chuchotai des mots doux qui lui firent encore sourire et la rendait encore plus belle qu'elle ne l'était.
Je remerciai d'un hochement de la tête Sira d'avoir rendu ma petite femme plus belle qu'à son habitude.
Elle était parfaite de la tête au pied.
On s'installa et quelques minutes après Tassem se leva pour se tenir au milieu du cercle que formait les tables.
- Bonsoir à tous ! Tout d'abord ; je tenais à vous remercier pour votre présence pour ce dîner si spécial. Nous fêtons aujourd'hui le mariage de mon grand-frère. Avant tout laissez-moi le plaisir de vous raconter une petite anecdote entre mon frère et moi.
- Va te rassoir Tassem ! Demandai-je en riant.
- Calmos fratello ! Il se trouve qu'un soir alors que j'étais seul chez moi très occupé à imaginer ma petite femme bien au chaud dans mes bras, mon frère a débarqué pour soit disant me parler d'homme à homme. Nous avons discuté longuement et nous avons mis les choses à plat et mis nos différends de côté. Et pendant qu'il se goinfrait avec la pizza que j'avais commandé ; je lui ai posé une question, the question ! Je lui ai dit : Tu couches avec la nouvelle bonne ? Là, monsieur faillit s'étrangler avec sa part de pizza et il me répondit avec toute la fermeté et la sincérité qu'il avait ; je cite « Nous sommes juste amis. Elle ne correspond pas à mes critères en matière de femme ? C'est une naine et je cherche une femme qui fait un mètre soixante-dix » et il se trouve qu'aujourd'hui mon frère est tombé amoureux et marié à la fille qu'il surnommait affectueusement la naine, oups ! Juste pour vous dire qu'il ne faut jamais dire jamais car nous ne savons jamais ce que demain sera fait. Heureux ménage à vous deux ! Nous sommes au mois Septembre donc d'ici le mois de Mai nous voulons encore nous réunir pour fêter un heureux évènement. So tâchez de vous mettre au travail et Tariq ne me déçoit surtout pas. Make me proud !
Je me levai pour serrer longuement mon frère dans les bras même s'il a été un peu con sur la chute de son anecdote et heureusement que nos parents et les enfants ne sont pas dans le jardin.
Quand je m'assis ma femme me reprocha mes paroles mais je la calmai par un bisou sur le front ; à côté Sira sermonna Tassem qui ne faisait que se foutre de sa femme.
Ces deux-là sont de vrais gamins !
Entre danses, repas, discussions, fous rires mon dîner de mariage s'est poursuit jusqu'à très tard dans une bonne ambiance ...
Mes yeux brillent de bonheur de la même façon que les miens brillent quand je vois Khadija.
Je ne cesserai jamais de prier et de remercier Allah de m'avoir rendu l'amour de ma vie et de m'avoir permis qu'elle soit ma femme.
La vie m'a offerte une seconde chance et je compte bien la saisir.
En quoi faisant ?
En aimant, en respectant et chérissant la femme blottie dans mes bras !
J'ébauchai un large sourire lorsque nos yeux se croisèrent une énième fois.
Je me penchai pour embrasser langoureusement ma femme faisant abstraction des personnes qui nous entouraient.
J'aime ma femme et je compte bien le montrer à chaque fois que l'occasion se présentera.
- Et si on s'éclipsait ?
- S'éclipser pour ?
- J'ai une surprise pour toi.
Ne lui laissant pas le temps d'en placer une, je l'entraînai jusque dans le salon.
On s'asseyait sur le canapé et je sortis une petite boîte dans la poche intérieure de ma veste et je l'ouvris.
- Dio ! La bague ?
- Quelle bague?
Je me levai pour sortir rapidement du salon.
- Quassim ?
- Je ne trouve pas la bague amore.
- Quelle bague ?
- Celle que je voulais t'offrir ... celle que ma mère m'a donnée cet après-midi pour que je te l'offre en retour.
- Détend-toi et cherche calmement. Peut-être que ...
- Je ne la trouve pas je te dis m'énervai-je.
Deekha posa sa main sur mon avant-bras pour m'inciter à me calmer.
- Ce n'est pas grave mon cœur. L'essentiel est que l'on soit ensemble.
- Je voulais tellement te l'offrir. J'y tenais.
Je repris place sur le canapé le moral complètement à zéro.
Quand je pense au discours que j'avais spécialement écrit et répété pour frimer un peu devant ma femme ... et maintenant tous mes plans tombent à l'eau.
Puff !
- Tonton !
Je me redressai croisant mon fils et Khalil.
- Khalil ? Kader ? Vous ici ?
- Nous sommes désolés ...
Je passai ma main sur mon visage.
Qu'est-ce qu'ils ont encore fait ces deux-là ?
- Désolés pour ?
- En fait c'est moi et Khalil qui avons pris la bague. Nous voulions juste jouer avecavoua-t-il
- Vous croyez que tout est un jeu ? J'ai ...
- Ce n'est pas grave mes chéris. Vous ne devez plus prendre les choses qui ne sont pas à vous. Ne le refaite plus ! D'accord ?
- D'accord tata !
Encore une autre facette de la naine qui me surprit une nouvelle fois.
Elle fera une excellente mère pour nos futurs enfants ; ceux que nous concevrons ce soir même.
Les petits diables sont sortis du salon aussi facilement.
- Quassim ?
- Ce ne sont que des enfants ; chéri. Ne leur en veux pas d'avoir voulu jouer à cache-cache. Tariq ? Tu ne veux pas me parler ? D'accord !
Elle se tourna pour partir quand je tins la main.
- Où comptes-tu aller comme ça ?
Je la retins fermement par la taille.
- Dis-moi !
- N'est-ce pas toi qui m'ignorais juste à l'instant ?
- Ils n'avaient pas à jouer avec mes affaires surtout avec ma bague. Ils ont gâché tous mes projets. C'était le moment le plus important et voilà qu'ils ... Puff ...
- Ce ne sont que des gamins encore une fois. Et je te l'ai déjà dit, l'essentiel est que nous soyons maintenant ensemble et ce pour toujours. Rejoignons le jardin maintenant, les invités doivent sûrement nous attendre.
- Non ! Dis-je en la tenant fermement.
- Quassim bayil thiakhane bi (Arrête de jouer).
- Je dis non. Le diner est terminé de toute façon nous n'avons plus rien à y faire. Nous devons partir.
- Partir où ?
- Que font les nouveaux mariés après la « réception » ?
- Bah ils prennent des photos et reçoivent leurs cadeaux.
- Et après ?
- Ils souhaitent un au revoir à leurs invités.
- Ensuite ?
- Euh la fille reçoit les bénédictions de ses parents en théorie et comme je les ai déjà reçues alors nous irons dormir.
- Et ?
- Et c'est fini.
- Deekha ?
- Oui amour de ma vie ?
- Tu te moques de qui ?
- De personne mon poussin.
- Ok tu l'auras voulu.
Je la soulevai et la portai comme un sac à patate.
- Que fais-tu Tariq ? Tariq fait-moi descendre ! Quassim arrête de faire le gamin ! Quassim je ne suis pas d'humeur à joueur. Tariq ? Quassim ?
Je ne l'écoutai plus hurler à tue-tête et j'avançai rapidement vers la sortie de la villa avant que Sira ne me refasse le coup de ce matin ou que ma mère ne me surprenne.
Arrivé au niveau de ma voiture, je la posai par terre en déverrouillant les portières et la fit entrer de force.
Je contournai ensuite ma voiture pour monter et sans perdre de temps, je démarrai ignorant les « pleurs » et couinements de sa femme.
En route pour « refaire l'éducation sexuelle » de ma femme ...
~
Hello par ici ! 😊
Waouh vous m'avez grave manqué 😱😭😪
J'espère que vous n'êtes plus fâchés par ma petite disparition lol 😉
Comme je l'avais déjà, je manque cruellement de temps pour écrire mais je ferai un effort pour finir l'histoire dans les plus brefs délais.
So laissez vos avis sur la partie
Merci pour tous!
19/08/2019 DEEKHA15 aka Mme Dia chérie Tariq 😎
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