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Ivoiria sama ivoirienne bi 💗 sur toi. J'adore tes commentaires 😂😅







Bonne lecture à tous !

Sira

Trois autres mois s'étaient écoulés depuis l'annonce de mon deni de grossesse.

Trois mois de plus et je n'avais toujours pas reçues de nouvelles de lui et personne n'en avait.

Il m'arrivait dès fois où je me demandais s'il n'était pas mort ou qu'il lui soit arrivé quelque chose de grave.

Cependant dès la pensée émise mon cerveau la rejetait automatiquement.

Il était inconcevable qu'il lui soit arrivé un malheur.

Il allait bien du moins j'essayais de m'en persuader ...

Lasse de m'inquiéter pour lui je m'étais encore une fois trouvée une autre occupation qui me permettait d'oublier que mon mari avait disparu bientôt une année.

Durant ces trois derniers mois, je m'étais focalisée sur moi, sur mes enfants et sur ma grossesse.

Cela m'aidait à tenir quand je pense que dans peu de temps je donnerai naissance à mon bébé même si j'étais de plus en plus épuisé physiquement et mentalement.

Ma grossesse est à risque et je m'étais retrouvée aliter à sept mois. J'avais arrêté donc de travailler puisque mes déplacements et mes mouvements étaient très limités et j'avais finalement déménagé chez mes beaux-parents après que mes parents aient insisté pour.

Contre mon gré je m'étais retrouvée chez eux.

Contre mon gré je m'étais retrouvée à vivre aux côtés des personnes en partie responsables de mes malheurs.

Contre mon gré je m'étais retrouvée à côtoyer Tariq, la personne que j'avais le plus détesté ces derniers mois.

Dès lors je faisais tout pour l'éviter dans la maison mais c'était sans compter à sa ténacité à obtenir mon pardon.

Au bout de quelques semaines à tenter de lui faire comprendre que je n'avais aucunes intentions de le voir près de moi ni de mon bébé; il s'était finalement abstenu de m'approcher et de me parler.

J'avais mal de le savoir aussi déprimé mais je ne pouvais faire autrement, du moins pas encore.

Il était mon bouc émissaire; celui vers qui ma colère s'était dirigée car à chaque fois que je le regardais, je le voyais lui et j'avais mal; très mal.

J'ai fini par essayer d'oublier et de lui pardonner parce que j'avais un peu pitié de lui.

Lui en vouloir ne le fera pas revenir de toute façon et ne fera pas envoler ma souffrance.

Alors pourquoi lui en vouloir tout simplement ?

J'avais dès lors recommencé à lui reparler et j'avais découvert que cela m'aidait à aller mieux.

Durant ces derniers mois je m'étais beaucoup renfermée sur moi-même érigeant une forteresse autour de moi et des mes émotions.

J'étais devenue froide et dénuée de tous sentiments même ma propre sœur avait beaucoup de mal à me comprendre, à déchiffrer mes pensées et les vraies sentiments que je ressentais.

Idem pour Nadine !

Elle m'en avait voulu au début de ne jamais me confier à elle. Je ne pouvais tout simplement pas lui parler de lui. J'avais également cette impression de le voir à chaque fois que j'étais en face d'elle alors j'avais tout gardé en moi m'éloignant peu à peu d'elle.

Par contre en enterrant la hache de guerre avec Tariq; je m'étais sentie plus légère et je l'ai aidé à aller mieux que moi.

Je l'avais écouté me confesser ses regrets et ses peines; je l'avais écouté sans le juger.

D'un côté rien ne pouvait justifier son comportement même si lui mettait sa trahison sur le compte de sa jalousie maladive ... moi je blamais plutôt leur mère car c'était elle la principale fautive dans toute cette histoire.

Le problème de Tariq et de son frère date depuis qu'ils étaient enfants et le manque d'amour de leur mère envers Tariq avait accentué le faussé entre eux conduisant Tariq à commettre des erreurs et à blesser de la pire des manières son frère.

Aujourd'hui il regrettait ses actes et c'était le plus important.

Même si ça ne sera pas facile d'oublier, j'espérai que quand il sera revenu, il aura la force de le pardonner.

Il reste son frère malgré ses erreurs.

Pour leur mère, m'avoir près d'elle l'aidait à supporter l'absence de son fils. Sa santé s'était nettement améliorée et elle m'accompagnait même quand je sortais faire de la marche.

J'avais aussi beaucoup discuté avec elle et j'avais compris qu'elle avait pris la décision d'une mère voulant garder unie sa famille. Sur le coup elle pensait bien faire. Elle avait honte des faits, elle se sentait coupable et elle voulait réparer ces erreurs. Le seul moyen qu'elle avait trouvé; était de dissimuler la vérité pour préserver sa famille.

Aujourd'hui, avec beaucoup de recul elle regrettait de l'avoir trop couvé au détriment de Tariq et de Nadine.

Ma belle-mère s'en voulait d'avoir menti et d'avoir pris la mauvaise décision il y a huit ans.

Cette histoire m'avait permis au moins de savoir qu'une mère se devait d'aimer ses enfants de la même manière et même si elle a une préférence; elle ne devait jamais ... en aucun cas laisser paraître cela devant ses autres enfants.

Cela peut bien engendrer de la jalousie et même de la haine envers le préféré et tous les moyens seront bons pour s'en prendre à lui.

Je prie Dieu pour ne pas commettre les mêmes erreurs envers mes enfants.




*

Aujourd'hui, après le déjeuner j'avais décidé de sortir me dégourdir un peu les jambes et sortir de la maison par la même occasion.

Je commençais à m'etouffer à rester cloîtrer dans la villa à longueur de journée même si c'est pour mon bien et celui de mon bébé.

Me réveiller chaque jour et voir les mêmes têtes m'enervais alors j'ai décidé de retourner chez moi pour quelques heures.

Je n'y étais plus retourner depuis trois mois.

Et javais besoin de retrouver mon petit espace personnel, loin de toutes ces personnes qui cherchent à me maintenir prisonnière dans cette maison et à me protéger comme si j'étais en sucre.

Être loin d'eux me fera le plus grand bien !

En sortant de la maison j'ai tout fait pour ne pas être vue et une fois loin du portail principal j'avais arrêté un taxi et j'y étais montée sans marchander.

Je voulais juste être loin de la villa ... être seule pour prendre une décision cruciale après la naissance de mon bébé.

À mon arrivée l'appartement était prolongé dans le noir.

J'ai allumé la lumière et je suis allée directement dans notre chambre.

Elle était comme je l'avais laissé en partant rien n'avait changé ni bougé de sa place ... Je souris tristement en passant mes doigts sur sa photo.

Il me manquait atrocement malgré toutes mes bonnes résolutions.

Je soufflais pour me calmer et effacer mes larmes qui coulaient déjà sur mes joues.

Debout en face du miroir, je posais mes mains sur mon ventre en souriant encore tristement quand je pense qu'il ne sera pas présent lors de mon accouchement.

Je m'observais me demandant si je lui aurai plu s'il était resté avec moi ... J'avais pris énormément de poids avec ma grossesse, mes pieds étaient enflés, mes joues avaient grossi et mes seins avaient doublé de volume ... Il aurait sûrement apprécié ... enfin je pense.

J'aurai tant souhaité qu'il puisse vivre ce moment unique avec moi, qu'il soit là pour me soutenir et me donner de la force, qu'il soit tout simplement là.

Je lui avais envoyé il y a quelques temps de cela un dernier message dans lequel je lui laissais la date prévue de mon accouchement avec l'espoir qu'il rapplique le lendemain ou les jours suivants hélas je n'avais reçu aucune réponse de sa part.

Cela a été encore plus douloureux quand la réalité m'avait frappé en plein visage.

J'avais cette impression de perdre pieds.

Il s'en fichait totalement de moi et du fait que je porte son enfant.

Je n'avais encore que mes yeux pour pleurer alors que je m'étais promise de ne plus le faire.

En y repensant aujourd'hui je me dis que l'amour que je ressens pour lui était si immense et profond qu'il me pousse à tout supporter ... même son indifférence et son manque total de considération envers notre bébé.

J'essuyais rageusement mes traites de larmes qui coulaient encore pour lui ... je posais ensuite mes mains sur mon ventre et je respirais profondément plusieurs fois pour retrouver mon calme quand le bébé se mit à gigoter et à me donner de violents coups de pieds provoquant de vives douleurs.

Il faisait tout le temps ça quand je me sens triste. Peut-être qu'il essaie de me remonter le moral en faisant sentir sa présence.

Je souris instinctivement me disant qu'il était pressé de venir au monde et je le suis tout autant que lui.

- Bientôt ... Très bientôt mon bébé; tu seras dans mes bras ... Tu verras que toi et moi seront très heureux avec tes frères ... sans lui ... Je t'aime déjà.

Je partis ensuite dans le dressing me changer; j'avais porté un de ses ensembles.

Je n'ai pas pu m'en empêcher ...

C'était plus fort que moi ... J'avais besoin de sentir son odeur sur moi, j'avais besoin de m'imaginer être bien calée dans ses bras et qu'il me murmure des mots doux à l'oreille pour m'apaiser.

Je rejoingnis par la suite la chambre et je tirais ensuite sur la couverture du lit. Je m'installais dessus et j'observais les photos accrochées au mur d'en face. Celle qui attira mon attention; était une photo de lui que j'avais prise un soir pendant qu'il faisait la cuisine; il souriait dessus avec ce petit air bien suffisant, arrogant et espiègle qui lui était bien propre.

Cela me brisait le cœur d'admettre que je l'aimais aujourd'hui bien plus que je le haïssais.

Il me manquait terriblement.

Je me couchais finalement sur le lit me recroquillant sur moi-même.

Une larme ne tarda pas à perler le long de ma joue, une autre prit le même chemin et ainsi un torrent de larmes avait coulé sur mes joues sans que je les retienne ... Je pleurais ainsi durant de longues et interminables minutes.

Mon téléphone avait sonné une centaine fois pendant que je pleurais et à chaque fois je laissais sonner. Je n'avais aucune envie de répondre.

J'avais fini par m'assoupir à force de pleurer et de penser ...

*

Je me réveillais quelques heures plus tard en sursaut, j'avais eu la sensation qu'il était près de moi et qu'il me caressait.

Je tournais ma tête de l'autre côté du lit. Je touchais le lit et je remarquais que cette partie était vide et froide.

Mon excitation était redescendu d'un seul coup.

Je me redressais me persuadant que je n'avais pas rêvé, que les sensations que j'avais eues, étaient bien réelles et non l'invention de mon esprit.

Mon cerveau ne pouvait pas me faire cela.

C'était tellement réel que j'y avais cru malheureusement.

J'essayais de réguler au mieux ma respiration quand je sentis le bébé était tout aussi agité que je l'étais ...

Il me fallait me calmer rapidement sinon je risquais d'accoucher avant l'heure et de mettre la vie de mon bébé en danger.

Je continuais à respirer lentement jusqu'à ce que je sente mon rythme cardiaque revenir à la normale et que mes douleurs s'estompent.

Je consultais finalement l'heure sur mon téléphone. Il était exactement dix-sept heures et poussières. J'avais dormi trois heures mine de rien sûrement à cause de l'émotion et de la fatigue.

Je me levais du lit quelques minutes plus tard pour rejoindre la salle de bain.

Il était temps que je retourne à la villa avant qu'ils ne s'inquiètent pour moi et qu'ils n'ameutent la ville entière à ma recherche ... si ce n'est déjà le cas.

Quand j'eus fini de me doucher, je me rhabillais et je quittais l'appartement.

Je m'arrêtais sur le trottoir attendant un taxi.

J'étais plongée dans mes pensées quand une voiture s'arrêta près de moi.

Le conducteur baissa la vitre et je crus être prise d'une hallucination.

Un revenant !

- Hey Sira !

- Badou !

- Tu vas quelque part ?

- Oui !

- Je te dépose ?

J'analysais rapidement sa demande avant de répondre.

J'ai faim et je suis épuisée en plus les taxis se font rares alors pourquoi ne pas accepter ?

- Pourquoi pas.

Je m'installais sur le siège passager et il démarra sans plus tarder après que j'ai mis ma ceinture de sécurité.

Il roulait depuis déjà quelques minutes en me jetant des coups d'œil de temps à autre.

Nous ne nous étions plus revus depuis qu'il était venu faire un scandale chez moi. Je crois que sa mère m'avait dit qu'il avait quitté le pays pour quelques temps après son divorce avec Coumba.

Je posais ma tête contre la vitre en observant le paysage défilé.

Je sentais toujours son regard sur moi et j'en déduisais qu'il voulait me parler mais qu'il ne savait pas comment s'y prendre.

Une trentaine de minutes plus tard il se gara devant la villa.

Je détachais ma ceinture de sécurité pour descendre.

- Attend Sira me dit-il en me prenant la main.

Je retirais rapidement ma main de sa poigne.

- On peut parler ... Je serai bref.

- OK Badou.

- En fait ... Je ... Je voulais te demander pardon pour tout le mal que je t'ai fait pendant que nous étions mariés. Même si tu ne te plaignais jamais je savais que tu souffrais en silence et je me rends compte aujourd'hui que je ne t'ai jamais mérité et que j'ai été un mauvais mari avec toi ... Un mari infidèle qui n'a pas su prendre soin du diamant qu'il avait en sa possession ... S'il y a une chose que je regrette le plus dans cette vie c'est de t'avoir trompé et de n'avoir pas su être patient envers toi.

- J'ai déjà tout oublié Badou et j'ai refait ma vie. S'il y a une personne qui mérite amplement des excuses c'est bien Coumba. Elle t'a aimé et tu as été méchant, horrible avec elle ... Elle m'a expliqué tout ce que tu lui faisais subir alors qu'elle portait ton enfant; tu lui demandais de me ressembler, qu'elle soit moi.
À cause de toi et des coups que tu lui infligeais votre bébé n'a pas survécu.

Il baissa la tête sûrement pris de honte. Coumba avait effectivement perdu son bébé à cinq mois de grossesse. Malgré qu'elle soit restée aliter, son bébé n'avait pas survécu.

Coumba est passé par des moments très difficiles après la perte de son enfant m'avait expliqué Zeyni, elle déprimait et elle s'en voulait de n'avoir pas quitté Badou quand il le fallait ... Heureusement que sa famille l'avait soutenu et aujourd'hui elle s'était reprise en main.

Elle avait même ouvert une boutique spécialisée dans la vente de produit pour bébé. Je crois que c'est un moyen pour honorer la mémoire de l'enfant qu'elle a perdu.

Sa boutique marche très bien, j'y étais la semaine dernière avec Zeyni et ma belle-mère pour faire des achats pour mon bébé.

- Pas un seul jour ne passe sans que je ne regrette mon comportement envers Coumba et que je ne culpabilise envers cet enfant que nous avons perdu. Les regrets me consument et j'ai honte réellement honte envers elle et envers toi. Si je suis resté des mois sans venir voir Khalil c'est parce-que je ne pouvais pas me tenir en face de toi et de lui tout en sachant toit le mal que je t'ai fait.

- Tu regrettes Badou et c'est déjà ça mais allait t'excuser au près de Coumba serait mieux. Cela apaisera sa colère; tu pourras déculpabiliser et enfin passer du temps avec tes enfants. Pour ma part j'ai refait ma vie depuis longtemps et comme je t'ai dit tantôt je ne t'en veux plus.

- Merci de m'avoir écouté Sira. Je suivrai tes conseils.

- Au revoir Badou ... Tu pourras passer prendre Khalil quand tu le souhaites; notre fils a grandi beaucoup trop même ... Prend soin de toi !

Je sortis finalement de la voiture et il démarra aussitôt.

En entrant dans la villa; j'avais le corps tout électrifiée et j'avais la sensation d'être observée depuis que je suis sortie de l'appartement.

J'avais tourné ma tête dans toutes les directions mais je n'ai vu personne.

J'ai donc continué mon chemin jusqu'au salon pour y trouver ma belle-mère et Tariq; ils avaient des mines inquiètes.

Ma belle-mère n'avait pas manqué de me réprimander d'être sortie sans avertir. Elle avait dit que dans mon état actuel je ne devais plus m'éloigner de la villa sans être accompagnée.

Durant tout son speech; je n'avais pas ouvert ma bouche pour répondre; j'écoutais juste d'une oreille très distraite vue que j'avais très faim et que la faim me donnait des douleurs d'estomac.

Quand elle avait fini de me réprimander; je suis allée dans la cuisine pour me faire à manger.

Quand j'eus fini, j'avais rejoins ma chambre pour m'allonger en attendant que les enfants reviennent de leur promenade en compagnie de mon beau-père.

Quelques heures plus tard ....

J'étais couchée sur le lit n'arrivant pas à digérer ce que j'avais mangé tantôt.

Avec la grossesse, il m'arrivait très souvent d'avoir des problèmes de digestion mais les douleurs que je ressentais actuellement étaient plus intenses; atroces devrais-je dire.

Je me mettais sur mes pieds fermant les yeux pour faire passer les douleurs.

À peine elle commençait à se dissiper qu'un liquide flasque coula le long de mes cuisses mouillant ma robe et le carrelage de la chambre me laissant encore sous le choc.

J'avais perdu les eaux alors qu'il me restait encore trois semaines et demi pour être à terme.

- Pas de panique ! Respire Sira ! Inspire ... Expire ...

J'attrapais mon téléphone branché près du lit pour appeler ma belle-mère quand une vive contraction me prit et je poussais aussitôt un cri.

Le téléphone faillit me glissait des mains ...

Je respirais profondément et je fis l'effort d'arrêter les tremblements de mes mains pour composer le foutu numéro de ma belle-mère.

Elle décrocha quelques secondes après que j'eus lancé l'appel.

- MOI ... PERDRE ... LES EAUX ... BÉBÉ ... EN ... ROUTE ...

Le téléphone me glissa finalement des mains quand deux contractions successives me prirent et avant que ma belle-mère puisse me comprendre.

- TARIQ ... AIDEZ-MOI !

Je continuais toujours à inspirer et à expirer lentement en attendant que ma belle mère à condition qu'elle ait compris le sens de mes mots ou que Tariq vienne à mon secours s'il m'a entendu.

La porte de la chambre s'ouvrit brusquement laissant apparaître Tariq et sa se mère pendant les contractions s'intensifièrent et n'y tenant plus je m'étais laissée tomber au sol ...













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Hello 😇 como estas ? Et votre dimanche ?

Wa ani Tassem aussi 😠😕😥😤 ?

Vos avis !

Passez lire RenoieSenegalaise221

Nous sommes presqu'à la fin ... snif 😢

28/04/2019 Deekha15

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