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Partie dédiée à NFG-Djamiliste Khana sa meirre wathie neu 😃😂
Bonne Lecture !
Sira
- Que faisait l'autre folle dans la chambre ? demanda Zeyni.
Je mettais Khalil dans son berceau et je me relevais doucement pour me tourner vers Fawzeyni. Je croyais qu'elle serait occupée à faire les yeux doux à Ibrahima. Ils s'aiment mais chacun préfère faire le fier.
- Figure toi qu'elle était spécialement venue me menacer. Elle me demande de rester loin de son mari.
- Wouye dead ! Il lui manque véritablement une case à cette folle. Elle ne comprend pas que nous lui avons fait don de Badou.
- C'est exactement ce que je lui ai dit mais en attendant qu'elle saisisse que je m'en fous de son mari, je vais m'amuser un peu avec elle. Elle saura ce que cela fait de voir son mari ramper vers une autre femme.
Je ne suis pas méchante et je n'avais aucunement l'intention de me venger de Badou ni de me remettre avec lui mais Coumba me pousse à réagir. À chaque fois que l'on se voit elle et moi, j'essaie de faire profil bas alors qu'elle essaie de m'intimider, de se faire passer pour la victime et cette fois-ci elle saura que l'on ne me cherche pas.
Elle pouvait bien rester chez elle profiter de sa nouvelle vie avec son mari hélas madame trouve toujours le moyen de faire parler d'elle et de chercher des problèmes. Elle ne saisit pas que moins je les vois mieux je me porte.
- Je n'aime pas ce regard Sira.
- Quel regard ? Questionnais-je innocemment.
- Celui que tu viens de faire là. Même si cette Coumba mériterait une bonne correction mais utiliser l'autre idiot n'est pas une bonne idée.
- Au contraire ! C'est une excellente idée en plus Khalil Junior me facilitera la tâche.
- Hum j'espère que kham nga lingaye deff ( tu sais ce que tu fais ). Te rapprocher de Badou pour rendre jalouse sa femme serait perçu par notre chère maman comme une occasion de te remarier avec lui.
Elle n'a pas totalement tort ! Par contre j'ai besoin de donner une leçon à cette fillette qui se considère femme.
- Je préfère largement me marier avec Tassem.
Oups ! Mes pensées m'ont échappées et Zeyni va s'imaginer des choses.
- Tu rêves de Tassem. Mon Dieu le frère de Nadine te plaît. Sira ioe da nga nobb espèce en voie de disparition ( Tu es amoureuse de l'espèce en voie de disparition ).
Sheu je n'aurais vraiment plus la paix avec elle. Qu'est ce qui m'a pris de parler de cet énergumène ?
Peut-être qu'il te plaît toujours me souffla ma voix intérieure.
- Haram Haram répondis-je en sortant de la chambre.
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Les jours sont passés à une vitesse hallucinante et mon emploi du temps se résumait à prendre soin de mon bébé qui poussait bien. Il devenait un très beau garçon ; son père était tous les soirs chez moi pour comme il dit profiter de son petit garçon. Il lui arrivait qu'il amène sa petite Keisha qui était très belle aussi et très calme.
Mon plan était mis en place, j'appelais assez souvent Badou à des heures où j'étais certaine qu'il devait être avec Coumba, je lui disais que Khalil voulait entendre sa voix pour dormir et cela marchait bien. Badou ainsi que ma mère s'imaginaient que j'étais revenue à de meilleures bases et qu'il se pourrait bien que l'on se remette ensemble. Je ne faisais ou ne disais rien pour les persuader du contraire du moment que sa femme faisait appel à tout les saints pour me maudire mdr!
J'allais passé à l'étape suivante de mon plan...
Mon fils avait cette nuit le corps tout chaud et il n'arrêtait pas de pleurer depuis qu'il était réveillé. J'avais tout fait pour le calmer et même ma mère qui d'habitude y arrive, n'avait rien pu y faire.
J'avais remarqué qu'il ne pleurait plus et j'avais eu le réflexe de vérifier son pouls et il était faible. Je le prie rapidement en demandant à Zeyni de me conduire à l'hôpital le plus proche. Sur le chemin je pleurais par peur de perdre mon bébé. Ma mère avait déjà mis son père au courant.
Mon fils fût rapidement pris en charge et nous étions dans le couloir à attendre de ses nouvelles.
Badou arriva une demi-heure plutard aussi inquiet que moi. Il me prit dans ses bras dès qu'il arriva à ma hauteur.
- Je ne veux pas perdre mon bébé. Badou je ne veux pas le perdre arriverais-je à dire.
Je pleurais toujours dans ses bras.
- Shut mon cœur. Il ira bien tu verras.
Nous restons ainsi jusqu'à ce que le médecin vienne nous dire que notre bébé avait une petite pneumonie et qu'il sera gardé en observation toute la nuit.
- Oh Badou ! J'ai peur pour mon bébé.
Il me pris encore dans ses bras pour me réconforter. J'ai eu tellement peur quand j'ai vu que Khalil avait de la difficulté pour respirer.
- Calme-toi ma chérie ! Khalil ira bien. Tu as entendu le médecin, il ira bien.
Je resserrais mon étreinte tout en essayant de me calmer.
- Je suis désolée de t'avoir dérangé à cette heure tardive dis-je en me détachant de son étreinte aux bouts de quelques minutes.
- Ne dit pas n'importe quoi Sira. Tu peux toujours compter sur moi, pour n'importe quoi.
- Merci d'être là.
Je me tournais et je pus voir Coumba à l'autre bout du couloir le visage en feu, ah elle avait suivi Badou donc.
Je lui offris mon plus beau sourire et je m'assis aux côtés de Badou tout en posant ma tête sur son épaule.
Je l'avais prévenu et ceci n'est que le lancement du film.
Badou était resté durant toute la nuit à mes côtés, ma mère et Zeyni étaient reparties suite à ma demande, la femme de mon ex était retournée également chez elle en colère mais je m'en fichais; le plus important était la santé de mon fils.
Le médecin avait finalement donné son aval pour la sortie de notre fils le lendemain matin. Il nous avait demandé de revenir dans deux jours.
J'avais émis un ouf de soulagement en sortant de l'hôpital avec mon fils dans les bras suivit de près par Badou.
Tassem
Pour une fois depuis des mois je me sens revivre. J'ai trouvé un boulot qui renumère assez bien même si comparer à mon ancien salaire c'était peu mais je faisais avec. L'essentiel pour moi était que je ne dépende plus de mon père. Après notre discussion de la dernière fois, il m'avait fichu un semblant de paix et l'entretien que j'avais eu à passer s'était avéré concluant et je suis de nouveau un big boss beau gosse.
La structure pour laquelle je travaille maintenant appartient à un certain Naby Youssouf Ndiaye, il avait besoin au plus vite d'un expert comptable pour faire l'audit d'une structure qu'il avait rachetée depuis peu et comme par magie j'avais envoyé mon CV dans leur entreprise.
Le seul hic dans mon nouvel emploi est qu'il n'y avait pas de jolies demoiselles avec lesquelles je pourrais m'amuser et apprécier la création divine par contre la femme du boss oh God une bombe avec tout ce que je préfère chez une femme. Elle je m'étais imaginé le bon Dieu prendre son temps pour bien dessiner ses courbes voluptueuses, son visage parfait oh j'étais heureux de pouvoir la côtoyer tous les jours de la semaine et pouvoir faire du " douffeul beutte " ( Juste la regarder ) même je n'allais pas l'aborder ; je pouvais être un connard mais les femmes mariés je n'y touche pas.
Je me suis même permis de la comparer à l'autre idiote de Sira; elles avaient quelques ressemblances.
Je ne me suis pas privé de bien la mater de bas en haut, de haut en bas, de tous les angles et côtés possibles malheureusement pour moi son mari m'avait pris en flagrant délit de relooking de sa femme et j'avais failli me faire virer dès le deuxième jour de travail. Il m'avait convoqué dans son bureau la minute suivante et dès que j'y suis entré je me suis pris une bonne droite dans la gueule me retrouvant ainsi par terre comme une merde. Je n'avais pas vu venir le coup et il m'avait pris par le col de ma chemise pour me faire comprendre que " je ne devais plus poser les yeux sur sa Toulaye " au risque d'un renvoi immédiat. Monsieur Ndiaye était un jaloux-possessif et il m'avait muté le lendemain dans leur bureau se trouvant à la sortie du port.
Bien évidemment que cela ne m'enchantais pas au début d'être aussi éloigné de l'école de mon fils mais je n'avais plus le choix, c'était soit cela soit perdre à nouveau mon travail à cause d'une femme bien dotée par mère nature et j'avais choisi la première option.
Depuis lors je menais une existence tranquille loin des embrouilles liées à la gente féminine; cela ne m'arrêtait pas pour autant de toutes les avoir le soir venu dans mon lit.
- Monsieur Dia votre rendez-vous est arrivé me dit ma secrétaire à travers l'interphone.
- Faîtes le entrer et que l'on ne nous dérange pas.
- Bien monsieur Dia.
Je vais pouvoir en savoir plus sur Sira pour bien préparer ma vengeance.
- Bonjour monsieur Dia.
- Bonjour Abdoulaye. Assieds-toi ! Et s'il te plaît tutoie moi ioe tamitt ( toi aussi ).
Il prit place en face de moi en sortant son carnet de note. Il est d'une efficacité remarquable, il m'est venu en aide plusieurs fois de suite. Aujourd'hui je fais appel à lui pour régler le cas " Sira ".
- Alors monsieur Dia que puis-je faire pour vous ?
Il ne changera donc jamais.
- Comme je te l'avais signalé au téléphone, j'ai besoin que tu fasses des recherches et que tu suives cette femme dis-je en lui tendant la photo de l'autre.
- D'accord. Quel est son prénom ?
- Elle s'appelle Sira Dramé. Je veux des informations complètes sur elle du genre sa date et lieu de naissance, son cursus scolaire et universitaire, son premier petit ami, ses hobbies, ses fréquentations et même la couleur de son string s'il le faut Abdoulaye.
Il rit tout en notant mes demandes.
- Vous ne serez pas déçu des résultats. Puis-je m'exprimer librement.
- Évidemment nous nous connaissons depuis longtemps.
- Êtes-vous amoureux de cette femme ?
La bonne blague ! Amoureux est un mot banni dans mon dictionnaire. Tassem Dia ne tombe pas amoureux et surtout d'une femme sans savoir vivre ni éducation.
- Qu'est ce qui te fait poser cette question ?
- La manière dont vous avez de regarder sa photo depuis que l'avez sortie, il y'a cette lueur dans votre regard qui me fait penser que peut-être vous êtes amoureux de cette femme et que vous cherchez un moyen de la courtiser en connaissant sa vie par cœur.
- Je ne suis pas amoureux de cette femme mon cher ami. Je cherche un moyen pour lui faire payer une humiliation grinçais-je.
- Ah ! Je vais vous laisser. Vous aurez un retour de ma part dans les jours à venir.
- J'ai hâte. Merci d'être passé Abdoulaye.
Je lui tendis un billet de dix milles pour son transport.
Je me replongeais dans mon travail tout en jetant un œil à mon montre, il était bientôt l'heure de la descente de mon fils et je dois y être pour parler avec sa maîtresse.
Je fermais mes classeurs et sortis du bureau pour rejoindre celui de ma secrétaire.
- Mademoiselle Guèye l'appelais-je.
Je m'arrête en face de ma secrétaire qui refaisait son rouge à lèvres. Avec cette couleur mauve, elle ressemblait à une guenon avec du maquillage. Franchement certaines filles ne savent pas ce qui va avec la carnation de leur peau; c'est triste moi qui suis un homme je suis plus spécialiste en la matière qu'elle.
Pauvre d'elles !
- Oui Monsieur Dia me répondît-elle avec une voix qu'elle se voulait mielleuse.
En plus d'être vilaine elle était stupide pour espérer me charmer. J'ai une devise " pas de relation avec les cure-dents " et elle était un fil plutôt oui.
Pathétique !
- Je pars prendre mon fils à son école et je reviendrais après la pause.
- Vous avez un fils ?
Ma phrase était claire et compréhensible non.
- Ne suis-je pas un homme ? Ou peut-être vous voulez que je vous montre ce dont un vrai homme est capable de faire avec un pénis en érection lâchais-je narquoiement tout en la fixant dans les yeux.
Elle avait failli s'étouffer avec sa propre salive. Dou daffaye diaye deigne koumpeu ( N'est-ce-pas qu'elle est curieuse ) elle sera servis.
- Oui ... Euh non je veux dire monsieur... Je ne doute pas de vos capacités à utiliser votre ... Oh merde ! C'est juste que je suis surprise.
Quelle idiote !
- Faîtes moi une faveur hum mademoiselle Guèye. Arrêtez vos numéros de charmes pitoyables et faîtes votre boulot correctement.
- Oui monsieur.
Je sortais du bâtiment comme à mon habitude en faisant mon défilé. J'adore voir la tête de ses femmes en total admiration devant ma personne.
Tu es narcissique mon pauvre Tassem souffla ma conscience.
- Je sais répondis-je en démarrant ma voiture.
J'arrivais à l'école juste avec de l'avance. Je partis voir la direction et on m'indiquait la classe de mon fils.
Je trouvais la dite maîtresse assis derrière son bureau pendant que les enfants recopiaient un exercice.
- Bonjour fais-je en entrant.
- Vous êtes le père de Abdoul Kader s'exclama-t-elle.
Très perspicace votre remarque.
- Oui.
- Vos yeux sont magnifiques. Vous êtes comme je m'étais imaginé.
- Merci pour tous ces compliments. Je peux m'entretenir avec vous deux minutes.
- Tout ce que vous voudrez monsieur.
Elle m'exaspère cette idiote. Djiguenne folleu waye ! Je n'aime pas le filles faciles qui n'ont aucune classe.
Je suis beau je sais mais un peu de retenue ne fait pas de mal.
Je la suivis jusque dans le couloir.
- Je n'aime pas la manière dont vous traitez mon fils, il n'est pas votre bête de foire ni votre cobaye. Agissez en ce dont vous êtes payés et faîtes bien votre job.
Si vous ne voulez pas être renvoyée pour manque de professionnalisme arrêtez de le photographier à tout bout de champ. Me suis je fait comprendre ?
- Désolé monsieur ! Cela ne se reproduira plus.
- Je l'espère !
La sonnerie de la descente mit fin à notre à notre discussion. Elle rejoignit sa classe rapidement, mon fils me sauta dès qu'il me vit.
Nous sortons de l'école main dans la main.
Bonjour encore désolée du retard 😇
Vos Avis ...
Merci et à bientôt ...
11/10/2018 DEEKHA15.
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