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~18~

Tassem

- Que me veux-tu Iris ? J'avais été très clair avec toi la dernière fois. Nous avons eu à partager de merveilleux moments mais cela s'arrête à ça alors je le répète what are you doing in my office (Que fais-tu dans mon bureau) ?

- I have something to tell you (J'ai une chose à te dire ) ... I'm pregnant (Je suis enceinte).

- Tassem !

- Sira ! M'écriais-je en me levant.

Avait-elle entendu cette menteuse ?

Et merde ! Encore des problèmes à l'horizon.

~

Elle se tenait là, près de la porte raide comme un piquet. J'essayais de sonder son regard hélas je n'y lisais aucunes émotions, elle ne laissait rien transparaître absolument rien. Et cela ne présageait rien de bon.

Pourquoi a-t-il fallu qu'elle vienne juste au moment où Iris a ouvert sa bouche de menteuse ?

Et pourtant ma journée ne devait pas se dérouler ainsi. Elle était sensée être calme.

Toutes sortes d'émotions se bousculaient en moi, j'étais démuni de toutes forces et je peinais à aligner deux mots. J'avais beau me creuser les méninges, je ne trouvais pas les mots adéquats ni la tournure adéquate pour m'exprimer et lui faire comprendre que la femme dans mon bureau était une grosse menteuse et une briseuse de coulpe, le genre de femmes à ne pas comprendre la définition du mot " rupture ", Iris était le genre de femme à s'accrocher à un homme sans que celui-ci partage les mêmes sentiments.

Je pris finalement le soin de contourner ma table pour m'avancer vers elle, Iris pouvait attendre. Ma priorité était Sira. J'aurais tant aimé lire dans ses pensées et déchiffrer son avis sur tout ceci.

Malheureusement je n'étais pas un devin !

Dès que je fus à sa hauteur, je lui pris lentement les mains pour la rassurer et moi également. Je cherchais vainement à me convaincre que tout ira bien.

- Je vous laisse continuer votre discussion.

Elle avait finalement brisé le silence dans un murmure pour que je sois le seul à entendre.

- Reste mon amour la supplias-je ... Je n'ai absolument rien à te cacher.

- C'est mieux que je vous laisse parler seul à seul.

- S'il te plait Sira ne m'abandonne pas.

- Je ne t'abandonne pas mon cœur. Je t'attends à côté.

Sans même me laisser répliquer, elle referma la porte. Je m'adossais contre celle-ci ne sachant pas si elle tiendra parole ou si c'était une ruse de sa part pour filer en douce. En attendant je devais régler cette situation avec Iris avant que les choses ne prennent des proportions démesurées.

- Tu couches avec Sira ?

- En quoi la personne qui partage mon lit te regarde ?

- Sira ne sait vraiment pas le genre de connard que tu es.

- Je suis un connard ouais mais toi Iris tu ne vaux pas mieux que moi et merci pour le compliment Iris. Veux-tu bien répéter ta phrase de tout à l'heure ?

- Je réitère mes paroles Tassem. Je porte ton enfant, une vie que nous avons créé ensemble.

Elle se caressait le ventre toute fière alors que j'étais partagé entre la colère et l'envie de la traîner dehors par la peau des fesses.

Je me ressaisis devant la mine victorieuse qu'elle me servait.

Je ne devais pas tomber dans le panneau ça serait trop facile.

- Tu es enceinte de combien de mois ou de semaines ?

J'étais assez serein ces paroles ne m'atteignent guère et je ne crois pas une seule seconde que je l'ai mis en clope cette salope. Je couchais peut-être avec beaucoup de femmes mais j'étais loin d'être bête pour ne pas prendre mes précautions avant de passer à l'acte surtout avec toutes ces cochonneries de MST que je risquais de choper un jour.

- Enceinte d'un mois.

Un mois a-t-elle dit ! OK ! Très bien même.

- Tu peux t'asseoir le temps que je vérifie un truc sur mon PC.

Dans mon ordinateur j'avais créé un fichier Excel spécialement pour ce genre de situation. Je notais là-dedans toutes les informations susceptibles de m'aider en cas de pépin et c'est le cas aujourd'hui.

Heureusement que je suis malin.

Une fois ce que je cherchais trouver, je lançais l'impression en sifflant. Je récupérais la feuille ensuite je la lui tendis en m'adossant sur mon fauteuil.

J'étudiais l'expression de son visage et il se décomposait à chaque seconde qui s'écoulait.

- Si tu as terminé de lire, tu peux sortir de mon bureau.

- Je vais partir mais sache que tu assumeras tes responsabilités car je n'ai fait pas ce bébé toute seule.

- J'ai bien entendu maintenant dégage. Va chercher ailleurs le père de ton bébé et ne remets plus jamais les pieds dans mon bureau.

Elle me jeta un dernier regard assassin avant de sortir me laissant souffler. Iris a tenté de me piéger en m'accusant d'une grossesse dont je n'étais pas l'auteur et en plus devant Sira.

Pourquoi cela est arrivé maintenant, aujourd'hui, juste au moment où je commençais à gagner sa confiance ?

Allait-t-elle me croire ?

Moi qui suis taxé de playboy dans toute la ville (big up team Salif Ndao).

Là était la question qui valait un million d'euros et il faut que j'aille la voir pour régler ce malentendu que cette folle d'Iris a laissé derrière elle.

À chaque fois que je faisais deux pas en avant avec Sira, il faut toujours quelque chose, quelqu'un ou même moi pour venir tout gâcher et nous ramener à cent pas en arrière.

Je soufflais et je sortis de mon bureau. Je la trouvais assise le visage inexpressif, elle ne m'avait pas encore remarqué alors je m'accroupissais posant ainsi mes mains sur ses genoux. De là où nous étions mon assistante et les autres femmes du bureau n'avaient rien manqué de la scène et je m'en fichais pas mal.

Je me levais ensuite en prenant sa main dans la mienne pour nous guider jusque dans mon bureau. Avant de m'asseoir je verrouillais la porte ensuite je prie place dans mon fauteuil et je la fis choir sur mes genoux. Je la maintenais fermement contre mon torse en passant mes bras autour sa taille.

Cette position était un risque pour moi. Ses grosses fesses étaient en quasi contact avec mon bangala et j'avais peur de ne pas pouvoir me contrôler.

- Hey cara ! Tu vas bien ?

J'avais finalement brisé le silence qui était très inconfortable.

- C'est à moi de te demander comment tu te sens vue que tu vas bientôt être papa ... une nouvelle fois.

Le sarcasme ne lui allait pas du tout mais bon je réglerais ça après.

Elle cherche juste à me pousser à bout mais je n'entrerai pas dans son jeu.

- Je t'explique ma discussion avec Iris.

- Ne t'y sens pas obliger Tassem. Je ne te force à rien.

Au contraire les non-dits entraînent un manque de confiance qui se traduira en doute qui fragilisera le couple pour finir en manque d'amour. J'ai été en couple une seule fois et je sais que la communication est très importante pour le bon fonctionnement du couple.

Et si je laisse planer le doute dans son esprit Sira me quittera en un moment ou en un autre.

- Je sais mais je tiens quand même à éclaircir cette situation. Comme tu as pu nous entendre Iris dit qu'elle est enceinte de moi.

- Est-ce vrai ?

- Évidemment que non ! Iris et moi avons eu une liaison qui a duré un mois ensuite j'ai mis un terme à cette liaison bien avant que l'on se mette ensemble toi et moi. Elle a mal pris notre rupture et c'est pourquoi elle a inventé toute cette histoire de grossesse pour me piéger. Elle est peut-être bien enceinte mais je n'y suis pour rien.

- Tu es sûr de toi ? Parce-que quand une femme accuse un homme d'être l'auteur de sa grossesse c'est qu'elle doit être sûre d'elle.

À condition que la femme en question ne soit pas dotée d'un esprit perfide et manipulatrice. Ce qui n'est absolument pas le cas de cette idiote. Au contraire elle cherche un moyen pour m'avoir à nouveau dans sa vie.

- Absolument ! Regarde par toi-même.

Je mis mon ordinateur de telle sorte qu'elle puisse lire par elle-même les informations qui y sont stockées.

Comme je lui avais dit tantôt je n'ai rien à lui cacher.

- Comme tu peux lire sur ce tableur Excel, il y'a toutes les informations concernant toutes les femmes avec qui j'ai eu à coucher cette année commençais je ...
Sur cette ligne, j'y ai consigné la date de début et de fin de ma relation avec Iris et depuis lors il s'est écoulé exactement trois mois or elle me dit être enceinte d'un mois exactement et donc c'est impossible que je sois l'auteur de sa soi-disant grossesse à moins que mon ombre ait aussi pris son pied avec elle.

J'avoue qu'au tout début j'avais trouvé là un moyen pour m'amuser en ayant un tableau de chasse bien structuré mais bon c'était du passé. Aujourd'hui, le dossier qui se trouve dans mon PC me sert de fichier de sauvegarde et surtout de preuves en cas d'accusation de ce genre.

- Tu es un véritable connard. J'espère que tu le sais au moins.

- Je sais bien mais au moins j'ai la preuve et la certitude d'être innocent.

- Hum ... bakh neu (C'est bien). J'ose espérer que je ne figurerai jamais dans ton tableur s'il arrive que l'on ait rompu.

Pourquoi elle me dit ça ? Sira est d'un pessimisme déroutant !

- Tu peux être tranquille cara. Toi et moi ça sera jusqu'à ce que la mort nous sépare. Makk ioe pique akk pelle avais-je dit en humant son odeur.

Putain ! Elle sent hyper bon ! She makes me crazy ! Elle me rend fou et je raconte n'importe quoi même s'il y'a une part de vérité.

- Hum ... Si tu le dis.

- Tu ne m'avais pas hier dit que tu allais passer me voir.

Je voulais changer de sujet. J'ai senti qu'elle n'était pas totalement remise. Cette menteuse d'Iris vient de gâcher des semaines de travail.

Sira est encore fragile ; sous cette carapace de femme forte qu'elle affiche tout le temps se cache une femme vulnérable, blessée et en totale manque de confiance envers la gente masculine et c'est pourquoi elle s'énerve assez vite pour un oui ou pour un non.

J'ai compris cela un peu trop tard, quand elle avait craqué juste après j'ai eu à la traiter de femme frigide. Je m'en veux toujours pour ça.

- Oh ... J'avais fait au petit déjeuner des crêpes et comme tu m'avais dit que tu en raffoles, je t'en avais apporté.

Sérieusement ! Elle a fait tout ce détour juste pour me faire plaisir. Mon Dieu elle est parfaite.

- T'es un ange Sira. Alors elles sont où ces fameuses crêpes ? J'ai déjà l'eau à la bouche.

Elle se triturait les doigts en bougeant de droite et à gauche. De là où elle était assise, je me retenais à peine pour ne pas la mettre contre la table de déchirer sa jupe, de lui enlever son string et ensuite de lui faire l'amour sauvagement ...

Putain de merde ! Je ne me retiendrai pas à une seconde de plus ...

- Eh bien ... Je les ai mangés pendant que tu discutais avec Iris. J'avais besoin de déverser ma colère sur quelque chose alors c'est tombé sur tes crêpes.

J'ai ris sans faire exprès. La tête qu'elle faisait était trop chou.

- Ce n'est pas grave. Tu m'en feras une prochaine fois.

- Promis ... Il est temps que je m'en aille.

- Reste encore un peu bella.

- Tu as du travail à rattraper et j'ai une réunion qui débute dans moins d'une heure alors il faut que je file. Oh et avant que j'oublie, Zeyni me charge de te dire que son petit ami Ibrahima est venu demander sa main et qu'elle t'invite à son mariage qui aura lieu le samedi prochain.

- Ah félicitations à elle. Je l'appellerai ce soir.

- D'accord ... bisou mon chéri.

~

Ma journée a été plus longue et plus chargée que prévue. Après le départ de Sira je me suis replongé dans mon travail et je n'ai même pas eu le temps de déjeuner ni même de voir Abdoulaye.

Je suis sorti du bureau aux environs de vingt heures pour rentrer. Comme je l'ai promis à Sira, j'ai eu sa sœur au téléphone et je l'ai félicité.

En arrivant chez mes parents la voiture de mon père était déjà garée à côté de celle de ma sœur. Ah cela était une excellente occasion pour qu'elle m'explique pourquoi le docteur qui m'a opéré, demande après elle.

En entrant dans le salon, j'ai reçu un message de Sira où elle me disait que je lui manquais ... J'ai répondu en souriant.

- Tassem tu es bien heureux ces derniers jours.

Je relevais les yeux vers ma mère en souriant toujours.

- C'est parce que je suis heureux, maman.

- Puis-je savoir ce qui te rend heureux ?

- Je suis amoureux maman.

Suite à ma phrase ma mère affichait une tête choquée et juste à ce moment-là mon père fit son entrée dans le salon accompagné de Nadine. Il était également choqué.

- Tu es sûre que tu ne t'es pas pris un coup sur la tête. Toi qui disais que l'amour n'était pas pour toi disait encore ma mère.

- Je me dédis alors maman.

- Tassem est amoureux de Sira et ils sont en couple ... bientôt le mariage.

Mes parents étaient encore plus choqués qu'ils l'étaient il y'a quelques minutes. Et Nadine qui ne sait pas tenir sa langue, a tour balancé.

- À quand le mariage mon fils demanda cette fois-ci mon père.

C'était exactement ce genre de questions que je voulais à tout prix éviter. Je suis en couple oui mais mon couple n'est pas encore solide pour nous marier même si cela reste une option.

- Quand nous serons prêts à nous marier répondis-je en prenant les escaliers difficilement.

Rester à palabrer avec eux aurait été une véritable torture en plus je suis fatiguée pour en rajouter.

Je me suis enfermé dans ma chambre après avoir pris un bain, Kader est passé me parler disant qu'une femme l'avait abordée comme étant sa véritable mère. J'ai d'abord cru avoir de problèmes d'ouïes jusqu'à ce qu'il répète encore une fois mot pour mot sa phrase.

Le monde s'effondrait à mes pieds une nouvelle fois ... et ... je doute fort que cette femme soit le fantôme de mon passé, Sarah.

Il doit forcément avoir une erreur. Kader se trompe sûrement !

...

Des heures que j'étais cloîtré dans ma chambre, je n'étais même pas sorti dîner trop occuper à penser et à repenser encore et encore sans que je ne sache exactement ce que je devais faire ... J'ai besoin de me confier à quelqu'un capable de me comprendre.

Je pris mes clefs de voiture et je sortis de ma chambre direction chez Sira. Elle est la seule personne capable de m'aider.

En me garant chez elle je me rendis compte qu'il était deux heures du matin. J'étais partagé entre l'envie de retourner chez moi et l'envie de l'appeler ... la réveiller serait égoïste de ma part ... Une demi-heure plus tard, je composais finalement son numéro priant qu'elle décroche.

- Tassem ?

- Cara ! ... Je m'excuse si je t'ai réveillé ...

- Je ne dormais pas Tassem me coupa-t-elle.

Ouf !

- Ah bon ? Qu'est-ce-que tu as ?

- C'est Khalil plutôt, il était fiévreux mais là sa fièvre a baissé et il s'est enfin endormi.

- Oh ! Je te laisse alors te reposer.

- Attend ne raccroche pas ! Ta voix est différente, que t'arrive-t-il ?

- Ce n'est rien. Dors bien !

- Où est-ce que tu es actuellement ?

- En bas de chez toi !

- J'arrive.

Quelques minutes plus tard elle était assise à côté de moi. Même habillée négligemment elle gardait un certain charme.

- Et si tu me disais ce qui t'arrive hum ...

Sans crier gare je l'attirais contre moi et je scellais nos lèvres dans un baiser. Essoufflés nous collions nos fronts sans se quitter du regard. C'est fou l'effet qu'elle a sur moi et comme elle arrive à me faire oublier mes soucis le temps d'un instant.

- Il se trouve qu'une femme a abordé Kader se présentant comme étant sa mère et ...

Je ne pouvais terminer ma phrase.

- Et tu as peur que cette femme soit Sarah termina-t-elle.

- Oui !

- Tu vas d'abord te calmer ensuite rentrer chez toi et dormir car là tu n'as pas les idées claires enfin demain nous irons ensemble à l'école de Kader pour tirer cette histoire au clair. On fait ça ?

- Je doute pouvoir trouver le sommeil. Je vais quand même faire comme tu viens de dire.

- Je vais t'avouer une chose et j'espère que cela t'aidera à retrouver ton sommeil.

- Hum ... Je suis curieux là. Alors ?

- Rentre chez toi et quand tu seras dans ton lit, appelle-moi.

- C'est du chantage que tu me fais là.

- Je sais ... à toute corazon.

Elle ressortit de la voiture en souriant. J'attendis qu'elle soit entrée chez elle pour démarrer. Comme à l'aller, le retour était aussi rapide. Je n'ai pas traîné.

Quand je fus bien allongé dans mon lit et sous ma couette, je lançais ce fameux appel.

- Bien arrivé ?

- Oui et je suis bien dans lit. Je n'attends que toi.

- Cool ...

- Sira ne me fait pas attendre.

- Euh ... Je ne sais pas comment te dire ça.

- Vas-y rekk.

- OK ! Accroche-toi.

- Sira ... s'il te plait je vais finir par faire une attaque.

- Je ...

- Oui tu ...

- Je ...

Elle va finir par me rendre complètement fou.

- Je ...

- Oui tu, il ou elle sans « s », nous, vous, il ou elle avec « s ».

Je l'entendis rigoler avant qu'elle ne se calme. Ce qui m'arrachait un sourire également, son rire était contagieux.

- I ... Yo ... Je t'aime Tassem.

Et clic elle avait raccroché la peureuse.

Je ne m'attendais pas à tout sauf à un " je t'aime " de sa part et c'est un soulagement de savoir que mes sentiments étaient partagés.
J'écrivis un message où je répondis à son " je t'aime " et enfin je pouvais dormir le cœur léger ...




~

Bonjour 😇 ...

Vos impressions 😇

👉 Passer lire Femme Fatale de YassMina95

👉 Et si vous êtes adeptes de poésie faites un tour à Jardin Parfumé de Nouwas

À la semaine prochaine InchaAllah !

22/01/2019 DEEKHA15

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