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Joyeux Anniversaire à toi SafiatouFall9 wish you all the best 😘💘💓🎉🎊🎂. Enjoy it ma belle.
Sira
M'asseyant en face de Nadine qui sirotait son jus de mangue. L'observant à la dérobée, je me surpris à la comparer avec ses frères, un en particulier. Elle avait le même regard que ses deux frères et elle me rappelait Tassem, lorsque je fixais Tassem j'avais la sensation de me perdre dans un océan tellement ses yeux étaient bleus . Cela fait juste vingt-quatre heures que j'ai rompu avec lui mais il me manque tellement que j'ai la sensation de l'avoir quitté des mois. Je me déteste en ce moment de me sentir faible face à Tassem.
Toutes mes résolutions de femme forte tombent à l'eau une à une.
J'avais cru qu'après mon divorce que je ne serais plus jamais dépendante et faible face à un homme mais cela s'est avéré inefficace.
J'ai Tassem dans la peau. Je l'aime plus que je l'aurais cru et cela m'énerve davantage.
- Girl mon frère et toi avez rompus ?
Je la débarrassais de son verre de jus vide et je revenais me poser à ses côtés.
- Nous n'avons pas rompu. Pour être clair je l'ai quitté.
- Il déprime girl et tu lui manques.
- Je ne mêle plus de sa vie chose que je devais faire depuis le début. Tassem et moi ne sommes pas compatibles.
- À d'autre vous êtes faits l'un pour l'autre.
- Je t'aime bien Nadine mais je ne veux plus voir ton frère près de moi. J'ai essayé tellement de fois de comprendre ton frère, de l'accepter tel qu'il est réellement, de voir de l'homme qu'il est au fond de lui or cela s'est avéré inutile. Je ne serais plus jamais son souffre-douleur, je mérite le respect et ce mot ton frère ne le connait pas. Ce n'est pas parce-que j'ai fait deux trois efforts avec lui que je suis sa cruche. Me traiter de femme sans cervelle est le mot de trop, la coupe est pleine.
- Soit indulgente avec lui. Toi mieux que quiconque sait qu'il a souffert dans le passé. Sarah a détruit Tassem et cela le ronge même s'il fait tout pour se convaincre du contraire. Avec toi il revit.
- Ah ! C'est parce que monsieur a souffert qu'il doit me faire également souffrir. J'ai autant souffert que lui et j'essaie d'avancer et de vivre avec ce passé.
Nadine je ne voudrais pas m'énerver sur toi alors je t'en prie changeons de sujet.
Cette conversation ne rimait absolument à rien. J'étais assez énervée depuis hier pour que Nadine vienne en rajouter une nouvelle couche. Je comprends qu'elle veuille défendre son frère mais il faudrait qu'elle ait un regard neuf et objectif, qu'elle ne me rabâche plus les oreilles avec Tassem.
En l'invitant à passer la journée avec moi, je me disais qu'elle pourrait m'apporter l'aide dont j'avais besoin pour me calmer.
Une grossière erreur de ma part ! Oui.
Déjà que ce matin Badou était encore là comme il me l'avait notifié hier soir pour amener notre fils quelque part. Si ce n'était l'intervention de mon père, Khalil ne serait pas parti en compagnie de son père.
Je déteste quand on ne tient pas ses engagements, je n'imposais pas ma volonté à Badou au contraire je privilégiais le dialogue pour l'épanouissement de notre fils.
À quoi cela nous servirait de nous entre-déchirer si nous voulons la même chose c'est-à-dire que Khalil soit heureux en ayant des parents divorcés.
Mon cœur de mère ainsi que mon intuition me disent que mon fils n'est pas bien. J'avais un mauvais pressentiment.
- Tu es sûre que tu ne vas pas lui accorder une seconde chance.
- C'est non. Un non mûrement réfléchi Nadine.
- Tu es dure en affaire. Tu vas jeter à l'eau votre amour.
- Ton frère est comparable à un gâteau au chocolat. Il a l'air bon à l'extérieur mais il est mauvais pour moi.
- Je croyais que tu aimais les gâteaux au chocolat.
- Je les adore répondis-je en souriant bêtement.
- Hum.
- Changeons maintenant de sujet car tu n'arriveras à me dissuader de renouer avec Tassem.
La journée fût merveilleuse, Nadine était d'une excellente compagnie et j'avais enfin réussi à me calmer.
~
Il était exactement dix-huit heures et j'étais au taquet, raide comme un piquet devant la porte d'entrée de chez moi. Je consultais ma montre toutes les demies-minutes me demandant où se trouvait Badou. Il avait largement dépassé l'heure à laquelle nous nous étions convenus ce matin pour ramener Khalil.
Je crois que je vais frôler la crise cardiaque si mon fils ne passe pas cette porte dans la seconde.
Ma mère me demandait de me calmer, de ne pas me faire de sang d'encre pour Khalil car son père était responsable mais mon intuition me disait tout le contraire.
Enfin ils étaient là ! Quand mes yeux se sont posés sur Khalil, ils ont failli sortir de leurs orbites.
What the fuck ! Comment a-t-il osé ?
Et mon bébé dans cette tenue ?
Je n'ai pas pu retenir mes larmes. Toute la colère que j'avais hier et ce matin avait refait surface. M'assurant que Khalil était bien dans les bras de ma mère, j'avançais vers Badou avec le sang bouillonnant dans mes veines.
Je ne me retenais pas à lui flanquer une bonne paire de gifle recto-verso.
- DE QUEL DROIT T'ES-TU PERMIS DE CIRCONCIRE MON FILS SANS ME DEMANDER MON AVIS ?
- Je n'avais pas besoin de ton avis pour le faire. Il devait passer par là. Tu aurais préféré que j'attende qu'il soit assez grand pour qu'il ressente plus la douleur.
Mon bébé le voir dans cet état me fend le cœur.
- Maman ! Tu étais au courant de toute cette mascarade. Cela ne surprendrait pas que tu sois mêlée à tout ceci.
- Non ta mère n'a rien à voir dans cette affaire. Je l'ai fait de mon propre chef Sira. Khalil guérira très vite, tu verras.
- Tu es un sang cœur Badou. N'as-tu pas eu un peu de compassion pour Khalil ?
- Je devais le faire Sira.
- Je te jure sur Khalil que c'est la dernière fois que tu le vois.
J'arrachais Khalil des bras de sa grande mère, je partis m'enfermer dans chambre.
J'ai le cœur brisé en mille morceaux.
Badou je te maudis !
Tassem
Refermant une nouvelle fois le livre que je tentais à la main tellement je m'ennuiyais, je passais ma main dans mes cheveux. Ces derniers jours étaient horribles, depuis que je suis sortie de l'hôpital je ne fais que rester sur une seule place. Ma mère a trouvé le moyen de faire de ma convalescence un séjour en prison, elle m'interdit de me lever du lit même pour aller aux chiottes je devais la prévenir pour qu'elle m'aide à me déplacer ... Cette situation était tellement embarrassante heureusement que mon père a su la rassurer et elle me laisse enfin un peu de liberté.
Dans la tête de ma mère j'étais encore un petit garçon qui dépendait d'elle, elle ne se faisait toujours pas à l'idée que j'avais grandi et que je pouvais à présent me débrouiller seul comme un grand même si parfois je jouais au bébé pour attirer son attention à moi. Ouais je sais dans ma tête aussi il m'arrive que de penser que je suis un bébé.
Mon séjour dans cette maison ne se passait pas comme je l'aurais souhaité, ma relation avec Tariq s'est dégradée encore un peu plus. Une discussion houleuse avait éclaté entre nous le soir de ma sortie; monsieur s'est plaint au près de nos parents parce-que je l'avais accusé ouvertement d'être le commanditaire de mon accident et Dieu sait que j'avais toutes les raisons de le tenir pour responsable. Il y'avait trop d'éléments qui coïncidaient pour que cela ne soit qu'une simple coïncidence, j'en étais totalement certain. Malheureusement je n'avais pas prévu un retournement de situation où Tariq avait trouvé là une opportunité assez subtile pour se faire passer pour la victime dans l'histoire disant que je passais mon temps à le mettre en mal avec toute la famille. Je savais que me justifier allait envenimer la situation et l'adage dit " qui se justifie s'accuse " alors j'ai laissé passer l'éponge juste le temps que je prouve devant toute la famille que j'avais raison. Il agit toujours comme si nous étions en compétition, son petit ego de merdeux jaloux avait toujours besoin d'être flattée pour n'importe quelle situation, il ne comprendra jamais que le respect et l'amour des personnes qui nous entourent, se gagnent et non le contraire.
Cela moi je l'ai compris un peu trop tard et Sira y était pour beaucoup. Elle me recadre sans faire le moindre petit effort.
Ah Sira ! Ma Sira, ma belle diola me manquait comme il n'est plus permis. Cela ne m'était jamais arrivé depuis for longtemps. Je réapprends à faire confiance aux femmes à travers elle, je l'avais mal jugé depuis le début et lors de notre dernière conversation je l'avais traité de salope en employant des termes assez désobligeants et blessants.
Je suis un idiot fini.
J'ai bien essayé durant cette semaine de la joindre mais elle ne répondait à aucun de mes appels ni textos. Cela me rendait fou de ne pouvoir rien faire pour inverser la tendance. Non mais sérieusement je vais devenir complètement taré si elle ne donne pas signe de vie. Sira m'a bloqué partout sur les réseaux sociaux et la discussion que Nadine m'a rapporté; ne jouait vraiment pas en ma faveur.
Fatigué de penser à toutes les possibilités pour me faire pardonner, j'ai composé le numéro de Nahima pour qu'elle me conseille. Puisque je n'arrivais pas tout seul à trouver la solution à mon problème alors peut-être qu'elle me donnera "la solution".
Après une heure passée au téléphone avec elle, j'ai pris conscience de la belle erreur que j'ai commise. Nahima trouve toujours les mots qu'il faut pour me remettre sur les rails. Elle m'a fait comprendre que je ne devais plus laisser mon passé entâcher sur mon présent. Mon passé m'aide à garder la tête hors de l'eau certes, à ne plus refaire les mêmes bêtises et à y tirer mes leçons pour avancer. Si je dois constamment me rattacher à mon histoire avec cette salope de Sarah jamais je ne serais heureux avec Sira.
Faire table rase du passé voilà ce que je devais faire.
J'ai mis fin à l'appel en l'en remerciant une dernière fois de m'aider et j'ai mis un terme à notre relation aussi par la même occasion.
Il était temps pour moi de changer même si cela ne sera pas un changement radical mais j'y mettrais tous les moyens pour y parvenir.
- PAPA cria mon fils.
D'où puise-t-il toute cette énergie ? Il faudra que je trouve le moyen d'en tirer profit.
- Doucement Kader sinon tu vas te faire mal.
- Tu m'as manqué papa.
- Tu m'as aussi manqué champion.
Il se coucha près de moi pendant que j'essayais encore de joindre Sira, elle ne décrocha pas. C'est décidé demain matin j'irais chez elle qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il grêle j'irais chez elle.
Il le faut !
Tournant ma tête pour m'assurer que Kader dormait, je le vis qui manipulait un téléphone en souriant.
- Qui t'a prêté ce téléphone ?
- C'est maman Sira qui me l'a offert.
- Tu parles avec elle en ce moment ?
- Oui !
- Passe ton téléphone s'il te plait.
Docilement il me le remit avant de se coucher.
J'allais directement sur whatsapp pour lire leur conversation et je vis qu'elle demandait de mes nouvelles. C'était un bon signe pour moi. J'entrepris de lui envoyer un vocal pour m'excuser en laissant libre cour à mes pensées.
Salut Sira et non ce n'est pas Kader comme tu peux t'en doutais ... Je sais actuellement que tu me détestes et que je suis la dernière personne sur terre que tu aimerais avoir des nouvelles ... Je suis désolé Sira, désolé d'être un idiot avec toi, désolé de ne jamais trouver les mots justes pour m'exprimer mais quand il s'agit de toi je perds tous mes moyens. Je sais que je ne suis pas l'homme parfait que tu rêvais rencontrer après ton divorce mais sache que je tiens énormément à toi, beaucoup plus que tu ne peux l'imaginer mia cara, comme tout être humain je fais beaucoup d'erreurs, des tas me diras-tu; sache que je m'en veux de mon comportement et surtout sache que tu me manques ... énormément même.
Reviens moi je t'en supplie mia bella ! Je perds la tête bébé. Redonne moi une dernière chance et j'en ferai bon usage.
J'appuyais sur envoyer attendant que les deux barres bleues s'affichent pour me confirmer la lecture. Je restais des minutes à fixer l'écran et quand je reçus une réponse de sa part j'ai failli danser la macarena.
- Rendez-vous chez moi demain à 18h.
Une réponse claire et limpide de sa part. C'était mieux que rien.
~
Le lendemain après des minutes à convaincre ma mère de me laisser sortir, je sortis de la maison en compagnie de ma partenaire de crime Nadine.
Devant chez elle le stress commençait se faire sentir en moi, je ne savais pas si Sira serait disposée à m'écouter en même temps si elle ne l'était pas, je ne serais pas devant chez elle.
Le stress me rend idiot.
- Prêt à faire ton mea culpa.
- Allons-y Nadine et qu'on en finisse.
Après les salutations d'usage, la sœur de Sira me fait savoir qu'elle m'attendait dans le jardin. Je sortis tout doucement m'appuyant sur mes béquilles respirant également difficilement. J'appréhendais la confrontation.
- Bonsoir Sira.
Elle était là devant moi assise son fils dans les bras. Le petit dormait sûrement vue qu'il ne gigotait pas comme le font les bébés.
- Assied toi Tassem.
Elle est encore en colère.
- Comment tu vas ?
- Je vais bien merci.
- Tu ne me demandes pas comment je vais.
- Tu as l'air d'aller mieux Tassem. Tu as cinq minutes pour t'expliquer.
La pression dans la flèche grimpa d'un coup.
- Je suis désolé d'avoir été un connard avec toi. Je t'ai blessé Sira tellement de fois que j'en oublie le nombre et ... Je ...
- Et quoi ?
- Je regrette ... Ce n'est pas facile pour moi de faire confiance ... Depuis Sarah je me méfie de tout ce qui est en rapport avec les femmes mais avec toi Sira c'est différent. Tout est différent chez toi, tu sais m'écouter sans me juger même si tu gardes une certaine réticence me concernant et je te comprends car moi-même je sais que je ne suis pas assez digne de confiance mais je fais tout pour changer, pour devenir quelqu'un de mieux, tu fais ressortir le meilleur chez moi. Je suis désolé encore une fois.
- Je sais déjà tout ça Tassem. Tu as constamment peur d'être déçu par une femme. Je te comprends parfaitement car je ressens exactement la même chose quand je suis près de toi mais je me persuade que tu ne me feras pas de mal sciemment.
- Tu as raison et je te demande pardon.
- Je te pardonne cette fois-ci. À l'avenir je n'accepterai plus tes paroles blessantes à mon égard.
- Je ne te décevais pas mia bella.
- Je l'espère. J'ai quelques points sur lesquels nous devons discuter pour que notre relation marche.
- Je suis tout ouï.
- D'abord tes sorties nocturnes devront cesser, plus de maîtresses tant que je serais ta copine, plus de sexe.
- Ensuite demandais-je.
- Ensuite tu me trompes une seule fois je te le ferai regretter. Je suis très sérieuse.
- Enfin ?
- C'est tout pour le moment.
- Puis-je m'exprimer librement sans que tu ne te fâches.
- Vas-y.
- Si j'ai envie de sexe je fais comment car je suis sûr que tu n'es pas disposé à me satisfaire.
- Si tu as envie, tu résistes. Tu n'es pas le seul à avoir des besoins à assouvir. Tu me trompes une seule fois Tassem, je te couperai le pénis et les couilles ensuite je les ferai passer dans un mixeur et enfin je te les ferai bouffer.
Rien que d'y penser j'ai des sueurs froides. Je touchais mon entrejambe ayant peur de ses paroles.
Elle est sadique celle-là et j'ai intérêt à me tenir à carreau.
- On est d'accord ?
- On est OK.
- Approche maintenant.
Je ne fis pas prier et je m'assieds près d'elle. Elle déposa sa tête sur mon épaule me disant que je l'avais manqué.
Son fils mis fin à notre moment.
Je crois que le petit n'aime pas ...
~
Bonjour ✌
Vos impressions.
Ba temps yii 😉
02/01/ 2019 DEEKHA15
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