Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

~15~

Sira

Après être ressortie de la chambre avec mes sachets, non sans bien claquer la porte je ruminais encore plusieurs minutes sur la conversation que je venais te tenir avec Tassem. J'étais encore très choquée et secouée par les événements et les mots blessants qu'il m'avait servis.

Non mais quel vaurien ! Et dire que je me suis inquiétée pour un idiot de son genre.

Comment a-t-il pu me servir de telles absurdités ?

De toute façon je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. J'ai baissé ma garde un peu trop vite et le résultat était là : je m'étais faite traiter de salope sans cervelle par un connard à qui j'ai accordé trop facilement ma confiance.

En fin de compte j'avais envie de rire et de pleurer par la même occasion pour la stupidité qu'était ma relation avec "lui" et surtout parce que j'avais pris conscience d'une vérité incontestable : j'étais inévitablement tombée amoureuse de lui !

C'était exactement le genre de situation merdique que je voulais éviter depuis le début cependant je n'étais pas sans savoir que les sentiments ne se contrôlaient pas en plus de cela il s'agissait pour ma part d'un homme qui me faisais revivre juste avec un sourire. Être avec lui était juste waouh ...

Cet évidence était vraiment déstabilisant, incompréhensible et injuste. Oui injuste ! Parce-que Tassem m'avait montré tout à l'heure que j'étais la seule à m'investir dans cette relation même si elle a duré moins de vingt-quatre heures faisant ainsi battre tous records sur la durée de toutes mes relations précédentes.

Ruminant toujours je pris place à l'attente le temps que j'arrive à digérer les paroles blessantes et ma rupture par la même occasion avant de retourner au boulot. Dans l'état actuel où je me trouvais cela serait un suicide de conduire et donc il fallait d'abord me calmer et enfin je partirai d'ici ...

Sérieusement comment a-t-il pu avoir si peu confiance en moi ?

Serait-ce la jalousie qui a parlé à sa place ?

Impossible ! Ce n'est pas lui ça.

De nous deux j'étais la mieux placée pour avoir des doutes et un manque total de confiance en sa personne, je n'étais pas dupe au point d'oublier qu'il était un véritable homme à femme, un coureur de jupon. Et dire que j'avais réellement cru que notre relation allait fonctionner et je pensais même pouvoir panser mes blessures avec lui. J'avais même cru que les similitudes de nos histoires allaient nous rapprocher davantage.

Une pensée erronée plutôt oui ! Je me suis leurrée.

Quel connard ! Tassem restera astronomiquement un idiot. C'est dans sa nature de blesser, il ne sait que faire ça.

Fatiguée de chercher à comprendre l'incompréhensible, j'entrepris de rejoindre finalement la sortie de l'hôpital toujours avec mes sacs de courses.

Pesant le pour et le contre; je les remettais à une infirmière en insistant sur la personne à qui elle devait les remettre. Je lui en voulais énormément d'être un parfait idiot cependant je n'allais pas le laisser mourir de faim. J'avais un peu pitié de lui.

# Je suis trop gentille !

Dans ma voiture je pris une grande inspiration pour me calmer car j'étais encore très loin de l'être. Laissant une minute s'écoulée, je mis le contact de ma voiture direction l'entreprise.

Au bureau, j'avais la flemme de travailler correctement contrairement aux autres jours où mon corps débordait d'ondes positives m'aidant à traiter plusieurs dossiers à la fois; aujourd'hui mon esprit était encore trop embrouillé pour penser à autre chose, me concentrer sur les rapports que j'avais sous les yeux relevait du parcours du combattant alors vers les environs de dix-sept heures j'ai rangé mes affaires et je suis sortie du bureau.

Chez moi je trouvais comme à son habitude ma maman devant la télé par contre elle discutait avec mon paternel. Je déposais mon sac sur la table basse et je partis faire un câlin à mon vieux père ensuite je saluais ma mère.

- Tu m'as manqué papa chéri dis-je en m'asseyant à côté de lui.

- Toi aussi ma fille.

- Tu es revenue quand ?

- Hier soir. J'ai demandé après toi quand je suis arrivée et ta mère m'a fait savoir que tu étais sortie encore une fois. Il faudra que l'on discute de tes sorties nocturnes.

Je regardais ma mère lui reprochant de m'être en mal avec mon père et elle haussa simplement des épaules.

J'aimerais vraiment savoir pourquoi elle a fait ça.

- D'accord papa. Maman il est où mon Khalil ?

- Son père est venu le prendre il y'a deux heures. Il le ramènera dans deux heures.

- Badou n'a pas le droit de venir prendre Khalil sans m'en aviser au préalable et surtout pendant les jours ouvrables maman. Nous nous étions convenus que pour les week-end. Je t'en avais déjà parlé.

- C'est son père alors il a tous les droits sur lui.

- Je n'ai jamais dit le contraire maman mais Khalil est encore un bébé.

- Ah c'est aujourd'hui que tu te soucies du fait que ton fils est encore un bébé. Sira quand tu le laissais avec moi pour dîner avec des hommes et tu ne pensais pas à lui et quand c'est son père qui veut profiter de lui là tu te rappelles subitement que tu as un bébé. Ioe loutakh nga égoïste tei yabbatei ( Pourquoi tu es égoïste ). N'oublie pas que Badou jouit de tous les droits sur son fils. Il n'a pas besoin de ta permission ni de ton autorisation pour voir Khalil Dramé.

Je confirme que ce n'est vraiment pas mon jour. D'abord avec Tassem et maintenant avec ma mère.

J'avoue qu'elle a raison d'une part de me reprocher mes sorties nocturnes mais delà à me dire que je me soucie pas de mon fils, c'est me taxer de mère indigne.

Sérieusement elle exagère.

- Va te reposer ma fille. Nous parlerons plus tard.

- S'il arrive quoique soit à mon fils je t'en tiendrai pour seule responsable maman.

Je me retournais furieuse contre ma mère et je montais les escaliers deux à deux priant pour ne pas me casser la figure. Dans ma chambre je me jetais sur mon lit étouffant un cri avec mon oreiller.

Je venais de passer une journée merdique et il a fallu que ma mère en rajoute une couche pour que ma soirée le soit également.

Je restais allonger des minutes toujours la tête enfouie dans mon oreiller à tenter de comprendre pourquoi rien ne se déroulait comme moi je voulais pour une fois. Ceci était une équation à quatre inconnues et donc sans solution.

Aux bouts d'une heure à cogiter sur le sens que prenait ma vie actuellement et à chercher à faire redescendre ma colère, je me levais du lit avec la décision de prendre une douche froide. J'avais l'espoir que l'eau froide allait m'apaiser et si cela ne marchait pas il me faudra trouver une personne sur qui faire passer mes nerfs.

Dans ce cas si cette personne serait Badou.

À ma sortie de la douche, j'étais plus détendue qu'il y'a quelques minutes, un sourire se forma sur mes lèvres en voyant mon bébé endormi dans son berceau. Je me penchais au-dessus de celui-ci pour le contempler et vérifier par là qu'il n'avait rien heureusement que son père avait bien pris soin de lui. Khalil ressemblait de plus en plus à Badou, il n'avait absolument rien hérité de moi sauf les yeux, cela m'énervait d'autant plus que je l'ai porté neuf mois.

C'était injuste ! Il ne manquerait plus qu'il préfère son père à moi.

Sacrilège ! Si cela venait à arriver un jour je mourrai de chagrin ...

- Toc toc chérie Tassem tu as des visiteurs.

Je tournais ma tête vers la seule personne capable de me faire rire quand j'étais énervée. Elle me regardait en souriant attendant sûrement une réplique de ma part et comme je n'étais pas de bonne humeur, je fis abstraction de son humeur casse-pieds.

- Des visiteurs ?

- Oui ! Visite de ton futur beau frère et de tête d'australopithèque.

- Je m'habille et je descends mais en attendant ne laisse pas Badou seul avec Tariq.

Enfilant à la vitesse de l'éclair mon djellaba de prière et je sortis de la chambre aux pas de course.

La visite de Tariq ne tombait vraiment pas au bon moment surtout avec le retour de mon père.

En bas de l'escalier je vis Badou qui tapait la discussion avec ma mère.

Cela me dégoûtait de les savoir toujours aussi complices.

Je faisais notifier ma présence par un raclement assez subtile. Ma mère sortit du salon me laissant ainsi seul avec mes deux "visiteurs".

Tariq toujours égal à lui vint me faire la bise sous le regard incendier de Badou.

- Pouvons parler en privé Sira ?

Je me déplaçais à l'autre bout du salon là où nous pourrons parler librement. J'avais hâte de savoir ce qu'il avait de si important à me dire et nécessitant aussi que l'on s'isole.

- C'est qui le mec qui t'a fait la bise ?

- Loussi sa yonne Badou ( En quoi cela te regarde ).

- Simple question Sira. N'oublie pas que je suis le père de ton fils et que j'ai le droit de donner mon avis sur tes fréquentations masculines.

- Ta jalousie mal placée là tu la remballes OK et à l'avenir ton avis tu peux te le fourrer là où je pense.

- Tu as changé Sira. Je préfèrais la femme que tu étais avant.

Tchipp !

- C'est bien toi qui a occasionné mon changement de personnalité. Et pour ta gouverne j'aime la femme que je suis devenue aujourd'hui.
Si tu n'as plus rien à me dire tu peux te casser de chez moi.

Il souffla sûrement exaspérer par mon comportement.

- Je viendrai demain prendre Khalil. Je dois l'amener quelque part.

- Nous étions tombés d'accord que ton tour de garde se fasse les week-ends. Où amenes-tu mon fils ?

- Je n'étais pas d'accord avec ton emploi du temps. Tu ne peux pas m'imposer tes volontés quand il s'agit de mon fils. Et tu n'as pas besoin de savoir où nous allons.

- Je ne te ferais pas le plaisir de m'énerver mais sache que mon fils ne sortira pas de cette maison demain. Maintenant sors de chez moi.

- À demain Sira.

Encore un connard de plus dans ma vie !

- Désolée que tu ais eu à assister à cette scène.

Je me repris place en face de lui cherchant à adopter un visage détendu.

- Quel genre de relation entretiens-tu avec Tassem ?

Pour être direct il ne pouvait faire mieux.

- J'avais décidé de me donner une chance avec Tassem.

- Tu perds ton temps.

Euh .... Minute ... Ai-je bien entendu ?

- Tassem n'est pas fait pour l'amour. Il te fera souffrir tôt au tard et tu ne mérites pas cela. Tu es une femme exceptionnelle et tu mérites un homme qui te sera fidèle et ce mot n'existe pas dans le vocabulaire de mon frère. Il ne sait pas ce que cela veut signifie.

Je me pinçais l'arrête du nez m'incitant au calme. Chose que je n'arrive plus à retrouver depuis ce matin.

- Je vais te répéter ce que j'avais dit tantôt à ton frère. Je n'aime pas calomnier les gens qui comptent pour moi, je ne fais pas dans ce genre. Et tu ne devrais pas gâter la réputation de ton frère. Si vous avez des problèmes personnels, réglez les entre vous sans m'y mêler. J'ai assez de soucis comme ça pour que je rajoute à la liste une rivalité entre frère.

Après m'avoir insulté je trouve quand même le moyen de défendre Tassem, je dois énormément tenir à lui pour ne pas le détester.

- Comprend que Tassem est un infidèle. C'est dans sa nature de tromper.

- Tariq tu te crois meilleur que lui ?

- Évidemment que oui.

- En quoi tu te crois meilleur que lui ? Tu changes de maîtresses presque chaque soir tout comme lui or il assume alors que toi tu te leurres en pensant que personne n'est au courant de la vie de débauche que tu mènes. Entre lui et toi mon choix est déjà tout défini.

- Ne nous compare pas.

- J'en ai marre à la fin de t'écouter sortir des âneries donc je te le demande gentiment si tu veux que l'on continue à être ami Tariq, ne mêle plus ton frère à nos discussions.

- Tu l'aimes ?

- En quoi cela te concerne ?

- Putain Sira tu es tombée bien bas. Aimer Tassem.

- OK là tu dépasses les bornes. Sors de chez moi.

- Tu ... Tu me chasses de chez toi.

- C'est exactement cela.

Je partis lui ouvrir la porte d'entrée.

- Je serais là quand mon frère te brisera le cœur fit-il en sortant.

C'est officiel ce n'est vraiment pas mon jour.









~

Happy new year !

Laissez vos impressions.

On se dit à bientôt.

31/12/2018 DEEKHA15

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro