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Enfin 😇

Sira

Une fraîcheur bienfaisante succédait à la chaleur de cet été, elle était étouffante si je pus dire et après tout ce qui c'était déroulé dans ma vie ces derniers mois un coup de frais n'était pas de refus ...

Enfin je reprenais mon travail, j'avais hâte de pouvoir sortir de la maison de mes parents et vaquer à mes occupations sans pour autant avoir ma mère constamment sur mon dos qui cherchait à fouiner dans ma vie.

Ces derniers six mois passés avec elle ont été parfois insupportables, il arrivait des jours où je voulais quitter la maison tellement elle cherchait des palabres inutiles, la petite bête ... ma mère pouvait se montrer très invivable quand elle s'y mettait mais tout cela était terminé aujourd'hui lol.

Ma reprise de boulot était comme une nouvelle bouffée d'air frais dans ce chaos était ma vie, le seul qui allait me manquer dans la maison et c'était bien mon Khalil, sortir ce matin de chez moi le laissant tout seul était pénible pour moi surtout quand il s'était mis à pleurer s'accrochant à mon cou comme s'il avait senti que j'allais le laisser seul toute la journée.

J'avais pris sur moi revenant sur mes pas pour le calmer, le faire dormir et enfin j'étais ressortie de la maison avec la sensation de l'abandonner. Il fallait que je mette dans la tête que je devais reprendre mon boulot et je sentais qu'il allait fatiguer sa grand-mère mais bon elle l'adore donc elle pourra le supporter.

Ces derniers jours je n'avais pas eu de nouvelles de Badou, il se faisait rare pour je ne sais quelle raison ; j'espère seulement qu'il allait bien.

*

J'ai retrouvé mon bureau tel que je l'avais laissé personne n'y avait touché et j'étais rassurée car je détestais que l'on mélange mes dossiers. Un magnifique bouquet de roses donnait vie à cet espace impersonnel, je m'aventurais à humer l'odeur et à lire la carte de l'expéditeur et je devais dire que j'étais agréablement surprise. La sollicitude dont il faisait part me prenais de haut. Il était écrit :

Buongiorno tesoro (Bonjour chérie)
Je tenais avec ce présent te souhaiter un bon courage pour ta reprise. Les premiers jours seront très éprouvants mais je suis certain que tu retrouveras rapidement tes marques et ton rythme de travail. Je passe te prendre à l'heure de ta pause pour que l'on déjeune ensemble si tu es d'accord bien évidemment mia cara.
Encore bon courage et bonne journée Sira !

Tassem

Quelle délicate et belle attention de la part du nouveau Tassem ! Mon Dieu s'il continuait à se comporter aussi délicatement et attentionné à mon égard je finirais bien par tomber sous son charme et cela me faisait énormément peur, retomber amoureux n'était pas encore ce que j'attendais de la vie. Je devais me reconstruire, panser mes plaies et regagner confiance en moi et aux hommes avant de vouloir me lancer dans une nouvelle relation amoureuse.

Malheureusement rien ne se déroulait comme je le voudrais.

Est-ce que je pouvais lutter contre l'évidence, lutter contre tous ces agréables sensations naissantes que j'éprouvais quand Tassem était près de moi.
Je sais pertinemment que si je voulais retrouver ma tranquillité d'antan, il ne fallait absolument pas que je tombe dans les filets de Tassem, un homme à femmes beau et riche qui voit défiler une panoplie de filles sans faire le moindre petit effort pour les avoir.

Je n'avais tout simplement pas envie de devenir une groupie de plus dans sa vie ...

- Bon retour parmi nous madame la bourgeoise.

L'entrée de Ibrahima était un signe du ciel qui venait mettre fin à ces pensées absurdes.

- Futur beau-frère namone nalleu torop (Tu m'as énormément manqué).

- Aÿ doore leu (N'importe quoi). Tu n'es même pas venue prendre de mes nouvelles pendant que j'agonisais.

Je ne pus m'empêchais de rire à haute à voix, il faut vraiment être fou pour parler comme Ibrahima.

Franchement il m'avait manqué ce petit !

- Ne dit pas ça waye ! Je t'ai appelé tous les jours et j'ai bien envoyé ma sœur Zeyni prendre soin de toi et le résultat est plus que satisfaisant à ce que je vois.

- Lol ! Elle a fait de l'excellent boulot avec moi weh.

Les hommes et leur éternel égo une véritable histoire de cœur datant des siècles !

- Hum passe à la maison et mon père et moi serons ravis de te la donner en mariage sans rien en contrepartie.

- C'est méchant ce que tu viens de dire là.

- Elle nous fatigue cette petite. Elle se comporte comme l'enfant pourrie gâtée qu'elle est.

- Et bein si cela peut te faire plaisir tu seras bientôt débarrassée d'elle pour l'instant je me charge de bien l'éduquer et de la dresser.

- Je ferais part de notre discussion à Zeyni.

- Sheu madame la bourgeoise ne met pas en mal avec Zeyni. Elle peut être très insupportable dès fois.

- Wa d'accord je garde ça pour moi. Allez file travailler maintenant avant que je n'appelle Nadine.

- OK à tout à l'heure belle-sœur.

Ibrahima sortit de mon bureau et j'essayais tant bien que mal de me concentrer dans mon bureau tout en sachant que c'était peine perdu.

J'attendais juste impatiemment ma pause déjeuner pour passer du temps avec Tassem et peut-être après avoir satisfait cette envie, je pourrais passer à autre chose ...












Tassem

Je me suis levé ce matin avec une seule idée dans la tête : celle de me prendre un appartement, un petit chez moi. Ce n'est pas que je n'étais pas bien chez mes parents mais avec le retour de mon frère je ne supportais plus de le voir chaque matin. Notre cohabitation n'était plus possible pour cause sa jalousie à mon égard.

Hier, en revenant de chez Sira en compagnie de Kader, il m'avait pris la tête pour m'ordonner de m'éloigner de "sa Sira" parce-qu'il n'aimait pas la relation que j'avais avec elle. J'ai tenté de lui faire comprendre que ma relation avec Sira se limitait juste au niveau de Kader et de son épanouissement malheureusement monsieur n'avait rien voulu comprendre. J'en avais aussi profité pour lui rappeler que je n'appreciais pas les idées misogynes qu'il insinuait dans la tête de mon fils. Je pouvais être un connard fini avec les femmes mais je tenais à faire de mon fils un gentleman avec les femmes, je veux qu'il ait une attitude irréprochable et je m'y atèle. Je veux que son comportement soit exemplaire alors ce n'est pas Tariq qui allait venir tout gâcher.

Et comme à notre habitude nous avons failli en venir aux mains si Kader n'avait pas eu le réflexe d'aller prévenir notre mère qui était dépassée par les événements. Sérieusement je ne comprenais plus mon frère et cette jalousie qu'il avait en mon propos devenait à la limite insupportable.

Notre relation n'avait jamais été comme celle des autres frères, il disait toujours quand nous étions petits que j'étais le préféré de notre mère et que tout ce que je faisais était bien pris par elle chose qui était royalement et totalement fausse. J'étais certes proche de notre mère mais elle n'a jamais fait de différence entre moi, Nadine et lui.

Et donc la seule alternative était que je m'éloigne de la maison et peut-être là il retrouvera la raison et changera de comportement.

Je finissais de m'habiller pour le boulot et je rejoignis la petite famille dans la cuisine pour prendre le petit déjeuner ou plutôt prendre un café serré.

- Bonjour ma prunelle.

Je fis un câlin à ma maman et mon fils. Je m'assieds en face de mon frère qui se goinfrait comme à son habitude.

- Mon étoile du matin alors bien dormi me demanda ma mère.

Je hochais de la tête en guise de réponse.

- Fratello bien dormi finit par sortir Tariq la bouche pleine.

- Fiche moi la paix ! Oublie que j'existe.

- Ça suffit les garçons ! Et toi Tassem ton frère ne fait que prendre de te nouvelles alors sois plus poli et respectueux.

-Désolé maman. J'ai bien dormi merci de demander Tariq.
Je peux te parler maman ?

- Allons dans ma chambre. Nous serons plus tranquille pour discuter mon cœur.
Kader finit de manger et tu iras à l'école avec ton zio (oncle).

J'embrassais mon fils et je rejoignis ma mère dans sa chambre.

- Tu sais que je t'aime maman commençais je.

- Oh ça commence très mal là.

Je ris nerveusement en passant ma main dans mes cheveux.

- Je déménage à la fin de la semaine.

- On en reparle à ta descente bambino.

- Mais ...

- Tu vas être en retard et je te promets que nous aurons cette discussion à ton retour.

- J'abdique. Je t'aime dis-je en sortant.

Je retrouvais mon frère qui était sûrement là depuis un bon moment à écouter à la porte. Je le dépassais sans un mot demandant à Kader de me suivre. À cause de la curiosité de mon frère, Kader allait sûrement être en retard mais bon j'allais usé de mon charme et de mon sex-appeal pour le faire accepter en classe par sa maîtresse.

Je le déposais et je pris le chemin à mon lieu de travail.

J'étais bien évidemment en retard à mon lieu de travail avec tous les bouchons qu'il y'avait dans la ville. Je demandais à mon assistante de faire parvenir à Sira un bouquet de roses accompagné d'une carte que j'ai pris le soin d'écrire par moi-même. Je me rends compte maintenant que je l'avais invité à déjeuner sans que je ne sache ce qui m'était passé par la tête mais bon il fallait que j'assume à la pause.

*

À l'heure de la pause, je suis sorti de mon bureau prenant la direction de l'entreprise de Nadine.

Je suis entré dans le hall de l'immeuble et je me suis retrouvé devant Iris la réceptionniste et une de mes ex maîtresse. Je savais qu'en venant ici je n'allais pas la rater mais bon je suis un grand garçon et il fallait que j'assume mes actes et choix.

- Bonjour Iris lançais je une fois à sa hauteur.

Le sourire qu'elle me servit ne me disait rien qui vaille.

- Bonjour beau gosse me lança-t-elle avec toujours ce sourire collé aux lèvres.

- Sira est-elle dans son bureau ?

- Elle y est !

- Merci et au revoir Iris.

Je tournais rapidement les talons vers l'ascenseur. J'appuyais sur le bouton d'appel en attendant que les portes de l'engin s'ouvre. Quand finalement ces dernières s'ouvrent une silhouette se prostra devant mes yeux me faisant ainsi perdre du temps et ma patience également.

- Que veux-tu Iris ?

- Pourquoi tu m'ignores ainsi Tassem ?

- Je ne vois pas de quoi tu veux parler.

Je faisais bien évidemment l'idiot pour la pousser à s'énerver davantage et me foutre la paix.

- Ne joue à l'idiot avec moi. Tu disais que je te plaisais et quand je t'appelle tu ne me réponds pas et je veux savoir le pourquoi de ton changement.

Il fallait vraiment que je revois ma manière de sélectionner mes maîtresses, ces derniers temps je tombais sur des filles dérangées qui se projetaient dans un futur où j'étais leur mari et père d'une orgie d'enfants dont j'ignorais la provenance.

- C'était le cas Iris.

- Qu'est-ce-qui a changé entre temps ?

À question idiote, réponse idiote.

- Écoute ma belle, nous avons passé de bons moments ensemble maintenant il faut passer à autre chose. En acceptant de coucher avec moi tu savais dans quoi tu t'embarquais et j'étais très claire avec toi. Je ne voulais aucune attache d'ordre sentimental, notre relation était juste charnelle rien de plus ni de moins.

- Tu es connard Tassem.

- Tu ne m'apprends rien sur moi que je ne sache déjà. Et si tu n'as rien d'autre à ajouter je te prie de bouger de ma vue.

- Tu vas regretter de t'être jouée de moi et de mes sentiments salop.

Des menaces encore et toujours !

Pourquoi les femmes sont-elles susceptibles ?

Suis-je fautif dans l'histoire ? Ce n'est pas moi qui lui ai demandé d'écarter les cuisses pour mon plaisir, elle l'avait fait de son plein grès et c'est bien elle qui m'avait dragué alors cette petite scène de jalousie injustifiée était de très mauvais goût à mon avis.

Je pouvais tout accepter sauf quand on essaie de rejeter ses torts sur moi.

- Je m'en fous de tes états d'âme dis-je en m'engrouffrant dans l'ascenseur.

J'avais assez perdu de temps à palabrer inutilement. Je me retrouvais assez vite devant le bureau de Sira.

- Mia bella ( Ma belle ) dis-je à l'entrebâillement de la porte.

- Ah Tassem ! Je commençais à croire que tu m'avais posé un lapin.

- Je ne fais pas dans ce genre.

Je lui fis deux bisous en guise de salutation. Je la sentais frissonnante dans mes bras.

- Prête pour ce déjeuner ?

- Allons-y !

Nous sortons du bureau et j'entrepris de lui prendre la main. Je ne me reconnais plus. Ma conduite envers Sira est bizarre sérieusement.

- Vous allez quelque part ?

- Tariq.

Ce n'est vraiment pas ma journée.

- Tassem je te croyais avec maman.

- Je suis devant toi non.

- Ma Sira je suis venue t'inviter à déjeuner.

- Elle déjeune avec moi alors retourne d'où tu viens.

- Il peut se joindre à nous Tassem. Tariq tu es partant ?

- NON.

J'avais crié sans même m'en rendre compte. Dés que mon frère est dans les parages je perds le contrôle et ma patience. Je suis certain que Sira va se dire que je suis trop colérique mais tout ça est inévitable quand il cherche à me mettre des bâtons dans les roues.

- Noi vogliamo la stessa cosa fratello mio allora smetti di comportarti come un bambino privato del suo giocattolo preferito ( Nous voulons la même chose petit frère alors arrête de te comporter comme un enfant privé de son jouet préféré ).

- Non sono in competizione con te ( je suis pas en compétition avec toi ).

Je pris Sira par la main l'éloignant ainsi des oreilles indiscrètes de mon frère pour lui parler.

- Il serait préférable que je retourne à mon bureau.

- Mais pourquoi ?

- Je ne pourrais tenir mon engagement et je veux que tu ailles déjeuner en compagnie de de Tariq.

Elle m'offrit une mine déçue.

- Je te promets que nous aurons notre tête-à-tête autour d'un dîner sans un élément perturbateur du genre de mon frère.

Elle me sourit enfin et je lui caressais la joue. Geste que je n'avais pas contrôlé.

- Tu promets ?

- C'est une promesse mia cara ( ma chérie ). Maintenant va déjeuner avec Tariq.

- D'accord.

- Ciao mia bella.

Je ressortis du bureau énervé et avec une envie de faire payer à mon frère cette intrusion ...

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Hello par ici ...

Vos avis ...

27/11/2018 DEEKHA15

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