Épisode 2
Tante est allée voir la police , sûrement pour leur dire que mon oncle est tombé et s'est cogné de la tête .
À son retour , elle nous a donné 24 heures. 24 heures pour faire nos valises.
J'étais dans ma chambre , je pensais à ce que tante disait à son fils . J'avais comme l'impression qu'une tragédie allait s'abattre sur nous.
D'un coup j'avais décidé de sortir pour être plus prêt de mon frère qui se sentait le plus en danger.
Je l'ai trouvé allongé très malade dans sa chambre. Il avait une fièvre très élévé , Il suait sans cesse et je sentais sa respiration s'accélérer . Je savais plus quoi faire , Je me sentais si inutile.
J'ai alerté les parents qui à leurs tours s'apitoyer sur leur sort.
— Baba , fait quelque chose. Demandai je à mon père très choqué.
— El hadji si mon fils meurt tu en seras le responsable. Tu as laissé Seydou l'abattre comme un chien. Fait quelque chose , sauve le.
Ma mère s'en prenait à mon père qui visiblement n'était pas le seul à regarder Moussa se faire tabasser. Elle , comme moi étions présente.
Mon frère allait mal , très très mal. Je pouvais plus du tout les laisser se disputer alors qu'il avait plus urgent. Je devais faire quelque chose.
— Arrêtez je vous en supplie. Néné , va chercher de la glace , Baba trouve lui une serviette. Il faut faire baisser la fièvre leur proposai pour qu'ils arrêtent de se disputer pour un rien.
Je comptais mes économies, et voir si ça pouvait servir à lui acheter des médicaments. S'était pas beaucoup , mais ça pouvait l'aider à reprendre.
— Diéyna..
S'était mon père et j'avais vraiment pas envie de lui parler. Je me suis retourné et je suis allée voir ma mère , qui prenait soin de mon frère.
— Maman je m'en vais lui acheter des médicaments , il se sentira mieux après.
— Mais il fait tard ; laisse moi y aller.
Elle avait raison , il était presque une heure du matin. Et je devais chercher la pharmacie qui était de service. D'une part j'avais peur pour moi et d'autre part j'avais peur pour eux. Tenant compte de ce que tante avait dit , on se sentait tous en danger.
— Je vais pas durer, prenez soin de vous décidais je de partir. J'avais un mauvais présentement , mais il fallait que j'y aille. Moussa s'était sacrifié pour moi , alors à moi d'en faire de même.
Je marchais dehors , la rue était désertique tout ce qui me faisait peur. J'ai réussi à gagner la pharmacie par je ne sais quelle magie.
— Bonsoir , avez vous...
— Laissez moi devinez Pullule ? Ou Pullule du lendemain ? la prochaine fois réfléchissait avant d'écarter tes jambes au premier venu me disait la dame du milieu alors que les autres me dévisageait.
Pardon pour qui est ce qu'elle se prenait pour m'insulter de la sorte. Ce n'est pas parce que j'entrais dans une pharmacie et qu'il faisait nuit, que j'étais forcément une jeune femme aux moeurs légers.
— Regardez là , on dirait que c'est sa première fois , elle a l'air si innocente
rajoutait la plus vieille.
— Prenez ces comprimés ( matin - midi - soir ) et voir si ça peut régler ce problème d'addiction aux hommes. T'es condamné ma belle , le sexe est un fruit irrésistible. Tu ne peux plus t'en passer. Si par malheur tu tombe enceinte ne vient pas nous faire croire qu'on t'a piégé disait l'autre.
— Elle a l'air vexé.
Je pouvais plus du tout me contrôler. Il fallait que je leur donne une bonne leçon. Y'avais pas grand chose à faire , à part répondre à leurs insultes mais ça serai comme confirmer leur accusation.
— Pardon , mon frère est souffrant. Il a une fièvre. Je voudrais une...
L'une d'entre elles m'a arrêté. Elle m'avait l'air différente.
— J'ai ce qu'il faut.
C'est par la suite , qu'elle me les donnés. Cependant il y avait un problème , il manquait 250 Fr.
— Je..
— Allez y , ne vous en faite pas.
— Ça se voit , qu'elle n'en a pas besoin. Elle a changé d'avis pour nous foutre la honte.
— Dieu vous le rendra , la remerciai je avant de m'éclipser. Je ne voulais rester une minute de plus dans cet endroit.
Je regagnais la maison sans penser à l'heure qu'il faisait. Tellement ces dames m'ont énervés , que je pouvais plus du tout penser à autre chose.
J'ai emprunté la même route que d'habitude. Tout était si calme , contrairement à ce que je vivais à la maison. À la place de ma mère je me disputais tous les jours avec ma tante. Je ne la laissait pas faire , ah non.
Je marchais tranquillement ,soudain j'ai senti qu'on me suivait. Les fars d'une voiture , me collait comme si le chauffeur cherchait à attirer mon attention. Rien était sûr , j'ai alors décidé de fuir.
Je courais à vive allure et je pouvais plus m'arrêter. Tellement j'avais peur. Je sentais mes poumons se seraient. Je n'en pouvais plus fallait que je m'arrête.
J'ai alors décidé de m'arrêter. J'ai pris un grand bouffé d'air et j'ai regagné le chemin qui menait à la maison. Je pensais que j'avais semé l'homme qui me suivait mais non , il était toujours derrière moi et il avait l'air très en colère.
J'ai alors repris , je courais je courais. Mes efforts était sans fin , il était plus rapide que moi. Il m'a attrapé en moins de trente secondes.
— Je vous en supplie , Laissez moi partir. Je vous donnerai tout ce que vous voulez.
Comme si j'avais quelque chose. Il faisait nuit et je voyais pas son visage. L'homme s'est révèlé lui même en ouvrant la bouche.
— Tu pensais vraiment que toi et tes parents allez vous en sortir de cette manière. On dirait que tu ne connais pas ma mère , je vais te laisser un souvenir . Tu t'en souviendras toute ta vie.
S'était Alioune , mon cousin, le fils de tante Raby et d'oncle Seydou. Qu'est qu'il me voulait.
— Je t'en supplie Alioune , mon frère est malade et il a vraiment besoin de ces médicaments.
Il me les a arraché et les a jeté.
— Et bah qu'il meurt rien à foutre de lui. Attend de voir ce qui t'attend.
Il m'a poussé , et je suis tombé. C'est qu'après que j'ai su ce qu'il allait me faire. Il m'a donné une gifle et a commencé à déchirer ma robe. Il essayait de m'embrasser de force , je me débattais en lui assénant des coups.
— Au secours , au secours criai je de toutes mes forces. S'était comme s'il n'y avait personne dans les maisons qui nous entourait.
J'étais dégouté , je continuai à me débattre du mieux que je pouvais. Il était assied sur moi je supporter pas le poids de son corps. Tellement j'avais mal.
Il se déshabillait et j'étais incapable de me redresser. De ma main gauche je fouillais le sol et je suis tombé sur un caillou. Je l'ai alors pris , ce n'était pas de la rage qui me manquait à ce moment-là.
Je l'ai assommé de la tête après trois coups. J'avais l'impression qu'il était mort mais je m'en fichais royalement. Il n'avait ce qu'il méritait.
J'ai ramassé les médicaments de mon frère et je suis rentrée tenant compte de ce qui m'attendait. J'étais dans un sale état. Sûrement Néné allait me poser des questions.
Quand je suis arrivée , j'ai trouvé Moussa très calme. Il avait l'air très fatigué. Je lui ai donné ces médicaments pour qu'il puisse se reposer.
Comme je m'y attendais , Néné m'a posé des questions auxquelles je ne pouvais pas répondre du moins pas pour l'instant. Je devais attendre que le jour se lève , tante Raby me devait des réponses.
J'ai rassuré ma mère en lui mentant. Elle avait beaucoup trop souffert cette nuit là ; déjà notre retrait l'affectait énormément. Ce fut très injuste , papa n'avait pas signé cette acte de propriété au nom de ma tante. Elle en avait assez fait , Je n'attendais qu'une chose. Que le jour se lève pour lui faire sa fête.
En regagnant ma chambre je suis tombé sur mon cousin , qui visiblement n'allait pas bien. Je l'avais pas raté en tout cas.
Le lendemain matin , je suis allé voir ma tante. Elle avait quelque chose à voir avec mon agression. Je me disais qu'Alioune a été envoyé par sa mère.
— Tante Raby , dis moi es-tu au courant. Alioune a été arrêté pour viol. Une jeune femme a porté plainte contre lui Ce matin. Ça te surprend lui dis je très calme.
— S'il arrive quoi que se soit à mon fils..me menaçait ma tante confuse.
— Je me disais bien , c'est toi qui est derrière tout ça. Donne moi une seule , j'ai bien une seule raison de ne pas aller vous dénoncer à la police.
— Si tu tiens à la vie de ton père,t'a intêret à ne rien dire . Tu sais des accidents ça arrive et ceux tous les jours.
— ....
— Je peux toujours envoyer ton frère en prison.
J'en avais assez de ces menaces. Je l'ai alors giflé , secoué et poussé. Elle est tombée et s'est évanouie. Je voyais un liquide quitter son entre jambe. C'est là que j'ai eu peur , ma tante était enceinte de six mois.
À suivre
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