30. Le temple d'Apollon
Désolé ?
La vérité ? J'ai totalement oublié de publier alors que le chapitre est prêt depuis un mois...
J'espère que ce chapitre sera à la hauteur de votre attente !
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Le cœur en émoi, Percy courait. Le souffle court, il courait. Les muscles en feu, il courait. Il gravissait la colline, passant entre les pierres de marbres et les statuettes, sans chercher à les voir et à les comprendre. Arrivé en haut, il manqua de trébucher en perdant son équilibre et reprit sa course.
Il se dirigea vers cette zone, rempli de fumée. Elle semblait vouloir l'empêcher de passer, le repoussant sans cesse. Toutefois, il n'abandonna pas, son intuition lui soufflait que quelqu'un avait besoin de lui, en cet instant. Tâtonnant avec ses pieds, il marcha sur une chose molle, allongé au sol. La crainte le saisit, celle d'être arrivé trop tard. Se penchant, il attrapa le corps et l'entraina loin du temple.
Percy découvrit Grover, les yeux ouverts, le regard terme, le souffle coupé, la peau blanche. La rage gronda en lui. Il ne voulait pas perdre encore quelqu'un, il ne voulait pas encore perdre l'un de ses meilleurs amis. Mais encore une fois, il était impuissant, il ne pouvait strictement rien faire, à par observer.
La haine enfla dans son cœur, le poussant à se lever et à se diriger vers l'entrée du temple. Une nouvelle fois, la fumée le bloqua. Elle était tel un mur d'eau subissant les effets d'Archimède, obligeant Percy à rester à la frontière. Il tenta de s'y enfoncer, sans jamais réussir, jusqu'à ce qu'une voix qu'il connaissait bien lui dise :
-Laisse-moi donc essayer.
Se retournant, Percy salua d'un signe de tête Léonidas, qui s'approchait. Il tendit sa main vers l'avant, où un bracelet de perle était accroché. Comme obéissant à son maitre, la fumée s'écarta, créant de nouveau un passage vers le centre du monde. Etonné par ce geste, Percy demanda :
-Pourquoi gaspiller ton bracelet pour moi ?
-Un trésor n'est qu'une réserve en prévision de la guerre.
-Je ne parle pas de ça.
-Je sais très bien ce que tu veux dire, soupira Léonidas, pour tout te dire, nos petites confrontations me manquent et je ne suis pas le seul. Tu manques à l'équipe.
-Que veux-tu que j'y fasse ? Sans mes pouvoirs, il est impossible...
-Ne dis pas n'importe quoi. Entre un triton, un cyclope, un titan, un dieu, un spectre, une réminiscence, un sang-mêlé sans pouvoir est le moins bizarre !
-Tu marques un point, sourit Percy.
-Je sais. Maintenant, va les aider, ils en ont grand besoin, je m'occupe du satyre.
Percy hocha la tête, plein de gratitude et s'engagea dans le passage dégagé par Léonidas. Ce dernier le regarda disparaitre, avant de pousser un long soupir. Lui-même tourna les talons et se dirigea vers le satyre. Il lui desserra légèrement les dents, pour y faire couler un liquide doré.
Peu à peu, les couleurs réapparurent sur le visage de Grover et son cœur, lentement, se remit à battre. Quand il papillonna des yeux, les premiers rayons du soleil réchauffaient sa peau. Il se redressa lentement, se demandant par quel miracle il était encore en vie. Seul au milieu du site sacré, son mécène partit depuis longtemps, il se leva en chancelant.
D'un pas mal assuré, il se dirigea vers le temple d'Apollon. La fumée noire avait disparu, mais l'escalier était toujours à sa place. Prenant appui sur les murs de marbre, il descendit vers le centre de la terre.
L'escalier contenait une centaine de marche et disparaissait bien loin en dessous du sol. Les dalles de marbres furent remplacées par des blocs de pierres, puis par de la terre compacte. Le chemin était éclairé par de ma mousse fluorescente, verdâtre, qui ornait les parois.
A la suite de l'escalier, un long chemin en terre s'enfonçait encore vers le centre de la terre. D'une pente douce, il tournait sur lui-même. Le cœur battant, Grover continua sa route, marchant pendant ce qui lui semblait être une éternité. Il finit par arriver au seuil d'une immense caverne vouté.
Si le chemin semblait avoir été fabriqué par la main de l'homme, la grotte, en revanche, était indubitablement naturelle. Grover marqua un temps d'arrêt en voyant l'immense serpent, mort, à l'entrée. Aucune blessure était visible et ses écailles étaient délavées. Probablement mort de vieillesse, bien avant l'arrivée des autres.
Ses amis. Détournant le regard de la masse grise, Grover aperçut, au loin, un œuf rond, brillant d'une obscure clarté. Cette vision le mit une nouvelle fois mal à l'aise et le satyre baissa les yeux, les écarquillant en même temps. Horrifié, il ne pouvait plus bouger. Qu'avait-il manqué ? Tout, semblerait-il. La bataille était terminée. Elle s'était déroulée sans lui.
Soudain, un infime mouvement attira son regard. L'une des silhouettes, allongé sur le sol, venait de bouger. Ce n'était pas grand-chose, probablement inconscient, une source d'espoir tout de même. Chassant de son esprit les mauvaises pensées, Grover se dépêcha d'aller aider ses amis. Ils avaient survécu à Chaos, ce n'est pas pour mourir à cause du manque de soutien.
Il s'approcha du corps le plus proche et le pris dans ses bras, avant de remonter à la surface et de le déposer sur les marches. Il fit de même avec les autres. En remontant un nouveau corps, Grover fut surprit de voir un groupe de personne assisent à côté de ses amis. Il n'en connaissait aucun, pourtant, il avait confiance en eux. Cette certitude le noyait complètement.
L'un d'entre eux, le plus humain de tous, s'approcha de Grover. Il posa sa main sur le visage du jeune homme qu'il portait dans ses bras. Il finit par le lâcher et se retourner vers ses camarades, avant de secouer négativement la tête.
Il s'éloigna de Grover et un instant plus tard, tous disparurent. Après avoir cligné des yeux, le satyre cru à une hallucination, dû à la fatigue. Si ces personnages cherchaient quelqu'un, pourquoi n'étaient-ils pas aller chercher les autres ? Pourquoi n'avoir observé le visage que de quatre corps ?
Grover ne chercha pas à comprendre, les rêves étaient dangereux, ils trompaient la réalité, même s'ils étaient basés sur un fond de vérité. Il penserait aux questions métaphysiques plus tard, pour le moment, il devait aider ses amis. Ramassant sa flute qui était toujours sur le sol de marbre du temple, il joua un air, pour faire venir le navire, l'Argo II. En attendant sa venue, il avait encore bien des choses à faire.
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Voyons, je n'allais quand même pas tuer Grover, non ?
Ce chapitre est un peu une transition. Quand j'aurais fini cette histoire, si j'ai le courage et que j'ai fini les autres, j'ai envie d'écrire sur cette fameuse équipe.
L'histoire se déroulerait pendant le tome 1, lors de la préparation à la bataille. Ce serait centré sur Percy et ses collaborateurs, quand ils partiraient en mission. Je n'ai pas encore tout décidé dessus, donc c'est encore un projet !
Bref, je vous dis à la semaine prochaine !
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