25. La lance de foudre
Salut à tous !
Contre toute attente, me voici de retour ! J'ai enfin réussi à écrire un chapitre qui me convient à peu près. C'est loin d'être mon préféré et le mieux écrit à mes yeux, mais j'ai décidé de passer à la suite.
J'espère qu'il sera satisfaisant quand même !
Au fait, l'aventure va s'accélérer dans les chapitres à venir, normalement. Il y aura plus de combat, surtout à l'approche de la grande bataille finale. Alors, voici mon dilemme :
1. Dois-je continuer à écrire comme j'ai l'habitude, point de vue omniscient la majorité du temps
2. Essayer de passer à la première personne, interne
3. Uniquement de la description détaillée des combats, des actions
4. Me concentrer plus sur des dialogues explicatifs
5. Finir en racontant la légende de la grande bataille contre Chaos
Voilà, j'espère que vous aurez des idées ! Sinon, bonne lecture !
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Le navire avançait doucement. Ici, le courant était fort, à moins d'un kilomètre se rencontraient les eaux chaudes de la méditerranée et les eaux froides de l'océan Atlantique. De hautes vagues se dressaient les unes contre les autres, cherchant à se dominer inlassablement.
Là où les deux milieux se confondaient, douze immenses colonnes, qui montaient jusqu'au ciel, se tenaient droites et fières. Le navire s'approcha, les membres d'équipage sur le pont, prêt à faire face à un éventuel ennemi. Individu qui apparu sur la proue de l'Argo II. Il était grand et fort, musclé sous sa tunique grecque. Ses cheveux blonds lui arrivaient en-dessous des épaules et ses yeux bleus brillaient intensément. Il tenait dans sa main une longue lance et un arc était accroché dans son dos. Il se présenta ainsi :
-Je suis Héraclès, fils de Zeus et gardien de la mer d'Alboran. Que faites-vous faire ici, demi-dieux ?
-Nous souhaitons entrer en Europe, s'exclama Jason, au nom du groupe
-Et qui es-tu ?
-Je suis Jason, fils de Jupiter
-Que m'offres-tu, Jason, fils de Jupiter, pour ton passage et celui de ton équipage ?
-Il t'évites une bonne tarte dans la gueule, gronda Clarisse, devant l'air condescendant du héros
-Tu laisses une femme répondre à ta place ? Quel manque à l'honneur !
-La femme va te foutre la raclée de ta vie et tu vas gémir comme un vulgaire poulet une fois que j'aurais fini de te plumer ! En garde !
-Je ne suis pas sûr que se soit une bonne idée, murmura Sacha
Son instinct, saupoudré de son pouvoir, lui hurlait d'empêcher cette confrontation. Mais Héraclès semblait avoir mangé une couleuvre, après c'être fait insulté de la sorte, surtout par une femme, n'était plus disposer à négocier.
Les deux adversaires se mirent face à face et Sacha fut comme aspiré. La luminosité baissa brusquement et seule Clarisse restait encore visible, dans cette même position de combat.
Sacha ouvrit les yeux, reprenant aussi sa respiration. Il se mit à tousser, plié en deux, la poitrine douloureuse et l'esprit terrifié. Cette ombre, si lourde, si omniprésente, l'horrifiait au-delà du possible. C'était Chaos, ou sa représentation. Dans tous les cas, Clarisse affronterait cette chose avec panache. Sa vision lui avait montré la lance de la jeune femme, brisée. L'enfant avait senti la mort rôder, prête à emmener avec elle la fille d'Arès. S'il n'interrompait pas le combat immédiatement et que l'arme se brisait, la femme ne retournerait jamais à la colonie des sang-mêlé.
Avec une vivacité qu'il ne se connaissait pas, il quitta la protection de ses ainés et se précipita vers les combattants. Pourtant, alors qu'il n'était qu'à une dizaine de pas d'eux, deux puissants bras le retinrent et le tirèrent vers l'arrière. Sacha tenta de se débattre, mais la voix de Grover le calma :
-Arrête-toi, tu mettrais ta vie en danger, ainsi que celle de Clarisse
-Si je laisse le combat se terminer, sa lance va se briser et à cause de cela, elle va mourir quand elle affrontera Chaos !
-Comment peux-tu savoir cela ?
-Je suis le fils de Janus, dieu des chemins et des possibilités ! Je peux avoir de brefs aperçus du futur, si certains événements se produisent ! La lance de Clarisse ne doit pas se briser !
-Léo la réparerait, tenta de calmer Grover
-Tu ne comprends pas ! Je l'ai vu ! Je l'ai vu !
-Sacha, écoute-moi, commença doucement le satyre, Clarisse est la meilleure guerrière de la colonie et elle a reçu la bénédiction de son père pour le combat. Elle va vaincre Héraclès et elle s'en sortira. Sa lance est magique, elle ne se brisera pas ainsi. Fait-lui confiance
Le jeune garçon, toujours dans les bras de Grover, ne répondit pas. Il observait d'un œil inquiet le combat de titan qui se déroulait. Les deux adversaires avaient un niveau remarquable, échangeant les attaques tellement rapidement que Sacha les apercevait à peine. Puis, d'un seul coup, tout se termina. Les cliquetis de l'arme sur le pont résonnaient avec violence, unique son audible. Clarisse se tenait, droite et fière, sa lance pointée sur la gorge du dieu, y laissant une petite entaille et une goutte de sang doré. Héraclès, quant à lui, était allongé, incrédule, sur le pont du navire. Il semblait déboussolé, après avoir été vaincu par une femme, être qu'il jugeait inférieur. D'une voix forte, la fille d'Arès ordonna :
-Voici mon offre, la vie contre le passage
-Comment ?
-Je suis Clarisse La Rue, fille héritière du dieu de la guerre, Arès, porteuse de la lance de foudre et de l'étendard du combat, générale des sang-mêlé, gagnante de la guerre contre Chronos et future destructrice de Chaos ! Et toi, qui es-tu ?
Totalement abasourdi, Héraclès ne répondit pas à la provocation. En quelques minutes, toutes ses valeurs venaient d'être chamboulées. Se redressant légèrement, il s'inclina devant Clarisse et s'excusa :
-Je vous prie d'accepter mes plus plates excuses, Clarisse La Rue. Je me suis montré désobligeant à votre égard, oubliant de juger vos qualités de combattantes. Pour me faire pardonner, je vous laisse entrer sur mon territoire, puisse la chance vous accompagner
Héraclès disparu, faisant apparaitre un sourire suffisant sur les lèvres de la femme. Sacha, quant à lui, observait attentivement la lance de foudre, cherchant la moindre fissure. Mais comme l'avait annoncé Grover, elle était totalement intacte. Troublé par cette constatation, le jeune garçon dû se rendre à l'évidence, quelque chose d'encore plus grave allait rapidement se produire.
Profitant du temps clair, le navire prit de la vitesse, pour arriver au plus vite au lieu de rendez-vous imposé par l'aigle. Il leur restait moins de 48h pour trouver l'autel et faire l'échange, afin d'obtenir un nouvel œuf et créer un nouveau centre du monde. C'est donc avec un certain soulagement que le navire accosta les côtes grecques. Maintenant, il fallait marcher et attendre que la nuit tombe, en ce jour du 20 août.
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Me revoici !
Juste une dernière information, le chapitre suivant n'est pas encore écrit !
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