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20. Mieux vaut demander pardon que permission


Percy riait. Pas un vague sourire aux coins des lèvres, non, ni même un léger roulement de gorge, non. Un véritable rire, celui qui faisait mal aux cotes, celui qui était tellement fort que l'on était même plus capable de produire un son.

Il ne se souvenait même plus de la dernière fois qu'il avait rit ainsi. Cela faisait deux semaines qu'il travaillait au ranch et la soirée devait un peu trop alcoolisée. Le fils de Poséidon avait ingurgité un peu trop de verres, se laissant bercer par la douce chaleur. L'une de ses collègues, Mary, une femme d'au moins cinquante ans, se comportant comme une mère, il fit remarquer :

-C'est bien, tu en avais besoin, tu es plus détendu comme ça

-C'est vrai que tu es toujours sérieux, ajouta un autre

-Disons que les événements ne m'ont pas trop souri, ces derniers temps

Percy avait répondu avec honnêteté, il n'avait pas envie de se cacher, inventer une histoire. Ce soir, il s'en fichait. Comprenant que c'était sans aucun doute l'unique fois où le fils de Poséidon parlerait de lui, Mary enchaina :

-Pourquoi ça ?

-Parce que j'ai eu des soucis avec mes crétins de frères !

-Ah oui ? Mais tu risques de les revoir non ?

-ça ne risque pas ! Ils sont partis en mission suicide, me laissant enfin véritablement seul, soupira Percy

-Et tu es heureux ? De les perdre ainsi ? S'exclama Mary, effarée

-Ils m'ont abandonné en premier, ils m'ont pris mes amis et ma fiancée. Qu'ils disparaissent ! S'énerva le jeune homme

Consciente de la colère qui émanait de Percy, Mary décida de changer de sujet. L'homme était plutôt bien bâti et portait quelques cicatrices qui témoignaient de violentes bagarres. Elle ne voulait pas risquer les ennuis. Elle s'intéressa à une personne mentionnée :

-Tu as une fiancée ?

-J'avais. Elle est partie elle aussi, comme tous mes amis

-Comment ça ? Vous êtes des militaires ?

-On peut dire ça comme ça... Nous étions une troupe d'élite. Nous intervenions dans les endroits ne pouvant accueillir que de petits comités

-Et pourquoi tu l'as quitté ?

-Parce que... J'ai fait une erreur, j'ai été séduit par une proposition. Une de nos dernières missions, elle était vraiment suicidaire. Dans le genre sacrifice final obligatoire. Et j'ai joué un double jeu, pour envoyer quelqu'un d'autre à ma place. Résultat des courses, tout le monde a été au courant, j'ai bafoué notre honneur et j'ai tout perdu !

-Mais c'était pour une bonne raison

-Qu'importe, Percy soupira longuement, la raison n'a finalement que peu d'importance, seul les actes comptes. Faire une mauvaise chose pour une bonne raison n'est pas valable, je l'ai appris durement, peu importe ce que ça amène. Je ne le sais que trop bien

-Alors, tu as fui ? C'est ton unique réponse ?

Maintenant, Mary était vraiment intriguée par Percy. Elle découvrait un jeune homme totalement différent de ce qu'elle voyait. Et cela ne correspondait pas à ce qu'elle sentait de lui. Elle avait toujours eu un jugement fiable. Elle comprit qu'elle avait raison quand Percy soupira :

-Que puis-je faire d'autre ? Ils ne veulent plus de moi, alors que c'est en partie de leur faute ! J'aimerais pouvoir les aider, leur dire ce que je sais, mais ils ne veulent pas de moi !

-Alors tu leur obéis ? Tu te soumets à leur volonté, conclu Mary

-Non ! Je... Je ne veux pas les voir mourir, ces mes frères, mais... je veux qu'ils comprennent ! Qu'ils ressentent ce que j'ai vécu !

-Dans ce cas, demande pardon au lieu de permission

-Ils ne me pardonneront jamais

-Justement

Percy releva la tête, croisant le sourire suffisant de la quinquagénaire. Il comprenait ce qu'elle sous-entendait et pour la première fois, il avait envie d'obéir. Cette quête était la sienne, il ne laissera pas quelqu'un d'autre lui prendre sa place. Faisant un grand sourire à la femme, le fils de Poséidon se leva et quitta le bar, farfouillant dans ses poches.

Ce n'est qu'en arrivant au bord de la plage qu'il trouva une drachme en or. Il ne savait pas vraiment comment elle avait pu se retrouver là, ancien vestige de sa vie passée. Mais pour une fois, il était heureux de tomber dessus, c'était exactement ce dont il avait besoin pour contacter la personne qu'il souhaitait. Après, il espérait sincèrement qu'elle l'entendrait, elle avait un sommeil assez lourd.

L'eau bougeait mollement à ses pieds, créant de jolis dessins éphémères sur le sable, effacé par un perpétuel changement, remplacé par autre chose, qui restait toutefois étrangement identique. Cependant, pour livrer son message, ce n'allait pas être utile. Il fallait un arc en ciel, ce qui n'arriverait pas en pleine nuit. Comme par magie, une conque s'échoua à ses pieds, reflétant l'éclat des étoiles par ses milles facettes. Elle créa une onde chatoyante à la surface de l'eau.

Remerciant Poséidon, qui malgré les années, ne l'avait jamais abandonné, il lança la drachme dans l'océan, faisant une petite prière à Iris et à son père, il appela :

-Rachel

Peu à peu, une silhouette se dessina sur les flots, elle dormait profondément, enroulée dans ses draps, malgré la chaleur. Percy l'appela une nouvelle fois, sans réaction, puis une nouvelle, une dizaine de fois, jusqu'à ce que la pythie commence à bouger. Elle sortit son nez de sa couverture, grimaçant devant le changement de température. Ouvrant mollement un œil, Rachel sursauta en voyant une image devant elle. Se redressant, elle distingua Percy. Un peu groggy, elle déclara :

-Tu te rends compte qu'il fait encore nuit et pour cinq bonnes heures au moins !

-Oui, je sais, mais là je suis dans l'élan. Si je ne t'avais pas contacté maintenant, je ne l'aurais jamais fait

-Que se passe-t-il ?

Rachel était désormais parfaitement réveillée. Percy avait tiré son attention, surtout que maintenant, il cherchait ses mots. Bégayant un peu, il bredouilla une question, que la pythie ne comprit pas. Inspirant longuement, calmant les battements de son cœur, le fils de Poséidon finit par demander clairement :

-Ton bateau est-il toujours libre ?

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