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Chapitre 9

Une sonnerie lointaine... De plus en plus proche... De plus en plus assourdissante. Cuddy grogna, encore endormie, en train d'émerger. Elle n'avait ni envie de se lever, ni envie d'éteindre le son plus qu'énervant de l'appareil.

Puis un bruit sourd, celui du fracas. House avait grommelé une injure, s'étant ensuite recouché une fois le réveil mit en miette.

Cuddy avait sursauté regardant le réveil écrasé. Elle se retourna presque mécontente d'avoir été réveillée. House avait la tête dans l'oreiller.

- C'était pas censé te réveiller, mais éviter que tu te réveilles ! fit-il, la voix à moitié étouffée dans le tissu. Comment pouvait-il voir qu'elle était réveillée, alors qu'un tissu épais masquait ses yeux ? Ah oui, elle avait oublié : C'est House.

- C'est raté ! Tu as fait plus de bruit que le réveil lui-même ! Et en plus c'était le mien ! soupira t-elle, regardant le coussin qui lui faisait face. Autant dire que même un Gregory mal-réveillé était plus agréable à regarder !

- J'en rachèterais. Mmpf... jeta t-il, la tête toujours dans le tissu.

Cuddy le regarda d'un air amusé, voulant retirer le coussin. Sauf qu'il y était accroché, tel une moule sur son rocher.

- Je ne peux pas t'embrasser avec ça sur ta tête ! tenta t-elle.

- Na, à moi. fit-il à la manière d'un enfant. Rien que dans sa voix, elle pouvait sentir qu'il souriait.

Elle réussit tout de même à le lui arracher, ricanant à la vue des cernes qu'il se coltinait actuellement. Elles étaient profondes et sombres.

House souffla lui tournant le dos.

- Susceptible. dit-elle, souriante.

Il se retourna, sifflant :

- Moi, susceptible ?

Il se mit à sourire, se rapprochant.

- Hum, oui, toi !

Il la déstabilisait. Énormément.

- En tout cas ce n'est pas moi qui va devoir mettre des cols-roulés aujourd'hui ! railla t-il, un sourire en coin en fixant les multiples petites marques que se faisaient les amants pour marquer leur "propriété".

Elle tâta son cou, sentant quelques surfaces un peu plus dures et bossues que les autres.

Le rouge monta rapidement à ses joues. Elle balbutia :

- T'es... t'es pas possible ! Je t'avais dit non !

Il souriait, rétorquant :

- C'était dans le feu de l'action !

Elle lui tapa l'épaule, soufflant de désespoir. Mettre des cols-roulés en printemps n'allait pas passé inaperçu ! Surtout qu'elle n'avait pas oublié les regards que lui lançait Wilson la veille.

House resta enroulé dans ses draps, pas plus pressé de se lever que ça. Il regardait Cuddy silencieusement, la remarquant. pensive.

Il aurait dû ne rien faire, mais il voulait la préparer moralement. Enfin, à sa manière. Il comptait agir aujourd'hui. Tout le monde devait savoir ! Tout le monde devait savoir qu'il était heureux.

Heureux... L'était-il ? Il ne connaissait pas les symptômes de cette maladie qu'est le "Bonheur". Drôle de nom ! La plupart des maladies on a nom latin. "Bonheurus" ? Que c'était laid !

Il secoua la tête inconsciemment. Cuddy ne le remarqua pas, toujours dans ses pensées.

Elle était non loin de lui, mais toujours allongé, le regard se baladant sur le mur blanc cassé de sa chambre. Oui, pour une fois, ils étaient dans la maison de Cuddy. Sans doute plus propre et rangée que celle du diagnosticien !

Même si la veille ils y avaient mis un véritable bordel.

En même temps quelle idée de jouer au Twister ! Enfin, il n'y avait pas eu que cela !

House se leva, attrapant un jean au passage, histoire de se couvrir un minimum. Il tenta de jeter un oeil dans son dos, n'ayant vu que quelques griffures.

- Tu n'y a pas été doucement non plus ! On dirait qu'une lionne a essayé de me dévorer ! siffla t-il, un sourire en coin.

Elle resta sous le drap, souriant malicieusement :

- N'était-ce pas le cas ? demanda t-elle, cet adorable sourire plaqué sur ses lèvres.

Lui qui voulait aller se doucher, il finit par lui céder ! Le médecin s'approcha d'elle, se plaçant au dessus de son visage, esquissant un sourire. Il unit leurs lèvres, doucement au début, puis plus insistant ensuite. Et pourtant, cette insistance ne venait pas de lui ! Mais bien d'elle !

Elle passa une main dans sa nuque, le rapprochant un peu plus. Cuddy glissa son autre main sur son torse chaud, entrouvrant sa bouche pour lui offrir sa langue. House souriait, sentant qu'il avait sans doute enfilé un jean pour rien. Il plaqua bientôt son torse contre la peau nue de la doyenne qui avait fait glisser le drap, par pure accident. Ou presque.

Le cerveau gauche se remit à fonctionner chez le diagnosticien. Les questions revenaient l'assaillir, provoquant chez lui une sorte de rictus.

Il se décala, à bout de souffle et l'esprit dérangé.

Elle ne comprenait pas bien sa réaction, le regardant avec attention. La doyenne avait posé le regard sur sa jambe, par peur qu'elle y soit pour quelque chose, puis reposa ses yeux sur le visage presque pâle de Gregory.

Il recula un peu, puis se retournant sans donner d'explication, il se dirigea en boitant vers la salle de bain.

- J'ai besoin de me rafraîchir. avait-il déclaré avant de fermer la porte.

Il soupira de soulagement, se rattrapant tout de même au lavabo. Ce n'était pas sa jambe qui le relançait. Mais bien son cœur. Il battait trop vite, beaucoup trop vite à son goût. Sans doute se crispait-il pour un rien, ce qui provoquait quelques douleurs dans la poitrine gauche.

House appuya sa main droite sur sa poitrine, cherchant à comprendre. Le pouls descendait petit à petit, revenant à la normale. Une tachycardie ? Non, non. Il n'en avait pas les symptômes. Quoi donc alors, si on a éliminé la facilité ?

Il n'en savait rien. Et ne pas savoir l'irritait énormément.

En regardant la baignoire, il songea à prendre un bain pour se détendre. Même si actuellement se détendre était difficile. Lorsqu'il alluma l'eau, la réglant à bonne température, son portable sonna.

Don't feel like dancing, dancing...

Il coupa le son avant que Cuddy puisse entendre. C'était la sonnerie qu'il avait attribué à Wilson. House décrocha le téléphone, cherchant une bêtise à dire pour se détendre :

- S.A.V bonjour !

- Greg, c'est pas le moment ! Tu sais qui s'est pointée hier à l'hôpital ? fit la voix de l'oncologue à travers le combiné.

- Non ?

- Ton ex-petite amie.

D'un seul coup, il perdit son humour, songeant à raccrocher. Il serra le point droit, une rage inconnue grimpant en lui. House posa en suite une main sur le tissu mort qui lui servait de muscle, sentant toute la rancune qu'il avait enfouie refaire surface.

Il resta silencieux, crispant la mâchoire.

- House, tu es là ? demanda Wilson, s'inquiétant du silence qu'il reçu en guise de réponse.

Je n'ai pas dit ça pour te contrarier, mais te prévenir.

- Elle était là pour quoi ? articula House, la main toujours tremblante de rage.

- Besoin médical. Enfin c'est ce qu'elle m'a dit.

- Ce qu'elle t'as dit ? siffla Gregory.

- Elle m'avait accosté, mais ne m'a rien dit d'autre. fit-il, sentant la voix tremblante de rage auquel il avait droit. Et tu sais qu'il n'y a que moi au courant de la relation entre toi et Lisa ? Si tu comptais tenter un truc aujourd'hui, comme tu m'as fait part de tes pensées d'hier, à la cafét'... N'essaye pas. dit James, d'une voix plus que sérieuse.

House ne comprenait pas bien. Et comment il l'avait deviné ?! Ah oui... House est tellement prévisible.

- Comment ça ?

- Je ne sais pas comment Stacy pourrait réagir, mais elle peut très bien avoir gardé des sentiments pour toi et gâcher ton bonheur... Il n'avait pas tort. Stacy s'était montrée parfois excessivement jalouse. Un peu comme il l'avait été pour elle, et tous les heureux de cette foutue planète bleue. Wilson avait marqué une pause, reprenant : Comme tu l'as fait pour elle.

- C'est elle qui a fait un choix à ma place ! C'était ma vie qui était en jeu ! La seule personne qui est responsable de ce que j'ai pu lui faire après, c'est elle !

House avait tellement hurlé que Wilson resta silencieux un bon moment. D'un côté, ça l'avait libéré de hurler ainsi.

Il entendit bouger, de l'autre côté de la porte, la regardant distraitement. L'interlocuteur reprit :

- Si elle n'avait pas fait cela, tu serais mort par orgueil, House ! s'énerva l'autre, par désespoir.

- On ne meurt pas en héros.

Il venait de raccrocher, fixant toujours la porte. Qu'est-ce que Wilson pouvait l'énerver parfois... Avec ses leçons de morale inutiles et totalement naïves.

House tourna le regard vers l'eau qui coulait, l'arrêtant de justesse. Il avait failli inonder la pièce !

Il prit finalement la décision d'ouvrir la porte, devinant que Lisa avait été alerté par ses hurlements.

Lorsque la porte s'ouvrit, elle laissa paraître une Cuddy embêtée, bougeant rapidement ses doigts. Comme elle le faisait si bien quand elle angoissait.

House la fixa un moment, baissant ensuite les yeux.

- Navré pour le bruit.

Elle n'osa pas répondre, pinçant ses lèvres. Elle devait avoir entendu. C'est qu'elle avait du flair, la Lisa !

Lisa posa doucement une main sur la poitrine du diagnosticien, forçant un sourire.

- Là n'est pas le soucis, House. murmura t-elle, ne s'efforçant pas de demander ce qu'il se passait. Je peux prendre un bain... ? Avec toi, si possible. rajouta t-elle souriant doucement. C'est pas comme si dans une heure je dois remplir des dossiers !

House était perdu dans ses songes mais la laissa passer. Pourquoi pas ! Après tout, il devait se détendre, non ?

Tandis qu'elle retirait doucement sa robe de chambre, laissant paraître sa peau nue, légèrement pâle et les traits de ses hanches, il songea à ne penser à rien d'autre qu'à elle.

Il esquissa un discret sourire mental : veinard.

Elle se glissa dans l'eau, fermant les yeux, et il la rejoignit après avoir retiré son jean. Il se glissa derrière elle, la laissant reposer tout contre lui.

Lui toujours dans ses pensées caressait distraitement avec ses longs doigts le bras de la doyenne, posant ensuite son menton dans ses boucles brunes. Elle, fermait les yeux, profitant d'un moment qu'elle avait rarement.

C'était un silence agréable, même si l'un avait l'esprit dérangé, l'autre serein.

Il fut tout de même brisé par la voix douce de Lisa.

- Tout va bien ? Tu sembles songeur.

Il hésita à lui avouer, rétorquant simplement.

- Tout va bien. Je suis avec une femme extraordinaire dans un bain tiède.

Elle rougit discrètement. Pour une fois qu'elle avait le droit à des compliments ! Malgré la remarque cynique qu'il avait rajouté. House resta dans ses pensées, semblant hésiter.

Il resserra un peu plus sa prise autour de sa taille, glissant ses lèvres dans le cou de la doyenne. Il y déposa un doux baiser, non pas suggestif simplement... tendre ? Non ! Non ! Gregory n'était pas tendre. Cela ne lui ressemblait pas.

Pourtant il fallait bien avouer que c'était le cas. Elle sembla apprécier le geste.

Il sortit de ses songes, se lançant.

- On prend congé ?

- Pardon ?! sursauta Cuddy. Mais on ne peut pas abandonner l'hôpital sur un coup de tête injustifié ! s'offusqua t-elle.

- Je ne veux pas te brusquer. rétorqua t-il simplement.

Elle tourna légèrement la tête ne comprenant pas bien.

- Je sais que tu n'es pas prête à sauter le pas pour t'affirmer. Nous affirmer. Ces marques je les ai faite pas que pour... l'amusement.

Elle ne savait pas comment réagir. Était-ce mal ou bon finalement ? Elle n'en savait rien.

À vrai dire, il mentait. Ce n'était pas une question de ne pas la brusquer, mais bien une question de survie. Il ne voulait pas croiser Stacy.

Elle soupira doucement, murmurant :

- C'est la dernière fois, House.

Il l'embrassa en guise de remerciement ou de "merci d'avoir sauvé ma peau de lâche".

Elle ne le repoussa pas, mais sembla songeuse.

Au bout d'un petit moment, ils sortirent du bain, s'habillant. Cuddy avait pris des sous-vêtements assortis, comme toujours. House hésita sur la couleur des chaussettes. C'était blanc ou gris ! Un choix très compliqué.

Il choisit finalement blanc et gris. De toute manière, ils restaient ici !

Et puis une pensée farfelue lui vint à l'esprit.

Tandis qu'elle attrapait un haut rouge, des mains vinrent se glisser sur ses hanches, les caressant avec attention, et sans aucun doute, envie.

Il lui murmura de sa voix rauque, se montrant charmeur :

- Laisse ça découvert ! On peut se recoucher... On a le temps.

Un sourire carnassier venait étirer ses lèvres. Cuddy, elle, se mit à sourire aussi approuvant cette demande en se retournant.

Elle glissa ses mains en dessous du t-shirt de House, le faisant passer par dessus sa tête. Il l'aida légèrement puisqu'elle eut du mal à cause de sa taille.

Elle déposa une lignée de baisers chauds le long de son torse et abdomen, remontant ensuite jusqu'à ses clavicules et son cou.

Il frissonna, sentant qu'il n'allait pas tenir très longtemps avant de passer aux choses sérieuses. Il était plutôt content qu'elle ait accepté cette journée de congé, finalement !

Elle arriva à son visage qu'elle contempla longuement avant de poser ses lèvres sur les siennes. Au début en douceur, ensuite avec fougue. Il en profita pour resserrer sa prise sur ses hanches, approfondissant le baiser. Il la souleva ensuite du sol, la plaquant contre le lit qui n'était pas loin.

Sa jambe ne lui pardonnerait pas cela ! D'ailleurs il avait grimacé un peu. Lisa par chance ne l'avait pas vu.

Il mordilla son cou, sa peau, ses lèvres par peur d'en oublier le goût. Cette pensée le fit frissonner. House devait se ressaisir, en profiter le plus possible car qui sait... Un jour elle le regardera tel qu'il est réellement. Et là, seulement à ce moment là, il la perdra.

C'était écrit. Le "destin" comme avait mentionné son meilleur ami, un jour. Il avait oublié pourquoi.

Tandis que ses mains commencèrent à dériver sur les formes de Cuddy, et que la pièce commençait à dégager une odeur de passion, House, lui, pensait. C'était presque machinal, ces mouvements. Il ne voyait même pas à quel point elle l'aimait, en cet instant. Il ne voyait rien, à part ses pensées pessimistes et blessantes.

Si il pouvait pleurer, il le ferait. Si il pouvait arrêter de penser, il serait heureux.

Ce n'était malheureusement pas le cas. House était lui. Il en venait à se dégoûter de lui-même.

Cuddy ne sentait pas à quel point il était mal. Elle ne remarquait que la passion qu'il emmagasinait pour s'en servir de masque. Comme toujours.

Il n'osait pas se montrer. Elle le devinerait, un jour, peut-être. Quand elle claquera la porte en lui hurlant qu'il n'est qu'un enfoiré, une ordure.

Quand elle saura le regarder, véritablement, et qu'il sera trop tard.

Il commença à trembler. Non par désir, mais par chagrin. Malgré le fait qu'il avait la tête enfouie dans le cou de la doyenne, embrassant machinalement cette peau si douce, elle sentit. Elle le connaissait assez pour savoir qu'il ne pouvait jamais profiter.

Il avait raclé sa gorge, et pour la première fois de toute sa carrière et sa vie, elle eut l'image la plus terrible qu'elle n'avait jamais vu.

House était en larmes, la tête posée contre son épaule. Elle ne l'avait pas entendu, mais ayant tourné le regard, elle l'avait vu.

Il tenta de masquer cette réaction des plus idiotes, mais n'y arriva pas. Bordel ! Pourquoi il avait fallu qu'il pleure maintenant ?

Gregory n'avait pas pleuré quand son père le frappait. Il n'avait pas pleuré quand Stacy l'avait quitté.

Il n'avait pleuré que lorsque Cuddy était venue trouvé l'épave qu'il était pour lui faire une leçon de morale.

C'était absurde ! Il ne pouvait pas pleurer, c'est idiot de pleurer. Mais tellement... naturel et reposant.

Le cœur avait ses raisons que l'intellect n'avait pas. Les larmes le soulageaient, même si il ne l'avouait pas.

Cuddy le regarda, pâle et le cœur serré. C'était la première fois qu'elle le voyait ainsi... Et bordel qu'est ce que c'était horrible.

Il baissa la tête pour se cacher, n'arrivant pas à arrêter les vagues de douleurs qui l'assaillirent. Cuddy le repoussa légèrement pour qu'il soit à côté d'elle, pour mieux le regarder.

Elle prit son visage entre ses mains, tremblante d'inquiétude.

- Qu'as-tu ?! C'est ta jambe ? Dis-moi ! cria t-elle, apeurée.

Il ne répondit rien, se contentant de secouer la tête, le visage trempé. Elle posa son front contre le sien, cherchant une réponse à ces larmes. Elle ne trouva pas, fermant les yeux pour tenter de l'apaiser.

House sembla se calmer légèrement. Mais pas suffisamment. Elle avait une sorte de don, pour rassurer.

Il n'osa pas lui dire le fruit de ses peurs, la fixant de ses yeux bleus mouillés. Si ses yeux étaient fait seulement d'Hydrogène ou encore de sulfate de cuivre, ils en auraient perdu leur couleur bleuté et leur richesse. Ce bleu, c'était ce qui permettait d'éclairer ce visage si... gris ? Si morne. Si lui.

Voulant baisser de nouveau la tête et les yeux, il fut arrêté par les mains de Cuddy qui lui relevaient ce visage humide.

- Dis-moi... Je t'en supplie House. chuchota t-elle, voulant à tout prix connaître ce trouble qui le rendait malheureux. Enfin comme il l'était en temps normal, en somme.

Il inspira, se raclant une nouvelle fois la gorge.

- J'ai peur que tu me vois véritablement. Que tu me... Jettes... Me laisses. J'ai peur de trop t'aimer pour subir ton regard attristé et blessé parce-que j'aurais été encore une fois une ordure. L'ordure qui aura une nouvelle fois brisée la femme...

Il avait dit cela d'un trait, déglutissant de nouveau. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle ait pitié de lui. Juste qu'elle lui disent : Oui, tu es une ordure, tu me feras du mal et c'est comme cela.

À vrai dire, il ne sait pas si ça le rassurerait.

Il n'eut pas la réaction attendue, sentant des bras et un corps se serrer contre lui avec force. Il étouffa un hoquet de surprise.

Cuddy le serrait contre elle, la tête posée sur sa poitrine. C'était encore une fois une déclaration. Certes ratée, mais c'en était une. Il l'aimait, à tel point qu'il avait peur de la perdre, elle.

Elle agrippa sa peau, le marquant peut-être et chuchota d'une voix émue :

- Je t'aime House. Et j'aime l'homme que tu es. Je n'ai pas besoin de le changer.

Il passa une main dans le dos nue de Cuddy, la serrant un peu plus.

C'était fou, l'effet que ces mots lui faisaient. Ça lui faisait... du bien. Oui c'était cela, du bien. Son cœur battait rapidement, mais il savait que si il mourrait, se serrait dans ses bras.

Après un long silence et le calme revenu, House chuchota :

- Sinon on fait l'amour ?

Elle rit doucement, l'embrassant en guise de réponse.

Personne les verrait aujourd'hui, c'était certain !



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