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Chapitre 10


On est tous humain. C'est normal de pleurer, quelques fois... Même si l'on se prénomme Gregory House.

Vous avez une chance sur trois-cent de le voir dans une telle phase. Les causes sont simples... Le surplus de douleur non-régulé par une drogue est libéré ainsi.

Il avait pleuré parce-qu'il n'avait pas pu gérer sa douleur sans drogue. Pensée erronée, évidemment. La drogue, tout comme l'alcool, ne résout pas les problèmes.

Cela dit, l'eau et le lait non plus.

House était debout, figé au centre de son bureau. Tout lui avait semblé si rapide... si flou. Il était perdu. Le diagnosticien frappa le verre de la vitre avec la paume de sa main, plaquant son front contre la surface froide. Les gouttes d'eau s'abattaient contre le sol avec violence, dans un rythme lent et puissant.

Il n'avait envie de rien. Il voulait juste comprendre. Ses erreurs, et l'ordure qu'il était. Elle n'oublierait pas ce qu'il était, c'en était fini, maintenant.

Quelques heures plus tôt, tout marchait pour le mieux. House avait juste eu la peur de croiser Stacy dans l'hôpital, mais rien ne s'était annoncé ainsi.

Cuddy et House étaient rentrés main dans la main. Lorsqu'elle l'avait senti entourer ses longs doigts autour des siens, elle avait frissonné, et par peur d'être vue, s'était décalée. Mais le diagnosticien avait été plus têtu qu'elle, et déterminé à les montrer, il l'avait gardé auprès de lui. Des regards étonnés s'étaient posés sur eux, James quant à lui était plus qu'amusé de les voir ainsi. Et ils étaient rentrés, l'ego flatté et fier.

Jusqu'ici, House avait prévu ce qui allait se passer. Il irait faire ses consultations – deux au moins –, aurait été en réunion et aurait glandé trois bonnes heures dans son bureau en attendant de rejoindre Cuddy pour la remmener. Et sans doute pas que dans la maison en elle-même, mais bien jusqu'à la chambre.

C'était ce qu'il s'était passé, en général, ou juste le début. Mais l'élément qu'il avait oublié était venu le troubler. Troubler son putain de quotidien.

XxXxX

– Salut, Greg.

Sa voix résonnait dans son crâne comme une musique populaire. Les mots et les notes de cette voix étaient enregistrés dans son être depuis bien des années. House regarda par-dessus son épaule, sentant son souffle se perdre pendant une seconde. La brune se tenait derrière lui, souriante, presque charmeuse. Ou peut-être n'était-ce que la vue de House qui déconnait. Figé, il ne bougea pas, la considérant longuement sans une once de sentiments peints sur le visage. Il la regardait, simplement. Elle s'approcha de quelques pas, faisant tout comme lui. Le détaillant, sans rien dire.

– Stacy... souffla t-il sans haine.

Elle replaça du bout des doigts son col de chemise, souriante.

– Tu te souviens de ça, c'est déjà un bon début.

Contrairement à la réaction qu'il avait eu lorsque Wilson l'avait appelé et exprimé ce nom, House était troublé. Déstabilisé, anéanti. Sa seule crainte était de la voir revenir. Ce qu'elle était actuellement en train de faire. Premier cauchemar de réalisé. Son deuxième ne saurait tarder.

House ferma les yeux un instant, repassant dans sa tête la souffrance qu'il possédait aujourd'hui, par sa faute. Elle lui avait enlevé sa jambe, pour ne pas lui arracher sa vie. Mais elle lui avait offert une vie de douleur.

Lorsqu'il rouvrit les yeux, elle était partie. Comme une ombre passante. Sans un bruit. Il avait l'impression de nager en plein délire. Le temps était lourd, l'ambiance lente. Il constata que son pouls pulsait dans sa nuque, son souffle était difficile. House avait l'impression d'étouffer sous l'eau. Chose impossible puisqu'il était debout, dans un couloir rempli de patients.

Lorsqu'il sentit que son souffle commençait réellement à lui manquer et que le son d'une machine bipait, il délirait. Aucuns patients ne bougeaient ni le regardaient. Tous était tête baissée, scrutant leurs chaussures.

Puis tout était soudainement revenu. House ne s'était pas attardé sur ce fait et continua sa journée comme si de rien n'était. Il fit ses consultations, se rendit dans le bureau de Cuddy pour la taquiner et aussi pour l'embrasser et s'assurer qu'elle n'est pas trop angoissée par ses papiers, et rentra de nouveau dans son bureau. Il songea à Stacy, sa venue dans cette hôpital. Cette fois-ci, son mari n'était pas malade. Il n'y avait strictement aucune raison qu'elle soit ici.

House avait listé les éventuelles hypothèses. Aucune ne correspondait.

Il s'arrêtait sur une dernière. Elle était venue pour lui. Le diagnosticien secoua la tête. Impossible.

Et à cet instant, tout avait défilé si rapidement... House n'avait rien compris. Elle était venue dans son bureau, l'avait remercié pour quelque chose qu'il n'avait pas donné et...

Elle s'arrêta en face de lui, le contemplant un temps.

– Qu'est-ce qui nous ait arrivé... murmura t-elle en le prenant dans ses bras.

House était déboussolé. Pourquoi venir maintenant, ce jour-là, à cette putain de période de sa vie ? Pour le détruire, sans doute. Mais cette pensée fut vite mise de côté.

Tout avait été si flou ensuite.

House boitait dans le couloir, pour une fois silencieux, se dirigeant vers le bureau de Cuddy. Il était bien six heures du soir, il fallait peut-être songé à rentrer. Et il ne voulait pas rester ici plus longtemps.

Lorsqu'il avait ouvert la porte, il avait vu Cuddy debout, les yeux trempés. Mais aucunes larmes ne coulaient. Seule une sorte de colère peignait son visage. Peut-être du désespoir aussi. Il voulut s'approcher pour comprendre, mais elle le repoussa, fermant les yeux.

– Fous le camp, House. Retournes avec cette femme.

Ces mots l'avaient frappé si durement qu'il n'avait pas réagit. Qu'avait-il fait de mal ? Il ne l'avait pas touché. Vraiment.

Le temps était redevenu lourd, son cœur avait ralenti, même si il semblait « redémarrer ». Une sorte de remise à zéro, une nouvelle chance, peut-être ?

C'était quoi ce bordel ? Qu'est-ce qu'il se passait ? Tout autour de lui semblait s'effondrer puis...



Son pouls était revenu à la normale. La machine ne bipait plus. Il n'y avait que le souffle du diagnosticien qui était bruyant. Mais cela sembla réjouir les médecins qui l'entouraient.

Son ami qui le regardait se redressa brusquement, s'approchant de son ami. James devait sans doute prononcer son nom, puisqu'il passait sa main devant les yeux semi-clos de House. Le diagnosticien ouvrit légèrement les yeux, encore troublé de ce qu'il avait vécu. Et ce n'était qu'un rêve. Un putain de fantasme. Un cauchemar. En constatant cela, il se figea.

Il bougea légèrement les doigts, et tourna ses yeux bleus sombres vers Wilson, qui souriait.

– House ! T'es réveillé vieux ? demanda l'oncologue, euphorique et rassurée.

House détourna les yeux, regardant ses doigts tremblants et avec crainte ses jambes. Elles étaient comme avant. Ou du moins son muscle n'était pas réparé, mais l'autre n'était pas différent. Tout défilait dans sa tête. Son rêve, ce qu'il s'était passé et avant tout ce qu'il avait imaginé.

– Qu'est-ce... articula House, encore sous le choc, avant d'être coupé.

– Repose-toi. Je pense que tu veux simplement savoir ce qui t'es arrivé, te connaissant. Wilson grimaça. T'étais sur la chaussée, saoul. Et tu t'es évanouie. Encore une chance que les bagnoles se soient arrêtées en te voyant !

House ne savait toujours pas pourquoi il était resté au milieu de la chaussée. Wilson le considéra, puis continua :

– Et t'es resté dans le coma quatre jours, sans doute le surplus d'alcool que t'as mal supporté.

C'était donc cela, son rêve. House avait envie de hurler. La réalité lui faisait atrocement mal. Rien de tout ce qu'il avait imaginé n'était réel. Rien, même pas Cuddy. Du moins, celle de son fantasme.

Wilson le vit se crisper, sans vraiment comprendre pourquoi. Il songea d'abord au fait que House voulait mourir, mais là n'était pas le soucis primaire.

– Tu digères, ça va ? demanda l'oncologue en se montrant ironique.

House ne répondit pas de suite, fermant les yeux un temps. Un putain de rêve. Il regarda Wilson, toujours crispé. Au bout d'un certain temps, il fit un geste de la main, une sorte de « laisse-moi » qui parla à Wilson. L'oncologue grimaça, se levant.

– Oui, je comprends tu veux te reposer. Je repasserais.

James eut un hoquet ironique, mais sortit tout de même, en fronçant les sourcils d'incompréhension.

Donc House n'avait jamais embrassé Cuddy. Il ne lui avait jamais avoué qu'il l'aimait. Il n'avait pas vécu avec. Il ne lui avait pas brisé le cœur. D'un certain point de vue, le dernier fait ne le dérangea pas. Il ne le souhaitait pas. Il haïssait cette idée.

House allait donc devoir vivre avec ça sur le dos, faire semblant, l'air de rien et continuer son chemin, seul. Il passa une main sur son visage morne, peint de désespoir, et souffla un coup. C'était insupportable. Il lui avait semblé que ce qu'il avait réalisé était si réel...

Ce rêve avait-il raison d'être ? Un souhait qu'il gardait au fond de lui en secret ? Un avertissement ?

Il ne savait pas. Cependant, il tilta sur un point. House cherchait quelque chose, sans savoir quoi, dans son rêve. Il ne savait cependant toujours pas quoi.

Le diagnosticien resta un moment seul à regarder le plafond blanc orné de néons aveuglants, songeant.

La porte en verre de sa chambre s'ouvrit, et la silhouette fine de la doyenne pénétra dans la pièce, bras croisés sur sa poitrine. Elle scruta House, allongé sur le lit d'hôpital et vêtu exclusivement de blanc, esquissant un sourire de travers. Cuddy resta un moment silencieuse, tandis que de son côté House la détaillait avec grand intérêt. La doyenne ne le remarqua sans doute pas, mais le pouls du diagnosticien était passé de 75 pouls par minute à 85.

Elle s'assit sur un siège non loin du lit, masquant une certaine angoisse.

– Wilson m'a dit que vous étiez réveillé. Je venais simplement vérifier votre état de santé.

House resta silencieux, la scrutant simplement. Il baissa cependant les yeux. L'envie de s'emparer de ses lèvres et de lui dire à quel point il avait besoin d'elle était trop dure, trop douloureux. Une sorte d'envie taquine qui le brûlait à petit feu. Il avait envie de le faire, oui, mais n'en avait pas la force. Cuddy semblait aussi silencieuse que lui, comme perturbée d'un fait qu'il ne connaissait pas.

– Vous vous êtes inquiétez ? demanda House en remarquant quelques traces d'humidité sur les joues de la doyenne.

– Et je l'aurais été pour n'importe quel employé. fit-elle, calmement.

Sans vraiment savoir pourquoi, House avait senti un léger pincement dans son cœur lorsqu'elle venait de dire cela. Savoir qu'il n'était pas si différent que ça à ses yeux le troublait, bien qu'il savait qu'elle pensait le contraire. Le diagnosticien ne rajouta rien d'autre, soupirant légèrement en détournant le regard. Le fait qu'elle soit à côté, là, à portée de main, le déstabilisait.

Après un certain temps de silence, Cuddy se leva, déclarant tout bas :

– Vous avez besoin de repos. Mais ne pensez pas que vous échapperez aux consultations après ! lâcha t-elle ironiquement.

Si House ne pouvait rien dire, il pouvait certainement agir. Et c'est ce qu'il fit, plus ou moins. La doyenne fut arrêtée par une main qui tenait fermement son poignet. Insistante, pressante.

– Restez. demanda House, une mine sérieuse sur le visage.

Cuddy fut surprise de la réaction, ne sachant pas vraiment comment réagir.

– J'ai du travail, House. argumenta t-elle.

Le diagnosticien ne lâcha pas prise.

– Il attendra. Je suis malade ? argumenta t-il avec une moue.

– Vous n'êtes pas malade, vous êtes juste dans un lit et fatigué ! Ma présence ne vous aidera pas à dormir, je vous connais ! Vous allez rester éveillé.

House grimaça. Il est vrai que l'observer était une chose qu'il appréciait. Mais pas pour la raison qu'elle imaginait.

Il réfléchit un instant, tenant toujours fermement le poignet de Cuddy.

– S'il vous plaît ?

House ne trouva pas mieux comme argument. Et puis pour une fois qu'il était polie. La doyenne eut un hoquet ironique, ne s'attendant pas vraiment à ça, mais plus à un harcèlement. Elle se rassit finalement, gardant la main de House dans la sienne. Elle était froide, mais Cuddy eut l'impression qu'elle s'était un peu plus réchauffée.

Il souriait bêtement, la scrutant. Cuddy baissa la tête, s'endormant légèrement.

– Dormez House.

– Il est pas l'heure ! grogna t-il.

– Pour vous, si !

House feignit une moue boudeuse, avant de fermer les yeux. Plus pour duper Cuddy que dormir réellement. Mais la fatigue l'avait rattrapé.

_______

House posa ses mains sur les hanches de la doyenne, les yeux pétillants. Elle se plaça à califourchon sur lui, embrassant avec lenteur son cou, remontant jusqu'à sa mâchoire et ses lèvres.

Lorsqu'il la pressa un peu plus contre son envie naissante et son torse, elle poussa un léger gémissement, et glissa ses mains en dessous le vêtement blanc de l'hôpital. House grogna contre ses lèvres, les mordant avec envie. Elle laissa sa langue frôler la sienne, avide de plus de contact. La machine à côté d'eux était en train de délirer, accélérant la fréquence de ses sons à chaque baiser qu'ils échangeaient, à chaque mouvement, toucher qui les embrassaient. Le diagnosticien voulait que cet instant dur plus longtemps, mais un froissement à côté de lui le fit frissonner.

Cuddy l'embrassa du bout des lèvres, les glissant ensuite vers son oreille, en murmurant :

– Reste éveillé.
_______

Le médecin se réveilla en sursaut, transpirant. Son souffle était saccadé, son cœur battait la chamade, ce qui avait excité la machine sur laquelle il était branché. Il retira la câble de sa poitrine, grognant une injure en remarquant que Cuddy s'était endormie à côté. Heureusement qu'elle n'était pas réveillée à cause de son rêve et de sa tension. Elle avait simplement frissonné, bougé.

– Putain...

Pourquoi fallait-il seulement qu'il rêve, mais pas qu'il y est le droit ? C'en était insupportable. Vraiment insupportable.

House tourna le regard vers Cuddy, qui dormait profondément. Il la contempla un temps, détaillant ses traits fins, ses paupières et ses cheveux noires comme la nuit, charmeuse et brûlante. Voyant qu'il ne ressentait plus trop de douleur au niveau du dos, il se redressa légèrement, tendant le bras vers son visage. Il replaça une mèche qui le masquait, profitant que sa main soit près de son souffle pour le sentir caresser ses longs doigts. Un souffle chaud, réconfortant.

Il resta à côté d'elle un long moment, laissant sa main non-loin, tout en évitant de la réveiller en la frôlant de trop. Il voulait simplement qu'elle dorme pour avoir le plaisir de l'observer encore, et encore. Endormie, elle semblait accessible, libre. Dépourvue de stress et de pensée. Simplement rêveuse et apaisée.

House baissa la tête, et remarquant qu'elle commençait à bouger, se redressa un peu et retira sa main. Le médecin se replaça dans son lit, et sentant un regard se poser sur lui, tourna la tête. Son ami se tenait derrière la porte en verre, bouche bée. Ce qu'il avait vu l'avait troublé. Il n'en revenait pas.

Il n'entra cependant pas dans la pièce, observant House avec des étoiles dans les yeux. Son ami ne l'avait pas avoué, mais Wilson l'avait vu depuis longtemps. Le diagnosticien aimait la doyenne, mais rien jusqu'ici n'avait pu être prouvé dans son esprit. Tout n'était que supposition, là, c'était une vérité.

House posa son index tendu contre ses lèvres, et Wilson lui lança un sourire complice, s'en allant, un large sourire béat plaqué sur son visage.

Il soupira, s'installant "confortablement" dans le matelas dur de l'hôpital, jetant un dernier regard à la doyenne avant de fermer les yeux.

Si il ne pouvait pour le moment pas faire ce qu'il souhaitait, le rêve serait un échappatoire pour le consoler.



«Si cet amour existe seulement dans mes rêves, ne me réveille pas.»



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