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34. En sécurité

Après ce long détour vers cette vue imprenable sur la superstructure de stockage humain nichée dans le sous-sol, le clone d'Enzo a mené Julia en lieu sûr : un espace aménagé dans le vaste conduit d'aération où, depuis peu, il a trouvé refuge.

Très bas de plafonds et de quelques mètres carrés seulement, ce semblant de pièce dispose, trônant en son centre tel un feu de camp, d'une source de lumière artificielle qui fait baigner l'endroit dans une clarté sordide légèrement bleutée.

— Ici on sera en sécurité, lance à la rouquine le garçon après avoir posé à même le sol son large fusil au design peu conventionnel. Et ne fais pas attention au désordre, je ne m'attendais vraiment pas à avoir de la visite.

Julia, qui découvre l'abri de fortune, remarque de suite que dans un recoin a été installé comme un espace de travail. Sur une sorte d'établi ont été rassemblés des morceaux bricolés d'arsenal militaire, des parties de combinaison protectrice ainsi, qu'empilés les uns sur les autres, de fins paquets à l'emballage chromé.

— Assieds-toi là, lui dit la copie d'Enzo tout en désignant du doigt l'unique éclairage. On va s'occuper de tes blessures avant qu'elles ne s'infectent.

Faisant toujours pression d'une main sur la plaie faite au niveau de son ventre par l'une des lames de découpe, Julia s'installe en tailleur à l'endroit désigné avant d'observer les agissements du métis. Il vient d'enlever sa combinaison protectrice et il porte à présent un simple débardeur noir très près du corps ainsi qu'un short moulant de même couleur.

Jetant un rapide coup d'œil vers son invitée qui le dévisage, le clone d'Enzo attrape près de lui deux paquets à l'enveloppe chromée et il les lui tend :

— Tiens, c'est de l'eau et une barre énergétique, dit-il à Julia.

Voyant que la rouquine hésite à les prendre, il rajoute :

— C'est sans aucun danger. Tu dois avoir faim et aussi très soif, non ?

Saisissant finalement de sa main libre les deux rations de survie, Julia les observe avec attention avant d'en faire usage. Dévissant sur l'une un bouchon positionné au bout d'une sorte de large paille, elle porte l'embout à ses lèvres.

Aspirant le contenu du sachet dans une succion qui semble ne plus vouloir prendre fin, à mesure que l'enveloppe argentée se rétracte, chaque gorgée avalée procure à la survivante une sensation nouvelle et rafraîchissante.

— Désolée, lance toute penaude Julia au garçon alors qu'elle vient de finir la ration d'eau et qu'elle essuie d'un revers de main les quelques gouttes de liquide qui ont perlé sur son menton. J'aurais peut-être dû la partager ?

— Non, ne t'inquiète pas. Celle-là était juste pour toi. Il en reste encore d'autres, lui répond le clone d'Enzo d'un ton aimable tout en esquissant un léger sourire.

Utilisant ses dents pour déchirer le papier chromé emballant la barre énergétique, Julia marque un temps d'arrêt lorsqu'elle découvre l'épaisse pâte couleur crème en forme de bâtonnet qui s'y trouve.

Croquant dedans avec appréhension du bout des lèvres pour en goûter un petit morceau, la rouquine mastique longuement avant d'avaler. Sans que l'ingestion de ce bout n'ait provoqué chez elle de réaction de dégoût, elle s'empresse avec un enthousiasme qu'elle ne pense même pas à réfréner, de dévorer le reste de ce simulacre de repas.

Tout en mangeant par grosses bouchées la ration qu'elle peine à mâcher correctement comme seule le ferait une enfant affamée avec son quatre heures, Julia échange avec la réplique d'Enzo un sourire complice qui se transforme bientôt en un véritable éclat de rire.

Une fois la barre énergétique engloutie et après avoir posé de côté l'emballage chromé qui la contenait, la survivante redresse son dos. Retirant sa main faisant pression sur son ventre, elle dévoile au garçon la large entaille d'une dizaine de centimètres qui a ouvert sa chair.

S'agenouillant à son côté, le métis aux yeux bleus, qui fait une grimace, lui dit :

— Aïe, ça doit faire un mal de chien ?

— Ouais, carrément. En tout cas, ça ne saigne presque plus et, ça, c'est déjà bon signe. Ça veut dire que c'est superficiel. Qu'aucun de mes organes n'a été touché par la lame. Il faut simplement nettoyer et suturer, complète Julia de son savoir médical inné. Est-ce que tu aurais du désinfectant et du fil et une aiguille ?

— Désolé, avoue l'autre tout en faisant non de la tête.

Mais après un bref instant de réflexion, il ajoute :

— Par contre, je pense avoir quelque chose qui fera l'affaire.

D'un air circonspect, Julia suit du regard le clone d'Enzo alors qu'il se déplace pour saisir sur son plan de travail aménagé une ration d'eau ainsi qu'un objet blanc ayant la taille et la forme d'un pistolet.

Une fois que le garçon est retourné s'asseoir auprès d'elle, Julia, qui n'arrive plus à décrocher son regard de l'arme, reconnaît un modèle similaire à celui qu'elle avait arraché du bras-robot affronté dans le caisson individuel. Cependant, en l'observant dans le détail, elle remarque que celui-ci porte les stigmates de modifications « faites maison ». En effet, le canon y est plus évasé et la coque a subi toute une série de transformations qui en ont dénaturé l'aspect initial.

Brandissant d'une main le pistolet, l'autre Enzo en agrippe la culasse. En tirant dessus, il en active le fonctionnement et l'arme émet soudain un son sourd, électrique et continu.

— L'avantage de cette technologie, commence-t-il par expliquer, c'est qu'en plus d'avoir un cycle de charge autonome et une durée de vie quasi infinie, elle peut être forcée à la surchauffe.

Sans laisser le temps à Julia de lui poser la moindre question, l'adolescent tire à nouveau sur la culasse, mais cette fois-ci, le bruit accompagnant ce geste est plus fort que précédemment. Et, sur la tranche de l'arme, toutes les graduations lumineuses normalement de couleur verte sont devenues rouge et clignotantes.

— Grâce à une petite modification, poursuit le clone d'Enzo, le projectile d'énergie n'est plus tiré. Il irradie, pour un bref instant, une zone de quelques millimètres à l'extrémité du canon. C'est très pratique pour souder des composants électroniques ou, dans ton cas, pour cautériser tes blessures.

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Merci beaucoup d'avoir lu ce trente-quatrième chapitre. J'espère que vous l'avez aimé autant que les précédents. N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé et à cliquer sur la petite étoile pour voter :) Je vais continuer de publier la suite au rythme d'un chapitre par semaine tous les dimanches vers 18 heures. Bises à toutes et à tous et surtout, prenez soin de vous et de vos proches. 

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