Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

CHAPITRE 10

Tous les événements se sont défilés à une vitesse affolante. Coups de pieds. Sauts renversants. Baffe phénoménale. Bref. Tout ça pour dire que mon combat contre cette bande de motards a été des plus mémorables. Croyez-moi ; c'est digne des plus grands films d'action hollywoodiens ! Étant donné que je suis face à une dizaine d'adversaires, cette lutte n'a pas été vraiment facile, puisque plusieurs personnes m'attaquaient en même temps. Mais malgré ça, il est évident de me qualifier comme étant le gagnant de cette bagarre ensanglantée. Tout simplement, car je suis largement plus fort que tous ces malabars à la con. C'est incontestable. Ils sont comme Calvin, c'est-à-dire, un simple tas de muscles. Aucune logique dans leur petit cerveau... Ils sont tous débiles, du moins, à l'exception près. L'un d'eux est un pur salopard – assez malin, je dois l'admettre ! Pourquoi ? C'est simple. Il détient injustement un objet tranchant. De ce fait, je suis blessé au niveau de l'abdomen. Super...

La perte en abondance de mon sang explique parfaitement mon état. Et puisque la route entre le hangar et la maison des Hopkins est assez longue, la douleur n'a fait que de s'amplifier. Résultat ; j'emboîte le pas vers l'allée de la baraque de Pearl en espérant que celle-ci ne soit pas endormie. Par ailleurs, sa voiture demeure à proximité du garage signalant sa présence au sein de la résidence. Dans le but de limiter la souffrance, je fais une pression sur la blessure. Ceci m'arrache instinctivement un cri de douleur. Bordel. Fais chier ! C'est un miracle que je sois parvenu à me rendre jusqu'ici en moto, alors il est hors de question que je reste bloqué sur le seuil de cet habitacle. Il est inconcevable que tous mes efforts soient détruits à néant, car la chieuse est en train de dormir paisiblement ! Avec force, j'abaisse la poignée, et HALLELUJAH. La porte n'est pas fermée à clé. Dieu merci.

C'est avec une lenteur époustouflante que j'entre dans la demeure avant de finir par m'effondrer brutalement contre le parquet glacial. Ma vivacité d'énergie s'est entièrement estompée. Je suis clairement exténué. La vive douleur se trouvant dans mon abdomen me consume lentement de l'intérieur. Une chance que je sois habitué à ce type de blessure ! Selon moi, elle n'est que superficielle. C'est seulement le fait que mon sang diminue qui me rend si engourdi. J'irais beaucoup mieux demain. C'est une certitude ! Avec une masse d'antidouleur dans l'estomac, tout va bien se passer.

Être un boxeur n'est pas si facile ; si l'on n'arrive pas à encaisser les coups ; notre carrière foutue. Il faut constamment se relever et résister à la souffrance. Même ceci pourrait aggraver notre état de santé, quitte à devenir mortel, nous devons continuer à donner le meilleur de nous-même. Lorsque l'on se bat dans des combats illégaux, organisés dans un hangar au beau milieu d'une forêt ; forcément, les conditions de sécurité des boxeurs ne sont pas optimisées. Plusieurs personnes ont succombé aux frappes, bien que ceci ne soit pas particulièrement médiatisé.

— OH BORDEL ! Devon, c'est toi ? hurle Pearl en se précipitant vers moi.

Bah, oui. C'est moi. Bruh. Elle est aveugle, ou ça se passe comment ? Non, sérieusement ! C'est la question la plus débile du monde.

Instinctivement, je lève les yeux vers elle avec l'expression faciale exprimant : nan, sans blague, Sherlock ? Bien sûr que oui, je suis DEVON ! Comment peut-elle ne pas être sûre de me voir, moi, spécimen doté d'une beauté sensationnelle ? C'est scandaleux...

Tout compte fait, je pense que ses paroles n'étaient pas une véritable question. Elle a seulement été étonnée de me découvrir dans un tel état, c'est-à-dire, affaibli. Ohh, ceci est bien plus plausible comme hypothèse !

Sans plus tarder, elle m'aide à me relever en mettant mon bras au-dessus de ses épaules, et sa main sur ma taille. Avec difficulté, on monte les escaliers jusqu'à arriver dans une chambre.

Putain, M. Underwood va me tuer, crache-t-elle d'une voix si basse qu'elle est presque inaudible.

Qui est M. Underwood, au juste ? Vu que je suis fatigué, ma fainéantise stoppe toutes pensées à propos de ce certain Underwood. Pearl me dépose délicatement sur un lit – qui n'est pas le mien. Et après les observations de la pièce, j'en viens à conclure qu'il ne s'agit de pas de ma chambre, mais de la sienne.

— Attends, reste-là. Je vais chercher la trousse de secours, informe-t-elle avant de quitter la pièce.

Franchement, elle a vraiment cru qu'avec mon état, je pourrais partir d'ici ? Il ne faut pas abuser non plus. Je ne suis pas comme Itchy et Scratchy dans les Simpson ; autrement dit, invincible.

Pearl revient, cette fois-ci avec les bras chargés de sac, afin procéder au premier soin. Elle s'avance vers moi, et brusquement, elle dit une phrase qui me laisse sans voix pendant un court instant. Jamais, ô grand jamais, je n'aurais cru entendre cela venant d'elle ! C'est du moins inattendu... Et c'est peu de le dire. D'un ton ferme, elle déclare :

— Déshabille-toi.

Ça porte réellement à confusion, hein ! Voyant ma stupéfaction, elle analyse davantage sa réplique. Et c'est là que son teint vire aux rouges pivoines.

Merde, non ! Je veux dire, enlève juste ton haut. Et rien d'autre ! reprend-t-elle en essayant de se rattraper.

— Mouais, lancé-je en souriant sadiquement.

J'enlève ma veste en cuir suivi de mon haut, pendant ce temps, Pearl s'est tournée vers la porte. De ce fait, elle n'a pas pu voir ce magnifique spectacle pouvant être d'une sensualité extrême. Quelle petite nature celle-là !

— C'est bon, tu peux regarder.

Elle se retourne, et c'est là que son regard s'arrête malencontreusement sur mon torse. Elle déglutit avant de converger ses yeux bleus dans ma direction.

— Va falloir que je recouse la plaie, dit-elle en posant ses sacs sur son bureau. Et crois-moi, ça ne va pas être très agréable.

— Ok, dis-je en attendant qu'elle sorte tous ses ustensiles nécessaires.

Elle revient vers moi avec des objets similaires à ceux des médecins, et s'installe à mes côtés, sous un silence de plomb. Alors qu'elle manipule ses machins bidules-chouettes, je la regarde attentivement en remarquant la présence d'un numéro figurant sur son avant-bras gauche : 21. Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est vraiment surprenant que sa mère, lieutenante de police à cheval sur la sagesse, autorise sa propre fille à se faire tatouer.

— Pourquoi ce nombre et pas un autre ? demandé-je, brusquement.

Étant concentrée à guérir ma plaie, elle ne prend pas le temps de me regarder. Bien que ma question ne soit pas si explicite, Pearl comprend immédiatement que je fais référence à son tatouage.

— Parce que. Qu'est-ce que ça peut te faire que j'apprécie le nombre 21 ? rétorque-t-elle en soufflant légèrement.

— Tu aurais pu prendre un tatouage plus joli que ça.

En guise de vengeance, elle enfonce son aiguille dans la plaie. AAAH ! Bordel, ça fait mal. Je lâche directement un juron.

— Mais, t'es complètement cinglée ! Putain, crié-je.

— Faillait pas critiquer mon tatouage, ajoute-t-elle en me fixant laconiquement.

Je roule intentionnellement des yeux, et frissonne légèrement à son contact sur mon buste – c'est sûrement parce que ses mains sont froides... Ouais, c'est probablement ça. Les secondes et les minutes défilent dans un silence glacial, jusqu'à ce qu'elle ne prenne la parole. Mes yeux sont toujours agrippés sur elle.

— Tu t'es battu avec qui ? interroge-t-elle.

— Une bande motards. Ils voulaient venger leur ami que j'ai laminé lors du combat de boxe, tu étais là, non ? fis-je de manière assurée, semblable à de la fierté.

— Ouais, j'ai vu... Et je ne vois pas de quoi en être fier, dit-elle en provoquant mon étonnement.

— Quoi ? m'exclamé-je.

— Tu viens d'humilier un pauvre homme qui n'était même pas conscient de ses propres actes puisqu'il était complètement ivre ! À la place de te battre dans de stupides combats, tu pourrais utiliser tes capacités physiques pour de meilleures causes, affirme Pearl en mettant mon bandage. C'est vraiment du gâchis que ton talent pour la boxe soit mis en avant ainsi.

À ces mots, elle se lève en saisissant tous ses matériaux pour les déposer sur son bureau.

— Au fait, je t'ai injecté un somnifère, tu vas t'endor--

Elle n'eut le temps de finir sa phrase que je m'endors presque instantanément. Pour la première fois en tant d'années ; je vais pouvoir dormir paisiblement.

Merci, Pearl.

✽✽✽

J'ouvre difficilement les paupières. La chaleur de la couette me donne envie de rester sur ce matelas toute la journée – peut-être même toute la vie. Je me redresse à contrecœur en me rendant compte que je suis dans la chambre de Pearl. Des flashs de la veille me reviennent en mémoire. Mais, mes pensées restent sur un même point ; bordel, son lit est meilleur que le mien ! C'est clairement du favoritisme. Pff. Je suis outré.

Alors que je me lève pour m'orienter vers la porte, j'écrase soudainement le tapis de merde. Mon corps tombe. Heureusement que personne n'est là pour voir cette chute étant d'un ridicule renversant ! Ma dignité s'est envolée, le temps d'un instant. Visage à terre, ma vision est rivée sous l'armoire. Rien de très intéressant... Enfin, presque ! UN REVOLVER SE TROUVE SOUS CETTE PUTAIN D'ARMOIRE ! Mais, what the f... ?

Je saisis l'objet entre les mains et me relève. Mes yeux examinent l'arme, jusqu'à en venir à la conclusion qu'il s'agit d'un véritable revolver. Comment ça s'fait qu'une fille de dix-sept ans puisse avoir un pistolet de calibre 8 ? Bon, je dois admettre que je m'y connais assez bien en arme à feu... Ne me demandez pas pourquoi ; c'est secret.

Par pure intuition, je regarde sous le matelas – qui plus est, génial. Et comme prévu, un autre revolver est là. Qu'est-ce que... ? Mais, quelle cachette pourrie ! Attendez. Elle doit certainement avoir d'autres planques, et en vue de son manque d'originalité, je m'empresse directement vers sa grande armoire. Aussitôt, je l'ouvre et décale ses vêtements. À présent, seul le fond marron est visible... De ce fait, je tente de le retirer, et vous savez quoi ? J'ai réussi.

Me voilà face à une mitraillette, un arc accompagné d'un carquois garni de flèches, trois couteaux tranchants, deux tubes de spray lacrymogène, et un nunchaku. Je tiens à préciser que son armoire est assez grande !

Pour dissimuler ma découverte, je remets le fond de l'armoire avant de m'attaquer au parquet. C'est sûr qu'elle doit cacher un truc par terre ! Je marche lentement en me concentrant à chaque pas. Lorsque le bruit se différencie des autres, je m'arrête et me baisse. Et là, comme dans les films, j'enleve brutalement la planche en constatant, sans étonnement, qu'une cachette secrète se trouve devant mes yeux.

Je sais qu'il n'est pas sain de fouiller dans les affaires des autres, mais je n'en ai rien à foutre. La tournure de la situation est vraiment louche !

Un troisième revolver est là, mais dans un format plus petit. Un calibre 3. En dessous se trouve une enveloppe, dans un suspense palpitant, je l'ouvre. Et c'est le drame. Le chaos total.

Je vais te tuer, Pearl.

Des photos, beaucoup de photos. Je les éparpille sur le sol. Ce sont toutes des images de mes parents, morts.

Je les regarde, les examine, les scrute. Mon expression reste toujours aussi neutre. J'effleure la photographie des deux corps du bout des doigts. Bordel. Qu'est-ce qu'elle fiche avec ces putains de photos ?! Ma respiration se fait de plus en plus ample. Je reste immobile, à la vue de ça. Ma colère s'amplifie davantage jusqu'à atteindre chaque parcelle de mon corps. De mauvais souvenirs refont surface. J'ai passé des lustres à oublier cette douleur mentale qui me ronge considérablement de l'intérieur.

Il me faut des réponses. D'une part, car je veux savoir la raison de la présence de toutes ces armes. Et d'autre part, pour connaître comment se fait-il qu'elle ait ces photos-là. Il est clair qu'elle s'est servie du fait qu'elle soit la fille d'une lieutenante pour se procurer ces images, mais ça n'explique pas le pourquoi. Je veux dire... Pourquoi vouloir détenir des trucs aussi atroces, hein ? Ça n'a aucun sens – à part si elle est sadique. Je n'y comprends rien. Voulait-elle me les montrer pour me faire du mal ? PUTAIN. Il faut que je me calme.

Inspire, expire. Je range rapidement toutes les images ainsi que le revolver dans la cachette secrète – n'étant pas si difficile à trouver que ça. Et c'est avec une colère et une détermination sans envergure que je me rue dans les escaliers à la recherche de cette connasse qui a osé fourrer son nez dans mes affaires.

— PEARL !

Elena, c'est-à-dire Mme Hopkins, s'avance vers moi. D'après son expression faciale, elle paraît intriguer par ma soudaine envie de hurler comme un malade.

— Qu'est-ce qui te prend à crier comme ça ? demande-t-elle en croisant ses bras contre la poitrine.

— Où est ta fille ? interrogé-je, presque instantanément.

— À l'école, pourquoi ? répondit-elle comme si cela est une évidence.

Merde, j'avais complètement oublié que nous sommes mardi ! Saleté d'emploi du temps d'étudiante. Désormais, il faut que j'attende son retour... Et cette idée ne m'enchante pas du tout. Je n'ai nullement envie de poiroter dans cette piaule une minute de plus !

— Et, elle va rentrer quand ? fis-je en espérant que ça soit bientôt.

Plus tôt viendra Pearl, plus tôt je pourrais obtenir mes réponses. Tout simplement !

— Dix-huit heures et demie environ.

Oh, non. Fais chier ! Je ne peux pas attendre aussi longtemps. Il est à peine neuf heures passées, bordel ! C'est inconcevable que je puisse rester ici. Réfléchit, Devon ! Étant donné que j'ai déjà ramené Pearl dans son lycée, la fois dernière, je pourrais me rendre là-bas. Quelle idée ingénieuse ! Cela m'évitera de patienter dans cette résidence en compagnie d'Elena ; c'est déjà ça. Bon... Maintenant, il faut que je trouve un moyen de m'échapper d'ici.

— D'accord. Je vais aller dormir ! Ne m'appelle pas pour manger, je n'ai pas faim, dis-je en m'orientant vers les escaliers en faisant mime d'être fatigué.

— Minute, jeune homme. Pourrais-tu m'expliquer cette tache de sang sur le sol ?

Je m'arrête dans ma lancée, pour pouvoir me retourner vers elle. Cette dernière désigne le sang séché étalé sur le parquet datant de la vieille, lorsqu'elle n'était pas là – par ailleurs, heureusement qu'elle était au travail hier soir !

— J'ai saigné du nez, mentis-je avant de rejoindre tranquillement l'étage.

Bien que je sois toujours autant remonté contre Pearl, je me dirige paisiblement dans la salle de bains pour procéder à ma routine matinale suivie d'un revêtement correspondant à un tee-shirt simple et un jean. Rien de plus banal... Je laisse à préciser que ce look ordinaire me va parfaitement bien, malgré le fait que vous vous en doutiez déjà. Après tout, quelles que soient les tenues que je porte : je suis indéniablement attrayant – par contre, pour les pyjamas de Pearl, je ne saurais dire si c'est le cas.

Dans la volonté de connaître le pourquoi du comment, je saute par la fenêtre jusqu'à atterrir sur les tuiles. Ma position est ridicule. Je marche à quatre pattes, et lorsque je suis contraint de bondir vers l'arbre, je tombe brutalement au sol, telle une merde écrabouillée. Cette fuite est égalable à celle d'avant, lorsque j'étais avec l'autre. Enfin, bon. Passons ce moment gênant. Sachez que si je n'étais pas autant déterminé à rejoindre Pearl ; c'est sûr que j'aurai mis une raclée au voisin d'en face étant actuellement en train de se foutre de ma gueule. Je pense que son nom est Tyson, ou un truc dans l'genre. Mais, ceci importe peu. La prochaine fois que je le vois, je vais éclater sa face de rat – oh, d'ailleurs, son putain de rongeur mutant est toujours chez les Hopkins ! Je l'ai nommé ; Rators. C'est stylé, non ? Ouais, je sais.

Après une trentaine minute de routes, j'arrive devant le portail du lycée. Par chance, je parviens à me faufiler dans un groupe de retardataires. Et puisque je ne suis pas si vieux que ça, les gens pensent que je suis un lycéen tout à fait normal ! Ah, s'ils savaient... Quelques adolescentes en pleine phase de puberté gloussent en me voyant. Il est évident que je suis plus beau que la majeure partie des garçons dans cette école. Rectification. JE suis LE plus beau, point final. Ce n'est pas ces binoclards-là qui pourront rivaliser avec ma splendeur inouïe ! C'est un fait, une vérité générale. Dieu m'a créé pour attiser la jalousie de tous ; ça sonne assez flagrant !

Trêve de pensée.

Je m'oriente dans le secrétariat, étant donné que j'ignore totalement la classe de Pearl ainsi que la salle exacte dans lequel elle se trouve. Mes mauvaises manières sont de retour. J'entre sans frapper, et découvre un bureau devant une femme d'une trentaine d'années – détenant un physique dégueulasse.

— Vo-Vous... êtes Devon, le boxeur ? dit-elle en étant abasourdie.

Encore cette question à la noix. Je me répète, une énième fois. BAH OUI, JE SUIS DEVON ! Putain, mais ce n'est quand même pas compliqué de me reconnaître. Je suis carrément une bombe sexuelle, personne ne peut se louper, franchement ! Ça me désespère...

— Ouais, peu importe. Dites-moi dans quelle salle se trouve Pearl Hopkins, ordonné-je avec lassitude.

— Mais, je n'ai pas le droit de faire ça... C'est contraire aux règles de ce lycée, dit-elle en tremblant de peur.

— Je m'en bats les couilles, fait c'que je te dis, craché-je immédiatement.

Elle hésite quelques instants avant de pianoter rapidement sur son clavier. J'attends impatiemment, tout en examinant la pièce du coin de l'œil, et lorsque ses recherches s'achèvent, la mocheté dit :

— Pearl Hopkins est dans la salle 207, au deuxième étage.

À l'entente de cette information, je pars presque instantanément de la salle pour m'orienter dans le hall d'entrée. Afin d'éviter de me perdre dans l'enceinte de ce bahut, je tente de lire le maximum de panneaux d'indications. Je tourne à droite pour m'aventurer dans un corridor pratiquement désertique, puis à gauche, et encore à gauche. En vue du faible nombre d'élèves, je suis apte à en déduire que les étudiants sont actuellement en cours. Tant mieux. Ça me facilitera la tâche. Main dans les poches, mode attitude décontractée activée, je déambule dans les couloirs depuis près d'une dizaine de minutes.

Il est probablement nécessaire que je vous fasse part d'une annonce ; je me suis perdu.

— Excusez-moi.

Et là, sans que je m'y attende, une main se dépose sur mon épaule. Je déteste qu'une personne me touche. Instinctivement, je saisis fermement la main en question de sorte à faire tomber le propriétaire qui vient de m'interpeller.

Je lâche vulgairement mon emprise, et rapidement, il tente de se redresser pour prendre la parole :

— Vous n'êtes pas autorisés à--

Par pur réflexe, je lui décroche un crochet du droit. Oh, shit. C'était automatique. À présent, l'homme est inconscient. Mon attaque n'a pas été très délicate, je présume. Il faut que je trouve cette satanée salle de classe, et vite ! Il est hors de question que je me fasse repérer par quelqu'un d'autre. Dès que je vis des escaliers ; je monte les marches pour accéder à l'étage suivant, mais un second problème s'impose.

— Il est là ! entendis-je derrière moi.

Je grogne intérieurement, et cours dans un énième couloir, sous les hurlements d'un mec. Quand brusquement, deux personnes se plantent face à moi. Je contracte mes muscles, serre les poings et me concentre sur mes cibles à abattre. L'un d'eux me plaque violemment contre le mur, et par surprise, j'entre en collision nos fronts. Un gémissement de douleur retentit. Dès lors où il n'est plus focalisé à m'atteindre, à l'aide de mon pied, je frappe dans son ventre. La rapidité de ce geste me tiraille les muscles. Et malheureusement, ma blessure au niveau de l'abdomen est fraîchement récente, par conséquent, des picotements atroces me submergent. Je fais de mon mieux pour faire abstraction de cette foutue souffrance ; ce n'est pas le moment idéal pour y penser ! J'afflige plusieurs uppercuts au blondinet, et un coup de poing dans les côtes, ainsi que deux ou trois baffes.

Quand les deux personnes ne sont plus susceptibles d'être une menace pour moi, je continue à vagabonder dans le couloir. Et c'est là que je vois le numéro 207 accroché à une porte. ENFIN ! Bonté divine. Je suis parvenu à trouver à cette putain de salle en plus de trente minutes. Maudit soit ce lycée à la con.

Décidément, les bonnes manières ne me monteront jamais à la tête. J'ouvre brutalement la porte, avec force, et cherche Pearl du regard. Toutes les paires d'yeux sont braquées sur moi ; mais ça, je m'en fiche. Comme d'habitude, quoi.

— Qui êtes-vous ? demande le professeur.

Je ne réponds pas sachant que ceci n'est qu'une perte de temps. Lorsque je vois une brunette en train de ranger ses affaires dans son sac, je devine immédiatement que c'est elle. Pearl.

— Dépêche-toi, sinon ils vont appeler les flics ! grogné-je en soufflant légèrement, sous les regards sidérés des élèves.

Et c'est reparti, des filles commencent à me lancer des sourires charmeurs. Mais, je n'y prends pas compte. Quand Pearl s'avance finalement dans ma direction, je m'empresse de lui prendre la main pour l'attirer hors de la pièce. Il faut absolument qu'on dégage d'ici !

— Qu'est-ce que tu fais là ? dit-elle en fronçant les sourcils.

Elle tente de détacher mon emprise, en vain.

— Toi et moi, faut qu'on parle !

Pour ne pas perdre de temps à chipoter, on s'oriente à toute allure vers la sortie du bâtiment afin de se rendre dans le parking – là où se situe ma bécane.

— T'es sérieux, là ? Tu aurais pu attendre que je rentre à la maison. C'est interdit de se promener dans ce lycée sans autorisation, s'exclame-t-elle alors que nous sommes proches de la sortie. Et puis, comment ça s'fait qu--

Elle ne parle plus, et reste immobile. Why ? Je la regarde attentivement en remarquant que ses yeux bleus glacés sont dirigés face à elle, et non pas sur moi. Je suis sa ligne de mire pour finir par découvrir le désastre. Un regroupement de policiers ont eu la gentillesse de nous accueillir... notez le sarcasme.

Je souffle profondément en mettant les mains derrière la tête. Et encore une fois, dois-je en conclure que je suis dans la merde ? Possiblement.

✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽

CHAPITRE 10, YOUHOU! :)

Normalement, je comptais seulement poster samedi ; mais, avec tous vos commentaires & votes, changement de programme ! J'espère que ce loooong chapitre qui totalise près de 4000 mots vous a plu, wow. 💙

À votre avis, que va-t-il se passer ?

Devon est encore et toujours dans la merde ! Bien fait pour lui, non ? Si vous pourriez utiliser un seul émoji pour le décrire, quel serait-il ? :)

Et enfin, qu'en pensez-vous de ce chapitre ? 💙

▬▬▬▬▬▬▬▬

✾ twitter : NeavysBlue

instagram : world.of.neavys ✾

▬▬▬▬▬▬▬▬

© copyright

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro