Montre-moi
Comment peux-tu briller si longtemps, si souvent
Sans jamais ne laisser paraître que de minuscules larmes perler,
Qu'on dirait des étoiles dans tes yeux ?
Tu brilles mais, est-ce le rayonnement d'un soleil heureux,
Ou celui d'une boule de feu prête à exploser,
Une étoile qui
Dans quelques temps se repliera sur elle-même,
Trop abîmée pour faire face à l'univers.
Trou noir aspirant toute vie à a ronde.
Pourtant je ne veux pas te voir pleurer.
J'aimerai tellement y croire
Pour toujours
Et ne jamais te voir parfois
Baisser les yeux.
Je voudrais que ce soit le ciel qui tu regardes
Mais sans y voir la mort même si elle est au paradis.
Je voudrais que tu puisses pour toujours
Me regarder dans les yeux et me dire :
Je vais bien.
Ou peut-être pas finalement.
Il faudrait aussi que tu me dises que ça va mal ;
Parce qu'aller bien tout le temps ce n'est pas aller bien.
Ton sourire je veux le voir
Quand tu veux bien me le montrer.
Et tes larmes aussi je les regarderai couler
Si tu veux bien me les montrer.
Tout donner
Fait-le tant que tu peux.
Mais ne réduit pas à néant
Ce que tu es
Pour quelques minutes.
Pense à toi :
Si ça fait mal, trop mal
N'y va pas,
Ne te détruit pas
Si tu le fais il faut aussi que ce soit pour toi.
Et quand je regarde tes yeux,
J'aimerai que tu sois capable
De me dire
Quand ça va
Quand ça ne va pas
Et quand tu n'en peux plus,
J'aimerai qu'avant d'être à bout,
Tu prennes une grande inspiration
Et que tu dises :
On s'arrête là les gars,
Je n'en peux plus.
Car il n'y a rien
Aucune once de faiblesse
A dire qu'on ne peut pas
Qu'on ne peut plus
Continuer
Quand ça nous ronge
Quand on pourrit de l'intérieur.
Quand le rosier s'enracine et devient ronce,
Élaguer ta prison pour pourvoir,
Quand tu voudras t'échapper,
Ne pas te déchirer en lambeaux
Avant que ce ne soit trop tard.
Je ne veux pas voir
Plus qu'une ombre de toi
Plus qu'un reflet
Une enveloppe qui ne serait toi.
Je ne veux pas qu'on m'annonce
Que tu n'es plus là.
Encore moins si tu le fais toi.
Désirer que tu restes
Oui mais je serais prête à accepter
Que tu partes
Si tu le veux
A la seconde où tu sentiras
Que tu n'as plus rien à faire là
Alors je veux que tu n'hésites pas.
Ne me regarde pas comme ça
Ne me dis pas que ça va
Quand ça ne va pas.
Ne dis pas que tu peux tenir malgré ça
Que si tu le fais c'est pour toi
Alors que non
Alors que je vois parfois
Que ça te détruit plus que ça ne devrait
Plus que ce que tu veux bien accepter.
Je te vois parfois
Et ça me fait mal de te voir comme ça.
Ne souffle pas
Prétendant jouer un rôle
Alors que ce qui se joue là,
C'est ta vie.
C'est sur la scène qu'il t'est donnée pour ta vie
Que tu joues un rôle qui n'est pas le tien,
Bien que parfois
Les masques tombent
Et tu te retrouves
Nu
Face au monde
Sans protection
Affecté par le chaos que tu viens de créer
Sans rien pour te défendre.
Affecté en bien comme en mal
Jamais ô non jamais
Tu ne dois laisser
Ces émotions te ronger.
La ronce se resserre,
Autour de ton cou
Autour de ton cœur
Elle ne te laissera t'échapper entier
Et tu en as conscience.
Où es-tu ?
Je ne te vois plus
Et je ne vois que toi
Alors que tu n'es pas vraiment là.
À quel point es-tu toi-même quand je te vois ?
À quel point te caches-tu pour ça ?
Ne souris pas si tu ne le veux pas
Il n'y a pas que le sourire qui veuille dire quelque chose ici.
Un visage détendu est tout autant expressif.
Montre-moi.
*** #hoseok #hobi - le premier jet de ce texte était en anglais ^^ De ce fait je vais mettre la version anglaise dans le chapitre suivant (je suis loin d'être bilingue cependant x)).
C'est un texte qui peut-être adressé à n'importe qui. C'est Hoseok qui me l'a inspiré.
J'espère qu'il vous aura plus - je vous le conseille quand même en anglais si vous en comprenez quelques mots : il sonne bien mieux.
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