Il y a deux jours je parlais de sourires, j'aimais à croire que je pourrais encore sourire...

Aujourd'hui j'ai imaginé ma tête heurter le sol beige de ma chambre à point d'y laisser une marque rouge.

J'étais assise, j'étais allongée, j'étais en train de pleurer ou d'écrire ou de dessiner.
De faire semblant de vivre.
À chaque fois.

J'aimerai remercier les personnes qui à chaque instant me tirent des profondeur du gouffre autour duquel il semblerait que j'ai choisi de marcher après avoir à un moment fait demi-tour sur un chemin, qui me hissent le long de ses paroies et qui m'empêchent par une seconde d'attention envoyée au hasard d'y retomber.

Aussi nombreux.ses que vous êtes, vous n'avez pas idée,
Du nombre de fois où vous m'avez sauvé,

De moi-même.

Encore tout à l'heure je pense,
à ta voix derrière la porte. À celle de l'autre soir et celle de toutes les fois précédentes.
Je pense aussi aux fois où personne n'était là, mais au fond je crois que je parviens même dans ces moments là à me rappeler de vous à présent.

Alors n'arrêtez jamais. Meme si vous pensez qu'on ne vous voit pas, même si vous ne vous en rendez pas compte, n'arrêtez jamais de vivre et d'entraîner d'autres dans le mouvement de votre vie.

Iels vous diront qu'iels ont mal au cœur et qu'iels veulent s'arrêter, mais continuez, car ceux qui veulent vomir vomissent, et ceux qui veulent vivre mais n'y arrivent plus s'abreuvent de l'air nouveau que chaque instant vous remuez autour d'eux plutôt que de pourrir respirant leur propre dioxyde qu'ils n'offrent même pas à un morceau de verdure.

Je doute parfois. Parfois je me dis que c'est un piège, une prison. Mais j'oublie que peut-être je l'aime mon enfermement...
Alors merci de le rappeler à l'amour et de continuer à me le montrer dans vos gestes et vos paroles.

J'aime le bien dans ses plus simples artifices. Le bien que la littérature et non la philosophie sait décrire, celui qu'on oublie quand justement il s'agit de parler de bien pour penser quelque chose de plus grand qui n'existe probablement pas.
Merci de me le démonter chaque jour quand j'ose ouvrir les yeux sur ce monde à l'agonie et d'être cellui qui par un mot, un soupire, me fera changer d'avis ne serait-ce que le temps d'un clignement de paupière.

*** Tacha' qui vaque toujours autant et qui ne sait ce qu'elle est et si Je se veut du mal mais qui tâche de ne pas oublier qu'ils ne sont pas qu'eux deux.